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HAVRAIS-DIRE Le blog de Dan et ses amis.
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17 novembre 2019

Le Havre. Les magasins « au Gaspillage » et « Boka ».

Les origines.

Le nom « Au Gaspillage » a de quoi étonner, mais ce magasin ne faisant que des soldes il était normal de le nommer ainsi évitant par là même aux vêtements n’ayant pas trouvé d’acquéreur d’être « gaspillés" chez le chiffonnier.

Au Gaspillage (MF) ALGChromo édité par les magasins « Au Gaspillage » Collection Michel Fouquet.

La réclame ci-dessous envoyée par Agnès C,  indique bien la spécificité de ce magasin. Il connut son apogée au cours de la première moitié du XXème siècle au Havre comme ailleurs en France.

© Agnès Ct ALG
La « réclame » indiquant clairement la spécificité du magasin © Agnès C. Pour Havrais-Dire.

  Tout commence à la fin du XIXème siècle avec un modeste magasin de bonneterie tenu par Félix Cohen, situé aux 5 & 7 de la rue Thiers, avec pour enseigne « Gaspillage » sans l’article « au ».
En 1922 les annuaires Micaux nous apprennent que la société « Au Gaspillage » s’y installe et agrandit le magasin en occupant les 1-3-5-7 de la rue Thiers.
En 1927 Bokanowski (BOKA) s’implante dans le magasin, toutefois il ne se sépare pas de l’enseigne « Au Gaspillage » qui devient une annexe de son magasin aux 45-47 de la rue Jules Ancel. Les deux commerces travailleront de concert jusqu’à la seconde guerre mondiale.

Publicité BOKA
Publicité des deux enseignes dans les années 1930 . Collection Dan.

Publicité BOKA (2)BOKA et Le Gaspillage ont fait de la publicité sur plusieurs supports, comme ici sur les programmes du grand Théâtre du Havre. Collection privée et Dan.

La situation géographique des magasins.


Sur la photo aérienne le magasin BOKA est figuré en jaune, Au Gaspillage en bleu. La rue Jules Ancel en rouge, et une partie des anciennes rues disparues en vert.

 Les plans superposés, (ci-dessus) expliquent mieux qu’un long discours la position des deux magasins dans le Havre d’avant-guerre. Avec le remembrement de 1945 le maillage des rues dans ce secteur change complètement. Ainsi la rue Jules Ancel quoique toujours présente sur le cadastre actuel n’a plus la même position qu’autrefois.

Le magasin BOKA rue Thiers. Sur la gauche de la photo le débouché de la rue Jules Ancel à cette époque. Le même endroit de nos jours. Collection François Pivert et photo Dan.

On pouvait apercevoir le magasin BOKA depuis la rue Anatole France. Voici ce que l’on observe aujourd’hui en se replaçant au même endroit.

Au fond de la photo ancienne (lors de l’inondation de 1938) on distingue l’immeuble Boka avec l’inscription sur son côté. Collection Pascal Alinand.

La période de la guerre.

Boka est victime d’un premier incendie en 1941, aussi les propriétaires consolident tant bien que mal les locaux dans le but de reprendre la vente le plus vite possible. Sur la photo suivante on distingue les dégâts provoqués par l’incendie et les réparations de fortune.
Notez, le bâtiment faisant angle avec la rue Jules Ancel a complètement disparu et les combles du grand immeuble sont en feu signe que c’est un autre incendie que l'on voit ici.

Magasin Boka ALG

La flèche rouge indique l’emplacement de l’immeuble détruit dont la partie été conservée est désignée par la flèche verte. Collection Dan.

Le magasin « Au Gaspillage » n’aura pas un meilleur sort, il est lui aussi touché par les incendies. La photo ci-dessous n’est pas datée mais il est probable que ce soit en 1941. Si on devait replacer cette façade au même emplacement qu’autrefois, elle serait dans le théâtre de l’Hôtel de Ville d’aujourd’hui.

Boka = Au Gaspillage ALGLe magasin Au Gaspillage-Boka après l’incendie. Collection Dan.

L’après-guerre.

L’enseigne « Au gaspillage » disparait des annuaires, seule la marque BOKA revient sur le devant de la scène et s’établit provisoirement dans un autre secteur. Il reprendra sa place initiale vers 1953, mais 62 mètres plus au nord en raison du remembrement.
Dans la décennie 1980 BOKA deviendra une filiale du groupe « Eurodif » et adopte cette désignation. En 2003 le groupe Eurodif rénove ses magasins et leur donne une nouvelle appellation c’est ainsi qu’en 2016 Eurodif au Havre devient « Bouchara ».

 

Sources :
Annuaires Micaux AMH.
Site Bouchara Le Havre.

Pas de parution la semaine prochaine, je vous retrouve le 1er décembre. Bonne quinzaine à toutes et à tous
Dan.

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Quant à Goé je me demande si ce n'est pas lui le "cas"...

 

GOE_HAVRAIS-DIRE_66A_BOKA

 

*-*-*
Merci de votre visite.

 

Commentaires
L
Cher Dan,<br /> <br /> <br /> <br /> A l'aide de votre travail, des témoignages ci-dessus et de Wikipedia, j'arrive à une solution approximative des deux problèmes que j'ai discernés.<br /> <br /> <br /> <br /> L'activité du magasin Bokanovski est la mercerie. Tant que les femmes ont cousu ou fait coudre des ouvrières, les merceries ont été nombreuses. Aujourd'hui, on a peine à trouver de simples boutons, et les confectionneurs en prévoient souvent en rechange sur les habits neufs !<br /> <br /> <br /> <br /> Il est plus difficile de rapprocher trois expressions qui semblent s'opposer : le gaspillage, le magasin de nouveautés et les soldes. Voici comment j'y parviens.<br /> <br /> <br /> <br /> Les magasins de nouveautés ont précédé les grands magasins. Les premiers ont été fondés avant 1800. Il ne faut pas se fier à leur dénomination : le magasin "Aux Classes laborieuses" de la rue du Faubourg Saint-Martin propose des articles de choix, tant étoffes que vêtements ou accessoires. On y vante le prix, et c'est pour cette raison, je pense, que le magasin du Havre a pris le nom ou plutôt le surnom "Au Gaspillage".<br /> <br /> Le fondateur d'un magasin de nouveautés de Paris invente les soldes dans les années 1830. En 1852, Boucicaut, qui travaille chez lui, laisse tomber une pièce de drap dans le ruisseau : il la débite et la brade dans la rue. Vingt ans plus tard, il s'en souvient et crée dans son "grand magasin", Au Bon Marché, une période de soldes. La définition légale des soldes date d'une loi de 1906 qui règlemente la vente avec réduction de prix d'articles invendus.<br /> <br /> Aussi le magasin du Havre peut-il convenir aux élégantes et pratiquer les soldes aux époques permises.<br /> <br /> La question des prix est donc au coeur du problème. Les magasins de nouveautés ou d'"articles de Paris" se sont répandus dans toutes les villes. Mais dans les villes comme dans les villages, les tailleurs d'habits habillaient toutes les classes de la société et, en 1940, il en restait plusieurs dans un village de 900 habitants que j'ai bien connu quand il est devenu un désert, soit après 1965.Quels étaient leurs prix ? Leurs productions étaient durables, et l'on avait déjà envie de porter des vêtements différant d'un simple uniforme. Du reste, Boussac a fait sa fortune avec la toile d'avion et surtout avec les couleurs, puisque avant 1914, les femmes s'habillaient en noir.<br /> <br /> <br /> <br /> Un mot pour finir sur Bouchara. Jacques Bouchara ouvre son premier magasin de tissu au mètre à Marseille en 1899. La société se développe et le magasin de la rue de la Chaussée d'Antin ouvre en 1935 (ce qu'il en restait vient de fermer). En 1992, les actionnaires changent et le groupe Omnium rachète Bouchara, qui est désormais exploité comme une marque. Cette marque est également distribuée par les points de vente d'Eurodif, qui font aussi partie du groupe. <br /> <br /> La société Eurodif, sous la forme d'une SAS, est immatriculée en 1996 au registre du commerce. En 2017, elle comptait 118 établissements, dont 70 actifs. Elle a perdu beaucoup d'argent cette année-là (23 Millions, soit 17 % du chiffre d'affaires) et a dû continuer de fermer ou de déplacer des magasins dans des locaux moins grands et moins chers. C'est ainsi que le magasin monumental de Lille avait disparu de ma vue il y a au moins trente ans, mais son successeur a subsisté jusqu'en 2007. <br /> <br /> Une partie des magasins a pris le nom de Bouchara, dont celui du Havre.<br /> <br /> <br /> <br /> Je pense que l'intérêt de votre article méritait un effort de ma part.<br /> <br /> <br /> <br /> Cordialement. B. Lutun.
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G
Bonjour, il y avait aussi France Mode sur le même coté plus vers Thiers, le printemps était déja là aussi.
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J
Bonjour Dan.<br /> <br /> Chouette article, bien documenté et bien commenté par tes lecteurs.<br /> <br /> Je n'ai pas connu le "Gaspillage", mais je me souviens bien du nom de Boka. C'était une sorte de point de repère, comme aujourd hui certains disent "on se retrouve devant Coty". <br /> <br /> J ai grandi dans de la mercerie familiale, à la campagne. Mais pour se fournir, à l'époque, pas d'internet pour commander en Chine.<br /> <br /> Ma maman devait venir au Havre, chez ceux qu'elle appelait "ses fournisseurs. Je l'ai souvent accompagnée. Comme le dit Gipi, c’était l époque du "made in France" , Boka en faisait partie, car si un article manquait, on ne disait pas à la cliente : "non, c'est pas au catalogue", on se débrouillait pour la dépanner.<br /> <br /> Le seul nom de fournisseur dont je me souvienne, se trouvait rue anatole France "Fabrimanu". Peut être que tu as connu, Dan. Pratiquement en face de la rue Just Viel. Je me souviens bien de la dame qui remaillait les bas, elle me fascinait.... mais là je m'éloigne.<br /> <br /> Bref. , Merci<br /> <br /> Ps: Prépare ton stylo, j ai lu qu'une autre institution, plus jeune celle là va nous quitter. La maison Caron. Un grand chausseur qui n'a pas de repreneur.<br /> <br /> Bon dimanche<br /> <br /> Jean michel
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E
Ces magasins étaient bien pratiques, je pense qu'on pouvait trouver de tout dans la spécialité. J'aimais aussi toucher la laine quand j'achetais des pelotes pour me faire un pull, dans les années 60 et 70 et la vendeuse pouvait me conseiller..<br /> <br /> Autre chose, j'ai fait un article sur mon blog, sur SAINTE ADRESSE, le lieu de mariage de mes grands parents. Je vous mets le lien. Bonnes vacances. Bonne soirée et à bientôt.<br /> <br /> http://boulevarddesresistants.hautetfort.com/archive/2019/11/20/sainte-adresse-le-lieu-de-mariage-de-mes-grands-parents-pate-6192063.html?fbclid=IwAR3vHbqfhgcApRic1i0jhZlLql6wI_zHJPBypajfSzTC2INTY7chrDEGmI8
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G
Je mets du temps à lire votre dernier post…<br /> <br /> Quand on se rendra à Bouchara, on dépensera moins bête, puisqu'on connait maintenant l'historique de son implantation et de son histoire. Eclairer notre porte-monnaie : une vraie vocation :-)<br /> <br /> Une autre histoire, mais celle-là ne correspond pas à votre façon de reprendre l'histoire du Havre : Au tout début, on vendait, même en solde, des bonneteries françaises (je suis née dans une ville de tissage : Roanne… et j'ai encore dans la tête le bruit des cliquetis des machines dans les ateliers !)<br /> <br /> A Bouchara, maintenant, on vide les containers, même en solde, de tous ces produits made "ailleurs"...C'est vraiment une autre histoire !<br /> <br /> Bonne fin de journée.<br /> <br /> Geneviève
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T
Salut Dan,<br /> <br /> Boka, je m'en rappelle bien, mais "au gaspillage"pas du tout..<br /> <br /> Merci pour toute l'histoire de cette enseigne.<br /> <br /> Bonne fin de soirée.
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P
Bonsoir Dan<br /> <br /> Une belle série sur ces magasins qui se disaient tous de nouveautés. De nos jours, entre soldes, bonnes affaires, blackfriday etc. on ne sait plus où donner de la tête. Tes avant/après sont toujours au top. Photo très impressionnante que celle des inondations. Profite bien de cette quinzaine de "repos". Belle soirée et bises à M.J. Amicalement: papy Scham
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C
Désolé d'être tardifs mais la fée électricité vient juste de nous faire sortir de notre igloo (chauffé heureusement grâce à nos deux poêles) où nous étions blottis depuis deux jours et demi sans téléphone ni Internet. <br /> <br /> Bref le grand silence sous 50 cm de neige !<br /> <br /> Et voilà que nous redécouvrons "la toile" et les blogs...<br /> <br /> Bravo pour cet article fort bien illustré. Bravo aussi à Goé pour ses jeux de mots.<br /> <br /> Cet article arrive bien à propos vis-à-vis du recyclage des objets ou des vêtements qui trouvent ainsi une deuxième vie.<br /> <br /> Bonne fin de journée. C&B
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L
salut DAN,<br /> <br /> encore un sympathique voyage dans le passé... ces grandes enseignes du centre ville étaient de véritables institutions pour les mères de famille qui avaient à gérer un budget souvent serré !! Ma mère était plutôt cliente du "petit Paris", mais ça, c'est une autre histoire.....<br /> <br /> bonne soirée poto, et bises à MJ ! :o
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H
Je cherche je cherche, j'ai bien connu son vendeur qui est devenu vendeur dans le magasin "Vitesse" de mon ami Philippe M, mais c'est tout ce que j'ai pour le moment, je ne possède même pas une photo du magasin rue Aristide Briand. Pourtant je l'ai fréquenté quand je faisais des planeurs en balsa, mais ça ne date pas d'hier il est vrai !
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H
Salut François,<br /> <br /> Je n'y suis allé qu'une ou deux fois pour ma part, mais c'est un endroit où je passais souvent et jusqu'à ce que j'étudie sérieusement l'histoire de ce magasin je n'y prêtais pas plus attention que ça, mais maintenant ! ;-)<br /> <br /> Bon dimanche François.
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G
Salut, je me souviens être allé le mercredi chez Boka avec ma grand-mère en passant bien sur avant ou après à Loisir rue thiers :D Chacun ses plaisirs :D
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E
Bonjour Dan, bien sûr Boka était tellement connu par nos parents (les mamans surtout !) que cette historique et les emplacements de" Boka " et " Au Gaspillage "sont bien intéressants ! Les photos sont complémentaires à l'histoire que tu nous racontes .( l'étymologie de "gaspillage ,ou gaspaillage " semble difficile , mais ,d'après des sources ,ce serait :"rejeter les balles de blé ", et / ou "reprendre la paille de blé " ! ! !… :le rapport avec le magasin paraît en effet délicat !…) Merci et bonne après-midi à toi et ta famille .E.C.
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A
Bonjour Dan,<br /> <br /> encore un article instructif, qui nous renvoie à une société où il y avait des liens entre les gens.<br /> <br /> <br /> <br /> Il n'y avait pas qu'au Havre qu'on trouvait ces enseignes. Des grands magasins ''Au Gaspillage'' se trouvaient à Caen et à Toulouse. A Caen il y a eu aussi un magasin Boka. Alors liens commerciaux et/ou capitalistiques entre eux? Impossible à dire.<br /> <br /> <br /> <br /> Pour le ''Boka'' du Havre il faudrait investiguer. Il y a eu (au moins) deux familles Bakanowski dont les chefs de famille, Israël et Léon, étaient commerçants au Havre et qui ont eu chacun 2 enfants nés au Havre entre 1873 et 1882. Mais rien d'évident pour évoquer une saga familiale car certains Bokanowski ont émigrés vers le midi de la France, où on retrouve des magasins Boka à Montpellier, Toulon, etc.<br /> <br /> Les hommes politiques Maurice Bokanowski et son fils Michel Maurice-Bokanowski descendaient de Léon.<br /> <br /> <br /> <br /> Une biographie de Maurice (député de Saint-Denis ministre, tué dans un accident d'avion) indique que sa naissance au Havre fut accidentelle: la famille venant de Pologne pour émigrer vers les USA resta au Havre... car les billets de passage étaient trop chers. Vérité ou légende?
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G
Avec les Galeries et le Printemps, Boka devait être la troisième surface de vente moderne du Havre, avec Le Petit Paris plus populaire et moins chic.
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G
Bonjour,<br /> <br /> Le magasin BOKA, c'est mon enfance : Ma grand-mère et ma mère étaient couturières. J'ai souvent entendu ma mère dire à mon père "Cet après-midi, je vais chez BOKA", là où elle allait acheter toute la matière première nécessaire à son art(tissu, fil, boutons, etc). Et même après la guerre, ma grand-mère usait toujours du terme "Au gaspillage", même s'il n'existait plus. <br /> <br /> Quand on magasin Eurodif actuel, il y a eu déjà des (fausses) rumeurs de fermetures. Espérons que cela n'arrivera pas.<br /> <br /> Bon dimanche.
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L
Appeler aujourd'hui un ma magasin "Au gaspillage" serait de la folie pure. Les temps (et les mentalités changent !)<br /> <br /> C'est vrai qu'il vaut mieux un magasin pour voir et toucher les produits et surtout ne pas commander par internet (voir à ce sujet le dernier film de Ken Laoch sur le travail de ces pauvres livreurs victimes de l'"Uberisation)<br /> <br /> La bises
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F
Bonjour Dan, Nicéphore et Goé,<br /> <br /> Merci pour ce bel article.<br /> <br /> Boka, devenu Bouchara, a bien changé sur les prix : la qualité est là, mais les prix aussi... C'est un des rares marchands de tissu et mercerie qui reste au Havre, les dames ne savent plus tricoter de nos jours.<br /> <br /> Néanmoins, bon dmanche à chacun !<br /> <br /> FAH
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C
Bonjour Commissaire Maigret du Havre ;)<br /> <br /> <br /> <br /> Impressionnante la photo de 1938 lors de l'inondation<br /> <br /> <br /> <br /> merci du partage .<br /> <br /> <br /> <br /> Bon Dimanche<br /> <br /> <br /> <br /> Coukaill<br /> <br /> <br /> <br /> Ps : Cela me rappelle des souvenirs quand j'allais au Petit vélo rouge avec ma grand-mère ,les odeurs et du craquement de parquet .
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O
Ma mère fut dans les années 1920-35 une cliente de ce magasin de bonne et forte notoriété. Elle y achetait de quoi tricoter, notamment...Le mot "gaspillage" était vu au sens de prix bradés, je pense.<br /> <br /> Il serait intéressant de savoir ce qu'est devenu ce M. Cohen dont le nom évoque son origine et les persécutions 1940-44....<br /> <br /> Il y eut, aussi, un Bokanovski dans les cafés, après guerre…..<br /> <br /> Otto.
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A
Bonjour Dan, "au Gaspillage" pourrait être aussi l'endroit où gaspiller son argent ! Quant à Boka mon souvenir c'est ce mur de petits tiroirs remplis de boutons de toutes sortes quand j'y allais avec ma mère qui était une bonne couturière et ces bobines de fil par centaines ! Bon, moi ce matin je m'en vais faire un tour à Montivilliers au Salon de la carte postale....mais avant tout je voulais regarder ce que vous nous aviez concocté cette semaine...merci pour ce nouveau volet de notre histoire et bon dimanche !
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J
Bonjour Dan,<br /> <br /> Cet article sur les boutiques Gaspillage et Boka m’ont fait remonter le souvenir des tissus et laines Boka. Ma grand-mère, comme beaucoup de Havraises, tricotait la laine et le coton. Dans les années 50, on tricotait beaucoup dans les foyers Havrais, comme les sous vêtements et les maillots de bains en coton et les pulls, qu’on appelait plutôt tricots, en laine. Elle avait aussi sa machine à coudre Singer à pédale, sur piétement de fer forgé pour réparer et confectionner quelques vêtements. A l’époque où on ne connaissait pas le gaspillage, on rallongeait les vêtements quand ils devenaient trop court pour l’enfant qui grandissait et l’on retournait les manteaux quand la trame extérieur devenait un peu râpée. On faisait de l’écologie sans le savoir. Et pour finir je me souviens avoir accompagné ma grand-mère pour ses achats de tissus chez l’incontournable Boka derrière l’hôtel de ville. Merci pour cet article. Bonne journée.
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A
bonjour Dan,<br /> <br /> Quelle belle enquête et toujours avec efficacité et clarté.<br /> <br /> Nous espérons que cette enseigne résistera car elle fait partie intégrante du centre-ville havrais. Internet, c'est bien mais rien ne remplacera ces magasins de proximité où les acheteurs potentiels déambulent pour voir, toucher, essayer les nouveautés du moment. <br /> <br /> Sans oublier, les rencontres où l'on peut faire "un brin de causette" avec un ami.<br /> <br /> BON DIMANCHE<br /> <br /> Alain de Nantes
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