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HAVRAIS-DIRE Le blog de Dan et ses amis.
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HAVRAIS-DIRE Le blog de Dan et ses amis.
  • Histoire du Havre, Sainte-Adresse, Sanvic, Bléville, quartier de l'Eure, Rouelles, etc. Illustrée avec des photos "avant-après". (Pour vous abonner cliquez sur flux RSS des messages ci-dessus)
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14 janvier 2018

Roger La Frite.

Le prolongement de la rue Hélène, à l’ouest du cours de la République, sera débaptisé en 1927 pour créer la rue Jules Tellier.
Dès le début du XXe siècle, au 71-73 (1) de cette artère, s’installe un établissement hôtelier et de restauration. L’un des premiers propriétaires était un certain Lemesle. En 1923 c’est sous le nom de F. Auberville qu’il est enregistré dans les annuaires.

 

rue hélène = Tellier ALGLe restaurant des mouleurs au début du XXe siècle. Collection P. Alinand.

Plus tard, en 1966 et jusqu’en 1969, ce sera sous l’emblème « Le Rallye des Sportifs » tenue par la veuve Parco Henri que nous le retrouvons.
En 1970, c’est Christian Chassin qui prit sa succession. Son commerce est plus connu sous le nom de « Roger La Frite ». Cette brasserie « Snack Bar », fut victime d’un incendie qui faillit détruire le bâtiment.

Rue J Tellier ALGRoger La Frite après l’incendie. Collection P. Alinand.

Rue J Tellier (2) RTC ALGRoger La Frite vue vers le cours de la République et la rue Hélène, notez au fond de cette rue l'ancienne église Sainte Marie. Collection P. Alinand.

Tellier Jules + CDLR 2017 ALGLe même point de vue de nos jours. Photo Dan.

Par la suite d’autres enseignes s’installeront à cette adresse, la dernière en date, avant démolition, se nommait « La Clé de Sol » Tous ces établissements avoisinaient une boutique qui fut celle d’André Baly le bouquiniste bien connu, auquel succéda Jean-François Masse. 

139 CDLR 04-2011 RTC ALGA gauche, « La Clé de Sol » au 73 rue J. Tellier, et le bouquiniste au 139 cours de la République en 2012. Photo Dan.

Il ne subsiste plus rien de tous ces commerces, ils seront tous démolis en 2012. Sur la surface libérée on a construisit un immeuble qui s'inscrit dans l'architecture actuelle.

CDLR - JLe 139 cours de la République aujourd’hui. Le 73 de la rue Jules Tellier n’existe plus. Photo Dan.

(1)      Enregistré sous ce numéro au début du XXe siècle par la suite ce sera le 73 seul.

 *-*-*

Merci de votre visite.

Commentaires
P
bonjour Daniel A la place du bouquiniste et du coiffeur il y a eu un marchand de vélos .C'était les cycles Quick si mes souvenirs sont bons et par la suite un marchand de jouets Bonne soirée
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A
Je tombe par hasard sur vos articles qui parlent du "Bouquiniste" A. Baly. Les vieux Havrais comme moi (né en 1946) se souviennent de l'avoir connu sur le "marché du Rond-Point" dans les années 1955-1965 (à peu près), où on pouvait échanger les livres en ajoutant une somme modeste pour repartir avec un autre, d'occasion lui aussi. Il était toujours installé près du coin de la rue Duguay-Trouin. C'est comme cela que j'ai découvert toute la série de "Le Saint" et d'autres "polars". Il avait alors une petite boutique en haut d'une rue dont j'ai oublié le nom - elle prenait au coin du Petit Paris ou de Prisunic. Je fréquentais la salle des ventes le lundi après-midi autour de 1970-1973 et le voyais toujours fidèle parmi les gros acheteurs - sans sa grande blouse bleue.
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A
Quel charme que cette photo du restaurant avec tous les gens devant. Une autre époque!
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L
Cher Dan, <br /> <br /> <br /> <br /> Dans les villes de l'importance du Havre, il y avait un architecte-voyer dont les plans d'agrandissement étaient une des attributions. L'habitude du plan régulier, dont il reste plusieurs exemples au Havre, me fait penser que les alignements y étaient surveillés, même si des constructions borgnes ont pu voir le jour là comme ailleurs, sans permis de construire.<br /> <br /> <br /> <br /> Quant à l'état sanitaire du Havre, il était mauvais au centre, mais pas partout. Si le centre n'avait pas été anéanti, on aurait utilisé les moyens mécaniques modernes pour l'assainir, en bousculant au passage plusieurs des monuments auxquels vous faites allusion. Ces moyens mécaniques ont contribué à la destruction partielle des centres-villes ; ceux du siècle précédent, comprenant des grues à cage d'écureuil et tours ou perches à simple poulie, étaient trop faibles pour permettre ces destructions.<br /> <br /> <br /> <br /> Je crois toujours que votre collection de photographies d'immeubles encore debout doit servir à attirer l'attention sur ceux qui méritent d'être conservés et à les défendre en cas de menace de destruction. Le personnel municipal n'a aucun goût en fonctions et obéit à des maîtres d'oeuvre qui n'en ont guère plus. La conservation d'immeubles individuels et d'alignements appartient donc aux habitants qui ont du goût et la volonté de défendre l'aspect de leur ville.<br /> <br /> <br /> <br /> Cordialement. Bernard.
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B
Cher Dan,<br /> <br /> <br /> <br /> Les permis de construire ne datent pas d'hier, et l'on a frappé d'alignement bien des maisons lors de la rectification de voies anciennes. Le Havre est un cas particulier pour deux raisons qui valent pour le centre-ville : il a un plan régulier depuis le XVIIIe siècle, l'alignement nord-sud de la rue de Paris étant encore plus ancien, et Perret a respecté l'ancien damier en élargissant certaines voies. N'oubliez pas qu'une partie de la ville était décrite comme un cloaque. Le cours de la République est en dehors du centre, mais le plan dont je dispose montre que l'on a suivi dans la mesure du possible le damier au nord jusqu'à la falaise.<br /> <br /> <br /> <br /> Je dirai encore que la façade en question, dans son premier état est élégante et soignée et que, pour une raison ou pour une autre, le temps a enlaidi toutes ces façades par suite de la négligence ou par changement ou surtout absence de goût. L'immeuble en béton est passable, quoique mastoc. Ce qui manque à toutes les constructions modernes, c'est la décoration classique comprenant pilastres, entablement, proportions classiques, etc.Elle existe sur la façade du restaurant des mouleurs : on la voit en décortiquant la photo. <br /> <br /> <br /> <br /> Perret a espéré sauver l'architecture classique en France : il a échoué. Pour faire du beau, il faut décorer les façades qui sont toutes nues maintenant et, sans le recours à l'ordonnancement classique, qui est proscrit, il est très difficile d'y parvenir. Imaginez que les façades de Gabriel donnant sur la place de la Concorde soient bâties comme votre immeuble moderne du cours de la République : comment les rendrez-vous présentables ? Pouillon a osé cacher les façades affreuses du vieux-port de Marseille reconstruites par un cacique, le grand prix de Rome Lecomte. C'est un crime, autorisé par la municipalité et rendu même nécessaire, dont le corps des architectes a tiré vengeance lorsque Pouillon a commis une faute qui a permis sa radiation avec interdiction de travailler en France (il a travaillé en Algérie).Pouillon a respecté le classicisme, sans la raideur de Perret.<br /> <br /> <br /> <br /> Permettez-moi de dire enfin que votre public comprend nombre de nostalgiques de l'ancien Havre, dont le préjugé fausse le jugement. Moi qui ne suis pas du Havre et qui ai essayé de me rendre compte de l'allure de la ville avant 1940, j'ai trouvé que l'ensemble était médiocre, et j'espère qu'un jour on l'oubliera pour vivre mieux dans les nouveaux murs. Encore faudrait-il, dans les parties de la ville qui ont été peu ou moins touchées par les bombardements, faire attention aux bâtiments avant de les démolir. Une belle construction qui disparaît est une faute de goût, si elle peut être restaurée ou réutilisée sans dénaturation. Et Le Havre n'a pas tant de constructions de ce genre...<br /> <br /> <br /> <br /> Cordialement. Bernard LUTUN.
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L
Entre la salle de restaurant et la boutique de M. BALLY, il y avait une fenêtre de cornets à emporter sur place, et que l'on ne voit pas très bien sur les photos. J'y ai tourné une scène une scène d'un de mes films (1972/73).<br /> <br /> A bientôt,<br /> <br /> Marc.
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K
bonsoir, ok ! enrichissant ce sujet j ai toujours trouvée bizarre cet immeuble à l'angle de la rue et celui avec le pignon en forme octogonal et franchement après je respect la mémoire des lieux mais le nouveau qui remplace malgré son architecture contemporaine et mieux intégré dans le paysage. bonne soirée kevin
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L
Ah, enfin un article sur un resto ! 2018 commence bien ! J'ai mangé chez Roger la frite à Montparnasse dans les années 70 lorsque je bossais à Paris (c'était une chaine ?)<br /> <br /> Sinon, il y avait un Lyon un grand magasin de jouet "Le train bleu" avec train électrique et bouton sur la vitrine pour faire marcher les trains. Que de souvenirs. (et je ne parle pas des filles que j’amenais chez Roger la frite comme ce coquin de Phyll)<br /> <br /> la bise
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E
Tout ,ou presque ,a été dit sur Roger la Frite ,dont je me souviens également , et quel plaisir de revoir ces 2CV ! J'avais oublié un peu ce quartier, et ça fait du bien d'en reparler . J'ai vu plus haut: 10/10 et même 20/20 ,cela pourrait t'appartenir aussi ? E.C.
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H
Bonsoir Daniel , effectivement mais j'avais un doute je me souviens du marchand de jouet , peut être COUDYSER ? on appuyait sur un bouton à l'extérieur de la vitrine et un train électrique se mettait en marche et nous faisait rêver .Bonne semaine.
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T
Salut DAN,<br /> <br /> J'ai du y aller une fois au roi de la fritte, Cours de la république.<br /> <br /> Quant au bouquiniste, je me rappelle aussi y être allé quand j'habitais à Rouelles.<br /> <br /> Nostalgie.
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L
salut mon pote,<br /> <br /> tiens, nous faisons une petite balade dans le quartier de mon enfance (la rue de Bitche n'est pas loin) et j'allais à l'école maternelle de la République juste à coté..... puis plus tard, j'ai un peu fréquenté "Roger la frite" où nous allions manger sur le pouce une "frite-saucisse" avec les copains (et copines !!) :o<br /> <br /> encore de bons souvenirs qui remontent à la surface grâce à toi !!....<br /> <br /> bonne soirée poto et à + !!! :o
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G
Salut Dan,<br /> <br /> <br /> <br /> Le restaurant des mouleurs et Roger la frite d'ou est né le plat les moules frites. La moule étant une spécialité du quartier Danton.....
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G
Bonjour,<br /> <br /> Je n'ai jamais mis les pieds chez "Roger la Frite", mais je connais bien le coin car j'allais souvent chez André Baily le bouquiniste et j'étais client du coiffeur Jacques Allaire, parce qu'un de ses garçons était un ancien camarade de collège. <br /> <br /> C'est vrai que le nouvel immeuble est clair et agréable aux regards, mais j'aimais bien le cachet ancien des vitrines d'autrefois.<br /> <br /> Bon dimanche
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D
Moi j'ai toujours tendance à faire gaffe aux numéros des rues pour justement imaginer ce qui pouvait y avoir comme RDC, les commerces etc ... et là par exemple je me demande bien ou sont passés le 75, 77 et 79 ? Alors admettons que le 79 était l'entrée de l'immeuble et du coup le 81 la boutique à coté , que le 77 était l'entrée de la boutique à l'angle .. ok mais ou était le 75 ???
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P
Bonjour Dan<br /> <br /> Restaurant des mouleurs (peux-tu m'en dire un peu plus), Roger la frite... il est vrai que dans les années 70 les friteries étaient très en vogue. Même de nos jours, avec tous ces fast-foods, elles gardent encore la patate ! Ces petits commerces ont donc disparu récemment et l'immeuble actuel s'y intègre bien.<br /> <br /> Je te souhaite un excellent dimanche et une belle semaine.<br /> <br /> Amicalement: papy Scham
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C
.....Avoir " la frite " :) pourrait-on dire....c'était le cas à cette époque avec cette concurrence dans ce domaine.<br /> <br /> <br /> <br /> J'ai bien connu l'endroit ( mais il me semblait que le nom du gérant était tout autre ! ? ).<br /> <br /> <br /> <br /> Pour la période ( avant-guerre, occupation, immédiat après guerre ) il me semble que cet établissement était un bar " accueillant "..!!! comme on peut dire....n'étions nous pas sur le " cours " !! .<br /> <br /> <br /> <br /> Bon Dimanche.
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N
Salut à vous deux,<br /> <br /> Architecture tellement passe-partout que je ne l'avais même pas remarquée ! En effet, c'est le cliché de Dan qui me l'a fait découvrir car je passe rapidement (trop ? ) sur cet axe très fréquenté par les autos.<br /> <br /> Bon dimanche frisquet ( au Havre on frisait le 0° ce matin)
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C
Toujours cette même impression de déshumanisation des rues au fur et à mesure que les décennies s'écoulent ! Hasard de la météo et des circonstances au moment du cliché ou "réelle réalité" ? <br /> <br /> En tout cas cet article illustre bien (comme d'habitude) l'évolution de la cité. <br /> <br /> Bon dimanche. C&B
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J
Bonjour Dan, <br /> <br /> Roger la frite, le roi de la frite, et un autre dont j'ai oublié le nom (mais a base de frite aussi, à deux pas du roi; peut être "tony la frite"), la frite à Victor ......Influence du passage de nos amis Belges en 1914/18 ? :-)<br /> <br /> on ne peut oublier ces "institutions Havraises. <br /> <br /> Je rejoins les commentaires précédents, l'architecture du nouveau batiment est plutôt réussie, à mon gout. Moderne et sobre.<br /> <br /> Merci et bon dimanche l'ami <br /> <br /> Jean michel
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D
Merci pour ces photos qui rappellent ces lieux oubliés. Roger la frite situé à cet endroit je ne m'en souvenais pas. pourtant nous y allions souvent.continuez à nous faire revivre notre jeunesse.
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F
Bonjour Dan et Nicephore,<br /> <br /> Un article bref mais intéressant qui montre le côté tjs évolutif du Havre.<br /> <br /> Bravo à Boboce pour signaler le blog très intéressant sur Harfleur, qui ne l'oublions pas était le havre avant Le Havre.<br /> <br /> Bon dimanche à tous<br /> <br /> FAH
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J
Jacques Allaire et son équipe popoff
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G
J'allais chez ce coiffeur. (voir un article avant l'expropriation du dernier propriétaire: http://www.paris-normandie.fr/hemerotheque/travaux-au-havre-le-coiffeur-se-fait-raser-490334-ETPN490334). Avant lui, c'est un coiffeur de la rue Flore, Jacques Allaire je crois, qui s'était installé là vers 1968.<br /> <br /> Quand à ce bâtiment, c'est assurément une belle réussite esthétique qui tranche avec les réalisations tristounettes de ces derniers temps.
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B
Salut Dan<br /> <br /> <br /> <br /> Avec ce nom de Roger la Frite, j'ai cru à un moment qu'on allait arrivé au Roi de la Frite. Et bien non, on est à l'autre bout du cours de la République au 139 que je connaissais très bien et par conséquence le bâtiment restaurant qui était à côté.<br /> <br /> Mais pour une fois je ne critiquerai pas cette construction nouvelle car avant ce n'était pas forcément plus joli.<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Je voulais en profiter pour faire un peu de pub à un autre blog avec un sujet qui intéressera certainement tes lecteurs: http://harfleur-histoireetpatrimoine.over-blog.com/2017/12/l-hotel-de-la-rose-blanche.html<br /> <br /> <br /> <br /> Bon dimanche<br /> <br /> A+
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