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HAVRAIS-DIRE Le blog de Dan et ses amis.
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26 mai 2024

De l’élingue au Ro-Ro. Le Havre.

Au départ le but de cet article était plutôt simple, raconter l’histoire de la Compagnie Normandy-Ferries. Mais en approfondissant le sujet on s’aperçoit que transporter des voitures par bateaux n’a pas toujours été facile. Aussi allons-nous remonter le temps pour comprendre comment on
procédait autrefois.
Lorsqu’on transportait une automobile, on la hissait à bord d’un bateau à l’aide d’élingues et d’une grue. L’opération était délicate peu rentable et prenait du temps. Voici trois exemples pris à des époques différentes :

 

Le Havre – bateaux – port – voitures – allemand – guerre – 1940 – roll-on roll-off -pont
Aux environs de 1907, le chargement d’une voiture sur le navire Ferdinand de Lesseps. Collection Havrais-Dire.

 

 

Le Havre – bateaux – port – voitures – allemand – guerre – 1940 – roll-on roll-off -pont
Dans les années 1920, manutention toujours délicate pour décharger une voiture. Collection Cédric Conseil.

 

Au début de la deuxième guerre mondiale le transport des véhicules prit une importance
fondamentale. Les allemands en prévision de l’invasion de l’Angleterre, chargèrent leurs camions en utilisant toujours la même technique pour soulever et charger leurs véhicules.

 

Le Havre – bateaux – port – voitures – allemand – guerre – 1940 – roll-on roll-off - pont
1940, toujours la même technique pour charger et décharger un véhicule, des élingues passées ici sous un camion.

 

Toutes ces manutentions par grues étaient dites classiques. Puis vint la manutention horizontale née d’un principe simple : faire passer des véhicules de la terre au navire ou du navire à la terre sans passer par le grutage. Cette nouvelle façon de faire va prendre le nom anglais très imagé de roll-on roll-off (entrer en roulant, sortir en roulant) abrégé en Ro-Ro ; terme dont l’usage s’est
répandu dans le monde entier.

 

La genèse des Ro-Ro

 

Si on recherche l’ancêtre le plus lointain des Ro-Ro on le trouve en Angleterre avec les « Ferry-boats » attesté depuis 1833. Mais cela ne concernait pas les véhicules automobiles.

 

 

Le Havre – bateaux – port – voitures – allemand – guerre – 1940 – roll-on roll-off - pont
Un exemple de « Ferry-Boat » en Angleterre. Photo Wikipédia domaine public.

 

Les premiers bateaux à embarquer directement une automobile furent les bacs fluviaux. La voiture montait à bord par ses propres moyens et n’avait pas besoin d’assistance autre que la rampe
d’accès au bac. Exemple ci-dessous à Quillebeuf.

 

Le Havre – bateaux – port – voitures – allemand – guerre – 1940 – roll-on roll-off - pont
Le bac de Quillebeuf au début du XXème siècle.

 

Mais ces bateaux à fond plat n’étaient pas appropriés pour la haute mer. C’est pourquoi, lors de la seconde guerre mondiale, des ingénieurs américains se souvenant des « Ferry-boats », conçurent des bateaux à fond plat mais capables de naviguer en mer. Leur but, pouvoir débarquer directement hommes et camions sur les plages sans utiliser d’infrastructures portuaires. Ces bateaux reçurent le nom de LST Landing Ships Tank (navires de débarquement). Ils furent utilisés au Havre par la
logistique américaine.

 

 

Le Havre – bateaux – port – voitures – allemand – guerre – 1940 – roll-on roll-off - pont
Un LST sur la plage Frascati et 1944. Collection Vincent Senault. (cliquez sur l'image pour voir l'endroit aujourd'hui)

 

 

L’avènement des car-ferries.

 

Après la seconde guerre mondiale, lorsque la compagnie Britishs Railways embarquait une
automobile, elle utilisait toujours la même technique, une grue et des élingues pour la hisser à bord.

 

Le Havre – bateaux – port – voitures – allemand – guerre – 1940 – roll-on roll-off - peugeot
Embarquement d’une Peugeot cabriolet, toujours à l’aide d’une grue et d’élingues. Collection Havrais-Dire.

 

Ci-dessous le quai de Southampton et l’embarcadère de cette compagnie. Le « Normania » prêt à embarquer un véhicule avec sa cale grande ouverte (flèche rouge).

 

Le Havre – bateaux – port – voitures – allemand – guerre – 1940 – roll-on roll-off - Southampton
Le Quai Southampton avec le « Normania » faisant la liaison avec l’Angleterre. Photo Raoul Friboulet.

 

Avec le développement du tourisme et de l’automobile, il n’était plus question d’embarquer les voitures avec ce procédé trop long et trop coûteux. Dès lors les ingénieurs cherchèrent un moyen plus rationnel et rentable pour le remplacer. Pourquoi ne pas adopter la méthode utilisée par les LST lors de la seconde guerre mondiale ? C’est ainsi qu’une nouvelle génération de bateaux vit le jour : les car-ferries. Havrais-Dire a évoqué l’épisode concernant la compagnie Townsend-Thoresen ici :

 

La compagnie Normandy Ferries

 

 Deux armateurs : la Général Steam pour l’Anglaise et La S.A.G.A (1) Société de Gérance et d’Armement pour la Française s’unirent pour créer la Compagnie Normandy Ferries.
Le lieu choisi pour implanter cette nouvelle compagnie est l’extrémité du môle central près de la forme 7. Le projet fut présenté à la presse en mars 1967.

 (1) Compagnie créée en 1919.

 

Le Havre – bateaux – port – voitures – allemand – guerre – 1940 – roll-on roll-off – môle central
La présentation du projet dans la presse en mai 1967. Collection JJ Rosconval. cliquez sur l'image pour voir le plan actuel

 

Les infrastructures :

 

Dès 1967 tout est mis en œuvre pour aménager le terre-plein du môle central. Le plus gros travail consista à construire la plate-forme d’appui de 1.200 m3 en béton. Elle est équipée de flotteurs
rattachés à la passerelle d’accès. Cette dernière peut ainsi suivre les mouvements de la marée et se positionner à la bonne hauteur de la poupe du navire.

 

Le Havre – bateaux – port – voitures – allemand – guerre – 1940 – roll-on roll-off – môle central
La plate-forme désignée par le point rouge, à l’intérieur de laquelle se trouve le système de flotteurs relié par des câbles (flèches bleues) à la passerelle. Revue Escale septembre 1967

 

Cette rampe, construite par les établissements Caillard pesait 180 tonnes avec une largeur de 9,50m. Elle fut transportée depuis son lieu de fabrication par un convoi exceptionnel, et mise en place avec le ponton bigue de 200 t. du Port Autonome.

 

Le Havre – bateaux – port – voitures – allemand – Caillard – 1940 – roll-on roll-off – môle central
L’acheminement de la passerelle avec son convoi exceptionnel. Revue Escale mai 1967.

 

 

Le Havre – bateaux – port – voitures – allemand – Caillard – 1940 – roll-on roll-off – môle central
La pose de la passerelle, manœuvre délicate s’il en est. Revue Escale juin 1967.

 

La gare maritime :

 

Les travaux de construction de la gare maritime, commencèrent en février 1967 pour s’achever en même temps que toutes les autres infrastructures. L’inauguration eut lieu le 19 juin de la même
année.

 

Le Havre – bateaux – port – voitures – allemand – Caillard – paquebot France – roll-on roll-off – môle central
La construction de la gare maritime. Février 1967. Collection Havrais-Dire.

 

 

Le Havre – bateaux – port – voitures – allemand – Caillard – paquebot France – Flandre – Johannes Couvert -môle central
La gare maritime terminée, juin 1967. Collection Havrais-Dire.

 

Le terre-plein des Normandy Ferries était d’une grande capacité, néanmoins il s’agrandira au fil du temps pour répondre au développement du tourisme et du fret. Au début sa surface représentait 24.700 m2, pour atteindre 58.000 m2 en 1970.

 

Le Havre – bateaux – port – voitures – allemand – Caillard – paquebot France – Flandre – Johannes Couvert -môle central
Le terre-plein du môle central ; les véhicules en attente d’embarquement. Collection Cédric Conseil.

 

Le transport des marchandises n’était pas oublié puisque en 1968, il atteindra, tous car ferries confondus, 436.119 tonnes. La Compagnie Normandy Ferries embarquait les remorques des poids-lourds à l’aide d’un chariot de manutention. cela permettait de les placer le plus
rationnellement possible dans la soute du navire.

 

Le Havre – bateaux – port -  Caillard – paquebot France – Flandre – Johannes Couvert -môle central
Un embarquement facilité par les moyens de manutention portuaire. Collection Cédric Conseil.

 

Les bateaux :

 

Le Dragon inaugura cette nouvelle ligne conduisant à Southampton le 7 juillet 1967. Les noms de ces bateaux n’ont pas été choisi au hasard, en effet, le Dragon, armé par les anglais, est l’animal
fabuleux qui figurait sur les armes du roi d’Angleterre Harold II.

 

Le Havre – bateaux – port - Caillard – car ferries Dragon –Léopard– Johannes Couvert -môle central
Le « Dragon » Collection JM. Hérouard.

 

Quant au Léopard, armé par les Français et mis en service en avril 1968, c’est l’emblème de
l’étendard de Guillaume le Conquérant. Deux symboles forts pour cette compagnie Franco-anglaise. Ce bateau sera aussi utilisé de 1968 à 1971 pour la ligne Le Havre-Rosslare (Irlande).

 

Le Havre – bateaux – port - Caillard – car ferries Dragon –Léopard– Johannes Couvert -môle central
Le Léopard à quai. Collection Havrais-Dire.

 

En avril 1973 la compagnie I.C.L., (Irish Continental Line) avec le bateau Saint Patrick inaugure la ligne avec l’Irlande en utilisant le terminal des Normandy Ferries.

 

Le Havre – bateaux – port - Caillard – car ferries Dragon –Léopard– Johannes Couvert -môle central
Le Saint Patrick au terminal des Normandy Ferries. Collection JJ. Rosconval.

 

Pour diverses raisons ce terminal était parfois indisponible. On utilisait alors un poste roll-on roll-off de secours quai de l’Atlantique. Cette situation était plus ou moins gérable tant qu’il n’y avait qu’un seul bateau pour la compagnie I.C.L. Mais avec la mise en service du Saint Killian il était nécessaire de construire un autre point d’accostage à côte des Normandy Ferries. Ce fut chose faite en 1978 avec un deuxième poste juxtaposé au premier.

 

Le Havre – bateaux – port - Caillard – car ferries Dragon –Léopard– Johannes Couvert -môle central
Les deux postes d’accostage du môle central. © Revues Escale 1981.

 

Le succès des traversées vers l’Irlande est au rendez-vous. Les deux bateaux faisant la navette furent bientôt insuffisants. Aussi on décida de les rallonger afin d’accroître leur capacité d’accueil. Dès lors on les rebaptisa Saint Patrick II et Saint Killian II.

 

Le Havre – bateaux – port - Caillard – car ferries Dragon –Léopard– Johannes Couvert -môle central
Le Saint Patrick II Collection Havrais-Dire.

 

 

Le Havre – bateaux – port - Caillard – car ferries Dragon –Léopard– Johannes Couvert -môle central
Le Saint Killian II. Collection Havrais-Dire.

 

Malgré le succès de ces deux compagnies, une ombre se glissait au tableau. Le Port Autonome
envisageait l’extension du parc minéralier et la mise en service d’un dock flottant. Ce dernier
pourrait être implanté au fond du bassin de marée.
En attendant et malgré cette perspective, l’activité des car ferries continuait.
Le climat du Havre étant quelque peu pluvieux, en 1992 on construisit des passerelles vitrées afin d’abriter les passagers de la gare au navire. Elle sera utilisée jusqu'en 1994 où elle sera démontée.
Ci-dessous les passerelles surlignées en rouge. La gare maritime est en bleu. On se rend compte ici de la proximité du poste minéralier.

 

 

Le Havre – bateaux – port - Caillard – car ferries Dragon –Léopard– Johannes Couvert -môle central
Le terminal du môle central avec la proximité du poste minéralier. © IGN.

 

 

La fin de la compagnie Normandy Ferries.

 

Cette fin est à mettre au compte de la lutte sans merci entre sociétés de transports maritimes telles Townsend Thoresen ou P&O. Cette dernière absorbe en 1980 la Normandy Ferries et ses bateaux. C’est sous leurs nouvelles couleurs que les navires navigueront, à l'exemple du « Léopard » ci-dessous.

 

Le Havre – P&O – port - Caillard – car ferries Dragon –Léopard– Johannes Couvert -môle central
Le Léopard sous les couleurs de P&O. Collection Havrais-Dire.

 

C’est en 1994 que la compagnie Irish Ferries s’installera quai Southampton, bénéficiant ainsi de la nouvelle gare maritime construite depuis peu et devenu aujourd’hui l’espace Graillot. La même
année l’activité Transmanche se fixe quai de Broström avec, la P&O puis, plus tard, la Brittany Ferries.

 

Le Havre – P&O – port - Caillard – car ferries Dragon –Léopard– Johannes Couvert -môle central
Le Saint Patrick II au quai de Southampton. Collection Havrais-Dire.

 

La situation aujourd’hui

 

De cette lutte implacable pour les liaisons transmanche, seule reste la société Française Brittany Ferries.
Les aménagements du terminal au môle central ont disparu, toutefois il reste un équipement
toujours utilisé par les remorqueurs Boluda, à savoir le pont reliant le quai à leur ponton flottant. Ce pont n’est autre que celui du bac du Hode côté seine Maritime. Il fut utilisé tour à tour au Hode donc, puis au quai de l’atlantique. Ensuite il servit de passerelle pour la Irish Ferries pour finir comme
accès au ponton des remorqueurs.
Tout cela lui confère le titre de plus vieux pont du port du Havre et du plus « voyageur » aussi…

 

 

Le Havre – bateaux – port - Caillard – car ferries Dragon –Léopard– Johannes Couvert -môle central
Le pont du Hode aujourd’hui au service des remorqueurs Boluda. Photo Havrais-Dire.

 

Sources :
Revues « Escale » années 1962 à 1982.
« Le Havre un port » Cinq siècles d’évolution. Serge Aubourg, Patrick Bertrand, Paul Scherrer.  ISBN 978-2-918616-33-7.
Havre Libre 1964-1967-1981.

Bernard Genet : Port Autonome de Marseille de 1966 à 2002.
Crédit photos :
Port Autonome du Havre.
Cédric Conseil.
Raoul Friboulet.
Vincent Senault.
Jean-Marc Hérouard.
Jean-Jacques Rosconval.
Wikipédia domaine public.
Dan.

Merci de votre visite.

Commentaires
G
Encore de bons souvenirs, j'ai bien connu pour y avoir travaillé les étés 1969 et 1970. Contrairement à ce que pourrait laisser penser les photos , le Dragon et le Léopard étaient de la même couleur, bla<br /> nc, avant le rachat par P&O ; c'est alors qu'ils furent repeints en bleu.
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H
...entendu, d'avance merci et bonne fin de journée Gilles !
G
Bonjour Dan, je suis absent, mais je regarderai chez moi en rentrant de vacances.
H
Bonsoir Gilles,<br /> Du fait que je n’ai pas pu trouver de photo montrant le Léopard en Blanc je n’ai pu mettre que celles disponibles à la vente et il se trouve que le Léopard est toujours en bleu avec soit avec Normandy Ferries, comme on le voit dans l’article, soit avec P&O Ferries. J’aurai bien aimé trouver sa version en blanc afin d’être plus précis dans mon article, mais je ne l’ai pas dénicher sur les sites de vente. Si j’en trouvais une je modifierai bien sûr mon article. J’en profite pour vous posez une question, vous qui avez bien connu ces bateaux, comment se fait-il que le Léopard est peint en bleu avec Normandy Ferries inscrit dessus ? <br /> Je pense que votre réponse intéressera les lecteurs amateurs de bateaux.<br /> Merci Gilles et à bientôt.<br />
J
Votre article est très intéressant et bien documenté. N'appelle-t-on pas aussi les ro-ro des rouliers. Vous notez à juste titre la technique de chargement et de déchargement des ro-ro, les Ferries modernes qu'on peut voir au Havre ou à Ouistreham, technique très inspirée de celle des LST. Je me suis souvenu de la compagnie norvégienne Townsend Thoresen et du Viking à bord duquel j'avais pris place vers 1970, il était dans mon souvenir au quai de Southampton à l'angle du bassin de la barre. C'est drôle à dire, j'imaginais être sur un de ces grands paquebots qui partaient pour New-York, un de ces transatlantiques qui ont bercé notre enfance et qui nous faisaient rêver quand nous avions tous un voisin navigateur qui nous parlait de son escale à New-York, juste le temps d'aller faire une course pour ramener un vêtement, une babiole. J'ai particulièrement apprécié passer les digues du Havre voir s'éloigner ma ville et inversement au retour. La passerelle du bac du Hode, autre souvenir, je me souviens de son embarcadère et contrairement au bac de Caudebec, sur le bac du Hode les véhicules pour la plupart étaient rangées sur le pont en travers c'est à dire à 90°par rapport à l'axe de marche et ceci en fonction de leur rayon de braquage. Pour connaître encore le charme d'aller "de l'autre côté de l'eau" à bord d'un bac il faut aller à Port Jérôme. On se souviens tous des files d'attente. Passer le bac c'était déjà un voyage qu'on faisait durer en patientant dans la descente de la rive gauche..
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H
Bonsoir Jeff, <br /> Oui c’est exact les Ro-Ro sont appelés aussi des rouliers. C’est exact aussi que les bateaux de la Thomsen Thoresen accostaient quai de Southampton. Je constate que votre mémoire est très bonne. Quant à partir pour l’autre côté de l’Atlantique c’est un voyage que j’aimerai bien faire, mais les bateaux faisant la ligne ne sont plus que des cargos mixtes avec cabines pour passagers, c’est déjà pas mal me direz-vous mais le côté charme en serait absent. Je n’ai eu que deux ou trois fois l’occasion de franchir les digues, mais c’était avec un petit bateau pour les visites de Port 2000, on fait avec ce qu’on peut !<br /> Quant au bac du Hode que j’ai pu emprunter à plusieurs reprises, effectivement les voitures embarquaient sur le côté. D’ailleurs à ce propos je pense faire un article complet à son sujet, mais pour le moment je rassemble la documentation nécessaire à son écriture, et je pourrai ainsi me replonger dans cette traversée de la Seine avant la venue du pont de Tancarville.<br /> Bonne soirée Jeff. <br />
C
Les nombreuses photos permettent de bien comprendre cette évolution.<br /> Émouvant par ailleurs de revoir le paquebot France.<br /> Bonne continuation. C&B
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H
Bonsoir Christine et Bernard,<br /> C‘est le raisonnement que je me suis fait quand j’ai commencé cette recherche, comment faisaient-ils pour transporter des voitures ? Puis de fil en aiguille j’ai tissé mon article sur cette base. Quant au paquebot France, il est souvent sur les cartes postales de cette époque, ça agrémente non seulement la vision de la carte postale mais ça permet aussi d’avoir un repère chronologique.<br /> Bonne soirée à vous deux !<br />
E
Toujours impressionnant ,Dan, de revoir toute cette historique des bateaux , avec leur transport ! " de l'élingue au Ro-Ro" dont tu parles, avec ces cargos .C'est bien intéressant ,voire parfois amusant ou impressionnant ...! Merci ++ Daniel ,et bonne soirée pour toi et Marie Jo . E.C.
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H
Bonsoir Étienne,<br /> Personnellement cala m’a toujours impressionné d’entrer dans un car-ferry, j’avais l’impression d’être Jonas avalé par une baleine. Aujourd’hui in ne reste que la Brittany ferries pour faire une traversée et parfois, juste pour le plaisir, je regarde les camions embarqués sur le car ferries.<br /> Bonne soirée Étienne ainsi qu’à Odile.<br />
E
On comprend bien l'évolution nécessaire, depuis 1907 jusqu'à maintenant. La 1ère fois que j'ai pris un Ferry avec mon mari et mes enfants, plus une nièce, c'était en avril 1995. J'ai une soeur qui habite en Angleterre depuis 1975. Nous désirions aller la voir et ce fut fait à cette époque. Ensuite, mon mari et moi avions rêvé d'aller en Irlande. Nous sommes partis tous les deux en voiture, bien sûr, vers Cherbourg. Et nous avons fait le voyage de nuit, vers l'Irlande, soit 11 h 30 en tout. Mon mari a fait d'autres voyages, il était transporteur depuis 1986, et avait l'habitude des Ferries. Et peut être qu'il en a pris quand il est allé en Norvège avec son camion, plusieurs fois. J'ai quelque part, dans un tiroir, les tickets de ses déplacements en ferries. A notre époque, tout semble facile, mais on ne pense pas toujours à cette évolution quand on voyage et traverse les mers. Bonne fin de dimanche.
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H
Bonsoir Élisabeth,<br /> De nos jours ça semble si évident de prendre un car ferries pour aller dans un pays proche de la France notamment dans les iles britanniques, qu’on ne pense pas à tout ce qu’il a fallu d’ingéniosité pour concevoir ces car ferries, des bateaux pas comme les autres. Je constate que cela éveille des souvenirs de traversées et du fait que votre sœur habite en Angleterre bien forcément il fallait prendre un ferry. Quant à votre mari son expérience des traversées devait être grande en raison de son métier. <br /> Bonne fin de journée Élisabeth.<br />
C
Bonjour Dan,<br /> <br /> Superbe rétrospective du transport par la mer des automobiles, camions et même de trains.<br /> <br /> Le "train ferry" avec ses rails est quand même extraordinaire !<br /> <br /> Le véritable ancêtre du car-ferrry c'est le LST en 1944 il me semble.<br /> <br /> Toujours un plaisir de te lire Dan !<br /> <br /> Bon dimanche de "fêtes des mamans" avec un superbe temps !
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H
Bonjour Agnès,<br /> Oui effectivement dans mon article je montre ces LST et j’explique également qu’ils sont les précurseurs des ferries d’aujourd’hui. C’est aussi toujours un plaisir pour moi de lire tes commentaires.<br /> J’ai complètement oublié que c’était la fête des mères aujourd’hui, mais il est vrai qu’à mon âge… <br /> Bon dimanche Agnès.<br />
G
Salut Dan, vraiment original ton article !! Je me souvient bien des ferries près du quai aux charbons d'ou nous étions partis pour l'Angleterre à la fin des années 80 j'ai travaillé juste à coté dans des baraquements. Le Ferry n'était déjà plus là
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H
Bonjour Goé,<br /> Merci pour l’article, je voulais l’écrire et publier depuis pas mal de temps mais avec les recherches cela m’a pris plus de temps que prévu.<br /> Personnellement je n’ai jamais pris un ferry depuis ce terminal, je me suis contenté si je puis dire, du terminal du quai de Southampton.<br /> Quant aux baraquements je n’en ai pas de souvenir, il est vrai que je n’allais pas souvent dans cette partie du port !<br /> Bon dimanche Goé.<br /> <br /> <br /> Bonjour Goé,<br /> Merci pour l’article, je voulais l’écrire et publier depuis pas mal de temps mais avec les recherches cela m’a pris plus de temps que prévu.<br /> Personnellement je n’ai jamais pris un ferry depuis ce terminal, je me suis contenté si je puis dire, du terminal du quai de Southampton.<br /> Quant aux baraquements je n’en ai pas de souvenir, il est vrai que je n’allais pas souvent dans cette partie du port !<br /> Bon dimanche Goé.<br /> <br /> <br />
G
Bonjour Dan,<br /> Chaque dimanche ,que je lis ton blog, je suis jaloux de la documentation que tu possèdes et je m'en veux de ne pas m'être intéressé à tout cela plus jeune. Mais heureusement que tu es là pour remettre à flot des souvenirs qui resteraient au fond de notre mémoire.<br /> D'abord le Normania et ses rotations journalières, puis les "Viking". Et enfin une traversée vers l'Angleterre très mouvementée à bord du Léopard et un débarquement au retour loin du lieu normal; Sans doute le quai de l'Atlantique comme tu le dit, mais comme il faisait nuit, on ne savait pas trop où on était !<br /> Bon dimanche
Répondre
H
Bonjour Gérard,<br /> Au sujet de la documentation c’est petit à petit que je la récolté tout ça, je n’ai pas collectionné tout ça en un seul jour mais pendant des années. Pour cet article, comme je le souligne au début, je suis parti d’une idée mais au fur et à mesure de son développement je me rendais compte qu’il fallait aller plus loin dans le temps pou comprendre l’histoire du transport de voitures. J’ai commencé à étudier cet article en 2020 et c’est seulement maintenant que j’ai pu le publier.<br /> En effet, si le terminal du môle central était occupé il est fort probable que tu as débarqué quai de l’Atlantique dans le terminal de secours, et pour revenir en ville en pleine nuit de la bas cela n’a pas dû être évident.<br /> Bon dimanche Gérard ainsi qu’à Michèle.<br />
L
Ah le St Patrick ! Pour la petite histoire, ma marraine était mariée d'un anglais qui travaillait à Rouen (ils y habitaient d'aileurs) pour un approvisioneur de navires, dont les Irish Ferries. Il avait noué de solides liens amicaux avec les équipages au Havre. Chaque Jour de l'an, ma marraine et Bob, venaient le passer avec nous au Havre et chaque après-midi du 1er janvier, on allait "sur le St Pat' " quand il était à quai ce jour là. Et il y était généralement. J'avais environ 8 ans, mes premiers contacts directs avec les sujets de son Altesse Royale Elizabth ! Fêter le nouvel an à bord.... un sacré souvenir et du baragouinage auquel je ne comprenais rien . Depuis....je me suis améliorée ! Bon dimanche mon cher Dan !
Répondre
H
Bonjour Françoise,<br /> Ce devait être « quelque chose » d’aller sur ce navire et fêter le nouvel an ainsi, ce n’est pas donné à tout le monde d’avoir un tel cadre pour un premier de l’an. C’est sûr que depuis cette période pas si lointaine que ça, tu as fait quelque progrès dans la langue de Shakespeare et à mon avis, pour t’avoir entendu, c’est plus que des progrès....<br /> Bon dimanche Françoise.<br />
H
Merci encore pour ce superbe article très documenté, j'y retrouve mon enfance, les discussions de mon père (élingueur chez Caillard) avec des amis ou cousins à la maison, bref un moment du pasé. Merci
Répondre
H
Bonjour Mireille,<br /> Il est vrai qu’avec cet article je touche une période récente ce qui fait remonter des souvenirs en surface. Ce doit être intéressant de savoir comment on fabriquait des élingues, car c’est un matériel qui a été très utilisé dans le port historique, mais de nos jours avec les Ro-Ro plus besoin de cet ustensile.<br /> Bon dimanche Mireille.<br />