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HAVRAIS-DIRE Le blog de Dan et ses amis.
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HAVRAIS-DIRE Le blog de Dan et ses amis.
  • Histoire du Havre, Sainte-Adresse, Sanvic, Bléville, quartier de l'Eure, Rouelles, etc. Illustrée avec des photos "avant-après". (Pour vous abonner cliquez sur flux RSS des messages ci-dessus)
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20 décembre 2015

De St François au N-50 1/2

Avant d’examiner l’ilot N-50 dans Saint-François intéressons-nous au préalable au quartier lui-même qui, après celui de Notre-Dame, est le plus ancien du Havre.
Sa densité démographique y était importante, à l’image de ce qu’était la ville avant la guerre 39-45. Au cours de cette dernière la quasi-totalité des habitations a été détruite. Quelques bâtiments ou édifices remarquables ont pu échapper malgré tout à cette dévastation, les plus connus étant l’église Saint-François, la maison Dubocage de Bléville, la maison de l’Armateur, ou encore l’hôtel Bocq construit en 1740.
Sitôt le conflit terminé il a fallu dégager les ruines, ce qui a pris plusieurs mois, et étudier les modalités de la reconstruction. Ce chapitre sera traité la semaine prochaine.
Aujourd’hui je vous présente ce quartier d’une manière un peu inhabituelle ici, car illustrées principalement de vues aériennes, caractéristiques d'avant et après la guerre.
Elles permettent de mieux se rendre compte de l’évolution de cette partie du Havre, mais également de voir certains détails invisibles depuis le sol. Ainsi nous découvrons la maison de l’armateur avec son puits de lumière, mais on distingue également un autre immeuble avec cette même caractéristique. Cette maison se situait rue de Bretagne et hélas n’a pas résisté aux bombardements.  

(1)Le quartier Saint François dans les années 1920. Surligné en bleu l’emplacement du futur groupe d’immeubles nommé Ilot N-50. En vert L’Hôtel Bocq. En violet l’église Saint François. En sépia, derrière l’église, la maison Dubocage de Bléville. En Jaune les deux puits de lumière avec, en haut de la photo celui de la maison de l’Armateur, et l’autre, rue de Bretagne, nous retrouvons cette maison au sol dans l’article. Collection DAN.

 

(2)

Gros plan sur les deux maisons avec un puits de lumière. Eh haut la maison de l’armateur, toujours visible et visitable aujourd’hui. En bas celle de la rue de Bretagne aujourd’hui disparue. Collection DAN.

(3)A gauche la maison au puit de lumière rue de Bretagne vue du sol. AMH14fi42. A droite le même endroit aujourd’hui. Photo

Plan 2Le plan du quartier Saint-François tel qu’il était depuis le début du XXe siècle jusqu’en 1944...

Plan 3...et tel qu'il est aujourd'hui.


(4)Une vue aérienne qui montre bien les transformations de ce quartier. L’habitat y est plus aéré. Son style est affirmé par rapport au reste du Havre. On peut voir la courbe du N-50 très caractéristique allant de la rue du Général Faidherbe au quai Michel Féré. Collection DAN.

 

(5)L’Hôtel Bocq (construit en 1740), dans les années 1920. Ici vu dans le sens sud-nord. AMH 14fi39, et le même point de vue aujourd’hui. Photo DAN.

(6)Photos : AMH7 Fi30 & DAN.

 

(7)Le quartier Saint-François après le dégagement des gravats,  vers 1947. En bleuté l’emplacement du futur ilot N-50. Devant, surligné en jaune, la maison de l’armateur étayée  afin de soutenir sa façade qui menaçait de s’écrouler. En violet l’église St François. En sépia la maison Dubocage de Bléville et en vert l’hôtel Bocq. Coll DAN.

 

(8) 1959Une vue aérienne de 1959. La plupart des immeubles sont reconstruits. Reste encore ceux compris entre la rue de Bretagne et le quai Lamblardie. L’école élémentaire Dauphine manque encore.  Notez le puits de lumière (à droite) de la maison de l'armateur, mais aussi les quais M. Féré et Videcoq encore en réfection. Collection DAN.

 

 

Plan 0Le plan de situation du quartier Saint François. Nous y retrouvons les repères vus plus haut c’est-à-dire l’hôtel Bocq en vert, l’église Saint-François en violet, la maison Dubocage de Bléville en sépia, la maison de l’armateur en jaune et en bleu l’ilot N-50. Vous pouvez cliquer sur les photos pour les voir en plus grand format.

*************************************

suite la semaine prochaine. Merci de votre visite.

 

 

 

 

 

 

 

 

Commentaires
C
...."" SAINT FRANÇOIS EN L'ISLE ""...<br /> <br /> <br /> <br /> Ce quartier méritait bien ce nom, comme on peut le constater surtout sur la première photo aérienne ( une rareté cette photo ) . ! De l'eau de tous les côtés...c'est un peu moins le cas de nos jours.<br /> <br /> <br /> <br /> Sur ce quartier, je n'ai pas d'anecdotes personnelles ou familiales à exprimer et par ailleurs tout a été dit par les précédents commentateurs.<br /> <br /> <br /> <br /> J'ai examiné en détails les différents documents proposés et j'y ai découvert plein de choses fort intéressantes sur l'Histoire et la topographie des lieux.<br /> <br /> <br /> <br /> Merci encore une fois pour ce reportage....comme on en voit pas ailleurs..<br /> <br /> <br /> <br /> Il n'y a pas à dire, il n'y a qu' ""Havrais Dire"" pour nous faire découvrir de cette façon notre Histoire locale.<br /> <br /> <br /> <br /> J'en profite pour souhaiter un bon Noël à toutes et tous. :)
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T
Salut DAN et Nicephore<br /> <br /> Quel article encore une fois !<br /> <br /> J'imagine les heures passées à confectionner un tel billet.<br /> <br /> Bravo encore et joyeux Noël à tous les deux.
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J
L'histoire des rues du Havre de Charles Vesque montre que ce quartier Saint François créé au 16ème, sorte d'île entourée de bassins, a connu une évolution sociale de sa population au cours des siècles. Au 17 et 18ème siècles il était habité par des officiers de marine, des capitaines de navire, des constructeurs, intendants de marine, des négociants, des bourgeois etc.. A l'ère de l'essor industriel de la ville, la marine de commerce a pris beaucoup d'importance, et avec elle, les docks sont apparus, et le besoin de main d'oeuvre a explosé. Les bourgeois, les hauts fonctionnaires ont quitté ce quartier pour aller en peupler de nouveaux comme celui de la cote d'Ingouville. Des Bretons, souvent pauvres, en quête de travail, sont venus à LH pour y occuper des emplois de basse besogne, de matelots, de dockers et de manutentionnaires. On dit qu'un tiers des Havrais sont de nos jours d'origine Bretonne. St François peu un peu est devenu un quartier pauvre. Les propriétaires des logements ne faisaient aucun travaux d'entretien. Certaines rues d'une largeur de 3m, envahies de mouches ne laissaient pas pénétrer le soleil, et l'air y était vicié. La croix rouge américaine a effectué une étude sur 6 mois d'aout 1918 à février 1919. Les statistiques sont éloquentes. La population du quartier s'élevait à 12000 personnes donc dense. Les habitants ignoraient les lois les plus élémentaires de l'hygiène et de la protection de l'enfance. Sur 164 naissances durant ces 6 mois, 21 d'entre eux enfants furent illégitimes, et il y eut 11 décès. La plupart des décès concernait des enfants illégitimes qui mourraient le plus souvent de syphilis, de diarrhées ou d'absence de soin. Dan vous avez traité dans un de vos articles des dispensaires apparus très tôt au Havre. L'habitat à ST François était humide, avec des fenêtres pourries. Une tinette unique pour plusieurs logements, elle était quelque fois logée au 4ème étage. Le gaz et l'eau n'étaient pas distribués partout, et le tout à l'égout inexistant. Le constat du rapport de la croix rouge US est accablant. Il est disponible sur les archives de la BNF. Bonne soirée.
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L
On peut dire que le quartier St François ne laisse pas indifférent.<br /> <br /> A l'instant, je viens de lire le commentaire de ma Cousine, Françoise B. Sa tante, Madeleine RIOULT (ma mère) habitait Rue St Julien, aujourd'hui disparue.<br /> <br /> Toujours aussi passionnée par ces évocations du Havre d' antan, je vous souhaite à tous un joyeux Noël.
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E
Bonsoir Dan,cet article ,avec ses photos aériennes,rares sans doute,est en effet très évocateur du passé de St.François. Concernant l'hôtel Bocq,connaît-on son histoire?C'est toujours intrigant de le voir,et de ne constater aucune restauration,alors que son architecture paraît intéressante.Quant à la manufacture des tabacs,c'est elle qui a amené notre famille au Havre.Notre ancêtre ,Félix, a été contrôleur de la manufacture en 1844.Mais l'école Dauphine,qui a pris sa place est sûrement plus salutaire...au moins pour la santé ! Point fort également,la vue aérienne de ces 2 puits de lumière,que je n'avais jamais vus du ciel.Merci et bravo à vous et à toute l'équipe .Très bonnes fêtes de fin d'année,et,surtout un excellent 2016. E.C.
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J
Excellent article comme d'habitude. Rien à ajouter aux commentaires déjà très pertinents mais j'ai été très intéressé par cet article ayant travaillé près de 10 ans à proximité de ce quartier. Joyeux Noël à tous les deux.
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P
Bonjour Dan<br /> <br /> Encore un superbe reportage, richement illustré, dont les vues aériennes sont très explicites et qui permettent d'avoir une vue d'ensemble sur le sujet traité, ce qui n'est pas vraiment possible quand on se trouve au "ras des pâquerettes"? Ces photos aériennes sont de vraies œuvres d'art, surtout pour cette époque-là.<br /> <br /> A toi Dan, à Nicéphore, à tous vos proches et à vos fidèles lecteurs, je leur souhaite de merveilleuses fêtes de fin d'année.<br /> <br /> Bonne fin d'après-midi.<br /> <br /> Amicalement: papy Scham
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L
Joyeux Noël les gones ! Ouais c'est bref mais n'oubliez pas que je n'ai plus de clavier . Je suis sur le virtuel . Une vraie galère .
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L
salut DAN et salut Nicé,<br /> <br /> bien entendu je suis" trop jeune" pour avoir connu l'ancien St François, mais c'est un quartier que je connais bien pour y avoir habité un an (98/99) et dans lequel j'aimais me balader dans ce dédale de cours intérieures à la recherche des anciennes bâtisses...... par contre je me souviens qu'au début des années 60 (à l'âge de 12/13 ans) quand je "descendais" en ville avec des copains, ma mère nous mettait en garde de ne pas traîner dans ce quartier qui avait à l'époque une "mauvaise" réputation.... mais maintenant je peux l'avouer, nous y allions quand même certainement titillés par la curiosité inconsciente des gamins que nous étions !! :o<br /> <br /> bref, cet excellent article (comme d'hab) replonge bon nombre d'entre nous dans des souvenirs divers et variés !!!....<br /> <br /> bon, si on ne se croisent pas d'ici là, je vous souhaite à tous les deux ainsi qu'à vos proches, un joyeux Noël !!!!
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C
Du beau travail documentaire comme d'habitude ! Mais c'est ce qui fait l'intérêt de ce blog.<br /> <br /> Le déblaiement n'aurait duré que quelques mois ? Avec quels moyens ? Ceux des Havrais ou des GI ?<br /> <br /> Autre question sur les puits de lumière : était-ce uniquement pour l'éclairage de la cour intérieure ? Récupération de l'eau de pluie ou protection contre la pluie (même s'il ne pleut pas souvent au Havre (lol) ?<br /> <br /> Juste une remarque pour vous signaler que le surlignage jaune passe presque inaperçu sur le haut de l' image aérienne de 1920.<br /> <br /> Bonnes fêtes de Noël. Amitiés. C&B
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F
Bonsoir Dan, voilà un reportage qui me va droit au coeur. Cette partie de la ville que je n'ai pas connue, puisque moi aussi je suis née en 42, se trouvait loin de mon lieu de vie à Sanvic, et lorsque j'entendais les parents, la famille, évoquer ce pauvre quartier saccagé, c'était pour essayer de retrouver le nom des rues disparues et leur emplacement. On parlait aussi de prostituées, de quartier mal famé. Bref je n'y ai jamais mis les pieds durant toute mon enfance et mon adolescence. Si, une fois peut-être pour faire la fête entre copains et manger des crêpes après des examens. Mais aujourd'hui, je m'intéresse à la généalogie et lorsqu'on recherche des ancêtres on a la possibilité d'avoir leur adresse. Et la rue Dauphine, et celle du petit croissant a abrité certains de mes ancêtres, cinq générations avant moi. Et évidemment c'est très touchant de découvrir leur lieu de vie avec toutes ces belles photos que tu nous offres, Surtout que certaines rues ont disparu ! Merci merci et un joyeux Noël
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H
Bonjour Eva,<br /> <br /> Bonne question à laquelle je ne saurais répondre hélas, car comme toi je suis étonné qu’il n’ait pas été abattu, peut-être le conserve-t-il pour garder une trace du passé où ici il y avait un bâtiment ? Peut-être aussi pas économie ce qui serait étonnant également.<br /> <br /> Non franchement je ne vois pas pourquoi il a été conservé. On peut supposer aussi qu’il fait partie de ces témoins du passé que les amis du vieux Havre aujourd’hui nommé C.H.R.H. Centre Havrais de Recherche Historique association qui regroupe les amoureux de l’ancien Havre) ont voulu conserver à tout prix. Personnellement quand je suis devant je m’imagine mieux le bâtiment autrefois présent ici, mais est-ce une raison suffisante ? <br /> <br /> Bonne journée et bonne fête de noël Eva.
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E
Bonjour Dan et Nicéphore, <br /> <br /> Mais pourquoi donc (eux, qui ont tellement l'habitude de tout mettre par terre pour faire du neuf) pourquoi donc ont-ils gardé ce mur lépreux qui ne sert à rien ?
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K
Bonjour,<br /> <br /> Depuis le temps que je suis votre "chronique havraise",je ne vous ai jamais exprimé le plaisir que j'ai chaque semaine dans la découverte de votre travail.<br /> <br /> Je vous remercie très sincèrement de ce que vous m'apportez.<br /> <br /> Cordialement.<br /> <br /> MAURICE
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G
Bonjour,<br /> <br /> Nous voilà plongé cette semaine dans le plus profond de l'histoire havraise. Et avec ces documents aériens, c'est avec un autre œil que nous découvrons ce quartier. La découverte de ce deuxième puits de lumière est une grande surprise. C'est sûr que cet endroit avait besoin d'un grand plan d'assainissement, mais la manière expéditive et barbare britannique ne s'imposait pas. Sans cet acharnement, nous aurions encore dans ce quartier quelques bâtisses intéressantes, témoins de l'avant-guerre. <br /> <br /> Bon dimanche
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T
Un quartier que je connais bien, car c'est quai Lamblardie qu'a été reconstruite la quincaillerie de mon grand père tenue ensuite par mon père et mon oncle. L'arrière de l'immeuble donnait sur la charmante petite place de l'église. J'allais parfois chercher mon père le soir avec ma toute première voiture qui était une R4 flambant neuve dont le prix était de 500.000 frs de l'époque ( Soit environ 2 ans de SMIC ). Je le surprenais parfois en pleine conversation avec un personnage haut en couleurs ( c'est le cas de le dire ) fort connu dans le quartier Saint François. Il s'agissait d'un homme qui aimait croquer ses semblables qui déambulaient dans les rues, les bars, sur les quais de ce quartier qui lui donnait l'inspiration. Fred Pailhès vendit, ainsi, deux ou trois toiles ou sanguines à mon père qui aimait ce peintre. Une de ces sanguines rend hommage aux rares prostitués qui fréquentaient encore les lieux.<br /> <br /> Parfois, nous allions casser la croute chez " Maria la Bretonne " qui, elle aussi, était haute en couleurs.<br /> <br /> Né en 42, je n'ai pas connu le Saint François d'avant guerre. <br /> <br /> Votre reportage, chers Dan et Nicé, m'émeut donc particulièrement et vous en remercie... <br /> <br /> <br /> <br /> Thierry Cantel
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Y
Bonjour Dan,<br /> <br /> Je n'ai jamais connu ce quartier car né en Bretagne, mais ma mère est née en 1909 rue des Briquetiers et a vécu au 15 rue Dauphine jusqu'en 1932. Cela me fait tout bizarre de voir où ont vécu mes grands-parents et ma mère.<br /> <br /> Merci Dan. Yves
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H
Bonjour Daniel ,<br /> <br /> Intéressant reportage sur ce quartier du HAVRE , avec une pensée pour les nombreux migrants "bretons " qui y ont habités .<br /> <br /> Bon dimanche .
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G
Ce que l'on remarque aussi, c'est l'importante place qu'occupait la manufacture des tabacs. Egalement le nombre important de navires dans le bassin du commerce.<br /> <br /> Encore un superbe sujet sur ce quartier historique du Havre.
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F
Bonjour Dan et Nicéphore.<br /> <br /> Les commentateurs précédents ont déjà tout dit: magnifique.<br /> <br /> Je signale dès maintenant la conférence que fera Mme Aline LEMONNIER MERCIER, historienne du Havre, le 14 avril 2016 à la SHED: Témoin de la ville disparue, le quartier Saint-François. Elle y parlera de toutes ces belles maisons qui auraient mérité un autre sort.<br /> <br /> Bon dimanche à tous<br /> <br /> FAH
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N
Bonjour Dan<br /> <br /> Article très intéressant sur ce quartier. Je ne savais pas qu'il y avait eu un autre bâtiment que la Maison de l'Armateur avec un puits de lumière. J'ai visité la Maison de l'Armateur et c'est une belle maison. Bonnes fêtes de fin d'année et merci encore pour ces visites sur Le Havre d'avant.<br /> <br /> Martine
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J
Alors là, c'est Noël avant l'heure !<br /> <br /> Merci Dan.<br /> <br /> Belles vues aériennes de cet ensemble. Elles permettent de mieux apprécier ce quartier historique. On peut toujours remettre en cause la modernité de la reconstruction après guerre, mais cet ilot N 50 donne au quartier des airs de ville fortifiée. Ce qui n'est pas le cas vu du sol. Il me semble y voir un rempart, comme si François 1er était revenu donner son avis sur les nouveaux plans d'urbanisation. Les passages sous forme de "portes" (comme en face la halle aux poissons) renforcent cette impression.<br /> <br /> Encore merci<br /> <br /> <br /> <br /> Bon noël , Dan et Nicéphore.<br /> <br /> <br /> <br /> A bientôt<br /> <br /> Jean michel L
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B
Que d'heures passées pour préparer un tel reportage et surtout quelle motivation.Un article de premier choix avec des vues aériennes splendides le lecteur peut ainsi découvrir et comprendre les péripéties qu'a subi ce quartier si cher au coeur des Havrais.<br /> <br /> Bon dimanche et bonnes fêtes de Noël Dan et Nicéphore.
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F
Bonsoir Dan,<br /> <br /> Quel plaisir de trouver cet article si richement documenté sur St François, quartier que je connais bien pour y avoir vécu plus de 10ans, et particulièrement l’hôtel Broque et le petit ilot sauvegardé à proximité. <br /> <br /> La vue aérienne de 1947 montre bien cet ilot miraculeusement debout. Curieusement l'immeuble se trouvant juste à coté, rue de Bretagne, n'a visiblement pas eu la chance d’être intégré comme les autres "survivants" dans la reconstruction. Etait-il trop endommagé, ou était ce juste par rationalisation dans la reconstruction ?<br /> <br /> On imagine combien les conditions de vie pendant ces années de reconstruction ont du être rude pour les familles entassées sans confort dans ces immeubles rescapés.<br /> <br /> Tres bon dimanche à vous.
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J
Bonjour Dan<br /> <br /> Merci pour ces magnifiques vues aériennes qui permettent de comprendre l'ampleur du désastre. J'entends parfois ici et là dire que la ville avait prévu de "nettoyer" Saint-François et les vieux quartiers populaires avant-guerre. Les bombardements ont malheureusement accompli cette besogne de manière infâme et dramatique.<br /> <br /> <br /> <br /> Et puis, avant-guerre ils voulaient raser, aménager... Il faut se poser des questions sur cette volonté d'avant le cataclysme. N'y avait-il pas derrière des buts de spéculation ? <br /> <br /> <br /> <br /> Saint-François et Notre-Dame étaient des hauts lieux de la prostitution. On ne nous fera pas croire que les autorités municipales ne savaient pas ce qui se passait dans ces endroits avant-guerre ou n'en tiraient pas profit d'une manière ou d'une autre. Il faudra un jour creuser davantage sur cet aspect sombre de la vie municipale avant-guerre... <br /> <br /> <br /> <br /> Les hostilités ont effacé cette période que décrit bien notre ami l'écrivain Mac Orlan. Saint-François mériterait de devenir le Honfleur Havrais. Il y a encore beaucoup de travail à accomplir dans ce domaine. <br /> <br /> Jean-Michel Harel
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