La course du « Petit Havre ».

C’est bien connu, au Havre le franchissement de la côte n’est pas chose aisée pour les piétons, mais que dire pour les  cyclistes ? Aussi depuis le XIXème siècle des moyens mécaniques furent mis en place afin de faciliter ce franchissement.

La rue de Montivillers (G. Lafaurie) est parmi les plus difficiles à franchir, ici en 1908. (en cliquant sur la photo vous voyez le plan actuel)

Les rues d'Ingouville et Lafaurie de nos jours. © Havrais-Dire. (cliquez sur la photo)

Pour les cyclistes la difficulté est telle que les autorités sportives créent une course spécifique ayant pour motif la montée d’une côte le plus rapidement possible.  Par la suite la popularité de ces courses étant démontrée, les dirigeants du journal « Le Petit Havre », organisent celle des rues Clovis et Pasteur en 1931.

L'annonce parue dans "La Petit Havre" du 30 août 1931. © Gallica

Année après année, le succès de cette course ne faiblit pas. Les Havrais friands d’exploits
sportifs, viendront en nombre chaque année y assister, surtout qu’elle était libre d’accès.
Ouverte à tous, amateurs licenciés ou pas, les sportifs étaient répartis par catégories selon leur âge, sexe etc. La plupart d'entre eux étaient adhérents d'un club ou associations cyclistes comme « l’Étoile Gravillaise » ou VCS « Vélo Club Sanvicais ». Ces fédérations avaient été créées au début du XX^ème siècle comme celui ci-dessous à Graville :

Un vélo club de Graville. Collection Cédric Conseil.

Certains concurrents, les indépendants, couraient pour leur propre compte, ils n’étaient affiliés à
aucun club. Le journal n’hésitait pas parfois à les caricaturer :

Dessin de Will paru dans « Le Petit Havre » du dimanche 6 août 1939. © Gallica.

La plus prestigieuse de toutes les catégories était sans conteste celle des « AS » avec des coureurs ayant déjà un palmarès éloquent. Cependant une catégorie était particulièrement applaudie, celle des tandems et tandems-mixtes.
Bien évidemment le « Petit Havre » relatait la course dès le lendemain avec parfois des étourderies comme la photo des champions publiée à l’envers ci-dessous :

La page consacrée à la course de côte dans « Le Petit Havre » du lundi 26 juillet 1937. © Gallica

Si la photo est à l’envers, les noms le sont-ils également ? Et bien oui, et grâce au fils du coureur Camillotti, il faut lire les noms dans cet ordre : Saifi, Camillotti, Yvan Marie, Pietre.

La photo du journal remise à l’endroit, et sa légende doit-être lu ainsi : Saifi, Camillotti, Yvan Marie, Pietre.

Les photographies de cette course sont rares, néanmoins en voici deux, prises par le journaliste du "Petit Havre". Elles illustrent parfaitement l’engouement que cette course suscitait
auprès des Havrais.

L’arrivée lors d’une épreuve de repêchage avec Yvan Marie en 1er et Piètre. Collection Cédric Conseil.

Plus rare encore, l’arrivée d’un tandem, ce genre de courses ne se pratiquent plus aujourd’hui, sauf sur pistes dans un vélodrome.

Ici le tandem Le Gac – Langlois. Collection Cédric Conseil.

La dernière course se déroule en août 1939 avant la déclaration de guerre en septembre. Pendant le conflit l’épreuve n'aura pas lieu. Les hostilités terminées, le journal « Le Petit Havre » disparaît,
entraînant avec lui la course de côte des rues Clovis et Pasteur.
Aujourd’hui, et avec un peu d’imagination, on peut se représenter le tandem Le Gac- Langlois, arrivant au sommet de la côte.

La rue Pasteur en direction de l‘ouest. Photo montage Dan.

Vous remarquerez que peu de choses ont changé, néanmoins la végétation sur la gauche est moins dense, et l’habitation sur la droite a perdu son toit en pente, mais hormis cela…Ah si ! Aujourd'hui à l'horizon se profilent les silhouettes de l’Hôtel de Ville et de l'église Saint Joseph, l'histoire est
passée par là !

Sources :
le Petit Havre de 1931 à 1944 sur Gallica.
Crédits photo :
Cédric Conseil
Dan.

Merci de votre visite

Comments

[B.O.]

Un excellent reportage de l'histoire insérée dans le quotidien, à l'instar de la dernière image commentée.
Pour info, une côte que j'adorais prendre en voiture, notamment le virage devant l'église.

[havrais-dire]

Bonjour Olivier,

Merci pour le reportage. Quant à la côte devant la chapelle Saint Michel, la prendre en voiture ne présente pas de difficulté, par contre en vélo c’est une autre histoire, car pour l’avoir grimpé je peux dire qu’elle semble interminable, mais une fois en haut…

Bonne fin de semaine Olivier ainsi qu’à toute ta grande tribu maintenant.

[Camilotti Jean Carle]

Si l’ordre des coureurs sur la photo a été rectifié. Les noms des coureurs ne sont pas dans le bon ordre. Angelo Camilotti, le deuxième à partir de la gauche sur la deuxième photo est mon papa.

[Dan]

Merci monsieur Camilotti, je vous souhaite une excellente soirée !

[Camilotti Jean Carle]

Merci Monsieur, j’avais mal lu l’article.
J’aime beaucoup votre blog, vous êtes la mémoire de notre ville👍👏

[havrais-dire]

Bonsoir monsieur Camillotti,
Je n’ai pas changé la légende de la photo, j’ai juste remis celle-ci à l’endroit. Mais je ne pouvais mieux rêver que d’avoir un membre de la famille d’un coureur pour connaître le bon ordre des noms. Aussi et pour rétablir la vérité, je vais indiquer que les noms ne sont pas dans le bon ordre sur la photo remise à l’endroit.
Merci beaucoup pour cette précision et bonne fin de semaine monsieur Camillotti.

[tce76]

Salut DAN,

Voilà un sujet que mon père aurait adoré.
Belle journée.

[havrais-dire]

Salut Thierry,
Ah oui en effet ce n’est pas rien ni n’importe qui. Voilà que devait être motivant pour ton père, courir auprès d’un tel champion n’était pas donné à tout le monde !

[tce76]

Salut DAN. Merci pour tes visites.
Oui mon père avait même couru avec LE GRAND JACQUES ...

[havrais-dire]

Bonjour Thierry,
S’il pratiquait le cyclisme c’est sûr que cela aurait été un article qu’il aurait aimé, et si le fils aime aussi ma foi c’est très bien aussi.
J'en profite pour te féliciter à propos de ton blog que je visite tous les jours !
Bonne journée Thierry ainsi qu’à Fabienne.

[niavlys76]

Bonjour Dan, j'ai pris plaisir à lire cet excellent reportage sur ces courses cyclistes ayant pour cadre les côtes de la Ville. Je dis respect à ces sportifs qui pédalaient surement comme des forcenés sur leurs vélos très lourds, bien loin des machines sophistiquées que l'on voit maintenant sur le tour de France ou autres courses du même genre.
J'ai circulé des milliers de fois dans les rues Lafaurie, Pasteur et Félix Faure entre autre. Très bon terrain d'exercice pour mes élèves qui apprenaient à conduire...une voiture.

[havrais-dire]

J’imagine assez bien le genre de vélo que ça pouvait être, au sortir de la guerre dans les années 1950 ce type de vélo existait encore, fallait vraiment avoir envie de pédaler, mais les vocations ça ne se discute pas !

[Camilotti Jean Carle]

Et la majorité des coureurs cyclistes avaient le même vélo pour faire les courses du dimanche et aller travailler avec la semaine, c’est ce que m’avait dit mon père 👍

[havrais-dire]

Bonjour Niavlys,
Il fallait avoir de bons mollets pour franchir ces côtes, même si à l’époque le dérailleur existait le vélo lui était très lourd, j’ai pu en voir encore dans ma jeunesse avec leur guidon dit « de course », fallait bien appuyer sur les pédales pour avancer. Si tu as connu ces rues en tant que moniteur, les démarrages en côtes n’ont plus de secret pour toi !
Bonne journée Niavlys.

[LAINE]

Bonjour Daniel et merci pour cette nouvelle page d'histoire bien illustrée.
Amicalement

[havrais-dire]

Bonsoir Didier,
De rien mon ami, c’est un plaisir que j’aime partager, bonne soirée ainsi qu’à Michèle !

[Jeff]

Bonjour Dan, nous sommes ravis de vous retrouver et aussi intéressés de pouvoir vous lire à nouveau. Le vélo était très populaire avant guerre car c’était un moyen de se rendre au travail avec l’aide du funiculaire ou de l’escalier roulant en ville pour ceux qui habitaient la côte et celle du bateau de Caen ou d’Honfleur ou du bac du Hode pour les balades plus lointaines en Normandie (pour aller de l’autre côté de l’eau). Dans les années 50’s encore beaucoup de travailleurs circulaient en bicyclette, la musette sur le dos. Les gens avaient des mollets à cette époque. Les courses de vélo sportif étaient très populaires, mais un peu moins le polo vélo (sûrement disparu de nos jours). Un oncle de mon père qui tenait un café dans une rue adjacente à la mairie de Sanvic jouait au polo vélo dans l’équipe sanvicaise qui disputait le championnat de France, championnat qu’elle remporta plusieurs fois comme en témoignent des comptes rendus de match dans la presse régionale d’avant guerre. Bonne fin d’après-midi.

[havrais-dire]

Bonsoir Jeff,
Ravi moi aussi de retrouver mes lecteurs et pas des moindres, puisque vous êtes l’un des premiers.
Avoir un vélo dans les années 1950 représentait quelque chose, mon père n’avait que ce moyen là pour se déplacer et le dimanche, nous ses enfants, nous le suivions sur nos bicyclettes. Parfois il nous emmenait très loin jusqu’à Cabourg. Nous empruntions le bac du Hode seul moyen à l’époque pour franchir la Seine au plus près du Havre. Par contre n’étant pas né je n’ai jamais utilisé les bateaux pour Caen ou Honfleur.
Le polo vélo n’a pas disparu, il se pratique encore de nos jours avec des compétitions régionales il y a un club ici au Havre qui se nomme : Vélo Club Frileuse Sanvic au stade Auguste Delaune, et ma foi il a l’air très actif si j’en juge par leurs activités sur internet. Mais le stade Delaune est assez loin de la mairie de Sanvic, c’est sans doute pourquoi ce club regroupe deux quartiers, Sanvic et Frileuse.
Bonne soirée Jeff.

[François Vaudour]

Salut Dan, bel article ! en faisant tes recherches, tu n'aurais pas trouvé mention d'un Lionel Vaudour mon grand oncle qui faisait des courses cyclistes.

[havrais-dire]

Bonsoir François,
Hélas non, je n’ai pas vu ce nom dans les articles que j’ai pu lire, mais je n’ai fait que parcourir les grands titres d’une part pour connaître les dates exactes de cette course et essayer de retrouver les noms des cyclistes imprimés au dos des photo de presse, je les ai retrouvé mais n’ai pas poussé plus loin mes investigations. Si tu fais des recherches dans ces journaux peut-être le trouveras-tu ton grand-oncle, j’ai bien retrouvé ceux des photos !
Bonne fin de soirée François.

[Jean Michel L]

Bonjour Dan,
Comme ça faisait longtemps que je n'étais pas passé te lire, et je n'ai pas d'excuse, à part la flemme d'allumer l'ordi le dimanche.
Merci pour cet excellent article. Sillonnant le havre à pieds et à vélo dans tous les sens, c'est clair que les rues choisies pour organises ces courses sont pentues à souhait. Ce matin, dans mon quartier (et pas que), c'est semi marathon. C'est vrai que je ne serai pas contre une course vélo amateurs de temps en temps. Je n'ai pas connu les années 30, mais j'ai pourtant souvenir de courses (critériums ?) qui avaient lieu surement fin des années 60 et années 70. Mon "vieux tonton" y courrait chez les "vétérans", qu'on appelle aujourd'hui "séniors". Mes parents étaient parfois bénévoles pour être "commissaires" (faire la circulation). Dans mon souvenir, il y avait beaucoup de monde au bord de la route (euh, c'etait pas non plus le tour de France), mais il faut aussi se souvenir que c'était une sortie à pas cher, voire gratuite si tu n'allais pas prendre un coup à une terrasse et donc ouverte aux bourses les plus modestes. C'est moins simple aujourd'hui.
Bon dimanche à vous deux et à bientôt
JML ;-)

[havrais-dire]

Bonjour Jean-Michel,
Aaah la flemme voilà une malade qui peut être contagieuse, j’essaierai de me faire vacciner on ne sait jamais. Au Havre les rues pentues ne manquent pas, et j’ai connu ces « critériums » qui avaient lieu après le Tour de France, ça permettait au public de voir de près les as de la route après leur prestation dans cette course prestigieuse, ça permettait aussi aux publicitaires de vendre leur produit, bref tout le monde y gagnait.
Si quelqu’un veut organiser une course au Havre il faudrait qu’elle soit à l’image de la course du « Petit Havre » où amateurs semi-professionnels ou professionnels puissent y participer et par catégorie. J’imagine assez bien les des coureurs amateurs courant non seulement pour eux-mêmes, mais aussi pour leur quartier, on pourrait entendre dans les haut-parleurs : « et voici l’équipe des Neiges en bonne position, suivie par celle de Saint Joseph, qui ne s’en laisse pas conter …etc etc, on peut rêver, et comme tu dis ce serait une sortie pas chère car c’est bien connu les bénévoles sont toujours disponibles et les premiers à répondre à l’appel suivez mon regard !
Bon dimanche Jean-Michel.

[haspot]

Salut Daniel , adepte du vélo loisir , que je pratique régulièrement et comme j'habite sur le plateau Aplemont ) les cotes me parlent .
Quel bonheur de prendre le Funiculaire , et hop c'est réglé !!!!!. Bon dimanche

[havrais-dire]

Bonjour Marc,
Ah oui mais là ce n’est plus du sport avec le funiculaire (rire), mais c’est quand même bien pratique de l’utiliser, que ce soit pour les cyclistes ou les piétons comme moi, comme tu dis « c’est réglé » et bien réglé puisque ça fait 134 ans que ça marche !
Bon dimanche Marc !

[E.C.]

Super et merci ,Dan ,pour ce 6 octobre ! :les courses cyclistes du "Petit Havre ", se 1930 à 1944 , sont impressionnantes . Bravo de ré-écrire . Bob repos et bonne amitié à toi et Marie Jo . E.C.

[havrais-dire]

Bonjour Étienne,
De rein, pour l’article, non seulement ça occupe bien ma retraite, mais ça me permet aussi de retrouver mes amis, et la recherche pour moi est un vrai plaisir, surtout quand je trouve (rire).
Bon dimanche ainsi qu’à Odile.

[LEFORT FRANCOISE]

Mon cher Dan, visiblement ça roule pour toi ce dimanche et pas qu'un peu ! En tous cas, si le sport et toi ça fait deux, je t'assure que sans hésitation on peut te décerner le maillot jaune du top des articles. Quant au maillot à pois....il t'irait comme un gant aujourd'hui grâce à la qualité de ce que tu nous fais découvrir. Bon dimanche mon ami.

[havrais-dire]

Bonjour Françoise,
Oui ça roule de ce côté-là mais pas partout comme tu le sais. En tous cas endosser le maillot à, pois celui du meilleur grimpeur ne serait pas pour me déplaire, le jaune ne vas moins bien au teint. Merci pour la qualité des articles, mais j’en connais une qui fait pas mal non plus !
Bon dimanche Françoise.

[GERARD DESHAYES]

Bonjour Dan,
Beaucoup de plaisir de te retrouver le dimanche matin et en plus avec un sujet tout à fait inattendu. Comme toi, je ne savais pas que ces courses avaient existé et je trouve l'idée excellente. Paralyser la circulation sur ces voies le dimanche matin ne me semblerait pas très gênant, on bloque bien tout un quartier pour un Président de la République !!!
Pour ma part, j'ai toujours eu beaucoup de mal à monter les côtes et heureusement que le vélo "nucléaire" a été inventé, ça me permet d'emprunter ces voies régulièrement.
Bon dimanche à toi et Marie Jo

[havrais-dire]

Bonjour Gérard,
Le plaisir est partagé quand je vois les amis fidèles au rendez-vous du dimanche matin. Apparemment cette course avait lieu l’après-midi si j’en juge par l’éclairage solaire, pourrions-nous organiser une telle course le dimanche matin ? La question est posée mais ce serait une bonne idée, on fait bien un tas de courses à pied de nos jours, pourquoi ne pas remettre à l’honneur les courses cyclistes urbaines ? Monsieur Philippe vous avez la parole…
Bon dimanche Gérard ainsi qu’à Michelle.

[ELISABETH]

Il fallait avoir le goût de l'effort mais je fais confiance aux gens de l'époque qui étaient très travailleurs et volontaires. La guerre, c'est dommage, a arrêté l'élan de ces courses. Sur l'avant dernière photo certains spectateurs avaient amené des chaises, certainement qu'ils habitaient tout près. Il y avait même une table, peut être le jury ? Merci pour ce reportage, témoin d'un passé et je pense que c'était important de le faire savoir. Bon dimanche.

[havrais-dire]

Bonjour Élisabeth,
De nos jours le goût de l’effort n’est pas perdu dans le monde sportif, certes le matériel est plus performant aussi, les vélos par exemple pèsent beaucoup moins lourd que ceux utilisés avant-guerre, et c’est là sans doute que l’on voit la différence entre le goût e l’effort de nos aïeux et celui des sportifs d’aujourd’hui.
Les chaises étaient en effet réservées aux jury répartis de chaque côté de la rue, d’ailleurs on distingue assez bien les papiers qu’ils ont en main afin de noter les arrivées.
Quant à ce reportage je l’ai ressorti de l’oubli en effet, qui aurait pu me dire qu’il y avait une course côte ici même ? Alors je suis un « relai » de la flamme en espérant que le flambeau d’ici quelques années soit repris par quelqu’un d’autre …
Bon dimanche Élisabeth.

[coursault agnes]

Bonjour Dan,

Quel plaisir de retrouver tes rubriques et je pense que tu as du nous concocter des surprises
pour la nouvelle saison.

Cela commence bien avec cette course originale d'avant guerre
qui attirait beaucoup de monde car les événements faisaient sortir les Havrais en masse.

De très chouettes photos et des documents du "Petit Havre" bien intéressants.

Merci de continuer à nous faire revivre Le Havre d'avant.

A la semaine prochaine car, bien sur, je suis une fidèle de ton blog.

Agnès

[havrais-dire]

Bonjour Agnès,
Absolument ravi de te revoir ici moi aussi, quant à la nouvelle saison j’y travaille d’arrache-pied avec des sujets inédits puisqu’aucun historien ne s’est penchés sur les sujets en question. Mais ça demande de longues recherches.
Quand il n’y avait pas la télévision, les gens sortaient beaucoup plus, même si une course comme celle-ci n’intéressait pas forcément tout le monde, c’était quand même un prétexte pour aller dehors, surtout s’il faisait beau.
Non pas la semaine prochaine Agnès, mais dans quinze jours, c’est que les recherches demandent du temps, l’écriture des articles aussi, alors quinze jours ce n’est pas de trop, c’est tout juste suffisant pour ce « travail », mais la prochaine fois on verra un bâtiment que tout le monde croit connaître, mais je n’en suis pas certain. En attendant bon dimanche Agnès.

[François R.]

Bonjour Dan,
Formidable document sur "notre" rue Pasteur. L'importante végétation que tu signales est sans doute du au fait que visiblement à l'époque la partie falaise à pic à cet endroit n'était pas encore bétonnée. Elle le fut apparemment après guerre mais je ne sais pas à quelle date précisément. Peux être as tu des informations à ce sujet.
Ce mur falaise a d'ailleurs servi à d'audacieux graffiti, comme le "LH" pratiquement effacé maintenant, je me sous viens aussi d'un "Votez Ruffenacht" qui y est resté très longtemps...
Merci pour ce billet vélocipèdique. Très bon dimanche.
François "FF"

[havrais-dire]

Bonjour François,
En effet « notre » rue Pasteur que nous aimons commenter aux visiteurs du tunnel Sainte Marie. Je n’ai pas d’information précise au sujet du mur en béton où effectivement diverses inscriptions furent peintes, et ça se voyait de loin. Il faudrait que je fasse des recherches à propos de ce mur car il pourrait nous intéresser pour le tunnel, je sens que je n’ai pas fini de chercher moi, mais quand on aime…
Bon dimanche « FF » .

[Nicephore]

Salut Daniel, toujours des photos inédites ponctuées de textes qui ne le sont pas moins. Cette course de côte cycliste devait être épuisante surtout avec les vélos de l'époque, souvent à vitesse unique, et d'un poids terrible. Même de nos jours, on voit relativement peux d'adeptes du vélo électrique s'engager dans ces mêmes lieux, tant la pente est importante.

[havrais-dire]

Salut Nicéphore,
C’est grâce à mes amis collectionneurs que je peux présenter des photos rares, qu’ils soient ici remerciés publiquement. Quant à la vitesse unique, probablement pas, puisque les premiers dérailleurs sont apparus en 1904, donc ici les vélos devaient en être équipé, n’empêche mais avec cette aide, monter cette côte ne devait pas être une partie de plaisir, sauf à la gagner bien évidemment !
Bon dimanche Nicé.

[hoisé Mireille]

Quel bonheur (le terme est faible) de vous retrouver le dimanche matin, je suis loin du Havre mais j'y ai tous mes souvenirs et vos articles ne font que les raviver avec tant de plaisir. Mercipour votre grand travail de recherches je n'ai pu me rendre au Havre pour voir l'exposition sur les résistants, mais vous ferez peut être un article dessus dans les semaines à venir.en tout cas merci encore et bon dimanche à tous.

[havrais-dire]

Bonjour Mireille,
Ça me fait aussi très plaisir de retrouver mes lectrices et lecteurs, le temps passé sans publication est toujours mis à profit pour trouver de nouveaux articles et faire des recherches. Quant à publier un reportage sur les résistants sujet de l’exposition ayant eu lieu dernièrement, il en est question avec son initiatrice, mais je dois attendre, car des compléments d’informations lui sont parvenus pendant la durée de l’exposition, et bien entendu elle compte les intégrer dans une nouvelle présentation, et ça fait beaucoup de travail pour elle.
Bon dimanche Mireille.

[CetB]

Quelle belle reprise ! Sur quel braquet es-tu ?
Peut-être faudrait-il suggérer à Edouard de relance cette fête populaire ?
Bon dimanche. C&B
Nota : pourrais-tu changer la couleur du "commenter ..." et "Envoyer..." car, à l'écran c'est peu visible.

[havrais-dire]

Bonjour Christine et Bernard,
Un petit braquet tout petit alors, c’est que la côte est difficile à gravir et je manque encore d’entraînement. Quant à demander à Édouard sa relance ce serait une bonne idée, mais bloquer toute une rue pour ça je ne sais pas s’il acceptera ?
Quant à changer la couleur de « commenter » ça fait 6 mois que je tanne Overblog pour qu’il fasse quelque chose, mais d’après eux il n’y a rien à faire, je m’excuse de la gêne que cela provoque mais si je pouvais faire quelque chose cela aurait été fait depuis longtemps, désolé mes amis.
Bon dimanche à vous deux.

[hoisé Mireille]

le bleu est peu lisible c'est vrai, bien d'accord

[Denys Hauguel]

Salut Daniel,

Epreuve totalement inconnue pour ma part, dommage qu'il n'y ait pas d'autres photos !
Je verrais bien dans cette rue une course de caisses à savon qui aurait sans aucun doute beaucoup de succès.

Bon dimamche Daniel.

Denys

[havrais-dire]

Bonjour Denys,
Je te rassure, je n’avais aucune idée non plus de cette course, déjà que le sport et moi ça fait deux mais alors savoir qu’il y avait ce genre de course au Havre… ? Si tu veux organiser une course de caisses à savon vas-y, mais dans la descente sinon …
Bon dimanche Denys.

[Boboce]

Salut Dan

Aujourd'hui se sont surtout les courses à pieds qui ont la cote au Havre.
Pourtant, pour faire la propagande des deplacements à vélo en ville, de telles courses ouvertes à tous seraient intéressantes (meme si je reste un pro voiture personnellement).

A+

[havrais-dire]

Salut Boboce,
C’est vrai que de nos jours les courses à pied sont « courantes » si j’ose cette expression, mais cela ne fait pas baisser le nombre d’autos en circulation en ville pour autant. Il faudrait pouvoir réserver l’usage des voitures en ville qu’aux stricts nécessité. En ce qui concerne les courses de côte, les organiser en ville demanderait une organisation lourde, de plus et c’est le paradoxe, il faudrait interdire la circulation dans la côte en question.
A + et bon dimanche Boboce.