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HAVRAIS-DIRE Le blog de Dan et ses amis.
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13 septembre 2015

La rue D'Edreville

Cette artère est l’une des plus anciennes du Havre. Située dans le quartier Saint François, elle est déjà mentionnée en 1667, mais l’origine de son nom reste inconnue. Ce que l’on peut observer, c’est qu’un hameau d’Octeville-sur-Mer porte ce patronyme.
En 1793 elle devient la rue Solon, mais reprend son nom de rue d’Edreville en 1795 pour ne plus le quitter.
Avant la deuxième guerre mondiale cette voie traversait tout le quartier Saint François d’Est en Ouest. A la reconstruction elle est coupée au niveau de la rue Jean de La Fontaine, et seule sa partie Est sera conservée et élargie afin d'autoriser la circulation automobile. De ce fait, beaucoup d’immeubles anciens ont été démolis afin de permettre cet agrandissement.

 

Fontaine (rue de la) 14Fi44 ALG

La rue d'Edreville à droite, là où est assis l'enfant , au croisement avec la rue de la fontaine dans les années 1920-30. AMH14Fi44

 

Rue d'Edreville 2015 (7) ALGLe même endroit aujourd'hui avec les modifications dues à la reconstruction. L'ancienne rue jean de la Fontaine se situait là où sont les automobiles sur la gauche. Photo DAN.

 

Edreville (rue d') 14Fi38 ALGLa rue d'Edreville en direction de l'Est avec au fond le bassin de la Barre AMH 14Fi38.

 

Rue d'Edreville 2015 (10) ALGLe même endroit aujourd'hui avec comme précédement les changements apportés par la reconstruction. Photo DAN.

 

 

 

 

Rue d'Edreville 2015 (9) ALGLa rue d'Edreville vue depuis la rue Jean de la fontaine aujourd'hui. Cette dernière a également été déplacée lors de la reconstruction. Photo DAN.

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Merci de votre visite

 

 

Commentaires
S
Bonsoir. Merci pour votre réponse. Je continue mes recherches sur mes ancêtres bretons. Votre blog est une source incroyable de renseignements. Du pur bonheur.... que je savoure petit à petit chaque jour. Belle fin de soirée.
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S
Bonjour. Je découvre votre très intéressant blog. Je fais des recherches sur la rue d'Edreville où une de mes arrière grand tante bretonne née en 1860 à Guémené-Penfao (44), tenait sans doute un commerce au 39 rue d'Edreville. C'est du moins ce que j'en ai conclu car son acte de mariage (1887) précise que sa profession est "débitante" et son adresse rue d'Edreville. Ma conclusion est qu'elle tenait un café... Son acte de décès en 1924 mentionne son domicile 4 passage Ste Hélène. Ces photos me font penser aux livres de Zola. Je vous souhaite une belle journée.
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F
Bonjour, un descendant de mes ancêtres bretons est né en 1887 rue d'Edreville au numéro 25. Il s'appelait FOURNIS François Victor. Ses parents étaient de Plougasnou et Plouezoch dans le Finistère. Je fais partie d'une famille bretonne (côté maternel) qui s'est installée sur le Havre. La plupart de mes ancêtres qui sont venus au Havre étaient marins, dont mon grand-père qui était marin d'état et qui a travaillé de nombreuses années à l'Inscription Maritime au Havre après sa carrière militaire. Bonne soirée à tous. Merci pour cette belle photo.
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G
C'est vrai que certaines rues étaient sordides et on imagine avec peine vivre dans une telle atmosphère si pres des couleurs de l'estuaire et de la plage. Le coté noir et blanc n'améliore pas non plus la vision que l'on peut avoir de cette époque.
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C
Bonjour à tous,<br /> <br /> Je voulais signaler également qu'à la fin du film "Un homme marche dans la ville" de Marcel Pagliero il est possible de voir l'ensemble du côté Nord-Est de la rue d'Edreville telle qu'elle était à l'été 1949 (période du tournage). Il s'agit d'un plan séquence d'une trentaine de secondes assez intéressant d'un point de vue documentaire, comme beaucoup d'autres passages de ce film d'ailleurs.<br /> <br /> Bonne journée.
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J
Bonsoir Dan<br /> <br /> <br /> <br /> C'est sans la documentation adéquate que je me permets d'avancer une hypothèse quant à l'origine de cette rue d'Edreville( mon premier réflexe serait de consulter la folklorique histoire des rues du Havre de Vesque, truffée d'erreurs, mais toujours intéressante à lire). Les ressources électroniques permettent désormais d'avancer dans la recherche historique. On constate que ce nom d'Edreville est très rare en France. On le voit seulement, à l'heure actuelle, à Octeville sur mer et on trouve une forme assez proche, (disparue aujourd'hui) Esdreville près de Pont-Audemer. <br /> <br /> <br /> <br /> Un inventaire des archives municipales du Havre nous apprend ( Fonds ancien série CC liasse 60) que des membres de la famille des sieurs d'Esdreville vécurent à Saint-François au 17 e siècle. Françoise Vastier, fille de Nicolas Vastier, sieur d'Edreville (on voit que le nom était fluctuant), aurait vécu à Saint-François en 1663. Est-ce que cela a un rapport avec l'origine du nom de cette rue ?<br /> <br /> <br /> <br /> On remarque que Borély, historien de la ville, cite d'Esdreville comme un personnage connu de la ville au milieu du 17 e siècle. <br /> <br /> <br /> <br /> On trouve dans un registre de police des archives de la Ville une "ruette d'Esdreville " en 1682 (Fonds ancien FF6) . C'est un fait à retenir. Est-ce la première orthographe de cette voie ?<br /> <br /> <br /> <br /> Il serait intéressant de regarder à partir de quelle époque la rue apparaît sur les plans du Havre. Une étude de l'état-civil serait aussi utile. <br /> <br /> <br /> <br /> Jean-Michel Harel<br /> <br /> Amicalement.
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C
Ce que je trouve particulièrement remarquable dans l'histoire de la rue d'Edreville, c'est qu'elle est teintée d'une certaine ironie du sort. Car si l'on imagine cette voie aux premiers jours de son existence, telle que Bellarmato l'a voulue en 1541, « une ruelle où l'on ne doit circuler ni édifier de maisons en façade car destinées à être bordées de cours et de petites dépendances, appentis, pour les grandes maisons construites en façade sur les rues larges et aérées »* (rue Dauphine et rue Royale – actuelle rue Général Faidherbe -) il est probable qu'elle présentât alors une physionomie assez similaire à celle qu'on lui connaît aujourd'hui. En tous les cas, force est de constater que sa vocation originelle de « service » lui a été complètement ré-attribuée. En connaissance de cause de la part des urbanistes de la reconstruction ? D'un certain point de vue donc, pour ces deux « sœurs » que sont les rues d'Edreville et du Petit-Croissant, le désastre de septembre 1944 a abouti à un retour vers une enfance disons, plus raisonnée ; le faciès que ces voies devenues ruelles présentaient avant-guerre était le résultat de constructions réalisées plus ou moins anarchiquement aux XVIIIème et XIXème siècles sur des emplacements qui n'avaient pas à l'origine été prévus à cet effet. Que les nostalgiques du Havre d'avant-guerre se consolent donc, ils peuvent aujourd'hui, avec un soupçon d'imagination, admirer les commodités urbanistiques d'un Havre que l'on pensait définitivement disparu depuis le XVIIIème siècle…<br /> <br /> <br /> <br /> * « François 1er fondateur du Havre » par Juliette Kotowicz, p76-77.
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T
Salut DAN<br /> <br /> Heureusement que tu es là pour nous montrer comment c'était avant dans le quartier, car sur ce coup là, je n'aurai rien reconnu !<br /> <br /> Bonne soirée.
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C
....Si cette rue d'Édreville , est une des plus anciennes de notre Havre, elle en est pas malheureusement une des plus connues de nos concitoyens contemporains ...Il faut dire qu'elle n'est pas des plus attrayantes ...un peu dissimulée par rapport au reste du quartier...pas un commerce ..pas un "restau"..!!!<br /> <br /> <br /> <br /> Merci donc de nous en faire connaître ici son histoire passée. :)
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L
Imagines-toi que vers la fin des années 50 notre maire "Zizi" Pradel (le roi du béton !!!) voulait faire passer l'autoroute en éventrant le vieux Lyon. C'est un comité de quartier qui a réagi et alerté Malraux qui a classé ce quartier, le sauvant par la même occasion. Pradel a fait passé l'autoroute par perrache, massacrant ce joli quartier. Mais c'était l'époque de la voiture et du béton roi. Je t'attend pour te faire découvrir ma si joli ville !
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L
Le quartier ressemble à ce qu'était le vieux Lyon jusque dans les années 50 : Étroit, humide et sombre. Seuls les pauvres vivaient là bas. Aujourd'hui, rénové et aéré c'est l'atout numéro 2 du tourisme Lyonnais. L'atout numéro 1 c'est moi !!!)
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G
Salut Dan, il ne faut pas chercher au Havre même ce qu'il n'y a pas : de l'antiquité ou du médiéval. La ville a un peu de 18e et beaucoup de 19e qu'il faudrait<br /> <br /> mettre en valeur comme on aurait pu le faire avec la prison ou certaines villas maintenant détruite. Quand je vois les reconstructions effectuées en Allemagne et en Pologne après la seconde guerre et à Reims après la première, Certaines parties du Havre auraient pu être reconstruites à l'identique. Question de moyen peut-être
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P
Bonsoir Dan<br /> <br /> Des maisons bien typiques, mais à y voir de plus près, à l'état de ruines et très peu entretenues. Un petit faible pour les plaques publicitaires de marques que nous connaissions étant gamins. En tout cas encore une belle page d'histoire pour cette ville en constante mutation.<br /> <br /> Belle soirée et excellente semaine.<br /> <br /> Cordialement: papy Scham
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E
Bonsoir Dan,effectivement,malgré la nostalgie inspirée par ces photos et ces commentaires,il aurait été difficille de sauvegarder les habitations non détruites pendant la guerre,du fait de leur dégradation...et pourtant c'était le point de départ de l'histoire du Havre ! Merci pour ce reportage et toutes mes amitiés.E.C.
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L
salut poto,<br /> <br /> cet article m'intéresse beaucoup car j'y ai habité (et ouais... là aussi !!! :o ) en 1998...<br /> <br /> j'aimais bien, après le boulot, traîner dans ces anciennes rues où j'essayais de m'imaginer comment c'était avant ?!.......et bien, grâce aux photos de l'époque que tu nous présentes (et aussi aux livres que j'ai acquis depuis quelques années) je me dis que ces habitations étaient typiques (comme à Honfleur) mais certainement très insalubres !!! mais en regardant ces photos, je me prends à rêver...........<br /> <br /> bonne fin de journée mon pote et à ++ !! :o
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T
apparemment y'avait deux quartiers insalubres avant la guerre... notre Saint François et " l'vieux Marseille... ce que les Allemands ont fait près de la Canebière, les Anglais s'en sont chargé cheu nous.
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G
Bonjour,<br /> <br /> On peut se laisser aller à la nostalgie en regardant ces maisons anciennes et cette ruelle étroite, mais c'est bien pour une carte postale. Je suis sûr que quand tu as découvert celles-ci, tu as dû éprouver une grande joie (peut-être même une petite érection...) Mais qui rêverait aujourd'hui d'habiter un tel endroit ? Bien sûr ça aurait pu être réhabilité, mais à quel prix ? Même si le nouveau site ne se fait pas remarquer par son esthétique (surtout avec ces trois affreuses poubelles caractéristiques de notre époque), il a le mérite au moins d'être agréable à ses habitants.<br /> <br /> Bon dimanche.
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E
A Rouen, il y a encore des rues comme celle-ci... conservées et restaurées en l'état initial... mais bon, le contexte est différent. Y-a-t-il au Havre une seule rue médiévale qui a fait l'objet d'une restauration semblable à celles de Rouen ? Bon dimanche Dan, et merci pour la recherche et les deux photos anciennes.
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T
Je n'ai pas grand chose à dire sur cette rue d'Edreville dont l'étroitesse du passage qu'elle offrait à ses riverains ne m'inspire qu'un commentaire étroit... mais je me rue, néanmoins, dés les heures matinales de ce dimanche pluvieux, pour être parmi les premiers à commenter sur " Havrais-Dire "... mais, Damned ! Je vois que certains lèves-tôt, le doigt sur la gâchette ont, tel Lucky-Luke, déjà fait part de leurs réactions et réflexions sur cet article dont les photos et le texte se disputent, pour notre plus grand plaisir, la qualité. Bref, comme disait Pépin, comme d'hab, " Havrais-Dire " déclenche les passions dominicales et son succès, ô combien mérité, de dimanches en dimanche, ne se dément pas... et cétanmieu... épicétou !
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G
Le passage plus étroit sous s'immeuble reconstruit permettrait donc d'apprécier ce qu'était la largeur de cette rue d'Edreville avant. <br /> <br /> Malgré l'aménagement d'un parc de jeux pour les enfants, le cadre de vie de ce secteur est certes plus aéré qu'avant mais certainement pas très enchanteur. Seuk avantage, ça sent bon les crêpes.
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B
Encore un très joli cours d'histoire avec cette rue D'Edreville...rue dont je ne connaissais pas le nom et encore moins les péripéties quelle a subie tout au long de l'histoire de ce sympathique quartier. Les belles photos ajoutées au reportage nous aide à nous y retrouver, merci .<br /> <br /> Bon dimanche à vous Dan et Nicéphore.
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C
Bonsoir Dan et merci, ce qui me fait plaisir, c'est que je connais bien cette rue mon frère a habité exactement l'immeuble avec les voitures à Gauche ou se situé l'ancienne rue Jean de la Fontaine au 1er étage juste au-dessus de la porte, je vais m'empresser de lui envoyer le lien encore merci pour cette petite touche d'histoire a bientôt Dan et je vous souhaite une bonne nuit !
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