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HAVRAIS-DIRE Le blog de Dan et ses amis.
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9 juin 2024

Le théâtre du Havre. Première partie.

Au Havre, l’origine d’un théâtre (1) remonte à la moitié du XVIIIème siècle. La municipalité avait pourtant encouragé les troupes de comédiens à s’établir au Havre, mais en l’absence de local
approprié, les baladins se produisaient en plein air à la belle saison.


(1) Au 18ème siècle le nom de « théâtre » ne s’appliquait qu’à la scène, et pas à la salle elle-même qu’on nommait
comédie ou salle de spectac
le.

 

Le Havre-Théâtre-Place Gambetta-Acteurs-porte Richelieu- cabale
Une troupe ambulante au Havre en 1823 près du bassin de la Barre. Collection Havrais-Dire.

 

En 1727, on installe un modeste théâtre sous les Halles dans la rue du même nom. Mais la troupe était si mauvaise et la mise en scène si ridicule, que la jeunesse Havraise, après avoir manifesté son mécontentement, revint un soir le démolir de fond en comble. Les Halles qui l'abritaient furent elles-mêmes passablement saccagées.


En 1740 environ, une troupe vint s’installer dans un magasin situé entre les deux portes d’Ingouville, il appartenait à deux négociants Lebourgeois et Homberg. Ce bâtiment construit en bois de charpente fut détruit le 2 avril 1757 par une tempête comme Le Havre en connait de temps à autre.

 

Le Havre théâtre Ingouville
La cour entre les deux portes d’Ingouville. Collection Havrais-Dire.

Par la suite d’autres salles furent construites, mais aucune n’était vraiment digne de représenter une ville comme Le Havre. Les lieux où se donnaient des spectacles étaient : rue de Paris, rue des remparts, rue de la halle citée plus haut, et le théâtre d’Ingouville au 47 Grande Rue, mais cette salle était située à plus d’un kilomètre du Havre intra-muros.

 

Le Havre-Théâtre-Place Gambetta-Acteurs-porte Richelieu- cabale
L’emplacement du théâtre d’Ingouville. Collection Havrais-Dire. (cliquez sur l’image pour voir le plan d’aujourd’hui)

 

 

Le Havre-Théâtre-Place Gambetta-Acteurs-porte Richelieu- cabale
L’emplacement aujourd’hui qu’occupait ce théâtre. © Havrais-Dire.

 

Le premier théâtre digne de ce nom est celui de la Citadelle plus connu sous le nom du Théâtre des Barres construit dans le quartier du même nom en 1787. Revoir ici

 

Le Havre-Théâtre-Place Gambetta-Acteurs-porte Richelieu- cabale
Le théâtre des Barres. Collection Havrais-Dire.

 

Détruit par un incendie en 1810, et faute de mieux, on joua dans le théâtre d’Ingouville réaménagé pour l’occasion. Mais le public n’assistera qu’occasionnellement à ses représentations, il fallait faire trop de chemin pour s’y rendre. L'audience étant trop faible la salle dut fermer ses portes.

Par la suite plusieurs projets furent étudiés, aussi bien venant de la part de personnes privées que de la municipalité. Mais le retour de Napoléon en 1815 pesa sur les finances de la France et celles du Havre. Aussi la décision de construire un nouvel édifice fut reportée à une date ultérieure.

En 1816 la paix revenue, la municipalité vota pour une nouvelle proposition de théâtre. Le conseil
rejeta l’ancien emplacement dans le quartier des barres le jugeant trop loin du centre. Ils
demandèrent à Louis XVIII de pouvoir construire un nouveau théâtre sur une partie du parc de la marine (2). Cette demande fut acceptée le 27 juillet 1817, à charge pour la ville de prendre à son compte les frais de la démolition des anciens bâtiments.


(2)    De nos jours c’est l’espace Oscar Niemeyer avec le Volcan.

 

Le Havre-Théâtre-Place Gambetta-Acteurs-porte Richelieu- cabale
Une vue du 17ème siècle du parc de la marine. La flèche rouge indique l’emplacement du futur théâtre. © Service Historique de la Défense. (cliquez sur l’image pour voir le plan d’aujourd’hui)

 

L’architecte Jean-Baptiste Auguste Labadye est chargé de concevoir ce nouveau théâtre. Cette
nouvelle salle doit être construite sur l’emplacement de l’ancienne enceinte, avec ses remparts et fossés marécageux.
Par mesure de précaution Labadye décide d’effectuer un sondage du terrain afin d’en connaître la nature exacte. Les résultats démontrèrent que le sous-sol était composé principalement d'alluvions limoneuses.
C’est pourquoi il édifiera le théâtre sur presque 300 pieux afin d’avoir une assise stable.

 

théâre le havre commerce
Relevé des pieux sous le théâtre. Édition du muséum du Havre. Philippe Manneville.

Ses plans furent approuvés par la municipalité, et les travaux confiés à l’entrepreneur M. Fossard du Thill le 16 août 1817.
La première pierre du théâtre est posée par « Son Altesse Royale » Louis-Antoine d’Artois, duc d’Angoulême le 19 octobre 1817. Il donna le coup de truelle traditionnel et signa l’acte de naissance symbolique de l’édifice. Le document fut déposé dans les fondations avec des pièces d’argent.
Sur la gravure ci-dessous, 
le théâtre tel qu’il, était à son inauguration, et la place Louis XVI n’a pas encore l’aspect que nous lui connaîtrons plus tard.

 

Le Havre-Théâtre-Place Gambetta-Acteurs-porte Richelieu- cabale
Le théâtre de la place Louis XVI en 1823.

 

Tout autour du théâtre ce ne sont que des maisons en bois, on en distingue une sur la gauche de cette gravure. Aussi dès 1822 la municipalité imposera de construire les immeubles de cette place sur un plan uniforme de même hauteur avec arcades d’après les projets de Labadye. Les
travaux ne seront exécutés qu’à partir de la décennie 1830-1840.

Le 22 mai 1832 une représentation est donnée au profit des sinistrés de l’incendie ayant détruit tout un pâté de maisons au sud du théâtre. Elles étaient habitées en majorité par des émigrants suisses dont plusieurs trouvèrent la mort.  

 

Le Havre-Théâtre-Place Gambetta-Acteurs-porte Richelieu- cabale
Place Louis XVI, le théâtre avant l’incendie de 1843. AMH.

 

On remarque tout de suite à la vue de ces gravures, que le toit est pointu recouvert d’ardoises, et le péristyle est absent, on verra plus loin comment cela s’est transformé.
 

Les cabales.

 

Ces « cabales » s’exprimaient par des bravos ou des sifflets entraînant l’exclusion ou l’admission d’un acteur novice dans une troupe, ou même de la pièce représentée. Cela faisait partie des mœurs de l’époque et admise par tous, c’était une tolérance que même le directeur respectait sans toutefois les approuver. Les acteurs se soumettaient, bon gré mal gré à ce « verdict » populaire.
Il est arrivé qu’une actrice, vexée par la cabale, quitte la scène avant la fin de la représentation, la troupe n’avait alors qu’une solution, jouer au mieux le dernier acte.

Bien souvent les « cabaleurs » n’arrivaient pas à se départager, cela tournait parfois à l’émeute, la force publique devait alors intervenir.
Le directeur du théâtre avait la possibilité de présenter les comédiens exclus, une seconde, voire une troisième ou quatrième fois au public, et là tout pouvait recommencer.

 

Le Havre-Théâtre-Place Gambetta-Acteurs-porte Richelieu- cabale
Un exemple d’émeute entre partisans et opposants. Collection Havrais-Dire.

 

L’incendie du 28 avril 1843.

 

Le vendredi 28 avril 1843, vers une heure du matin des personnes aperçurent de la fumée sortant par les joints des fenêtres du théâtre. L’alerte est aussitôt donnée. Le directeur M. Fortier et sa
domestique logeant à l’intérieur, se rendent sur la corniche croyant échapper aux flammes. Fortier interpelle les passants en les incitant à aller chercher des échelles au magasin des décors. Mais ce sera trop tard, cerné par la fumée il saute d’une hauteur de vingt mètres, suivi par sa domestique qui tombe sur lui entraînant la mort de Fortier
.

 

Le Havre-Théâtre-Place Gambetta-Acteurs-porte Richelieu- cabale
Incendie du théâtre avec la chaîne pour porter les seaux d’eau. Croquis de A. Frémont d’après une aquarelle de E. Seguin. AMH 5Fi118.

 

Pendant deux jours le feu dévora l’intérieur, ne laissant que les murs Est, Nord et Sud plus ou moins intacts. Par contre, la façade Ouest donnant sur la rue Caroline (rue Racine) sera complètement anéantie, elle laisse apercevoir tout l’intérieur du théâtre calciné.

 

Le Havre-Théâtre-Place Gambetta-Acteurs-porte Richelieu- cabale
Une représentation du sinistre vue de la rue Caroline. Rue Racine aujourd’hui. AMH 7Fi169.

 

 

À la suite de cet incendie, les représentations eurent lieu dans le théâtre d’Ingouville remis en état pour l’occasion. Mais les habitués voulaient une salle plus grande, aussi en 1844, le directeur, M. Derville, fit transformer les ateliers Mazeline, au 7 de la rue Molière, en théâtre provisoire. Inauguré le 14 septembre 1843, c’est jusqu’au 8 juin 1844 que furent donnés des spectacles dans ce lieu
transitoire.
Par la suite celui-ci abritera la société musicale Sainte Cécile, puis, en 1890 les fameuses « Folies Bergères » jusqu’en 1938.

 

Le Havre-Théâtre-Place Gambetta-Acteurs-porte Richelieu- cabale
Les « Folies Bergères » rue Molière. Collection Havrais-Dire.

 

Malgré l’opposition de certains conseillers municipaux voulant reconstruire le théâtre ailleurs, la majorité vota pour la restauration du théâtre au même emplacement. Après bien des tergiversations quant au nombre de places à construire, le théâtre fut rebâti avec le même nombre de places. C’est l’architecte Testu que la municipalité choisit pour reconstituer l’intérieur du théâtre, sous la
surveillance de l’architecte de la ville Fortuné Louis Brunet-Debaine.  

 

Les principaux changements intervenus concernent surtout la toiture en ardoise qui sera refaite en métal et en forme de dôme. Sur la balustrade seront disposées six statues représentant la poésie, la musique, la tragédie, le Vaudeville et la danse. Le péristyle n’est pas encore construit, en examinant les illustrations ci-dessous on se rend compte des changements intervenus entre le premier et
second aspect du théâtre.

 

Le Havre-Théâtre-Place Gambetta-Acteurs-porte Richelieu- cabale
À gauche, le théâtre avant l’incendie. À droite, le théâtre après sa restauration. Documents AMH et Havrais-Dire.

 

La réouverture du théâtre eut lieu le 17 octobre 1844. L’artiste Alexandre lut le discours
d’inauguration écrit par le Havrais François Ancelot, comme l’avait fait auparavant l’artiste Paul pour Casimir Delavigne lors de l’inauguration du théâtre le 24 août 1823.

 

Une chose peu connue de nos jours, le 7 mars 1849, à l’initiative de la troupe du théâtre, celle-ci
défila dans les rues du Havre en costume afin de récolter des dons en espèces et même en nature. Cette cavalcade comme on la nommait, est l’ancêtre de ce que l’on nomme aujourd’hui le
« Corsiflor ».

 

Le Havre-Théâtre-Place Gambetta-Acteurs-porte Richelieu- cabale
La « cavalcade » de 1852 au Havre. AMH 5Fi66.

Fin de la première partie.

 

Sources :
Histoire des théâtres du Havre première et deuxième partie de Charles Vesque 1875.
Les embellissements du Havre Aline Lemonnier Mercier CHRH Numéro 59 année 2001.
Annales du Muséum du Havre. Les fondations de 1817 du théâtre du Havre par Philippe Manneville. 1980.
Le Havre 1717-1986. Jean Legoy, Martine Liotard, Henri Dulaurier, Éric Levilly. Éditions du p’tit Normand 1986
.
Michel Eloy. Le Havre de 1517 à 1966.

Merci de votre visite.

Commentaires
C
Bonjour Dan,<br /> <br /> Très intéressante cette publication sur "les" théâtres du Havre !<br /> <br /> Je remarque que dans les années 1700, les jeunes avaient les mêmes réactions qu'aujourdhui<br /> Ils cassaient quand ils n'étaient pas satisfaits, enfin une partie des jeunes je suppose .<br /> <br /> Que de rebondissements avant d'arriver à avoir un théâtre digne de ce nom !<br /> <br /> J'attends la suite avec impatience car ta documentation est vraiment superbe.<br /> <br /> Bon dimanche automnal Dan et à la semaine prochaine.
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H
Bonsoir ou sans doute bonjour Agnès,<br /> Tu as eu la même réflexion que la mienne à propos de jeunes, on a toujours l’habitude d’entendre « de mon temps les jeunes respectaient ceci ou cela » mais pas du tout, la jeunesse a toujours eu des débordements qu’elle que soit l’époque, la société a toujours eu aussi ses « bons et mauvais élèves », donc il n’y a pas grand-chose de changer aujourd’hui.<br /> Rebondissement est aussi un terme de théâtre dans une pièce où un élément vient tout bouleverser, et ce théâtre n’est pas au bout de ses surprises, en attendant je te souhaite une excellente semaine Agnès.<br />
F
Bonjour Daniel,<br /> Cette fois j'ai pu regarder ton article, avec des images exceptionnelles ! quel régal !<br /> Merci !<br /> Bonne semaine à chacun<br /> FAH
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H
Bonjour Françoise, <br /> Ouf, j’ai contacté canalblog pour qu’ils fassent le nécessaire et je pense qu’il ont agi dans le bon sens. Quant aux images c’est le résultat d’un long travail de patience et de recherches, alors je veux que tout le monde puisse en profiter.<br /> Bonne journée Françoise.<br />
S
test commentaires
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D
Apparemment ça fonctionne ! Mais l'anti spam est INFERNAL
L
Bonsoir mon cher Dan<br /> Quelle histoire que celle de ce théâtre! J'aime beaucoup ta première photo, celle près du bassin de la Barre. Je ne sais pas pourquoi, ce bassin me dit quelque chose , mais c'est ...une autre histoire, n'est ce pas ? <br /> Sérieusement, voilà encore une fois tout un pan de l'histoire de la ville qu'il est intéressant de faire revivre. <br /> Merci pour tout ton travail avant d'en découvrir la fin dans deux semaines. !
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H
Bonsoir Françoise,<br /> Du fait que tu es versée maintenant dans l’histoire de notre ville il est certain que le bassin de la barre te rappelle quelque chose. Tout comme toi j’aime bien débusquer ce qui risque d’être oublié ou enfoui dans tellement d’archives qu’on n’arrive à ne plus rien retrouver. Quant à la suite je vais aller jusqu’au années 1980 alors faut s’accrocher.<br /> Bonne nuit Françoise.<br />
E
C'était tout à fait normal que le Havre ait un Théâtre comme toutes les grandes villes. Il fallait se distraire, il n'y avait pas la télé ! Malheureusement, sur certains théâtres de France, les incendies ont fait des dégâts et il fallait payer pour reconstruire. D'où beaucoup de patience, d'argent et des personnes compétentes pour préparer les plans et ensuite faire faire les travaux. Merci pour ce 1er volet de l'histoire du théâtre du Havre. Bonne fin de dimanche, il pleut depuis 8 minutes à l'instant où j'écris (depuis 18 h).
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H
Bonsoir Élisabeth,<br /> Toutes les villes, même petites, ont leur théâtre, au Havre il a fallu attendre assez longtemps pour en avoir un, mais c’est en raison de la création relativement récente de la ville, 16ème siècle. Dans cette période 16ème et 17ème siècle il n’y avait aucune tradition venant du passé, il a fallu aux Havrais les créées de toutes pièces si j’ose dire. Mais cela a un avantage pour les historiens, les recherches sont relativement plus faciles à effectuer, bien qu’il faille quand même y passer du temps. Quant aux incendies, c'était la plaie pour les municipalités et quelle que soit l’époque, ou les bâtiments touchés.<br /> Bonne fin de journée Élisabeth.<br /> <br />
E
Coucou ,Dan : je tente de réécrire ( petit mot non parti ...) : Encore spectaculaire ,super Dan :cette première historique des "théâtres" du havre depuis 1727 ,avec les Halles ,,jusqu'à 1844 : avec Louis XVI. Encore merci, et l'on attend ,en effet la suite dans 2 semaines...Bon repos et bien amicalement à toi et Marie Jo . E.C.
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H
Bonsoir Étienne, <br /> Canalblog a eu quelques ennuis aujourd’hui notamment pour commenter les articles, il semblerait que tout soit rentré dans l’ordre maintenant, tant mieux.<br /> J’aurai pu faire au moins 5 articles sur les théâtres au Havre, je me suis concentré sur le plus connu, et même avec lui j’aurai pu en raconter beaucoup plus. Mais je vais m’en tenir à l’essentiel afin qu’on ait un aperçu assez complet de son existence. C’est pourquoi je fais deux articles distincts afin de ne pas tout raconter sur une seule publication.<br /> Je te souhaite ainsi qu’à Odile une excellente fin de journée.<br />
G
Bonjour Dan,<br /> Qu'ajouter à tout ceci, tout est précis et documenté. Je peux juste ajouter que j'ai hâte de lire le prochain épisode qui va sans doute faire le lien avec notre vécu.<br /> Bon dimanche
Répondre
H
Bonsoir Gérard,<br /> Effectivement dans le second volet j’évoquerai notre vécu, mais je n’en dis pas plus car j’aurai pu faire trois volets avec tout ce qui s’est passé ici, j’espère que ça ne lassera pas le lecteur !<br /> Bonne fin de journée à toi et Michèle.<br />
G
Salut Dan, je me souviens avoir vu les pieux en bois de l'ancien théâtre lors de la construction de Niemeyer. Le théatre des Barres pouvait laisser penser à une extension de la ville dans cette direction finalement c'est le port qui s'y est installé.
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H
Bonsoir Goé<br /> En effet les pieux étaient visibles lors de la construction du volcan, d’ailleurs j’ai une photo de ceux-ci que je diffusera dans la deuxième partie.<br /> C’est en effet tout un quartier que monsieur Germain, un dépeceur de navire, voulaient construire en 1816, mais finalement comme tu le soulignes ce fut le port qui prit la place.<br /> Bonne soirée Goé.<br />
C
Qui a retrouvé les pièces d'argent dans les fondations du théâtre détruit par l'incendie de1843 ?<br /> Cet argent pouvait contribuer à sa restauration.<br /> Bon dimanche Dan. C&B
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H
Bonjour Christine et Bernard,<br /> Je me doutais qu’on allait me poser la question comme je me l’a suis posé moi-même. Normalement seuls l’intérieur et le mur ouest a été reconstruit, ce qui veut dire que la première pierre est restée en place après l’incendie, par contre en 1944 la question peut se poser, mais là face au désastre comment retrouver cette pierre dans cet enchevêtrement de gravats ? Sans doute a-t-elle été enfouie ou emportée avec les restes du théâtre, et qui maintenant pourrait répondre à cette question ? <br /> Bon dimanche les amis <br />
F
Bonjour Dan,<br /> Encore une très belle chronique très complète et passionnante qui ne mérite aucune cabale.<br /> Ou l'on découvre, entre autre chose, que le grand théâtre aura vécu juste 100 ans entre octobre 1844 et septembre 1944.<br /> Très bon dimanche.<br /> François "FF"
Répondre
H
Bonjour « FF »<br /> Merci pour histoire qui je dois le dire, m’a donné un peu du mal à retracer en raison de l’ancienneté de son début. Eh oui ce pauvre théâtre n’aura vécu qu’une centaine d’année c’est peu finalement, quand on pense à d’autres monuments tel le tunnel Sainte Marie par exemple, mais au Havre c’est ainsi, les choses ne durent jamais longtemps sauf exception.<br /> Bon dimanche « FF »<br />