Le théâtre du Havre. Troisième et dernière partie : le renouveau.

Après la seconde guerre mondiale l’offre culturelle pour les Havrais était plutôt réduite. Certaines salles de spectacles avaient disparu, notamment le musée des beaux-arts, et bien entendu le théâtre municipal.
On ne pouvait pas les remplacer du jour au lendemain, la priorité était donnée aux logements.
Cependant la reconstruction du Havre a permis de réfléchir méticuleusement, patiemment sur le moyen le plus approprié pour répondre aux souhaits culturels des Havrais.
Partant de cette réflexion, Georges Salles ⁽¹⁾ et Reynolds Arnould (2) imaginèrent un endroit où
seraient réunis : expositions, ateliers, cafétéria, discothèque, bibliothèque et bien sûr théâtre.
L’idée fait son chemin et aboutit à l’édification de la première maison de la culture de France, au 2 boulevard Clemenceau. Elle fut inaugurée le 24 juin 1961 par le ministre des affaires culturelles André Malraux. Baptisée M.C.H., Maison de la Culture du Havre, elle connaîtra bien des vicissitudes dans ses premières années.

⁽¹⁾ Directeur des Musée de France.
⁽²⁾ Artiste Havrais.

André Malraux lors de l’inauguration de la MCH en 1961. Photo Musée-maison de la culture du Havre, 24 juin 1961. © Adagp, Paris 2021. Cliquez sur l’image pour voir le plan actuel.

En 1963 la M.C.H se dissocie de la branche muséale et devient autonome. Mais les locaux du
boulevard Clemenceau s’avèrent insuffisants pour y maintenir toutes ses activités. Le projet d’un nouveau théâtre place Gambetta n’ayant pas abouti, la M.C.H, avec à sa tête Bernard Mounier,
s’installe dans le nouveau Théâtre de l’Hôtel de Ville inauguré en 1967. 

Théâtre de l’Hôtel de Ville et M.C.H., réunis sous le même toit. Collection Havrais-Dire. Cliquez sur l’image pour voir le plan actuel

Dix ans plus tard le T.H.V., (Théâtre de l’Hôtel de Ville), s’avère trop petit pour contenir toutes les
activités de la M.C.H., en conséquence Bernard Mounier s’adresse à la municipalité afin de trouver une solution au problème, et pourquoi ne pas envisager une nouvelle maison de la Culture ?
L’idée séduit André Duroméa, député maire, celui-ci demande à ses services une étude des
possibilités financières et architecturales afin de construire ce nouvel équipement. Le groupe
chargé de sa mise en œuvre fait appel à Oscar Niemeyer, le bâtisseur de Brasilia, pour le concevoir. Le projet est présenté puis approuvé par le conseil municipal le 8 avril 1974.

André Duroméa © L’Avenir, supplément N° 107, mai 2012. Oscar Niemeyer, collection Cédric Conseil

Mais si l’accord du conseil est obtenu, le projet de Niemeyer devait avoir également l’assentiment du ministère des affaires culturelles pour bénéficier d’une participation financière de l’État. Lorsque cette autorisation fut accordée, la construction du nouveau théâtre maison de la culture devenait possible avec le budget de la ville, additionné à la subvention de l’État et aux dommages de guerre.

      Niemeyer avait pris en considération les besoins spécifiques de la M.C.H., sa création
comprenait : bibliothèque, cinéma, lieu d’expositions, théâtre, salle de concert etc, bref tout ce que souhaitaient Georges Salles et Reynolds Arnould étaient là au centre même de la ville où même les commerçants avaient leur place.
Les travaux de construction débutèrent en 1978, l’ouverture au public en 1982.
Détail intéressant, le creusement des fondations a permis de mettre à jour les pieux du théâtre de 1817.

La mise à jour des pieux de l’ancien théâtre. © Nicéphore. cliquez sur l'image pour voir l'emplacement actuel.

La construction de la MCH par Niemeyer tient de la prouesse technique. Mais tout comme son
devancier Auguste Labadye en 1817, Oscar Niemeyer dut tenir compte du terrain sur lequel il fait construire l’ensemble de son œuvre, 239 pieux seront nécessaires pour assurer son assise. De plus pour éviter toutes déformations des bâtiments, des recherches sur les phénomènes de dilatation liées aux variations thermiques furent entreprises.
Oscar Niemeyer dira de sa création : « Ce n'est pas l'angle droit qui m'attire, ni la ligne droite, dure, inflexible créée par l'homme. Ce qui m'attire c'est la courbe libre et sensuelle ».
Une totale contradiction avec Auguste Perret, mais, c’est bien connu, les contraires s’attirent.

Ce qui n’est pas encore nommé « volcans » en cours de construction. © Bibliothèque Municipale.

Les Havrais feront un accueil pour le moins « mitigé » à ces nouveaux bâtiments, la voix populaire le baptisera « pot à yaourt », ce n’est qu’en 1990 qu’on les nommera « Grand volcan » d’une surface 6 948,90 m², et « Petit Volcan » de 5 270,30 m². La superficie totale représente 12 219,20 m².

La grande salle avant son réaménagement. © Havrais-Dire.

Au fil du temps les problèmes d’acoustique, connus depuis le début, ne seront pas réglés, ils
suscitaient l’irritation des chefs d’orchestre pendant les répétitions. Il fallait se rendre à l’évidence les concerts étaient donnés dans de mauvaises conditions à la fois pour les musiciens et les
spectateurs.
Tout devait être revu pour répondre aux exigences d’une scène nationale. Les bâtiments eux-mêmes n’étaient plus aux normes. Autre souci, le forum était de moins en moins fréquenté en raison d’un isolement trop caractérisé. Ajouté aux défauts d’entretien de l’ensemble, le résultat ne tarde pas à s’imposer, c’est le désintérêt grandissant du public pour ce lieu de culture. 

Le grand Volcan en 2009 vue du V57. © Jean-Paul Moutier.

Consciente qu’il fallait réagir, la municipalité étudie les moyens de remédier aux divers problèmes apparus avec le temps, notamment concernant le forum, mais aussi les problèmes d’acoustique de la grande salle. En revanche, avant d’envisager ces transformations, il fallait obtenir l’autorisation de son créateur pour modifier son œuvre. Oscar Niemeyer donna son accord et c’est ainsi que les travaux purent commencer en 2010 pour se terminer en 2015. Le programme fut réalisé par
l’architecte Deshoulières Jeanneau mandaté par la municipalité, et assisté de l’architecte Sogno pour le petit Volcan. 
En attendant la réouverture des Volcans, les spectacles étaient donnés à la Forge d’Harfleur dans un premier temps, puis dans l’ancienne gare maritime du PAH, quai Johannes Couvert par la suite.  

La gare maritime peu avant sa démolition. Cliquez sur l’image pour vois l’emplacement du quai Joannes couvert. © Havrais-Dire.

Les transformations extérieures :

Tous les changements ne peuvent pas être décrits ici en détail, néanmoins avec les vues satellites on a une idée assez précise de ces transformations. Ces photos permettent d’apercevoir les contours du forum en forme de profil d’oiseau ici à l’envers.
Commençons par la partie nord du forum (sous le 1) là où sont les commerces, ils seront
déconstruits pour ne laisser que le linteau du profil d’oiseau. En lieu et place sera créé un vaste
escalier offrant une large ouverture sur la rue Louis Brindeau.
La partie sud (2) sera élargie facilitant l’accès au forum et à l’entrée du grand Volcan.
La rampe (3) sera inversée afin d’avoir un meilleur accès au forum.
Ci-dessous les trois principaux chantiers extérieurs avant remaniement.

La place Niemeyer avant transformations © Google Earth.

Ci-dessous, ces trois endroits après remaniement :

La place Niemeyer après transformations © Google Earth.

1 = Les commerces ont disparu laissant place à un escalier, seul le linteau du profil d’oiseau a été conservé.
2 = L’entrée Sud-Est est plus large, plus lumineuse pour accéder au Forum et au théâtre.
3 = L’escalier en colimaçon entre la plate-forme, côté rue Racine, et le forum a été reconstruit en
position inversée pour un meilleur accès au forum.
Avec ces réaménagements le côté « enterré » du forum est atténué, ses accès sont plus larges, plus lumineux. Le but des architectes est atteint, supprimer l’impression d’y être enfermé.

Ci-dessous, l’exemple, de la plate-forme côté rue Louis Brindeau (1) est significative, l’escalier a permis de désenclaver le forum. De plus sur cette photo on voit au premier-plan le toit du petit Volcan entièrement clos, il est remplacé aujourd’hui par une verrière.

La place Oscar Niemeyer en 2009. © Havrais-Dire.

La place Oscar Niemeyer en 2024 avec au premier plan le petit Volcan et sa verrière. © Google Earth.

Le petit Volcan.

L’intérieur n’est pas en reste, le petit Volcan s’est métamorphosé, il s’est doté d’une bibliothèque avec fauteuils ou canapés invitant à la lecture, d’un auditorium, de plusieurs espaces pour les jeunes avec jeux etc. Sa grande salle, où la lumière naturelle peut maintenant pénétrer, est
polyvalente et peut accueillir diverses manifestations telles que colloques ou conférences.

Le petit Volcan lors d’une conférence de la SHED. © Gérard Deshayes.

La grande salle

Il fallait redonner à la scène principale la place qu’elle méritait, ce qui fut accompli. C’est ainsi qu’on a pu lire dans la presse des propos élogieux au sujet de la salle rénovée : « La maison de la Culture du Havre vient de rouvrir après de gros travaux dans la salle de spectacle dont l'acoustique a été complètement repensée. Le premier concert a été donné le 7 janvier 2015 sous la direction de Jean-Claude Casadesus ravi de la nouvelle qualité du son. Il se rappelle avoir jeté sa baguette de dépit lors d'un précédent passage au Volcan et avant les travaux.

La nouvelle grande salle rénovée. Les sièges de velours rouge ont laissé la place à des sièges couleur anthracite © Havrais-Dire.

J’ai pu visiter certains endroits inaccessibles au public habituellement, pour ceux n’ayant pas eu cette possibilité, voici quelques photos des endroits réservés aux artistes ou aux techniciens :

Une des nombreuses loges pour les artistes pour leur préparation avant leur entrée en scène. © havrais-Dire.

Le dessous de la scène. © Havrais-Dire.

La galerie technique au-dessus de la salle. © Havrais-Dire.

Et pour finir retour dans la grande salle pour vous présenter mes souhaits de bonnes vacances à toutes et à tous. Rendez-vous en septembre… Si tout va bien !

Le rideau se ferme sur la période : septembre 2023, juin 2024. © Havrais-Dir

FIN.

Sources :
Bulletin mensuel N° 51 de la MCH, deuxième trimestre 1974. / Le Havre Patrimoine Mondial. / pourbodo@club-internet.fr
Siège social Groupe SLH info presse / Havre Libre jeudi 27 mars 1958. /
Crédit photos :
L’Avenir, supplément N° 107, mai 2012. / Adagp, Paris 2021. / Cédric Conseil. / Gérard Deshayes. / Nicéphore / Bibliothèque Municipale /  Jean-Paul Moutier / Google Earth. / Dan.

Merci de votre visite

Comments

[Julien]

Bonjour,

Concernant les pieux, il me semble avoir entendu ou lu qu ils sont toujours en place et seraient visibles dans le vide sanitaire du Volcan ? Pour qui ose s'y aventurer !
Je crois me souvenir que des ossements avaient egalement été retrouvé lors des travaux. Problement les restes des malheureux resistants.

Quant a l'archecture du Volcan, sans faire de politique, elle incarnait la vision communiste de la culture. Sans fenetre, bunkeronisée et réservée a une elite.
Cest bien mieux aujourdhui.

[havrais-dire]

Bonsoir Julien,
Il est plus que probable que les pieux soient restés en place, d’ailleurs qu’elle aurait été l’utilité de les enlever ? Le mieux est qu’ils soient restés en place ne serait-ce pour affermir le terrain plutôt spongieux. Quant aux ossements là aussi on est dans le domaine des possibilités, et le mieux serait d’interroger les archives pour connaître le fin mot de l’histoire.
Pour l’architecture du volcan, construit au temps de la municipalité communiste, sans doute les élus voulaient-ils se démarquer de leurs prédécesseurs par un style complétement à l’opposé de ce qu’il y avait auparavant. En fait chaque époque adopte un style qui lui permet de se laisser une trace dans l’histoire.
Bonne fin de soirée Julien.

[Jacky Trenchand]

Salut Daniel !
Voilà bien longtemps que je n'étais passé par ton site. Bien que je ne manque jamais de le conseiller à celui qui parle du Havre... Il est toujours aussi riche et parfaitement documenté.
Depuis février de cette année, je suis à nouveau Havrais. J'ai élu domicile vers Danton. Un quartier si mal famé autre fois qu'il est étonnant de voir sa transformation.
Merci de nous faire découvrir l'histoire de notre ville que généralement nous connaissons si peu.
Je suis impatient de découvrir la prochaine saison.
A bientôt donc, dans les commentaires ou pourquoi pas au Gavroche de la place Danton ou encore au funiculaire...
Bel été et bon week-end

[havrais-dire]

Bonsoir Jacky,
Très content de te retrouver ici Jacky, car tu es un des premiers lecteurs du blog. Je constate que tu habites maintenant au Havre et mieux encore dans mon quartier, sans doute nous reverrons nous pour bavarder un peu du Havre autour d’un verre comme nous l’avions fait dans le bar du funiculaire.
Mes articles demandent beaucoup de recherches et j’apprécie toujours qu’un lecteur prenne plaisir à lire le résultat de mon travail.
Je te souhaite une excellente fin de semaine en sachant qu’un jour où l’autre on pourra continuer cette conversation de vive voix.

[coursault agnes]

Bonjour Dan,

Un peu de retard à l'allumage pour faire mon commentare sur ce dernier volet.

Toujours très intéressant et surtout très bien expliqué pour les gens comme moi, qui ne connaissent pas bien leur villle.

Ce Volcan j'ai eu beaucoup eu de mal à l'accepter à cause de sa forme mais une fois qu'il est intégré on n'y pense plus.

L'Unesco n' a pas moufté alors que dans le "Perret" il est quand même un peu, voire très étéroclite et maintenant ils nous embêtent avec la tour Alta que moi j'aime beaucoup ! (mais ceci est un autre sujet)

Merci encore pour tout ton boulot que me rend un peu moins ignare à chaque parution et bien sur, RV à la rentrée pour de nouvelles aventures !

Bon, été Dan.

[havrais-dire]

Bonjour Agnès,
Tu n’es pas la seule à avoir eut du mal à t’habituer à ces volcans, pour preuve, beaucoup de Havrais l’avaient baptisé « pot à yaourt », s’ils l’avaient adopté d’emblée ce surnom ne lui aurait sans doute pas été donné.
Quant à l’UNESCO, c’est en 2005 qu’elle a classé le Havre au patrimoine mondial de l’humanité, et c’est vrai qu’avec les volcans ça parait étrange, imaginons que la tour Alta ait été construite à cette époque (fin des année 90) aurions-nous ce label UNESCO ?
Bon je ne pousse pas le raisonnement plus loin car ici il s’agit d’histoire et non de faits contemporains.
En tous cas je te souhaite un excellent été Agnès.

[Papy Scham]

Bonsoir Dan
Un dernier volet de ce théâtre bien ficelé et documenté, avec des commentaires et des illustrations hors pair. Je ne peux que te féliciter très chaleureusement. Je ne sais pas comment tu fais pour abattre un tel travail qui demande énormément de temps et de recherches. Je te (vous) souhaite d'excellentes vacances, riches en émotions et découvertes, et surtout prenez bien soin de vous. Et hâte de bientôt te retrouver et te lire. Grosses bises à MJ, en espérant que tout va bien chez elle. Grosse poignée de main à toi. MJ se joint à moi et nous vous embrassons bien fort. Affectueusement: papy Scham ❤️

[havrais-dire]

Bonsoir Papy Scham,
Quant on a une passion on ne compte pas ses heures de travail, heureusement d’ailleurs, car avec moi les « 35 heures » seraient largement dépassées. De plus c’est petit à petit que j’engrange des renseignements et vient un moment où il faut mettre tout ça sur le papier, c’est là sans doute où la difficulté commence, car on peut s’apercevoir qu’il manque beaucoup d’informations pour écrire un récit qui se lit sans difficulté, mais où serait le plaisir sans l’effort ?
Merci pour tes vœux de bonnes vacances qui seront pour nous sur place cette année puisque nous ne pouvons plus nous déplacer. Ce sera une année blanche comme on dit, en attendant des jours meilleurs. MJo et moi-même nous vous souhaitons à tous deux un bel été en famille !

[François Vaudour]

Il semble que les pieux que l'on voit sur la photo et que l'on a vu en vrai à l'époque sont ceux du théatre incendié avant celui détruit par les bombardements.

[havrais-dire]

Bonsoir Goé,
Ce n’est pas « il semble » ce sont bien les pieux du théâtre de 1817, pourquoi, tout simplement parce que ce théâtre de 1817 a tout simplement, si je puis dire, été restauré. C’est un peu comme le Muséum où les quatre murs étaient restés debout. Ici pour le théâtre il a fallu reconstruire entièrement le mur ouest, les autres étant toujours debout on les a utilisés pour construire la deuxième mouture du théâtre. Charles Vesque l’évoque bien dans ses livres de 1875 consacré au théâtre, c’est, on peut le dire, un témoin de l’époque !
À la revoyure Goé.

[C&B]

Voilà un article fort complet pour terminer en beauté cette saison 2023/2024.
Il nous permet à nous qui avions quitté Le Havre en 1978 de découvrir l'histoire du Volcan.
Bonnes vacances et à bientôt.
C&B

[Dan]

Bonjour C&B
En effet ayant quitté le Havre en 1978 c’était juste au moment où « l’aventure » du volcan commençait. Avec mon article vous avez pu voir comment les choses se sont déroulées après votre départ.
Merci pour les vacances qui seront studieuses puisque je reste au Havre et bonne continuation pour vous et votre blog que je pourrai suivre tout l’été !

[François Vaudour]

Je me souviens de ces pieux que l'on pouvait voir car le chantier n'était pas totalement clos comme il est de coutume maintenant. Par contre aucun souvenir de la construction de Niemeyer en elle-même

[havrais-dire]

A cette époque nous étions toi et moi encore en activité professionnelle et il fallait nous occuper de nos enfants ou ceux qui allaient venir, alors c’est vrai que la construction des volcans n’était pas notre priorité !
Bonne fin de soirée Goé

[elisabeth]

Ce ne fut pas une mince affaire car on ne construit pas un théâtre comme une maison, vu qu'il y a des concerts et donc l'acoustique est importante. Au final, c'est une très belle réalisation qui a coûté très cher mais le résultat est là. Bonne pause estivale, profitez bien de tout, relax et changements d'habitudes, et rendez-vous en septembre. Bonne fin de dimanche.

[havrais-dire]

Bonsoir Élisabeth (et là je ne me trompe plus).
En effet construire un tel bâtiment avec en plus cette forme bien particulière n’a pas dû être de tout repos. Par contre je ne comprends pas pourquoi la grande salle a eu des problèmes d’acoustique dès le début, à cette époque, 1978, on savait construire de telles salles quand même. Mais tout fut réglé par la suite heureusement.
Rendez-vous en septembre ici mais sur votre blog tout l’été puisque je ne bouge pas du Havre.
Bonne fin de journée Élisabeth.

[GERARD DESHAYES]

Bonjour Dan,
Voilà un pan de 'histoire que les gens de mon âge (et du tiens) ont vécu. Mais il est bon de faire une piqure de rappel.
Pour ce qui est des lieux inconnus du grand public, je les connaissais d'avant la grande métamorphose, sans doute à la faveur d'une journée du patrimoine. Ca a beaucoup changé.
Dans ce nouvel environnement, j'aime beaucoup aller dans le petit volcan Cet endroit est formidable et l'on y trouve calme et sérénité pour lire ou méditer, observer.
Bon dimanche à Marie Jo et toi (et bon vote...)
Gédé

[havrais-dire]

Bonjour Gérard,
J’ai pu avec l’ami Phyll, visité un peu le grand volcan avant ses transformations, puis le visiter de nouveau lors de son inauguration. Effectivement il y a eu beaucoup de changements entre les deux.
Quand je le peux j’emmène mon petit fils dans la bibliothèque et j’espère pouvoir y emmener mon autre petit-fils et ma petite fille, les enfants sont rois dans ces lieux et c’est très bien. Pour le vote tu penses bien que c’est la première chose que j’ai faite aujourd’hui. !
Bon dimanche Gérard et Michèle.

[LEFORT FRANCOISE]

Mon cher Daniel, superbe Clap de fin de saison !
Avec toi, on apprend, on découvre, on s'étonne, on se souvient, on aime, on déplore, on soupire....mais
surtout ....on en redemande !
Alors Bonnes Vacances !
Qu'elles te soient propices à inspiration pour de nouvelles aventures chinées dans le mille-feuilles du grand
livre de l'histoire du Havre.
A très bientôt
Françoise

[havrais-dire]

...merci Nicé !

[Nicephore]

Effectivement Daniel, tu termine la saison en apothéose par cet article magistralement réalisé. Encore bravo ami de 50 ans !

[havrais-dire]

Bonjour Françoise,
Je vais tâcher de faire aussi bien la saison prochaine, mais ce sera difficile, j’ai quelques sujets en réserves certes, mais toujours incomplet et surtout sans image ce qui est fort regrettable. Mais je ne désespère pas puisque je ne peux pas prendre de vacances je vais au moins prendre de l’avance sur mes prochains articles. A très bientôt Françoise.