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HAVRAIS-DIRE Le blog de Dan et ses amis.
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17 mars 2019

Havre-Eclair

Le bâtiment situé au « 1 » de la rue Lemaistre avec un accès au 45 rue Anatole France, a vu passer bien des métiers au cours de son histoire. Jugez plutôt, entre négociant en grains, loueur de chevaux, siège d’un journal local, plombier zingueur, transporteur ou encore fournisseur de matériel hospitalier, la liste est longue. Tous n’ont pas été photographiés, sauf deux d’entre-eux présentés ici.

Le "Havre-Eclair"

Ce quotidien local fondé en 1904 avait son siège social et sa rédaction au 45 de la rue du Lycée (A. France aujourd’hui) et son imprimerie au 1 & 3 de la rue Lemaistre.

Havre-Eclair ALG (2)Le bâtiment occupé par le « Havre-Eclair » avec la rédaction à gauche rue du Lycée (A. France), et l’imprimerie (à droite) rue Lemaistre en 1905. La grille à droite est celle entourant le temple protestant. Collectons Dan.

 

Havre-Eclair ALG (3)Les linotypistes devant leur linotype en plein travail dans les locaux de l’imprimerie rue Lemaistre. Collection Dan.

 

En 1912, rédaction et imprimerie déménageront pour le 11 de la rue Jules Siegfried. Le « Havre-Eclair » paraîtra jusqu’en 1940 peu avant l’occupation allemande. Interdit pendant la guerre il ne reparaîtra qu’à la libération pour fermer définitivement ses portes au début des années 1950.

Havre-Eclair ALGLe « Havre-Eclair » du 2 septembre 1939. © AMH.

Le plombier zingueur H. Cerciat :

En 1913 le bâtiment héberge H. Cerciat plombier zingueur, qui n’occupera que le « 1 » de la rue Lemaistre, avec toujours un accès au 45 de la rue Anatole France. Il y exercera son activité pendant 15 ans jusqu’en 1928. Quant au local de l’imprimerie du Havre-Eclair il est vendu ou loué à une autre entreprise.
Par la suite ce sera la Société de Transport S.A.T.A.N., et en dernier après-guerre les Ets Frapillon fournisseur en matériel médical pour hôpitaux et pharmacies.
Le bâtiment n’existe plus aujourd’hui il est démoli ainsi que ceux de la rue Lemaistre dans la première moitié des années 1980. Aujourd‘hui c’est un immeuble Alcéane qui remplace toutes ces constructions, englobant également les 43 & 45 de la rue A. France.

 Le bâtiment replacé dans le contexte actuel. Avec les rues Lemaistre (à droite) et Anatole France (à gauche). Photomontage Dan.

 

De nos jours le numéro « 1 » de la rue Lemaistre est occupé par le CLHAJ (Comité pour le Logement et l’Habitat des jeunes de Seine Maritime.

CLHAJ
L’affiche présentée au 1 de la rue Lemaistre.

 

Plan de situation ALGEn rouge (dans la vignette), l’immeuble Alcéane.

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De notre correspondant Goé évoquant ce "canard", manque plus que l’ours* et la rubrique des chiens écrasés !

GOE_HAVRAIS-DIRE_42A_rue_lemaistre

* l’ours est un encadré en bas de page avec adresse et divers noms des personnes du journal.

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Merci de votre visite.

Commentaires
L
j'ai du retard, non ? Je suis en plein festival Ibérique et je me disperse !!!<br /> <br /> Mais toujours bien. Au fait : Il s'en passe des choses au Havre avec vos maires !!!<br /> <br /> La bise.
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O
Je me souviens avoir lu à la Gare St Lazare que je fréquentais par les trains de banlieue un journal havrais distribué régulièrement en kiosque pendant l'Occupation. Je n'ai plus le titre en tête.<br /> <br /> Otto.
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T
Salut Dan,<br /> <br /> Havre éclair me dit quelque chose, mais je ne reconnais rien du tout !<br /> <br /> Merci pour les infos.<br /> <br /> Bonne soirée.
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P
Bonsoir Dan<br /> <br /> Oh la la, Dan, tu me fais faire un bond vers le passé de plus d'un demi-siècle. Ton article sur l'imprimerie et les ouvriers du Livre me fait chaud au coeur et je te soupçonne de me faire un peu honneur. A 15 ans j'ai commencé mon apprentissage de 4 ans en tant que typographe, un métier qui, dans le temps, était considéré comme noble. Mon brevet de compagnon en poche, j'ai connu tout ce que relate Agnès C.: la matière première le plomb (attention au saturnisme), les caractères mobiles (comme Gutenberg), maquettiste, metteur en pages (de nos jours préparateur de la forme imprimante), linotypiste aussi, la photogravure (tout cela en 25 années de service de nuit). Puis les techniques ont très vite évolué: les bandes perforées, les téléscripteurs (dépêches AFP), puis l'informatique que nous connaissons de nos jours. Pour enfin terminer ma carrière en tant que secrétaire d'édition et correcteur. Une tranche de vie très enrichissante et qui m'a procuré beaucoup de satisfactions. Les journalistes de terrain et les grands reporters se font rares. Toutes les infos nationales et internationales sont mutualisées, restent que les pages locales et régionales rédigées le plus souvent par des correspondants ou pigistes. Tout va très vite et nous ne parvenons plus à différencier le vrai du faux. Désolé d'avoir été un peu long dans mes propos et d'avoir zappé le reste de ton article. Mais cela m'a fait énormément plaisir et je me suis un peu "lâché" (et là je n'ai peut-être pas tout dit). Merci Dan. Belle soirée et excellente semaine. amicalement: papy Scham
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L
salut poto,<br /> <br /> ma benjamine ayant habité rue Lemaistre il y a quelques temps, je passais assez souvent par ici sans me poser la question (et sans souvenirs) de ce qu'il y avait à ce carrefour avant...... et bien voilà... sans efforts de ma part (°!°) j'ai la réponse !!! <br /> <br /> et la photo des linotypistes (j'apprends ce mot) est superbe !!! déjà devant un clavier !! mais sans écran !!! :o<br /> <br /> bonne soirée DAN, bises à MJ et à + ! :o
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H
Merci Shana !
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C
Tu as bien fait de préciser ce qu'était l'ours. Sinon je pensais à celui vu par l'homme qui...<br /> <br /> Trêves de plaisanterie, cet article évoque un temps où l'on reprenait un ancien local pour fonder une nouvelle activité. Aujourd'hui, on ne cesse d'étendre les zones d'activités en reconstruisant de nouveaux locaux au lieu de réhabiliter ceux qui sont abandonnés. La réflexion pourrait être la même pour les habitations...<br /> <br /> Bonne fin d'après-midi. C&B
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G
Bonjour Dan,<br /> <br /> Comme quoi on peut écrire une histoire intéressante avec juste un bâtiment. Que celle-là commence par l'histoire d'un journal me touche, moi qui ne cesse de pester chaque matin en lisant mon journal dit "local" alors qu'il est délocalisé à Rouen. Mes parents lisaient le journal "Le Havre" et quand j'ai quitté le giron parental, je lisais "Le Havre libre". Ayant été scolarisé au Lycée dans les années 50, j'ai du connaître ce coin de rue, mais qu'elle était l'entreprise qui l'occupait ? Je n'en ai aucun souvenir. Mais, par tous les diables ! C'était peut-être S.A.T.A.N.<br /> <br /> Bon dimanche à toi et tes acolytes.
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E
Bonjour Dan ,tu nous "éclaires" une fois encore sur l' histoire de ce journal ,de sa naissance ,de son parcours ,entre autre pendant la guerre 39/45.La copie de la "une" du 2 septembre 1939 est émouvante. Quant à l'établissement Frapillon , je l'ai connu vers les années 1972 , rue Casimir Périer ,toujours vendeur de matériel médical… Je ne me souvenais plus que la rue Anatole France , s'appelait "rue du Lycée " et pourtant tu l'avais déjà dit ! Merci pour cette reprise d'histoire .Bonne après-midi à toi et M.J. (P.S. :j'ignorais aussi ce qu'était un "ours" dans un journal ,comme tu l'expliques sous le tableau de Goé) .
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A
Bonjour Dan, <br /> <br /> <br /> <br /> Un article qui me touche particulièrement, ayant travaillé depuis mes 19 ans au Havre-Presse (j'étais aux abonnements) ainsi que mon mari, imprimeur sur le France qui s'est retrouvé à l'imprimerie du journal (typographe et chef de nuit...pas évident pour les horaires) à l'arrêt de la navigation...j'y ai connu les linotypes à plomb, la clicherie où il faisait une chaleur dingue avec le plomb en fusion et la typographie avec la composition à la main lettre par lettre j'ai vu l'évolution de tout ça jusqu'à la disparition de l'imprimerie du journal au Havre...triste...merci donc pour cet article et ces photos qui me font chaud au coeur.. Donc Dan, la photo où l'on voir les ouvriers devant leur machine est une linotype et les ouvriers ne sont pas typographes.....Bon dimanche à toute l'équipe...
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F
Bonjour Dan, Nicéphore et Goé,<br /> <br /> Plutôt que m'étendre sur le côté imprimerie, une chose m'a frappée : la grille entourant le Temple. Beaucoup d'édifices à l'époques en étaient munis. De nos jours il n'y en a pratiquement plus. Est-ce que nous avons plus de liberté?<br /> <br /> Bon dimanche à chacun<br /> <br /> FAH
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J
Encore un intéressant avant-après bien documenté. Il en va des locaux commerciaux comme de ceux abritant des petites entreprises, ils accueillent au cours du temps des activités ou des spécialités bien différentes. Combien de fonds de commerce sont-ils encore dans la même branche à l'emplacement qu'ils occupaient dans les années 50's ? Le Havre Eclair est un des journaux havrais ayant disparu comme le petit Havre et bien d'autres surement. Les deux journaux dont je me souvienne sont Le Havre Libre que lisaient mes parents et Le Havre Presse que lisaient mes grands-parents. On disait alors « dis moi le journal que tu lis je te dirai la couleur de ton bulletin de vote » Ouest France plus régional était aussi moins prisé au Havre. Pourquoi les archives de la seine maritime ne compilent-elles pas les journaux havrais quand existe en ligne celles d'un journal Rouennais. Le département du Calvados fait mieux encore quand il archive nombre de journaux bas normands. Les archives municipales havraises ont-elles souffert des bombardements. Y trouve-t-on tous les numéros des journaux Havrais en particulier ceux des années 40-45 ? Excusez-moi pour avoir fait un commentaire qui ressemble plus à un questionnaire ! Bonne journée en tout cas.
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O
Pas d'accord avec GL....il existe encore des journalistes dits d'investigation, entre autres et des journaux sérieux, même s'il n'y en a plus guère, sinon aucun, de Gauche. Dommage quand même. Par contre il demeure quelques hebdos "plutôt" situés à G. Il ne faut pas confondre non plus la presse avec le colportage de Facebook !<br /> <br /> Otto.
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G
L'imprimerie, voilà bien un métier qui devait être pénible, travail de nuit, travail des caractères à l'envers, odeurs d'encres et de plomb, bruit des machines... Et maintenant on tape sur son clavier, et encore, on ne tape plus, on dicte et ça tape tout seul. le journal se lit sur écran, c'est en couleur et c'est toujours bourré de pub! Et puis la presse ne se contente plus de faire ses propres investigations, elle colporte simplement les news et fake news piochées sur le net émises par des tas d'anonymes qui savent tout et n'importe quoi. Il suffit qu'un média sorte un sujet et tous les autres le copient et le relaient. La désinformation est en marche; Danger!<br /> <br /> Une évolution qui mériterait une succession d'avant après!
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J
Bonjour. <br /> <br /> <br /> <br /> Merci pour cet article et ces photos . C'est un joli titre de presse que ce "Havre-Eclair". La presse était alors reine sans télévision, ni internet. La radio, qui fut créée à des fins militaires à ses débuts, se développait entre les deux guerres et commençait à faire concurrence en matière d'information. Dans le domaine des archives,on n'a pas assez pris de précaution pour sauvegarder des collections complètes de journaux du 19 e siècle notamment. Les lacunes au Havre me semblent assez grandes. Qui avait la patience, la volonté et les moyens de conserver et de faire relier des journaux ? Le nom " Havre-Eclair " reste encore intact dans le souvenir collectif de beaucoup d' habitants. <br /> <br /> <br /> <br /> Dire qu'on a connu les immeubles d'avant Alcéane mais que le temps efface au fur et à mesure les souvenirs... Et toi Dan en avais-tu gardé une trace dans ta mémoire ? <br /> <br /> <br /> <br /> Jean-Michel Harel
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G
Ce canard déménagé par des pingouins n'a pas été tendre avec Jules Durand car il était plus tôt coté patron à l'inverse du petit Havre.... et dieu sait que les médias peuvent mettre à nue une réputation :D :D
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