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HAVRAIS-DIRE Le blog de Dan et ses amis.
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14 avril 2024

L'institution Saint Joseph 2-2

 La Drôle de guerre.

 

Vingt et un professeurs sont mobilisés le 30 septembre 1939. Le nombre d'élèves est instable et varie jusqu’à l’évacuation en juin 1940. C’est Charles Theubet, éminent intellectuel, qui prend la direction de l’institution en novembre de la même année. Des exercices d’alerte sont organisés afin de courir au plus vite à la tranchée-abri creusée dans la cour de récréation.
Pendant les combats de mai et juin, 11 enseignants sont faits prisonniers, peu d’entre eux reviendront à la libération. L’armistice étant sig
né le 22 juin, élèves et professeurs reviennent au Havre et reprennent peu à peu le chemin de l’institution Saint Joseph.

 

Saint Jo Le Havre Institution 1944 1953 Félix Faure
La cour de récréation avec élèves et professeurs. Coll Dan.

L’occupation.

 

En septembre 1940 l’institution est réquisitionnée par la Kriegsmarine. Néanmoins, comme toute l'Institution  n’est pas occupée, on continue à donner des cours dans les parties restées libres. Saint Joseph continue de fonctionner ainsi vaille que vaille malgré le voisinage des marins, le manque de professeurs et les nombreuses alertes.

 

Saint Jo Le Havre Institution 1944 1953 Félix Faure
Soldats de la Kriegsmarine. Collection David Fouache

 

En raison des bombardements anglais récurrents, les familles désertent Le Havre. Cela a pour conséquence la diminution du nombre élèves se présentant à Saint Joseph. De 300 en juin, ils n’en restera plus que 85 en octobre.
En 1942 un bombardement condamne l’accès à la chapelle.
En 1943 tous les enfants du Havre, dont quelques-uns sont scolarisés à l’institution, doivent quitter la ville afin de les soustraire aux bombardements.
Dans la nuit du 14 au 15 juin 1944 un bombardement plus violent que les autres éventre le bâtiment des professeurs et celui des classes.

 

Saint Jo Le Havre Institution 1944 1953 Félix Faure
L’entonnoir dû à l’impact de la bombe. Coll Dan.

 

Saint Jo Le Havre Institution 1944 1953 Félix Faure
Le bâtiment des classes n’est pas épargné, il est éventré du haut en bas dans sa partie centrale. Coll Dan.

 

Devant ce désastre, les responsables de l’institution décident de déménager et sauver ce qui peut l’être. Un autre motif fait accélérer ce déménagement : le pillage, c’est monnaie courante à cette époque où chaque maison éventrée par les bombes est la proie des cambrioleurs.
Malgré le manque d’expérience des « déménageurs » et l’absence de moyen de transport, ce qui a pu être sauvé trouve refuge chez des amis de Saint Joseph.

 

Saint Jo Le Havre Institution 1944 1953 Félix Faure
Un déménagement laborieux et fatigant pour les déménageurs amateurs. Coll Dan.

Mais où et comment continuer à donner des cours ?
Un familier de l’institution trouve un asile provisoire dans un jardin à moitié abandonné à Sanvic. Les élèves y feront des devoirs de vacances afin de rattraper le retard accumulé au cours de l’année.

 

Saint Jo Le Havre Institution 1944 1953 Félix Faure
En rouge l’église Saint Denis de Sanvic. Le cercle bleu représente le secteur où s’est réfugiée l’institution Saint-Joseph. © IGN cliquez sur l'image pour voir le plan actuel

 

Le désastre.

 

L’été se passe ainsi jusqu’en septembre. Mais l’accalmie est de courte durée, la canonnade annonce l’approche de la bataille. Le Havre sera-t-il abandonné aux alliés sans coup férir ou défendu jusqu’à la dernière extrémité ? 
Doit-on évacuer ou rester sur place alors que professeurs et élèves sont engagés au service de la Croix Rouge et de la Défense Passive ?
Malheureusement c’est l’option de la guerre à outrance qui l’emporte. Situé dans la zone la plus bombardée l’institution et ses dépendances sont complètement anéantis, rien n’y échappe.

 

Saint Jo Le Havre Institution 1944 1953 Félix Faure
Le Havre en septembre 1944. Encadré en rouge l’emplacement de l’institution Saint Joseph. Coll Dan.

 

Fort heureusement sous les ruines de l’institution on ne déplore aucune victime. Mais tout autour un professeur, une servante, des élèves et anciens élèves sont tués. Charles Theubet le supérieur dira en voyant les ruines : « Qu’est-ce qu’une ruine, même totale, auprès de ce deuil ? Saint Joseph a payé sa large part du prix de la libération. »

 

Saint Jo Le Havre Institution 1944 1953 Félix Faure
Ruines de la chapelle de Cargill, où nous retrouvons les trois arches aperçues précédemment de l’intérieur. © Gallica.

 

 

Saint Jo Le Havre Institution 1944 1953 Félix Faure
La coupole de la chapelle renversée et à terre. © BNF Gallica.

La période à Sainte-Adresse.

 

Le désastre passé, comment reprendre l’activité de l’Institution ? Le terrain à Sanvic est notoirement insuffisant et sans structure pour recevoir les élèves.
Fort heureusement le pensionnat Notre Dame de Bonne Espérance à Sainte-Adresse est inoccupé. Il est resté intact, n’ayant pas souffert des bombardements. La société propriétaire du lieu propose à l’institution de s’y installer provisoirement.
L’endroit a servi de magasins généraux aux allemands pendant la guerre. Aussi rien n’est prévu pour y recevoir des élèves. Dès lors, le pensionnat devient un véritable chantier. Vidé de son contenu, une équipe de menuisiers et de bénévoles créent en moins de six semaines un réfectoire, deux dortoirs et neuf classes. Travail rapide et intense qui permit d’accueillir les 230 élèves le 6 novembre 1944.

 

Saint Jo Le Havre Institution 1944 1953 sainte Adresse Félix Faure
Notre Dame de bonne espérance à Sainte-Adresse 37 rue du Havre (aujourd’hui rue Général de Gaulle). Coll Dan. (cliquez sur la photo pour voir le plan actuel)

 

Saint Jo Le Havre Institution 1944 1953 sainte Adresse Félix Faure
Verdure et plein air, des atouts pour les élèves et les enseignants. Notez vers le nord, l’entrée rue du Havre désignée par la flèche rouge. Coll Dan.

 

Saint Jo Le Havre Institution 1944 1953 sainte Adresse Félix Faure
La même entrée de nos jours au 37 de la rue du général De Gaulle. Photo Dan.

 

L’hiver 1944-1945 est très rigoureux, élèves et professeurs le passent sans chauffage. Les
récréations sont plus fréquentes et animées pour éviter l’ankylose en classe. Comme le dira un des responsables de l’institution : « Avec toute cette neige point n’était besoin de gagner les Alpes, Sainte-Adresse y suffisait amplement. »
Certaines fêtes ne pouvant pas avoir lieu dans cet ancien pensionnat trop petit, c’est dans l’école primaire rue du Manoir qu’elles se déroulèrent.

 

Saint Jo Le Havre Institution 1944 1953 sainte Adresse Félix Faure
L’école primaire rue du manoir à Sainte Adresse. L’établissement est à 1 km environ de l’institution provisoire Saint Joseph rue du Havre. Coll Dan. (cliquez sur l'image pour voir le plan actuel)

La chapelle du pensionnat étant elle aussi trop petite, les grandes cérémonies religieuses ont lieu dans l’église Saint Denis de Sainte-Adresse, seule capable de contenir les élèves et leurs parents ainsi que l'ensemble des professeurs et des administratifs.

 

Enfin Saint Jo.

 

Mais tout ceci n’est que provisoire, comment reconstruire l’institution et où ? Doit-on la reconstruire sur son ancien emplacement ? On écarte cette solution, l’abbé Theubet, toujours responsable de l’institution et avec lui d’autres membres administratifs, pensent que Le Havre allait s’étendre vers le nord. Pourquoi dès lors ne pas adopter une position plus centrale entre ville haute et ville basse pour s’y installer ?
Un terrain rue Félix Faure, et appartenant aux « Sœurs Blanches » était disponible. Les religieuses logeaient dans l’ancienne demeure du Président Félix Faure.

 

Saint Jo Le Havre Institution 1944 1953 sainte Adresse Félix Faure
La villa Félix Faure au temps de sa splendeur. Coll Dan. (cliquez sur l'image pour voir où était cette villa Félix Faure)

 

Cette villa a subi d’importants dégâts lors des bombardements. Elle aurait sans doute pu être restaurée, mais les sœurs blanches n’avaient probablement pas les moyens de la remettre en état. De plus à une période où tout manquait n’était-il pas préférable de la raser et de vendre la
propriété ?

 

Saint Jo Le Havre Institution 1944 1953 sainte Adresse Félix Faure
Les ruines de la Villa Félix Faure. Coll dan.

 

C’est ce qui fut fait, le terrain est alors mis en vente. L’institution Saint Joseph entame les démarches nécessaires pour l’acquérir. Mais comme rien n’est jamais simple, il a fallu d’interminables discussions avec le ministère du logement, la coopérative de construction, la société de protection des sites, l’architecte Colboc (ancien élève de L’Institution) et les entreprises avant de signer l’acte d’achat.
L’abbé Theubet le supérieur ayant fait des études d’architecture avant son entrée au séminaire, est aidé par l’abbé Bréant, économe, pour concevoir cette nouvelle institution.
La 1ère pierre posée le 24 octobre 1950, s'ensuit la construction par elle-même avec l'entreprise Thireau-Morel. Ci-dessous les fondations du futur bâtiment administratif rue Félix Faure.

 

Saint Jo Le Havre Institution 1944 1953 sainte Adresse Félix Faure
Les fondations du bâtiment administratif. Collection Nicéphore.

 

Une autre vue des fondations, le photographe est tourné vers ce qui deviendra la cour.

 

Saint Jo Le Havre Institution 1944 1953 sainte Adresse Félix Faure
Ce qui fut le parc de Félix Faure. Collection Nicéphore.

 

La photo ci-dessous est prise du fond de la future cour en direction du sud.

 

Saint Jo Le Havre Institution 1944 1953 sainte Adresse Félix Faure
Le photographe regarde vers la rue Félix Faure au fond du cliché. Collection Nicéphore.

 

Ci-dessous le photographe s’est positionné au même endroit et dans la même direction :

 

Saint Jo Le Havre Institution 1944 1953 sainte Adresse Félix Faure
La cour de l’Institution Saint Joseph actuellement au même endroit. Photo Dan.

 

Mais ce n’est que 3 ans plus tard que la nouvelle institution ouvrira ses portes. L’inauguration a lieu le samedi 24 octobre 1953 en présence de tous les amis de Saint Joseph, du maire Pierre Courant, du sénateur René Coty et de monsieur Bettencourt avec son adjoint J.M. Lenoble. À cette occasion un repas est donné dont voici le menu :

 

Saint Jo Le Havre Institution 1944 1953 sainte Adresse Félix Faure
Le menu de l’inauguration. Collection Cédric Conseil.

 

Bien entendu au fil du temps l’Institution s’agrandit, des bâtiments nouveaux viennent compléter l'établissement à l'exemple des classes du premier cycle en 1955 ou de la chapelle en 1961.
Les deux photos suivantes permettent de voir les changements intervenus sur le bâtiment administratif vu de la cour.

 

Saint Jo Le Havre Institution 1944 1953 sainte Adresse Félix Faure
Le bâtiment administratif lors de sa construction vu de la cour. Collection Nicéphore.

 

Ci-dessous le même endroit de nos jours avec l’ajout de nouveaux locaux aussi bien dans le bâtiment administratif que dans la cour.

 

Saint Jo Le Havre Institution 1944 1953 sainte Adresse Félix Faure
Depuis la cour, la façade nord du bâtiment administratif. Photo Dan.

 

À l’opposé de cette vue vers le nord cette fois, et en comparant la cour de récréation en 1953-55 avec celle d’aujourd’hui, on se rend compte du travail accompli au cours de ces années.

 

Saint Jo Le Havre Institution 1944 1953 sainte Adresse Félix Faure
La cour de récréation en 1953-55. Collection Dan.

 

Ci-dessous le même lieu de nos jours. En « 1 » la chapelle bénie le 21 octobre 1961. En « 2 », le bâtiment construit en 1955 et en « 3 » les bâtiments construits après 1968.

 

Saint Jo Le Havre Institution 1944 1953 sainte Adresse Félix Faure
La cour de récréation actuellement. Photo Dan.

 

Cette chapelle a été construite sous la direction de l’abbé Cahierre qui succéda à l’abbé Theubet en 1955. Ce dernier fut le supérieur ayant eu la plus longue carrière à l’Institution. Il a traversé la guerre, a vécu la destruction de Saint Joseph, installé l’Institution à Sainte-Adresse et mis en place le nouveau Saint Jo rue Félix Faure. Havrais-Dire ne pouvait pas ne pas le citer.

 

Saint Jo Le Havre Institution 1944 1953 sainte Adresse Félix Faure
L’abbé Charles Theubet en 1950. Coll Dan.

 

Avant de conclure, ces deux articles, jetons un dernier regard sur cette Institution et plus particulièrement sur l’intérieur de sa chapelle. Nous devons cette photo à monsieur Sylvain Fouésil.

 

Saint Jo Le Havre Institution 1944 1953 sainte Adresse Félix Faure
L’intérieur de la chapelle. Photo Sylvain Fouésil.

On pourrait dire encore mille choses à propos de l’Institution Saint Joseph. Raconter ses difficultés qui furent nombreuses. Rappeler ce que furent ses supérieurs, tous des hommes remarquables. De même pour tous ses professeurs et ceux ayant servi de près ou de loin à ce que cette institution puisse vivre.
On aurait pu mettre l’accent sur la loi Michel Debré qui modifiera l'organisation de  l’instruction publique et privée dont celle de Saint Joseph.
Mais Havrais-dire voulait simplement donner un coup de projecteur sur cet établissement faisant partie de l’histoire du Havre. Cette évocation reflète non seulement la volonté de vivre de l’Institution, mais également celle des Havrais et du Havre dans laquelle l’institution a grandi et prospéré.

 

Sources :
Bulletin des anciens élèves de l’Institution Saint Joseph. Février et mars 1946.
Petite histoire de Saint Joseph. Jacques David 1995.
Max Bengtsson & Gilbert Betton : Centre historique du Havre. Quartiers Notre-Dame et Saint Joseph. 2005.
Crédit photos :
Petite histoire de Saint Joseph. Jacques David 1995.
Nicéphore.
Cédric Conseil.
Sylvain Fouésil.
Dan.

Merci de votre visite

Commentaires
Y
Bonjour Dan<br /> Merci pour votre article sur St Jo m'ayant permis de me remémorer quelques souvenirs ayant usé mes fonds de culottes de 1964 à 1967 sur les bancs de cet honorable institution<br /> Encore Merci
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H
Bonjour monsieur Tercinier,<br /> Vous me voyez ravi d’avoir contribué à raviver vos souvenirs. Havrais-Dire est un média qui permet à certaines personnes de revoir des lieux où elles ont passé une partie de leur vie. Aussi avoir des commentaires comme le vôtre me récompense pour mes travaux.<br /> Merci beaucoup et bonne journée monsieur Tercinier.<br />
P
La collection de photo est impressionnante.<br /> Elle renvoie loin, et le sourire et les rires des garçons en 1940 est saisissante
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H
Bonsoir Patrick<br /> Merci pour mon travail, il faut remercie monsieur Fouache pour cette photo qui montre bien que ces marins n’avaient rien à faire dans cette intuition et qu’ils auraient dû être ailleurs mais pas dans un établissement scolaire ! Mais la guerre étant ce qu’elle est…<br /> Bonne fin de soirée Patrick.<br />
C
Je suis comme Françoise, je lis en retard ce 2ème volet (vacances!)<br /> <br /> Que de merveilleuses photos pour illustrer ton récit...<br /> <br /> C'est un réel plaisir de découvrir l'histoire de cette institution<br /> <br /> et de voir que pendant la guerre ce fut le système D pour arriver encore à donner des cours.<br /> <br /> Le 37 rue Général de Gaulle a accueilli aussi des Soeurs Franciscaines<br /> <br /> avant que ce soit une extention du lycée Sainte-Jeanne -d'Arc.<br /> <br /> Merci pour ton travail Dan.
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H
Bonsoir Agnès,<br /> Je savais que la partie « Sainte-Adresse » allait te parler. Quant au récit lui-même j’aurai pu faire plus long, mais je tenais à bien expliquer les moments « charnières » comme Sanvic et Sainte-Adresse. Ce sont ceux qu’en général les historiens oublient, mais j’ai voulu une continuité dans le récit d’où ces moments charnières importants.<br /> Pour ce qui est du soi-disant « retard » alors comment nommer celui qui concerne des articles parus il y a 10 ans et qui sont toujours commentés ? Ici c’est 24h sur 24, 365 jours par an. Le jour où je ne pourrai plus répondre aux commentaires les lecteurs en seraient averti à l’avance. Alors tant que je le peux, tu peux commenter mes articles comme bon te semble.<br /> Bonne soirée Agnès.<br />
L
Mieux vaut tard que jamais, je n'avais pas eu le temps de savourer ton récit n° 2 jusqu'à ce matin. Grâce à toi je complète mes connaissances sur cette véritable institution. Ses valeurs et la qualité de son enseignement entre autres ont permis à ma fille d'être ce qu'elle est aujourd'hui et de poser les bases d' une carrière professionnelle fort honorable dans la vie londonienne. Merci infiniment pour ton travail, les détails, les photos, tout est carré....un régal. Bonne journée mon ami.
Répondre
H
Bonjour Françoise,<br /> Voilà un témoignage qui doit faire plaisir aux dirigeants de Saint Jo, savoir qu’une ancienne élève a réussi grâce à l’enseignement qu’elle a reçu dans leur établissement. Pour ma part du fait que j’ai 15 jours pour préparer mes articles ça donne quand même le temps de les peaufiner. Je ne suis pas tenu à un nombre de caractère défini (suivez mon regard) mais il n’empêche qu’il faut trouver un juste équilibre entre en dire trop ou pas assez, mais ça tu connais.<br /> Bonne journée Françoise.<br />
P
Bonjour Dan<br /> Félicitations pour ce deuxième volet de cette institution qui a connu tous les affres de la guerre et qui a su renaître de ses cendres. Étonnants clichés à l'appui de cet immense et remarquable reportage qui t'a pris pas mal de temps et que nous savourons ligne après ligne. Je te souhaite encore une excellente semaine. Cordiale poignée de main et bises à MJ.<br /> Amicalement: papy Scham
Répondre
H
Bonsoir Papy Scham,<br /> Je craignais que cet article soit trop long pour un lecteur « internet », mais je me rends compte finalement que j’aurai pu écrire un article plus étendu et mettre d’autres photos surtout de la construction de Saint Jo rue Félix Faure. Mais comme me disait un de mes premiers chefs : « le mieux est l’ennemi du bien », alors j’ai condensé ce récit sans omettre l’essentiel bien sûr et je pense avoir bien fait si j’en juge par les retours que j’en ai. Certes cela m’a pris du temps mais avec mes parutions tous les 15 jours je peux maintenant me permettre d’étudier plus posément et complètement mes articles, et si les lecteurs y trouvent leur compte je ne peux que m’en réjouir.<br /> Bises à MJ et bonne fin de journée Papy Scham.<br />
E
Merci pour ce reportage très bien illustré (et très émouvant) et qui parle de la force mentale qu'il a fallu pour reconstruire l'institution. Le projet a pu voir le jour grâce à toutes les personnes qui se sont mobilisées. Bonne fin de dimanche.
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H
Bonsoir Élisabeth,<br /> Il en fallait de la conviction pour faire face aux difficultés, et pour ces hommes on peut dire la foi pour continuer à enseigner malgré l’adversité et le manque de moyen. Tout le monde ne partage pas forcément leur religion, mais il faut bien reconnaître que leur volonté est remarquable. C’est ce que je m’escrime à dire à ceux qui se décourage devant les obstacles, il ne faut jamais baisser les bras et j’emploi toujours cette devise de Sénèque que j’ai fait mienne : « Ce n’est pas parce que c’est impossible qu’on n’ose pas, c’est parce qu’on n’ose pas que c’est impossible ». Bonne soirée Élisabeth.<br />
E
Encore un grand merci ; Dan ,pour cette historique de Saint-Jo ,avant ,pendant, et après la guerre de 39/44. Bravo pour ton article et tes photos ++ Bonne après-midi ,et bien amicalement à toi et Marie Jo . E.C .
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H
Bonjour Étienne,<br /> Merci beaucoup, cette institution n’a pas fini son histoire, et il est fort probable qu’elle se poursuivra encore longtemps. Je te souhaite ainsi qu’à Odile un bon après-midi.<br />
G
Merci pour toutes ces photos qui me rappellent des souvenirs ! Par contre Saint-Jo à continuer à évoluer mais tu en parlera peut être dans un autre article.
Répondre
H
Bonjour Goé,<br /> J’aurai pu faire au moins 5 articles sur cette institution, mais comme je l’ai spécifié à la fin de ce deuxième volet j’aurai pu dire mille autres choses à ce sujet notamment en ce qui concerne la loi Debré. Quant à l’évolution si tu parles des bâtiments eux même, les photos de l’intérieur ont été prises en 2023, y aurait-il eu d’autres transformations depuis ? Sinon il me faudrait une autorisation plus complète pour aller photographier ce qui est sur la versant nord, près de la rue de la cavée verte, ou même à l’intérieur même de l’établissement, mais je doute qu’un responsable de Saint Jo lise ces lignes et m’autorise à venir faire des photos.<br /> En attendant cette hypothétique éventualité, je te souhaite un excellent dimanche !<br />
G
Bonjour Dan,<br /> Le mot "institution" prend ici toute sa valeur. Et la salamandre de notre blason prend ici toute sa justification.<br /> Rien ne peut arrêter l'enseignement et l'éducation !<br /> Bon dimanche et merci pour toute cette histoire passionnante et remarquablement documentée (les photos du déménagement sont bluffantes)
Répondre
H
Bonjour Gérard,<br /> « Je nourris et j’éteins », a devise du Havre qui au cours des siècle s’est révélée appropriée avec tous ces bombardements. Quant à l’éducation c’est elle qui nous permet d’être des êtres « civilisés » alors pourvu que ça dure. Quant aux photos du déménagement dommage que je n’ai pas les originaux on aurait mieux vu les moyens plutôt précaires et amateurs mis en place pour ce travail.<br /> Bon dimanche à toi et Michèle.<br />
D
Merci pour ces articles si intéressants sur Saint-Jo . Ancienne de Porto, je me souviens des rivalités (amicales) entre "eux" et "nous" et parfois avec ceux de François 1er ... Tous ces bâtiments racontent l'histoire du Havre et me rappellent la mienne .... nous sommes une longue lignée de havrais attachés à notre ville et notre histoire commune ... Merci pour ce bon moment historique ! Bon dimanche .
Répondre
H
Bonjour Dominique,<br /> Le discours du maire hier à Porto faisait allusion à cette « rivalité » que n’en était pas une en réalité entre chaque établissement d’enseignement, car chacun d’eux a sa spécificité. Il est vrai qu’en racontant l’histoire des écoles des industries des hôpitaux ou autres « structures » on passe forcément par la case « histoire » et fait les beaux jours d’havrais-Dire.<br /> Bon dimanche Dominique.<br />
C
Quand la volonté vaut plus que tout !!! ou "Yes, we can" !<br /> Bravo pour ces 2 articles très bien documentés qui permettent de visiter ce lieu inconnu pour nous.<br /> J'étais hier à la porte-ouverte du LPO qui lui est apparu après guerre dans cette zone dévastée.<br /> J'imagine que les anciens de St-Jo doivent aussi y être attachés ?<br /> Bon dimanche. C&B
Répondre
H
Bon Christine et Bernard,<br /> Cet endroit ayant été tout d’abord une grande propriété privée, et ensuite un couvent, peu de havrais de ce fait le connait ou le connaissait. Quant à la porte ouverte à « PORTO » j’étais un des invités hier matin pour son inauguration du fait que j’ai fourni beaucoup de documents sur son historique (mes panneaux sont visibles dans l’exposition). J’ai constaté aussi l’attachement des anciens élèves pour ce lycée, j’imagine qui doit en être de même pour Saint Jo.<br /> Bon dimanche les amis.<br />
N
Très bel article (1et 2) très documenté. Encore un sujet inédit ou peu abordé. Les photos sont étonnantes. J'avais presque oublié ...<br /> Bon dimanche à tous.
Répondre
H
Salut Nicé,<br /> Ah mais moi je n’oublie pas, ceux qui m’ont permis de faire ce blog d’une part et ceux qui (parfois les mêmes suivez mon regard) m’aident à illustrer mes articles. J’en profite pour te renouveler mes remerciements.<br /> Bon dimanche Nicé.<br />
F
Bonjour Dan,<br /> Promesse tenue ! ;-)<br /> Merci pour cette longue et très documentée histoire de cette institution connue de tous les havrais.<br /> Très bon dimanche.<br /> François R.(FF)
Répondre
H
Bonjour François,<br /> Eh oui en général quand je promets je tiens (rire). Ça n’a pas toujours été facile de trouver les illustrations sauf en ce qui concerne la construction de Saint Jo, là j’aurais pu en mettre deux fois plus, mais cela aurait été répétitif. Bon dimanche à toi aussi « FF ».<br />
D
Bonjour Daniel,<br /> Un seul commentaire, très rapide : Quel régal !<br /> Bon dimanche
Répondre
H
Bonjour Marc,<br /> J’espère que ce n’est pas trop indigeste en tout cas merci du commentaire, ça récompense le travail que je fait depuis un mois sur ce sujet ! <br /> Bon dimanche Marc.<br />