L'Hôtel des Postes

Au début du XX^e siècle, le bureau de Poste central était situé au 108 boulevard de Strasbourg dans des locaux trop exigus incommodes et malpropres.
En 1913 la municipalité souhaitant un bureau digne de la ville, acheta le terrain sur lequel était construit l’entrepôt des tabacs.
Elle envisageait d’y édifier un nouvel Hôtel des Postes à ses frais. Ces dépenses  sont normalement à la charge de l’Etat, néanmoins la ville passa un accord avec le Ministère afin de mettre en œuvre ces travaux rapidement.  

La rue Jules Siegfried, vers l’ouest, l’emplacement du futur Hôtel des Postes est désigné par le point rouge. Collection privée.

Le projet prit du retard en raison du refus de la municipalité des plans de l’architecte Le Cœur. En 1914 William Cargill présenta ses propres travaux, mais ils furent ajournés, puis abandonnés à cause des menaces de guerre qui se profilaient à l’horizon.
C’est finalement en 1920, avec les architectes du gouvernement Louis Chifflot assisté de Pierre Chirol, que l’étude put reprendre. Et c’est en 1926 que l'Hôtel des Postes ouvrit enfin ses portes au public.

L'Hôtel des Postes dans les années 1930. La guerre n’a pas encore fait ses ravages et la Bourse est bien présente. Collection Dan.

L'Hôtel des Postes aujourd’hui avec la Bourse si la guerre n’était pas intervenue. Photo montage Dan.

L’intérieur de la Poste peu après son inauguration. Collection Dan.

La seconde guerre mondiale faillit détruire le bâtiment des Postes, mais par un hasard inouï, celui-ci échappa de peu aux bombardements massifs. Sa voisine la Bourse n‘eut pas cette chance, et reçu bon nombre de projectiles l’endommageant irrémédiablement.
Néanmoins l’Hôtel des Postes dû être restauré, ayant été copieusement « arrosé » par des éclats de bombes.

.La Bourse façade Est (à gauche) et l'Hôtel des Postes façade ouest (à droite). Au centre la rue Dupleix, vue en direction du nord. Collection M. Fouquet.

Le même endroit de nos jours. Photo Dan.

La façade nord rue Jules Siegfried criblée d’éclats. Collection Michel Fouquet.

Le même endroit de nos jours. Photo Dan.

Les années 2000 virent les derniers jours du service postal dans ce bâtiment, il sera reconverti en appartements. Toutefois il conservera ses façades, seul l’intérieur fut totalement reconfiguré.
Aujourd’hui l'Hôtel des Postes se nomme : « Résidence le Vendôme ».

L'intérieur de la Poste complètement dépouillé. Notez la villa Jules Siegfried dans le cercle rouge, nous la retrouvons sur la photo suivante. Photo Dan.

Le même point de vue de nos jours, avec la villa Jules Siegfried dans le cercle rouge. Photo Dan.

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Merci de votre visite.

Comments

[Claude]

...J'ai aussi bien connu cette " Grande Poste " en service.



Dans mon premier emploi , j'avais entre-autre , la tâche de relever le courrier tous les jours à la boite postale de l'entreprise....toutes les boites se trouvaient du côté entrée rue Anfray...



La destination de cet édifice est complètement changée avec la transformation en appartements de standing...en en gardant la façade, ce qui a failli être compromis par l'éboulement partiel de cet façade fragilisée en Juillet 2008.



Comme "Ludo", la photo avec le garage m'interpelle...j'ai connu ce commerce dans les années 50/60..." Garage de la Bourse " ( ex garage "Molon" ) J'étais en rapport professionnel avec lui. il était en réalité à l'extrémité ouest de l'ex rue " Bapaume "..d'où la présence des " pavés "... vestiges de la rue antérieure. ...L'intérieur de ce garage était très vétuste ..resté dans son jus depuis de nombreuses années.



Merci pour ce bon reportage nous permettant de nous souvenir.



Bonnes Pâques.....qui cette année tombe un 1er Avril. ;)

[DarMaLonGa]

Coucou, j'ai connu enfant cette poste que je trouvais magnifique .... je me souviens très bien de son long comptoir en bois avec les petits tourniquets ou l'on mettais les paquets, les grands casiers derrière les guichets, les cabines téléphoniques et ce magnifique carrelage !!

J'avais eu la chance de la visiter aussi avec la classe ... je trouve dommage que le RDC n'est pas été conservé mais bon ils ont déjà gardé la façade c'est déjà pas mal de leur part

[thierrylehavre76]

Je me souviens bien de cette gigantesque Poste, des cabine téléphoniques où l'on pénétrait après avoir fait la queue et où on attendait la connexion qui devait être accomplie par la postière postée à cet effet devant un boitier où elle devait enfoncer la bonne fiche dans le bon trou... et si elle se trompait, on ressortait de la cabine pour refaire la queue. Le 22 à Asnières était l'un des numéros les plus difficiles à obtenir. En outre, Joueur de ping-pong à l'ASTAF dans les années 55/56/57 je me souviens d'une rencontre contre les pongistes de l'ASPTT dans une des salles des étages. Salles devenues sans doute ces appartements....

[ludo]

Le garage a existé jusque dans les années 1967/68 au carrefour de la rue Anfray et de rue Jules Siegfried , station service Total , premier revendeur des voitures Honda au Havre , également consignataire des véhicules arrivant des Etats Unis sur le France ou autres navires . Je ne souviens avoir vu de prêt pour la première fois de Rolls / Ferrari / Aston Martin , que la cour de ce garage était en pavés de rue et que le nom de famille des propriétaires était Michel . A dimanche pour vous lire .

[Elisabeth]

Bravo pour ce reportage très intéressant. Depuis le début du 20ème, étant donné les péripéties, il en reste quelque chose malgré tout. Mais il faut s'adapter, comme pour beaucoup de choses, les jeunes ont des idées différentes des nôtres en architecture et nous avions des idées différentes de celles de nos grand-parents ou parents. Tout se transforme. Bravo encore une fois et bon après midi.

[Anne]

Super reportage, j'aime les montages qui imaginent ce qu'aurait été si...

[BONNEAU]

Bonjour Dan. Nous les anciens qui sommes passés à travers les bombes on aime beaucoup notre ville du HAVRE . Elle nous a été contée parcimonieusement par des parents qui laissaient échapper parfois le nom d'une rue, d'un endroit, d'un quartier . On n'y prêtait pas vraiment attention. On était né au milieu des ruines et notre champ de vision ne dépassait pas en gros le quartier Thiers. Et nous avons vécu la reconstruction . Et évidemment n,'avions pas le même point de vue que nos parents .La modernité du centre ville pour les enfants des années 50,les attirait. Ce n'était pas le cas des parents ! Alors lorsque l'on voyait des endroits rescapés comme la "grande poste" je trouvais cette grande construction vraiment rébarbative .et sévère; Mais aujourd'hui je la regarderais d'une autre façon, en me disant que derrière cette façade,ce mur, il y a eu une grande agitation et que , plus ou moins tous les Havrais avaient franchi le seuil. Bonne soirée

[Kevin]

Bonsoir Dan, mon grand père paternelle à travailler en tant que postier et j ai eu la chance un jour dans les annėes 2000 ou avant, enfin bref avant que celle çi dėmėnage de dėjeuner un midi avec lui et on manger bien et les prix ėtait corrects. Quant au hall ou il y avais tous les guichets il me paraissait immense d ailleur cela me fait pensė au hall de la gare. Par contre la photo ou on voit les terrasses des appartements, l architecte qui å conçu ce projet de mélange d'ancien et contemporain avec la facade en pierre CHAPEAU ! Et Effectivement la guerre aurait pu avoir raison de ce bâtiment. Bonne soirée dan 😉

[Tce76]

Salut DAN,

Ma banque est désormais dans cet immeuble, je n'y avait avant jamais entré à l'époque de la poste principale. Super de nous faire voir l'envers du décor, coté cours.

Bonne soirée

[FAH]

Bonjour Dan et Nicéphore,

Grâce à ton reportage je vois bien maintenant l'emplacement de la Bourse, et les nouveaux alignements des rues faits après sa démolition..

J'ai trouvé curieux que tu baptises une maison aussi importante que le Bosphore de "pavillon"...

Bonne soirée, et semaine, à tous.

FAH

[E.C.]

Bonsoir Dan,que de belles discussions sur cet hôtel des Postes...Je me souviens ,vers les années 50/55 environ , que j'accompagnais à cette grand-poste mon père qui ,pour sa société commerciale ,allait chercher le courrier professionnel : il y avait beaucoup de " boîtes aux lettres" ,dont chaque responsable de société avait la clef , sans passer par le personnel. On attendait assis dans l'énorme entrée qui avait des chaises où de nombreuses personnes âgées patientaient . Quant à la " rénovation ", je me souviens en effet de la détresse de l'architecte(ou des architectes) ,du fait des écroulements que tu as cités , et des étais qui ont été mis sur la rue Jules Siegfried ,d'où le retard de la reconstruction pour garder les façades anciennes , sauf erreur de ma part... Merci et bonne soirée. E.C.

[Lutun]

Cher Dan,



Je ne peux croire que la décision de restauration soit une question d'argent. On ne savait pas combien coûterait la restauration de Notre-Dame, ni celle des bâtiments condamnés. Les restaurations de bâtiments anciens coûtent souvent plus cher que des constructions neuves. La menace qui pèse ou pesait sur de nombreuses églises, y compris celles que les communes ont cherché à remplacer, n'a pas d'autre origine. J'ajoute que l'attitude générale, lors d'un grand incendie, a été de reconstruire à neuf tous les quartiers touchés : c'est la cas de Londres en 1666 et de Rennes en 1720, par exemple. En Allemagne, on a fait plus de cas du passé dans les villes du Sud que dans celles du Nord.



Au Havre, la reconstruction du port et des chantiers est passée avant le relogement : il ne faut pas confondre la vox populi du Havre avec la volonté de l'Etat. Et la nomination de Perret et de Brunau a conduit à une sorte de tutelle de l'Etat sur la municipalité.



La réutilisation des bâtiments industriels à des fins industrielles a été la règle tant que la France a eu une industrie. Aujourd'hui, il convient de trouver d'autres usages, mais je constate que les architectes semblent souvent s'ingénier à abîmer les immeubles dont le remploi leur est confié.



Si le bâtiment dont vous parlez et qui s'écroule n'a plus d'affectation et menace le public, la ville doit prendre les mesures de sécurité prévues dans ce cas. Sa responsabilité serait mise en cause en cas d'accident. Il me semble qu'elle peut aller jusqu'à l'expropriation pour cause d'utilité publique. Elle peut d'abord chercher à traiter avec le propriétaire, lui racheter son bien, le faire remettre en état et le revendre ensuite. En bas de ma rue, un immeuble était dans ce cas depuis plusieurs années, lorsque enfin la mairie de Roubaix l'a fait démolir. Un promoteur a construit un petit immeuble à la place, et même le propriétaire d'un garage en a eu un nouveau.



Bien à vous. B.L.

[Papy Scham]

Bonjour Dan

Superbe article sur cet Hôtel des Postes son intérieur impressionnant. Une époque où il fallait du personnel et de la place. Plus rien à voir avec la Poste d'aujourd'hui, où les nouvelles technologies ont pris le dessus et, avec un peu de chance, on peut encore trouver un interlocuteur. Seul vestige cette résidence Vendôme qui, à mes yeux, est une belle réussite. Et, comme toujours, la guerre qui est passée par là.

Je te souhaite une belle fin d'après-midi et une excellente semaine.

Amicalement: papy Scham

[Jacques]

Salut Daniel

Je me souviens bien du grand hall de ma poste en tant que philatéliste. J'ai l'impression que c'était hier. À ce propos je voulais apporter une précision pour les amateurs de beaux timbres. J'ai parlé avec la responsable philatélique de la poste du Havre lors de la fête du timbre qui m'a indiqué que le bureau spécialisé pour la philatélie au Havre est celui des halles centrales où on est sensés pouvoir trouver toutes les nouveautés.

Encore un reportage très intéressant.

Bon dimanche à tous.

Jacques

[Lutun]

Cher Dan,



L'abandon des hôtels des postes est général et a beaucoup à voir avec le déclin du courrier et les changements dans le tri. Alain Dehaene pourrait en dire plus.



Je pense que la politique de la table rase n'a épargné que quelques édifices, tels l'église Notre-Dame et le musée (l'ancien palais de justice), dont les ruines ont été consolidées avant la reconstruction. Il serait intéressant de connaître les arguments pour ou contre la reconstruction d'édifices très amochés, notamment selon que le propriétaire est l'Etat, la commune ou un particulier. Cette politique n'a pas épargné le quartier Saint-François, qui émeut les nostalgiques, alors que le résultat est loin d'être probant. Peut-être pense-t-on que les travaux ont été confiés à des architectes normands...



La réutilisation des bâtiments anciens est une oeuvre difficile, même si l'on ne respecte que les façades. Et l'architecture actuelle est bien négligée ! Il y a chez moi des usines qui sont devenues des logements, mais le mieux est encore de retrouver un usage industriel à des bâtiments industriels. Il est question ici d'édifices dus à Brunet-Debaines, la chambre de commerce et l'hôtel de ville. Peut-être des photographies bien choisies montreraient l'étendue des dégâts et étaieraient ou non une hypothèse de reconstruction selon les idées de l'époque et selon les pratiques actuelles.



L'incendie criminel de l'hôtel de ville de Paris en 1871 a conduit au déblaiement des ruines et à une reconstruction assez ressemblante, du moins du côté de la place. On remarque surtout une foule de statues de héros républicains qui n'existait pas avant. On sait que le déblaiement des ruines des Tuileries résulte d'une loi, c'est donc un acte politique. Les Tuileries, dont la construction était très massive, pouvaient être relevées sans qu'on ait eu à les raser d'abord.



Je répéterai pour finir que Le Havre garde suffisamment de bâtiments de valeur pour qu'on ne les laisse pas détruire à tort et à travers. D'autres villes peuvent encore se le permettre ; les pertes éprouvées par Le Havre devraient l'empêcher, et votre blog peut servir d'utile moyen de pression.



Cordialement. Bernard LUTUN.

[Christian Richer]

Un grand souvenir pour notre troupe du Théâtre de l'Impossible lorsque nous avons investi ce lieu que la Poste nous a prêté après son déménagement pour un Théâtre à l'arraché intitulé "Bouge avec La Poste" présenté tous les soirs durant une semaine. Le public déambulait dans plusieurs pièces et escaliers où des prestations diverses, visuelles et/ou théâtrales lui étaient proposées.

[jeff]

La poste du Havre-principal comme on l’appelait était située au 108 Bd de Strasbourg, avant de s’installer rue Siegfried. Dans PTT il y avait télégraphe. Les grands paquebots ne furent pas les seuls à relier LH à New-York, en effet deux grandes compagnies américaines, la Commercial Cable Company et la Western Union exploitèrent des câbles sous marins qui assuraient les communications télégraphiques entre ces deux villes en passant au large de la Cornouaille Anglaise pour les uns et au sud de l’Irlande (l’île de Valentia) pour les autres reliant ainsi Terre Neuve puis New-York. L’atterrissement des câbles de la Western Union se situait à Ste Adresse. Ces câbles sous marins s’interfaçaient avec des câbles terrestres qui courraient sous les trottoirs du Bd maritime pour aboutir dans l’Hôtel des Postes. Les bureaux d’exploitations des deux compagnies se situaient dans l’aile ouest et sud de l’hôtel des postes et renfermaient des machines de multiplexage et démultiplexage des messages, des systèmes de reception et de transmission, des machines de codage Baudot, ou morse, des salles de batteries, des téléscripteurs etc...Au Havre il ne reste rien de ce passé télégraphique, ancêtre de nos réseaux de communications, en service durant une centaine d’années jusqu’à la fin des années 50’s. Cette technique à été supplantée par le téléphone et aujourd’hui l’essentiel du trafic de données intercontinental est toujours supporté par des câbles sous marins, mais optiques ceux la. Pour finir si vous allez flâner du côté de Ste Adresse en longeant le rivage, vous tomberez immanquablement sur le Café du Bout du Monde. Il est bâti dans et autour de la « cable hut » ainsi nommée, petite construction qui accueillait les câbles sous marins de la Western Union. Ceux de la Commercial Cable Company arrivaient un peu à l’est vers la plage. Pour plus d’info vous pouvez consulter LeHareInfo n°101 page 7 et le n°102 page 6.

http://fr.calameo.com/read/000039193d45fc50cd50b

http://fr.calameo.com/books/0000391931ebe6f12989e

[lehavre76600]

salut mon pote,

là, j'ai quelques lointains souvenirs de démarches faites dans ce magnifique bâtiment !... et de nos jours quand on le regarde on ne se doute pas de ce qui a été construit à l'intérieur... mais grâce à ta photo, on voit qu'il doit être agréable de vivre ici (à condition, je pense, d'avoir un compte en banque confortable !)... :o

bon dimanche poto et à+ !!! :o

[Alain]

Bonjour Dan,

Une fois de plus un grand bravo pour nous offrir une vue unique: celle de l'intérieur de la Grande Poste des PTT (comme on disait). Je crois que le comptoir de bois et les cabines téléphoniques n'avaient pas changé dans les années 1950 par rapport à la photo.

Une salle immense dont je me souviens, en longueur avec une foule nombreuse alignée aux différents guichets (rares étaient les particuliers à avoir le téléphone et comme c'était avant la ''bancarisation'' , la plupart des particuliers et beaucoup de commerçants faisaient des paiements et des transferts d'argent par les PTT).

La Grande Poste avait une particularité, unique je crois,: elle était ouverte le dimanche matin pour l'affranchissement, le téléphone et le télégraphe. En raison peut-être de l'activité de commerce international qui s'effectuait depuis ou par Le Havre en direction du monde entier? A moins que ce soit lié à un cahier des charges pour le fonctionnement des opérateurs télégraphiques Western Union Telegraph et Commercial Cables installés au Havre dont les câbles transatlantiques plongeaient à Sainte-Adresse?

[gipi]

Bonjour Dan,

On entrait dans cette poste comme dans une cathédrale : grandes portes en bois qui grinçaient et sas pour éviter que le grand froid entre dans ce hall... Me voilà rassurée de savoir que c'était uniquement pour aller chercher des documents non à la portée du préposé que ce dernier disparaissait. J'aime bien la phrase de Nicéphore : "Avec un certaine angoisse, on voyait souvent le préposé du guichet disparaître ainsi de longues minutes dans le dédale de ce grand bâtiment... " C'est tout à fait l'impression qu' j'avais. On devait attendre et rallonger nos journées de travail, juste pour revoir notre préposé revenir... les mains vides !

je dis çà avec humour et sans vouloir nuire au dit-préposé.... on en a tant besoin !

Nous avons encore le bonheur d'avoir sur Bléville une vraie poste ! (pour combien de temps ? )

C'est vrai que maintenant les lettres d'amour se font sur mail "je t'aime" - puis "je t'aime plus"... al ! le romantisme !!! :-) et que les transactions bancaires se font toutes maintenant par internet.

Dans la rue Jules Siegfried les immeubles sont vraiment tristes. je suis allée souvent soit à l'inspection du travail, soit à l'immeuble de la Fiduciaire... cela ne vaut pas ces grands anciens espaces ou notre œil y gagnait en beauté mais où nos corps s'y refroidissaient.

Il nous reste un morceau de la façade de la Poste ! merci pour vos photos volées à l'époque de la reconstruction. On voit bien le travail de la reconstruction.

Bon dimanche

[Boboce]

Salut Dan



Je ne suis allé qu'une fois à l'intérieur, si j'ai souvenir.

Puis ne pas oublier, lors des travaux de construction des logements une partie des murs sauvegardés se sont écroulés.



Bon dimanche

A+

[Christian]

Bonjour Dan, C'est toi qui a fait le montage de la poste avec l'ancien bâtiment?

bravo pour cette page web...

[Makara]

Bonjour



Je suis content que vous faites un reportage sur la Poste Centrale. Quand j'étais petit, je n'habitais pas loin de la poste, Rue pierre Brossolette, je passais souvent à coté pour aller au Lycée Porte Océane ou l'Hotel de Ville, j'adore de le regarder. Je le trouve beau. C'est le seul batiment qui est joli au milieu des batiments horribles, il suffit de regarder les batiments de rue Dupleix, rue de Lattre, rue de Siefried, batiment froid de la Société générale....



Je suis content que la ville du Havre et le promoteur ont décidé de garder le mur de la Poste. Pour une fois, le promoteur a fait le bon choix. Ce qui est rare au Havre.

L'architecte a fait très bon boulot, j'ai visité dans ce nouveau batiment, j'ai un pote qui habite dans cette Résidence Vendôme. Je suis un peu décu que la résidence est presque rempli par les habitants venu d'Ile de France. Le promoteur a gonflé le prix ???? C'est vrai que les havrais, quand ils déménagent, ils cherchent à installer de l'autre coté de la cour de République vers Gonfreville l'Orcher.

C'est à cause la taxe habitation ?

Je trouve dommage que les promoteurs et la ville n'ont pas pensé à sauvegarder la Bourse qui n'est un mini musée du Louvre.



Bon Week End

[GL]

L'intérieur de la poste, c'était quand même spectaculaire mais certainement pas très fonctionnel, ni économe en énergie. En plus, il en fallait du personnel pour téléphoner ou acheter un timbre! - On prenait même plaisir à consulter les annuaires de tous les départements.

[Gédé]

Bonjour,

Dommage que la poste ait jugé bon de partir de ce lieu. J'aimais ces grandes banques en bois, ces cabines téléphoniques dans ce grand espace haut de plafond. Je pense que si il y avait eu la volonté, tout cela aurait pu survivre et être adapté aux services d'aujourd'hui. Mais heureusement, l'extérieur a été sauvegardé, car il ne reste plus beaucoup de bâtiments survivants datant du début du siècle dernier.

Bon dimanche.

[louis]

Supprimer la Poste, quelle honte !

Super reportage mais où est traité le courrier maintenant ? Les lettres d'amour ?

la bise

[C&B]

Mais où vas-t-on chercher les "beaux timbres" alors ?

Dans les années 70, il me semble que le grand comptoir en bois était encore là.

Il y avait un point philatélique à part où certains havrais venaient acheter les timbres en feuilles complètes. C'était impressionnant de rentrer dans ce grand intérieur aux allures de cathédrale.

Bravo pour ce partage qui rappelle de bons souvenirs. Bon dimanche. C&B

[Jean michel L]

Bonjour Dan,

Un bien joli reportage sur un lieu où je n'ai jamais mis les pieds. Merci de me faire découvrir ce à quoi il ressemblait vu de l'intérieur.

Je suis surpris de voir "l'homme au chapeau" juste après l'inauguration....rassure moi, ce n'est pas toi? :-)

Tout comme pour nombre de maisons au Havre, on voit bien ici ce qu'on peut appeler "la chance" ou la destinée. Les bombes tombent en chapelets et épargnent miraculeusement un bâtiment plutôt que le voisin. J'imagine le sentiment d'injustice pour ceux qui ont vu disparaître leur logis alors que les alentours n'étaient que peu touchés. Une violence aveugle.

Ta photo du chantier pourrait presque nous faire remonter 70 ans en arrière, si une de ces bombes avait touché le toit de la poste. Exceptionnelle photo. Un avant / après pur jus.

Pour les deux dernières images, saurais tu m'n dire plus sur ces restaurations?

Les blocs éclatés n'ont pas été changés? S'agit il de maçonnerie en "faux appareil" ? Bref, je suis curieux.



Bon dimanche l'ami ;-)

Jean michel

[UnHavrais]

Bonjour Dan,



Encore un très beau reportage ! Heureusement que l'on possède encore de beaux bâtiments comme cela. Je ne suis pas vraiment nostalgique de la plupart de la ville d'avant-guerre, mais je dois dire que certains bâtiment me fascineront toujours ; l'Hotel de ville, l'Arsenal, l'Eglise d'Ingouville et notamment la Bourse, qui, quand j'étais petit, me faisais penser (et je ne sais pas pourquoi) aux marches de la banque où il y avait la "Dame aux pigeons" de Mary Poppins ^^

C'est vrai que c'est un des bâtiments que j'aimerai bien voir reconstruit, à l'identique ou non, ailleurs au Havre (je le verrai vraiment bien au bout de la promenade de Caucriauville au passage :P).



Bon dimanche ! :)