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HAVRAIS-DIRE Le blog de Dan et ses amis.
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31 mars 2024

L’institution Saint Joseph. 1-2

L’origine de l’institution Saint Joseph  du Havre.

 

En 1872 le supérieur de l’institution ecclésiastique d’Yvetot M. Couillard, décide de créer une filiale  au Havre. C'est depuis 1864 que l’idée de cette création germe dans l’esprit des parents d’élèves Havrais. Ils considéraient que leurs enfants en études à Yvetot , étaient  trop éloignés de leur famille.
Dans un premier temps il ne s’agissait que de concevoir une classe enfantine.
En 1871, sur l’initiative de monseigneur de Bonnechose, le chanoine Robert et le supérieur Couillard se rendent au Havre pour étudier la possibilité d’aménager cette filiale Havraise.

le Havre, institut et quartier saint joseph 1910
Le premier bâtiment de l’institution Saint Joseph. Au tout début il ne comportait qu’un rez-de-chaussée. Ici il est photographié peu avant la première guerre mondiale rue Victor Hugo. C’est aussi le bâtiment directorial Coll dan.

 

Ne trouvant pas de local approprié ils décident de faire une construction neuve. C’est le chanoine Robert qui dessine les plans de l’externat. Commencé le 26 février 1872, c’est le 7 octobre de la même année qu’il ouvre ses portes avec comme directeur, l’abbé Varin. Il est secondé par trois professeurs pour 27 élèves.
Le périmètre initial de l’institution est donc très restreint. Mais ses directeurs successifs l’agrandiront en achetant les terrains alentours. En 1920 il est compris entre les rues : de Fécamp, du boulevard François 1er, Gustave Cazavan et Victor Hugo.
Ci-dessous un plan montrant cet emplacement dans le Havre de l'entre-deux-guerre
.

 

Le Havre quartier du Pery et Saint Joseph
En rouge le périmètre de l’institution (2&3), et à côté l’église Saint Joseph (1). Coll Dan.

 

Ci-dessous le même lieu en photo datant de 1925, avec (1) l’Institution Saint Joseph, et sa chapelle (2). L’église Saint Joseph (3). Les chantiers Augustin Normand (4). La caisse d’épargne alors encore implantée sur ce qui deviendra l’avenue Foch (5). © I.G.N.

 

Le Havre Saint Joseph
L'institution dans son environnement en 1925 © IGN Cliquez sur l'image pour voir le lieu aujourd'hui

 

L’institution, comme la plupart des écoles à cette époque, est d’un style simple et quelque peu austère. C’est sous la conduite de l’abbé Eugène Julien en 1901, et avec le concours de l’architecte William Cargill que cette apparence est modifiée.
Le maître d’œuvre conçoit un long bâtiment confortable, aéré, lumineux et plus accueillant. Les photographies de l’époque en témoignent.

 

Le photographe regarde vers le sud. À gauche la rue de Fécamp aujourd'hui disparue. Au fond de la cour sur l'emplacement désigné par la flèche, sera construit la chapelle de l'institution

 

 

Ce même architecte conçoit une chapelle dans un style dit néobyzantin. Inaugurée en 1903, elle enclot la cour de récréation du côté sud.

 

Le Havre Saint Joseph 1903
Le même point de vue que la photo précédente mais cette fois avec la chapelle conçue par William Cargill.

 

Du côté opposé, c’est-à-dire vers le nord, la photo offre un point de vue sur la cour de récréation, mais également sur le bâtiment de la direction. Ce dernier a son entrée sur la rue d’Orléans, devenue Victor Hugo en 1884. Sur la droite on aperçoit l’abside de l’église Saint Joseph.

 

Le Havre Saint Joseph 1900
Le bâtiment de la direction et l’église Saint Joseph désignés par une flèche rouge. Coll Dan.

 

 

Par bonheur cette institution a été beaucoup photographiée au début du XXème siècle, ce qui nous permet aujourd’hui de voir non seulement ces édifices disparus, mais également la rue de Fécamp, qui n’a pas été reprise lors de la reconstruction d’après-guerre. Voici deux vues présentant cette artère aujourd'hui oubliée :

 

La rue de Fécamp dans le sens sud-nord, et longeant la cour de récréation de l’institution Saint Joseph. Sur ce cliché la chapelle de W. Cargill n’est pas encore construite. Coll Dan.

 

Le rue de Fécamp vue sous l’angle nord-ouest sud-Est :

 

Le Havre saint Joseph 1903
La rue de Fécamp dans le sens nord-sud, entre l’église Saint Joseph à gauche, et l’institution du même nom à droite. Au fond la chapelle conçue par W. Cargill. Coll Dan.

 

L’institution de l’intérieur :

 

Les premiers directeurs de l’institution du Havre sont nommés par celui de la maison d’Yvetot M. Couillard. Ce dernier vient chaque mois au Havre vérifier que tout fonctionne bien. Il s’occupe lui-même de la distribution des prix ou du bon déroulement de la rentrée des classes.

 

La Havre Saint Joseph 1903
La salle de dessin et cabinet physique. Coll Dan.

 

 

S’ensuivront d’autres dirigeants, notamment Eugène Jomard. Sous sa direction de 1886 à 1893, l’externat du Havre s’affranchit doucement mais sûrement de celui d’Yvetot. C’est l’abbé Julien qui fera de Saint Joseph un établissement secondaire de premier ordre. L’institution cesse d’avoir l’allure et les méthodes d’une garderie d’enfants pour s’assimiler à celui d’un lycée. Ses successeurs suivront son exemple en enrichissant l'enseignement donné avec de nouvelles matières. Ces dernières impliquaient la création de nouvelles classes qui seront constituées dans la foulée.
En 1908, suite à la loi de séparation de l’église et de l’État de 1905, l’institution ecclésiastique d’Yvetot ferme ses portes n'ayant pu s'adapter à cette nouvelle loi .
Désormais c’est au Havre que tout se passe

 

Le Havre Saint Joseph 1903
L’aspect des classes d’études Coll Dan.

 

 

 

 

Le Havre saint Joseph 1903
Le refectoire Coll Dan.

 

 

Le Havre saint joseph 1903
Le dortoir Coll dan

 

 

La chapelle

 

Bien entendu ce qui caractérise cet institution du point de vue architectural c’est surtout sa chapelle. Il existait bien un oratoire du temps d’Eugène Jomard, mais il n’était que provisoire et trop petit. C’est avec l’abbé Ernest Julien à partir de1901, que l’institution acquiert son style définitif avec la façade du bâtiment principal et la chapelle, toutes deux conçues par W. Cargill.

 

Le Havre saint Joseph en 1900 rue Gustave cazavan
Le photographe est situé sur la place Saint Joseph à côté de l’usine à gaz, voir sur le plan au début de l’article. Coll Dan.

 

 

Dans le sens inverse la chapelle domine de toute sa blancheur la rue Gustave Cazavan.

 

Le Havre institut Saint Joseph 1925 boulevard françois 1er
La chapelle de W. Cargill vue du boulevard François 1er dans la perspective de la rue G. Cazavan.. Collection C.H.R.H Fonds Soclet

 

Si on se replace au même endroit que le photographe d’antan et que l’on adopte le même angle de vue, la surprise est complète. Voici le résultat avec l’endroit de nos jours et la superposition des deux époques :

 

le Havre Saint joseph boulevard François 1er
Le même endroit de nos jours. Photo Dan.

 

 

 

Le Havre Saint Joseph, boulevard François 1er, reconstruction
Les deux époques comparées. Photo-montage Dan.

 

 

L'intérieur est à l'image de l'extérieur avec son style dit « néobyzantin ». Cet art architectural est une hybridation entre « l’art nouveau » très en vogue à la fin du XIXème siècle et l’art byzantin hérité de la lointaine Byzance.

 

Le Havre Saint Josephe, boulevard François 1er, reconstruction, Auguste perret.
La chapelle vue de l’intérieur. Notez les 3 arches à droite et à gauche, je les évoquerai dans la deuxième partie. Coll Dan.

 

 

 

Le Havre Saint Joseph, boulevard François 1er, reconstruction, Auguste Perret.
La chapelle vue de l’intérieur du côté opposé à la précédente. © CHRH Fonds Montiers

La guerre 1914-1918

 

 

Pendant le premier conflit mondial l’institution devient un hôpital temporaire comme bon nombre d’écoles ou édifices publics au Havre. Il porte le numéro 15 selon la nomenclature établie pendant cette période. Les soldats en convalescence aiment à s’y faire photographier en groupe afin d’envoyer à leur famille la carte où ils figurent. Ce fut le cas pour un des soldats, Albert Guérard, en convalescence dans cet établissement.

 

le Havre Saint Joseph, boulevard François 1er, guerre t914-1918
Les soldats blessés dans la cour de récréation de l’Institution Saint Joseph. La croix désigne Albert Guérard, qui a écrit au dos de la carte postale ci-dessous. Coll Dan.

 

 

 

Le Havre hopital temporaire 1914-1918
Le dos de la carte postale avec la lettre d’Albert Guérard adressée à sa famille.

 

 

En 1925, devant le nombre toujours croissant de jeunes élèves, le supérieur de l’institution, à cette époque Auguste Vignal, fait construire un bâtiment à l’angle du boulevard François 1er et rue Cazavan afin de les accueillir.

la Havre Saint Joseph, boulevard François 1er rue cazavan
<strong>Au premier plan, le nouveau bâtiment construit en 1925. Coll Dan.</strong>

 

 

Fin de la première partie, suite le 14 avril avec la destruction de l’institution pendant la seconde guerre mondiale, et le nouveau St Jo.

Sources :
Edward Montier L’institution Saint Joseph du Havre.
Bulletin des anciens élèves de l’Institution Saint Joseph. Février et mars 1946.
Petite histoire de Saint Joseph. Jacques David 1995
Max Bengtsson & Gilbert Betton : Centre historique du Havre. Quartiers Notre-Dame et Saint Joseph. 2005.
Crédit photos :
CHRH.
I.G.N.
Dan.
Remerciements à Patrick Bertrand.

Merci de votre visite

Commentaires
C
Article toujours aussi bien illustré !<br /> Donc l'ancienne église St-Joseph était à l'emplacement de la clinique François 1er ? <br /> Et non pas à celui de l'actuelle église.<br /> C&B
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H
Bonjour Christine et Bernard,<br /> En fait si on devait replacer l’ancienne église sur son emplacement d’origine, elle serait dans l’ilot au-dessus de l’actuelle église, c’est-à-dire dans l’ilot V-47, son entrée serait au coin Nord Est de Saint Joseph d’aujourd’hui, c’est très proche de ce que tu pensais quand même.<br /> Bonne fin de journée les amis.<br />
H
Salut Daniel , enfin j'ai réussi à faire mon commentaire "" nouvelle formule "" .<br /> <br /> L'article sur St Jo m'interpelle , mon petit fils a fait son collège et lycée dans cette institution , renommée à juste titre .<br /> Cette année elle a été classée N° 1 des lycées avec une note sur la réussite au Bac très honorable .<br /> J'ai transmis l'article à mon Petit fils il avait connaissance d'une partie et bien sur , j'ai hate de lui faire connaitre la suite qui je n'en doute pas va lui rappeler des souvenirs ( il a quitté St JO en 2019 ) .<br /> Encore Merci Daniel de nous informer sur notre Histoire .<br /> <br /> A+
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H
Bonsoir Marc, <br /> Aaah ça va me faire un lecteur de plus avec ton petit fils, il est bien sûr le bienvenu sur ce blog qui se veut être celui des amis de Dan. Je reviendrai le 14 avril sur l’histoire de Saint Jo et notamment sur l’établissement qu’a connu ton petit-fils, il verra que là aussi cela ne s’est pas fait en un jour. Mais patience cette histoire est riche et en démêler toutes les facettes prend du temps. En attendant à toi et ton petit-fils, je souhaite une excellente soirée ! <br />
E
Cet institut était grandiose, c'est le cas de le dire. Comme il ne reste plus rien, c'est bien dommage, il reste les cartes et photos pour se faire une idée. J'imagine bien le régime strict qui y régnait.<br /> Mon père né en 1922 a été professeur d'histoire à l'Institut Saint Pierre de Fourmies (qui existe encore, construit en 1895 le bâtiment n'a pas été détruit), dans le Nord de la France. Il n'est resté qu'un an mais il a pu se faire une idée et cela a été une expérience pour la suite de sa carrière professionnelle. Il est ensuite entré comme contremaître dans l'usine où son père travaillait comme comptable, ce devait être vers 1945-46. <br /> Merci beaucoup pour cette page de l'histoire. Bonne fin de journée.
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H
Bonsoir Élisabeth,<br /> Ce qui en imposait c’est surtout cette chapelle, presque hors de proportion par rapport à l’institut lui-même beaucoup plus modeste. L’enseignement dans les écoles religieuses était très strict. Votre père a sans doute dû s’adapter aux exigences du diocèse dont faisait partie Fourmies. C’est sûr que cela doit constituer une expérience dont sans doute il a retenu les leçons.<br /> Bonne fin de journée Élisabeth.<br />
K
Bonjour, Dan.<br /> Je suis ravi de voir qu'un article sur cette institution a été publié. Je suis étonné de voir la chapelle de l'école ; on dirait le Sacré-Cœur de Montmartre à Paris. L'intérieur est magnifique ! Cette chapelle était-elle vraiment aussi blanche que sur la photo ? La rose à l'intérieur est belle. Dommage que la folie des hommes soit passée par là. Je me pose quand même une question aujourd'hui : pourquoi n'avons-nous pas reconstruit certains monuments qui ont été détruits ? Quand je vois la cathédrale de Paris reconstruite comme avant l'incendie de 2019, je me dis que c'est dommage ! Le Havre serait peut-être moins critiqué pour son architecture. Cela semble moins être le cas aujourd'hui. L'équipement semblait à l'époque "moderne" à voir les lampes près du lit. Avaient-ils des toilettes et des douches dans les bâtiments à cette époque ? Bonne journée à vous.
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H
Bonjour Kevin,<br /> Je n’ai, bien sûr, pas connu cette chapelle mais du fait qu’elle était en calcaire blanc cela la rendait lumineuse et du fait aussi qu’elle n’a vécu que 41 ans, elle n’a pas eu le temps d’être salit par les fumées de charbon. Si elle existait encore de nos jours il aurait sans doute fallu la nettoyer comme on a nettoyé la cathédrale Notre Dame. Au sujet de sa « reconstruction » il n’était pas possible après-guerre de la reconstruire au même endroit en raison notamment du manque d’argent de l’institut qui, après ce désastre a dû se résoudre à construire un autre établissement. Mais j’y reviendrai dans la deuxième partie. N’oublions pas que l’église elle-même (en dehors de l’institut) a été reconstruite avec une architecture différente conçue par Auguste Perret, mais ceci est une autre histoire.<br /> En ce qui concerne le « confort » des élèves à cette époque, il n’existe pas à ma connaissance de photo montrant des douches ou même de simples lavabos en rangés. Sans doute est-ce cette dernière disposition qui existait dans l’Institut, comme elle existait dans bien d’autres endroits, mais faute de témoignage à ce sujet je ne peux en dire davantage.<br /> Bonne soirée Kevin.<br /> <br />
P
Bonjour Dan<br /> Super reportage de cette ancienne institution. Bel immeuble architectural, mais au vu des photos du dortoir, du réfectoire, etc. cela ne donnait pas trop envie d'y être pensionnaire. De magnifiques clichés pour appuyer cet article. PS: c'est la première fois que j'arrive à me connecter sur la bonne page de ton blog et aussi à commenter. Comme tu le soulignes, le lien sous Commentaires est à peine visible. Patientons, en espérant que tout sera un jour réglé.<br /> Je te souhaite une excellente semaine. Bises à MJ. Amicalement: papy Scham
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H
Bonjour papy Scham,<br /> Personnellement je n’aurais pas voulus vivre dans cette institution, moi qui déjà n’aimais que les « jeudis », c’est à dire le jour sans école, j’aurais été malheureux en ces quatre murs. Par contre du point de vue architecture là ça n’a rien à voir avec mon école communale.<br /> Mon blog comme tous les anciens de Canalblog sont quelque peu en « rodage », je pense que ça va s’arranger d’ici peu, tout du moins en ce qui concerne la visibilité du lien pour le commentaire, en tout cas il faut l’espérer.<br /> Bonne fin de journée Papy Scham, ainsi qu’à MJ.<br />
E
Re-bonjour Dan ,je ré-essaye de te remercier pour ton bel article ( ce matin ,il n'est pas arrivé...)sur Saint Joseph,de l'époque ,qu'a bien connu mon papa .Merci++ et on verra ta suite prévue le 14 avril. Bisous à tous les deux E.C.
Répondre
H
Bonjour Étienne,<br /> C’est un peu difficile en ce moment avec ce nouvel hébergeur, je les ai contacté afin de remédier aux inconvénients toujours en place. J’espère qu’il répondront favorablement à mon souhait de clarté pour qu’on puisse commenter sans difficulté. Merci pour mon travail et je constate que ton papa était un ancien de Saint Joseph. Suite effectivement le 14 avril, merci pour ta fidélité et bonne fin de journée à toi et Odile.<br />
P
Mon pere m'a tres souvent parlé de ce batiment, je decouvre votre article par hasard. Je decouvre plus en image ce dont il s'agit<br /> merci pour ces informations historiques e notre ville
Répondre
H
Bonsoir Pierre,<br /> Il ne doit pas rester beaucoup de témoins de cette période et ayant connu cet institut. Aussi c’est un devoir pour les générations suivantes, dont la mienne, de passer le relais et d’évoquer cet institut qui a tenu une grande place dans notre histoire locale. J’espère avoir répondu à cette tâche avec mon article.<br /> Bonne fin de soirée Pierre.<br />
F
Bonsoir Dan,<br /> Enfin je sais où se situait précisément cette noble institution ! En effet le quartier a bien changé ! le béton a remplacé la brique et la ligne droite les lignes courbes !<br /> Merci encore une fois pour tes explications claires.<br /> Encore 15 jours à attendre !<br /> FAH<br /> PS: l'endroit où il faut cliquer pour faire le commentaire est difficile à voir. Peux-tu changer la couleur de la police?
Répondre
H
Bonsoir Françoise,<br /> Il faut bien reconnaître qu’il ne reste absolument plus rien de cet institut, et si l’église actuelle n’était pas là on chercherait en vain où il se situait. Seuls témoins si je puis dire du passé, l’emplacement du boulevard François 1er et la petite portion de la rue Gustave Cazavan.<br /> Quant à la couleur de la police de caractère j’ai écrit aujourd’hui même à l’hébergeur pour la changer, car personnellement cette partie du blog est dans sa racine, là où je ne peux pas aller, alors espérons qu’ils répondront à mon souhait.<br /> Bonne fin des soirée Françoise.<br />
C
Bonsoir Dan,<br /> <br /> Je lis ton blog bien tadivement aujourd'hui, mais je suis fidèle au RV !<br /> <br /> Je ne connaissais pas grand chose de l'ancien St Jo, <br /> <br /> mais je vais me coucher moins bête ce soir !<br /> <br /> Encore beaucoup de documentation très intéressante.<br /> <br /> L'extérieur était beaucoup plus avenant que l'intérieur qui ressemble un peu à un monastère<br /> <br /> La vie devait être stricte pour les internes il me semble.<br /> <br /> Bonne soirée Dan et à bientôt pour le passage à Sainte-Adresse.
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H
Bonsoir Agnès,<br /> Il n’y a pas d’heure pour les braves dit-on alors qu’importe le moment où on lit mon article l’essentiel c’est de le lire n’est-ce pas. Étant une institution religieuse il ne pouvait être question d’avoir un décor trop somptueux, c’est l’époque qui voulait ça et les ecclésiastiques également. Dans tout ce que j’ai pu lire il est toujours question de discipline de rigueur etc. Comme on dit ça ne rigolait pas ! Il n’est qu’à voir l’intérieur de l’institut peur en être convaincu.<br /> Pour Sainte-Adresse (je suis en train de l’étudier) par bonheur j’ai aussi de la documentation. Remarque bien que si tu en as toi aussi à ce sujet je suis preneur, on n’en a jamais de trop !<br /> Merci pour ton passage et bonne soirée Agnès.<br />
F
je ne connaissais pas l'histoire de saint Joseph et j'avoue que c'est bien de nous raconté le passé,j'apprécie beaucoup cet article merci.
Répondre
H
Bonsoir Micheline,<br /> Je suis là pour raconter des histoires peu connues du Havre. Ça me ravi que y preniez plaisir à me lire, merci pour votre commentaire et bonne fin de journée Micheline.<br />
C
Pour moi c'était Vaujours années 60 à 64 je me retrouve dans les dortoirs aux murs sobres, une partie enseignement général ,l'autre section horticole plus souple d'apparence où il fallait filer droit , le réfectoire avec sur élèvement pour le responsable de semaine pièce triangulaire avec un verre de vin (piquette) le jeudi midi pas de nouveau message .
Répondre
H
Bonjour celadon, <br /> Déjà avant-guerre la discipline était stricte, je constate qu’ensuite il fallait comme vous dites « filer droit », mais n’est-ce pas cette éducation que fait des hommes forts ensuite ? Quant au verre de vin là vous m’apprenez quelque chose, je ne pensais pas qu’on puisse en servir à la table des écoles religieuses.<br /> Bon après-midi celadon.<br /> <br />
G
Salut, je ne peux que me réjouir de ton article étant un ancien de Saint-Jo. Bien-sur par de celui-ci mais du prochain ! Je pense que tu vais aussi parler du passage momentané par Saint-Adresse en attendant les nouveaux bâtiments.
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H
Bonjour Goé,<br /> Je savais que ces articles allaient t’intéresser car je savais aussi que tu es un ancien de Saint Jo. Je vais continuer cette histoire la semaine prochaine avec notamment le passage à Sainte Adresse en effet, mais il y en eu un autre les deux c’est-à-dire entre Le Havre et Sainte-Adresse, c’est ce que nous verrons dans quinze jours. En attendant bon dimanche Pascal Goé !<br />
G
Bonjour Dan,<br /> St Jo, c'est connu de tous les havrais, mais combien connaissent son histoire ? Je fais parti de ces "ignorants" et je te remercie de combler cette lacune par cet article fort détaillé et super illustré.<br /> Je te souhaite Joyeuses Pâques à toi et Marie Jo.<br /> Gédé
Répondre
H
Bonjour Gédé,<br /> Hormis le fait que la chapelle a été photographiée moult fois en carte postale, son histoire et celle de l’institut sont restés dans l’ombre. C’est pourquoi j’ai voulu mettre en lumière son récit qui se poursuit de nos jours avec l’institut saint Jo comme on se plait à le nommer aujourd’hui. Et on verra dans 15 jours que cette histoire continue malgré les aléas du monde enseignant.<br /> Bon dimanche Gérard ainsi qu’à Michèle.<br />
L
Merci Dan, pour ce focus sur une institution au passé méconnu (pour moi en tous cas)<br /> Tes petits trésors nous révèlent toujours une histoire qui s'étiolerait et disparaîtrait au fil des ans si tu n'avais <br /> cette volonté de la faire vivre ! Joyeux dimanche de Pâques et....tout doux sur le chocolat !
Répondre
H
Bonjour Françoise,<br /> Je suis, comme tu l’es, un « passeur », il faut relayer l’histoire et les histoires du passé pour les générations futures, dans 20 ou 30 ans il faudra qu’un autre « passeur » prenne le relais, ainsi l’histoire de notre ville ne tombera pas dans l’oubli.<br /> Pour le chocolat je n’ai pas pu m’en procurer chez « Senti », mais qu’importe je vais me régaler quand même en lisant ton article.<br /> Bon dimanche Françoise.<br />
D
Merci pour cet article si intéressant . Je ne connaissais absolument pas l'histoire de cette institution si connue au Havre . J'apprécie toujours vos articles si bien documentés . Bonnes fêtes de Pâques .
Répondre
H
Bonjour Dominique,<br /> C’est vrai, lorsqu’on évoque St Jo on pense tout de suite à l’établissement rue Félix Faure, mais ce dernier n’est que la suite du premier institut sujet de cet article. Dans la deuxième partie je reviendrai sur le St Jo actuel, et on s’apercevra qu’il ne s’est pas fait en un jour lui non plus.<br /> Bon dimanche Dominique.<br />