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HAVRAIS-DIRE Le blog de Dan et ses amis.
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  • Histoire du Havre, Sainte-Adresse, Sanvic, Bléville, quartier de l'Eure, Rouelles, etc. Illustrée avec des photos "avant-après". (Pour vous abonner cliquez sur flux RSS des messages ci-dessus)
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25 septembre 2016

Jamais deux sans trois

Les commerces disparaissent pour différentes raisons. Voici trois boutiques avec chacune une histoire distincte.
Le premier a été détruit lors des bombardements. Le commerce d’aujourd’hui, un opérateur téléphonique, n’a rien à voir avec celui de la carte postale ancienne qui représente un établissement funéraire.
Le remembrement d’après-guerre a eu pour conséquence le changement de numéro pour la même emplacement, l’adresse ancienne était le 2 place de l’Hôtel de Ville, alors que celle d’aujourd’hui est le 70 de cette même place.

1 ALGL’églantine, magasin funéraire, au 2 Place de l’Hôtel de Ville au début du XXe siècle ( n° 1 sur plan). Collection Dan.

2 rue Thiers ALGLe même commerce dans les années 1920. Collection Dan.

2 ALGLe même endroit aujourd’hui, avec des personnages de la carte postale ancienne. Photo montage Dan.

*-*-*

 Le deuxième commerce a été également détruit pendant la guerre. Le lieu n’a bien sûr plus rien à voir avec ce qui était auparavant. Et là aussi les numéros de la rue ont changé, mais pas à la suite du remembrement. Ils passent du 1 au 5, le 3, celui du commerce sur la carte postale, n’existe plus. Il a probablement été divisé et réparti entre le 1 et le 5 d’où cette particularité.

6 ALGLa bonneterie Bertot au 3 de la rue Chevalier. Ce commerce était dépositaire de nombreux produits fabriqués un peu partout en France (n°2 sur plan). Collection Dan.

7 ALGLe même endroit, méconnaissable, aujourd’hui. En cliquant sur la photo vous pouvez l’agrandir et voir ainsi que les numéros passent du 1 au 5. Photo Dan

8 ALGLes personnages de la carte postale ancienne remis dans le contexte actuel. Photo montage Dan.

*-*-*

Quant au troisième commerce, le 410 rue Aristide Briand, si le bâtiment est resté le même, la boutique, elle, est aujourd’hui fermée. Aucun acheteur jusqu’à ce jour, n’ayant repris ce fonds de commerce. Remarquez qu’il y avait deux boutiques auparavant à cette adresse. Par la suite ces deux magasins furent réunis pour n’en faire qu’un seul.

3 ALGLe 410 de la rue Aristide Briand dans les années 1960. Il y a encore deux commerces pour la même adresse à cette époque. Ce n’est que dans les années 1970 que ces deux boutiques seront assemblées pour n’en faire qu’une seule (n°3 sur plan). Collection Dan.

2+7 ALG

 

Le plan de situation par rapport aux numéros dans les légendes photos

 

Plan ALG

 

*-*-*

Merci de votre visite.

 

 

 

 

 

 

Commentaires
E
Dommage, mais tout change à une vitesse et aussi suivant les modes. Certains commerces sont abandonnés, leur propriétaire ayant des problèmes de santé ou bien en faillite ou bien parti à la retraite plus vite que prévu. Bref, on ne peut rien y faire, ça rend triste.
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B
c est super ce que tu fais Daniel ,grand merci moi qui n est pas connu ces endroits ou si peu.
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T
Comme disait Audiard " ce n'est pas parce que l'on a rien à dire qu'il faut fermer sa gueule "... alors, ce n'est pas parce que ces commerces disparus n'éveillent en moi, aucun souvenir, que je ne vais pas la ramener, ne serait-ce que pour faire mon intéressant, que diantre. Que ce soit l'Eglantine, Bertot, Malandain ou Perez, aucun de ces noms de commerçants, si illustres soient-ils, ne me dit quelque chose. Mon attention a été éveillée, par contre, par la boutique SFR. Les personnages sortant de cette boutique me paraissent, pour le moins, anachroniques. Je les vois mal, accoutrés de la sorte, consommateurs de téléphones portables et envoyer un SMS à leur famille pour leur dire qu'ils vont arriver en retard chez eux. M'enfin !
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T
Salut DAN<br /> <br /> Entre téléphonie mobile, et banques, il n'y a pas grand chose qui résiste au temps.<br /> <br /> Merci pour ces incrustations qui te caractérisent.<br /> <br /> Bonne soirée.
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F
Bonsoir Dan,<br /> <br /> Les petits commerces qui disparaissent sont souvent remplacés par des agences bancaires, rien qu'a Sanvic-église, il y a au moins 8 agences dans un rayon de 80 mètres., c'est assez hallucinant. Par contre le boucher en haut de la rue Cochet (en face de carrefour) qui est parti en retraite, a été repris par son ancien apprenti, il reste de l'espoir, mais c'est vrai qu'en centre ville, c'est pas rassurant, les loyers doivent aussi etre la cause de la disparition des petits commerces. Sinon bravo pour les incrustrations de personnages d'époque dans notre paysage actuel haut combien méconnaissable pour les dit personnages. A bientot, François.
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J
La disparition des petits commerces a touché toutes les grandes villes mais encore plus la banlieue Parisienne et les petites villes et villages de France. Dans les centres villes des magasins de luxe ont pris leur place, bars à vin et autre, magasins de vêtements etc.. Les grandes surfaces sont présentes partout. L'évolution était inéluctable, car le mode de vie a complètement changé depuis les années d'après guerre. La transition s'est faite au passage des années 60, avec l'essor de l'automobile, le travail des femmes etc.. A titre d'exemple le premier hypermarché Carrefour de France a ouvert en 1963 à Ste-Genevieve-des-Bois (91). En 1965 quand j'ai quitté LH il n'y avait pas encore de supermarché à ma connaissance. Ma mère s'approvisionnait dans les petits commerces de notre quartier. Les traces d'anciens magasins de proximité sont visibles partout en banlieue. Ils ont été généralement transformés en habitations. Mais dans beaucoup de villages on trouve encore de vieilles devantures en bois à photographier avant qu'elles ne disparaissent. Bonne journée.
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M
Bonsoir cher Dan,<br /> <br /> Comme toujours sublime billet.<br /> <br /> Je raffole de ces vieilles cartes, cette époque avait un charme fou, cela n'a plus rien à voir avec les magasins d'aujourd'hui, très amusant les personnages anciens avec le moderne, tu vois, ça ne colle pas trop !<br /> <br /> C'est ingénieux.<br /> <br /> Bonne semaine et bonne soirée.
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E
Bonjour Dan,3 quartiers différents,mais qui se ressemblent, en effet,par la perte de leurs commerces de proximité.,comme,semble-t-il ,dans beaucoup de villes,ou villages en France.J'admire toujours la ferronnerie des beaux balcons,surtout de la photo 1.La 3 n'a plus de commerce,mais a conservé son petit balcon ! certaines de ces ferronneries ont-elles pu être conservées,après la guerre...si elles n'ont pas fondu ? Bravo pour ces montages-photos si didactiques.<br /> <br /> Bon lundi.E.C.
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C
Intéressant reportage sur ces commerces d'avant et disparus.<br /> <br /> <br /> <br /> Un vaste sujet "inépuisable" à conditions bien sûr d'avoir les documents pour illustrer.<br /> <br /> <br /> <br /> Et des disparitions, hélas il y en a tous les jours et il y en aura encore d'autres...Au Havre , c'est flagrant le commerce se meurt ..Il suffit de parcourir les rues dites autrefois " commerçantes " pour le constater...ce ne sont que : "Locaux libres", " À vendre", et " À louer "...C'est vraiment désolant .
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G
Salut Dan, à la place du 3e commerce il y avait un marchand de vélo trés bien et trés pratique pour moi qui travaille chez Dresser et qui circule en vélo mais il a fermé dans les années 2000 pour s'installer sur le plateau vers Leclec. Aucun magasin viable ne s'est installé à sa place.
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N
Bonsoir Dan, encore un chouette reportage ! Et des superpositions qui nous aident beaucoup à visualiser les différents lieux. Une pensée pour ma grand-mère qui s'appelait "Eglantine", un prénom disparu. Elle habitait Sanvic, et on peut dire que ce quartier a vu disparaître lui aussi de nombreux commerces de proximité : boucherie, boulangerie etc... bonne soirée Dan.
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E
De magnifiques cartes anciennes... et je retiens le conseil de Gede.... j'irai acheter du doliprane à Quimper (même si c'est un peu loin ! :-)
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B
Un excellent reportage ! Oui, tout change...<br /> <br /> Je te souhaite un agréable après-midi ainsi qu'une très belle semaine.<br /> <br /> Amitiés.<br /> <br /> Bernadette.
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L
salut mon pote,<br /> <br /> superbe travail de recherches pour nous proposer, une fois encore, un article plein de charme d'antan !! et qui soulève une fois de plus ce problème des commerces de proximité...... quand je pense que dans mon quartier (qui est tout de même bien situé) cela fait au moins 3 ans que nous n'avons plus d'artisan boulanger !!! on peut trouver du pain à la superette, mais ce n'est pas la même chose !!...<br /> <br /> et un prix "spécial du jury" pour tes superpositions !!! :o<br /> <br /> bon dimanche DAN, et à + !!!
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G
Bonjour,<br /> <br /> Avec ce sujet, tu ouvres là un vaste dossier. La bataille des petits contre les grands et dans cette affaire de commerce il y a peu d'exemple de victoire de David contre Goliath, malheureusement. Moi-même, j'ai toujours en tête de faire un sujet sur mon blog de rideaux baissés définitivement. Ca viendra surement un jour.<br /> <br /> Au Havre, il n'y a plus vraiment de vieilles boutiques. Pour ma part, je me souviens de la rue d'Etretat ou ma mère faisait ses courses quotidiennement (on n'avait pas de réfrigérateur) chez le boucher, le boulanger, le crémier, etc...<br /> <br /> En matière de vieilles boutiques, il y a un superbe exemple à Paimpol, c'est une pharmacie qui non seulement a gardé sa façade, mais dont l'intérieur est resté tel quel avec les bocaux marqués des produits que l'apothicaire mélangeait pour fabriquer ses potions. Quand on va à Paimpol, il faut aller acheter une boîte de Doliprane, rien que pour la visite...<br /> <br /> Bon dimanche.
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L
Mince, le problème est que malgré mon "jeune age" je ne me souviens absolument pas de ce que je racontais (le blanc, certainement). Je parlais de Marilou comme visiteuse célèbre, c'est interdit ? la bise.
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J
Bonjour<br /> <br /> <br /> <br /> Evidemment cela fait très plaisir de voir ces commerces havrais. Vaste sujet ! Il faut s'empresser de garder des traces de ce monde qui semble disparaître sous nos yeux en l'espace d'une génération. Je pense toutefois que ce déclin terrible n'est pas fatal partout<br /> <br /> <br /> <br /> - A Paris il suffit de se promener dans les rues pour voir qu'il reste une foule de magasins de proximité.qui auraient depuis longtemps disparu ailleurs. Il n'y a pas d'hypermarché là-bas...<br /> <br /> <br /> <br /> -L'absence de stationnement gratuit et facile des véhicules automobiles en centre-ville a causé des torts considérables. Bizarrement vous constaterez que la grande distribution ne se voit imposer aucune contrainte de stationnement...<br /> <br /> <br /> <br /> -Les rapports "étranges" entre monde politique et grande distribution... <br /> <br /> <br /> <br /> -La lutte désormais fratricide entre centres commerciaux notamment au Havre. <br /> <br /> <br /> <br /> -L'espoir d'un renouveau avec des initiatives individuelles. Je citerai deux magasins qui viennent de s'installer en bas de la rue d'Ingouville ( un cordonnerie artisanale et un magasin de retouches de vêtements réouvert après un an de fermeture ).<br /> <br /> <br /> <br /> Tiens j'ai trouvé un slogan pour nos commerces du Havre "Gardons un commerce humain pour demain ! ".<br /> <br /> <br /> <br /> Bonne journée<br /> <br /> Jean-Michel HAREL
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L
Super, ces personnages que tu "fais revivre" dans les décors d'aujourd'hui. Je pense que l'homme pleure en voyant comme ce magasin est devenu vilain, à moins que ce ne soit parce que mon com sur "derrière la villa" a sauté !!! Pourtant je ne disais pas de cochonnerie !
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G
Voilà un sujet qui montre bien les évolutions de la société et je pense que tu en as d'autres exemples à foison. Je ne sais pas sil le personnage qui s'essuie les yeux ressortait encore ému du magasin de couronnes, mais le photographe a su rajouter un peu d'émotion dans ce cliché.
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L
Le dernier commerce est si emblématique de la fermeture des petits commerces en centre ville qu s'est intensifiée depuis 2010 et les travaux
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C
Coucou de Tadoussac où il n'y a pas autant de vielles maisons<br /> <br /> Amitiés et bon dimanche. C&B
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