Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
HAVRAIS-DIRE Le blog de Dan et ses amis.
HAVRAIS-DIRE Le blog de Dan et ses amis.
Géolocalisation des articles

La carte en cliquant ici.

Géolocalisation de tous les articles sur Le Havre, Ingouville, Leurre, Graville, Sainte-Adresse, Sanvic, Bléville...
Géolocalisation de tous les articles

 

HAVRAIS-DIRE Le blog de Dan et ses amis.
  • Histoire du Havre, Sainte-Adresse, Sanvic, Bléville, quartier de l'Eure, Rouelles, etc. Illustrée avec des photos "avant-après". (Pour vous abonner cliquez sur flux RSS des messages ci-dessus)
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Rechercher dans les 2 Blogs
Archives
Newsletter
177 abonnés
17 novembre 2024

Les Cinémas Havrais. Première partie.

Les précurseurs

 

Havrais-Dire se propose de retracer, non pas l’histoire du cinéma, mais l’histoire des salles de
cinéma Havraises. Pérennes ou provisoires elles ont marqué la vie des Havrais pendant plus d’un siècle. Nous évoquerons les toutes premières comme les toutes dernières.

 

    Les premières projections de films apparaissent au Havre le 28 avril 1896 au  Moulin Rouge  un café-concert situé aux 4 et 6 rue Jules Lecesne, avec un appareil nommé Kinétographe des frères Lumière.
La même année Léon Gaumont donne une projection dans la salle de mariage de l’Hôtel de Ville avec un appareil projetant de plus grandes images, son appareil est un
Chronophotographe.
D’autres opérateurs ambulants projettent des films dans des lieux publics tels l’hôtel Frascati, la brasserie Tortoni, avec le procédé
kinétographe.

 

Le Havre Cinéma Gaumont Pathé Lecesne reconstruction Perret star Apollo Grillon Alhambra, Sirius Vox Rex Scala Royal Rio Réau Paris Sainte Adresse Lido  Normandy
L’intérieur de la brasserie Tortoni place Gambetta. AMH.

 

Cependant c’est avec les forains que le cinéma devient véritablement populaire. Ainsi dès 1898 à la foire Saint Michel un certain Grenier, présente sa grande attraction : le cinéma perfectionné
cronophotographe
, ensuite le Biographe. Le nom des appareils change au fur et à mesure des
progrès techniques et des constructeurs, ainsi celui des frères Lumière le
Kinétographe deviendra le Cinématographe, terme parvenu jusqu’à nous.  

 

Sirius Vox Rex Scala Royal Rio Réau Paris Sainte Adresse Lido  Normandy
Le théâtre Grenier. Coll Havrais-Dire.

 

En 1899 on retrouve Grenier associé avec Garnier. Mais la concurrence commence à se faire sentir avec un sérieux rival Le cinéma Lumière. Ce dernier présente ses films sur un écran de 20m2 sous une tente. Sa publicité stipule que les images grandeur naturelle réunissent netteté et finesse. Au programme figurent les funérailles de Félix Faure. 
    Malgré cette concurrence la réputation de Grenier est toujours intacte. Ainsi en 1900 son
Théâtre électrique a les honneurs de la presse où l’on peut lire dans le Petit Havre du 1er octobre : « …au lieu d’entendre crier sans cesse, prenez vos billets, on voit le personnel se mettre en quatre pour éviter la bousculade ».
Parmi les forains proposant des projections cinématographiques, citons aussi le
Théâtre Flavigny tenu par des Havrais. Ils tentent une des premières synchronisations sonores. Sur l’écran muet un moine et une religieuse chantent, et dans la salle un phonographe diffuse la chanson, mais était-ce bien synchronisé… ?

 

Le Havre Cinéma Gaumont Pathé Lecesne reconstruction Perret star Apollo Grillon Alhambra, Sirius Vox Rex Scala Royal Rio Réau Paris Sainte Adresse Lido  Normandy
La théâtre Flavigny.

 

    Toujours dans cette foire de 1900, on y trouve encore : The Royal Bioscope montrant une ample collection de photos animées, ou encore : Le Théâtre-Concert des Fantoches Parisiens.
Ainsi de foire en foire, d’année en année, ils sont une dizaine de forains à présenter des films avec des programmes diversifiés mais d’une médiocre qualité technique. 
En effet, à cette époque l’image projetée a le grave défaut de trembler, aussi pour remédier à cet
inconvénient on distribue des petites grilles en carton que l’on tient devant les yeux. 
Le tremblement disparait-il pour autant… ?
Les Brasseries profitent de l’engouement pour le cinéma et proposent à leur clientèle des projections de films en plus de leurs propres spectacles. La brasserie Excelsior en est un exemple, elle offre des intermèdes cinématographiques entre deux autres divertissements.

 

Le Havre Cinéma Gaumont Pathé Lecesne reconstruction Perret star Apollo Grillon Alhambra, Sirius Vox Rex Scala Royal Rio Réau Paris Sainte Adresse Lido  Normandy
Une publicité de la brasserie Excelsior avec en médaillon une annonce du journal Le petit Havre de 1912. Cliquez su l'image pour voir l'endroit aujourd'hui.

 

D’autres établissements présentent des films, il est vrai de courte durée, le cinéma est alors utilisé comme un produit d’appel, méthode utilisée par Les Folies Bergères, l’Hôtel Frascati, le casino Marie-Christine etc. Les grands magasins n’échappent pas au phénomène de mode et suivent le mouvement comme le Grand Bazar rue de Paris.

 

Le Havre Cinéma Gaumont Pathé Lecesne reconstruction Perret star Apollo Grillon Alhambra, Sirius Vox Rex Scala Royal Rio Réau Paris Sainte Adresse Lido  Normandy
Une vue plongeante du Grand Bazar. Coll Havrais-Dire. Cliquez sur l’image pour voir l’endroit aujourd’hui.

 

Vers les salles uniquement consacrées au cinéma.

 

À la même époque, des exploitants de passage cherchent une salle pour projeter leurs films sans faire appel aux forains, aux brasseries ou encore aux grands magasins. Une opportunité s’offre à eux avec le théâtre-cirque et la salle de la Lyre Havraise où ils présentent leurs films les jours de
relâche ou en l’absence de tout spectacle. 

 

Le Havre Cinéma Gaumont Pathé Lecesne reconstruction Perret star Apollo Grillon Alhambra, Sirius Vox Rex Scala Royal Rio Réau Paris Sainte Adresse Lido  Normandy

 

À ce moment du récit il faut retenir 4 noms : Auguste et Louis Lumière, Charles Pathé et Léon Gaumont. Ce sont quatre personnages qui élèvent le cinéma au rang d’une industrie.
Ils comprennent très vite le potentiel de ce nouveau divertissement promis à un bel avenir.
Ils perfectionnent les appareils de prises de vues et de projection et créent leur propre réseau de salles à travers toute la France.
Dès lors ils se livrent à une guerre sans merci pour l’exclusivité et la distribution des films. Cette concurrence effrénée se poursuit encore de nos jours entre Pathé et Gaumont.
Toujours est-il qu’à partir de cette époque les Havrais n’attendent plus la venue des foires pour
visionner des films puisqu’ils peuvent les voir dans les salles, ce qui entraîne les forains à
abandonner cette activité.

 

Le Havre Cinéma Gaumont Pathé Lecesne reconstruction Perret star Apollo Grillon Alhambra, Sirius Vox Rex Scala Royal Rio Réau Paris Sainte Adresse Lido  Normandy
Gaston et Louis Lumière, Charles Pathé et Léon Gaumont. © domaine public.

 

Qui ne connait pas l’arroseur arrosé des Frères Lumière ?

 

Le Havre Cinéma Gaumont Pathé Lecesne reconstruction Perret star Apollo Grillon Alhambra, Sirius Vox Rex Scala Royal Rio Réau Paris Sainte Adresse Lido  Normandy
L’affiche du cinématographe Lumière. © Cinémathèque Française.

 

Léon Gaumont fera du prénom de sa mère, Marguerite, un sigle toujours existant de nos jours.

Le Havre Cinéma Gaumont Pathé Lecesne reconstruction Perret star Apollo Grillon Alhambra, Sirius Vox Rex Scala Royal Rio Réau Paris Sainte Adresse Lido  Normandy
Quelques-uns des sigles Gaumont, ils n’y sont pas tous. © Wikipédia domaine public.

 

Quant au sigle Pathé il est lui aussi parvenu jusqu’à nous depuis sa création, avec parfois des styles différents mais toujours avec l’emblème du coq.

 

Le Havre Cinéma Gaumont Pathé Lecesne reconstruction Perret star Apollo Grillon Alhambra, Sirius Vox Rex Scala Royal Rio Réau Paris Sainte Adresse Lido  Normandy
Un des premiers sigle Pathé, et le dernier. Collection et photo Havrais-Dire.

 

Le cinéma au Havre pendant la première guerre mondiale

 

À la déclaration de la guerre, en août 1914, tous les établissements publics ferment leurs portes. Il faut attendre 1915 pour voir la réouverture de certaines scènes de théâtre ou de cinéma. 
La brasserie Olympia cinéma grande taverne en fait partie. Son programme cinématographique est au profit exclusif des œuvres de guerre.

 

Le Havre Cinéma Gaumont Pathé Lecesne reconstruction Perret star Apollo Grillon Alhambra, Sirius Vox Rex Scala Royal Rio Réau Paris Sainte Adresse Lido  Normandy
L’article dans « Le Petit Havre » concernant le cinéma de la Grande Taverne. © Gallica.

 

Puis petit à petit la guerre se prolongeant, l’Olympia propose des films mettant au premier plan les noms d’acteurs ou actrices, comme ci-dessous.

 

Le Havre Cinéma Gaumont Pathé Lecesne reconstruction Perret star Apollo Grillon Alhambra, Sirius Vox Rex Scala Royal Rio Réau Paris Sainte Adresse Lido  Normandy
L’affiche de l’Olympia Grande Taverne rue du Chilou collection Havrais-Dire.

 

La caractéristique de cette salle est de projeter les films par transparence, ce qui permettait au
public de ne pas se mettre dans le champ de projection de l’image.

 

Le Havre Cinéma Gaumont Pathé Lecesne reconstruction Perret star Apollo Grillon Alhambra, Sirius Vox Rex Scala Royal Rio Réau Paris Sainte Adresse Lido  Normandy
Le Petit Havre 19 mars 1916. © Gallica.

 

Certains cinémas apparus pendant le conflit, disparaissent sans laisser de trace. Ainsi l’Alhambra de Bléville, une salle des fêtes transformée en cinéma, ne réapparait pas après la première guerre mondiale.

 

Le Havre Cinéma Gaumont Pathé Lecesne reconstruction Perret star Apollo Grillon Alhambra, Sirius Vox Rex Scala Royal Rio Réau Paris Sainte Adresse Lido  Normandy
L’annonce dans le Petit Havre du samedi 15 juin 1918. © Gallica.

 

Après 1918 toutes les brasseries, sauf exception on le verra prochainement, ne poursuivent pas leur activité cinématographique. Celle-ci est devenue une industrie avec ses contraintes et ses
réseaux de distributions. Il n’y avait plus de place pour les autodidactes et les amateurs.
À partir de cette époque, les cinémas seront classés en deux catégories, ceux ayant l’exclusivité des films sur la région Havraise, et ceux les rediffusant quelque temps plus tard. Ces salles seront nommés « cinéma de quartier ».
Nous allons revenir sur chacune d’elle et passer en revue les principales salles de cinéma qu’ont pu connaître les Havrais
.

*   *   *  *

Sources :
Journal « Le grand illustré du Havre » du 1-05-1896.
Le Petit Havre de 1985 à 1944.
*Jean Legoy Le peuple du Havre et son histoire Tome III. 1914-1940.
Les premiers pas du cinématographe au Havre par Jean Legoy 1981.
Le Livre d‘or de de la cinématographie de G. Dureau 1901.
Annuaires Micaux de différentes années.
Charles Vesque : Histoire des rues du Havre tome 1 & 2.
Crédit photos :
RTBF
Archives Municipales du Havre.
Les premiers pas du cinématographe au Havre par Jean Legoy 1981.
Dan.
.  

Merci de votre visite. Pour cette saga des cinémas du Havre, exceptionnellement Havrais-Dire paraîtra tous les dimanches jusqu’à la fin de cette série. La semaine Prochaine « Théâtre-Cirque Omnia – Cinéma Omnia Pathé ».  

Commentaires
N
Bonjour Dan,<br /> Je rebondi sur le commentaire d’Elisabeth, moi aussi j’ai découverts le film Marcelin Pain et Vin, je devais avoir 6 ou 7 ans et ce fût mon premier film, 1958/1959 mais c’était à Naples, légèrement un peu plus au sud 😊 <br /> Par contre je n’ai pas le souvenirs de scorpions, c’était l’histoire d’un gamin (Marcelin) qui dans un grenier d’un monastère, trouva un grand crucifix avec bien entendu, le martyre.<br /> Le gamin, trouvant le Christ un peu dépéri, prit l’habitude de le nourrir régulièrement en lui apportant du pain et du vin, qu’il volait aux moines du monastère.<br /> Une fois requinqué, le Christ, prit l’habitude de tailler une petite bavette avec le gamin, mais un jour, il lui demanda pourquoi il était triste et le gamin lui répondit « je voudrais voir ma mère….. et ensuite la vôtre »<br /> Le Christ le prend dans ses bras et le gamin meurt…….<br /> Peut-être que nous n’avons pas vu le même film, en tout cas Dan, merci encore de nous embarquer dans une nouvelle aventure 😉<br /> Amicalement<br /> Natale
Répondre
H
Bonsoir Natal,<br /> Il se peut en effet que ce ne soit pas le même film que celui dont parle Élisabeth, avec le cinéma on ne peut savoir. Personnellement je ne l’ai pas vu, le plus ancien dont je me souvienne est Le voleur de Bicyclette de Vittorio de Sica, ça remonte loin aussi et ça se passe au sud puisque c’est un film Italien. <br /> En tout cas je ne vais pas me risquer à raconter un film dans mes articles sauf à évoquer leur titre ou qu’ils marquent une étape importante dans l’histoire des cinémas, ce que je puis dire sans me tromper c’est que j’embarque mes lecteurs dans une sacrée aventure, j’espère ne pas les lasser.<br /> Bonne fin de soirée Natale.<br />
E
Bonsoir, je me suis renseignée auprès d'une amie (on se connait depuis l'école maternelle dans ma ville du Nord). Le cinéma de mon enfance va être démoli bientôt ainsi que ses annexes. C'est une page qui va se tourner.
Répondre
H
Bonsoir Élisabeth,<br /> Il va subir le sort de la plupart des cinémas en France hélas. On a beau dire mais regarder un film chez soi ce n’est pas du tout la même chose que de le regarder dans une salle. En étant en société on partage sans avoir besoin de le dire, un moment social important, moment que nous ne retrouvons plus aujourd’hui où c’est chacun pour soi.<br /> Bonne soirée Élisabeth. <br />
E
Merci pour le début de l'histoire du cinéma au Havre. Je me demande si ma grand mère, sa soeur et ses parents, qui vivaient à Sainte Adresse pendant la 1ère guerre mondiale, jusqu'en 1919, ont pu aller au cinéma se divertir un peu. Ma grand mère ne m'en a jamais parlé. Les cinémas ont permis et permettent toujours, de se divertir, de sortir en famille, ou entre amis. Quand j'étais enfant, dans ma ville du Nord, il y avait un cinéma, et le 1er film que j'ai vu était MARCELIN PAIN ET VIN. Histoire d'un petit garçon qui a été piqué par un scorpion et qui en est mort. Bouleversant pour moi qui était si petite. Ensuite, pendant mon adolescence, comme j'aimais beaucoup la chanteuse Sheila, je suis allée voir son film BANG BANG. Et ce fut tout. Le cinéma servait aussi pour la remise des prix à la fin des années scolaires. Comme le propriétaire était de l'âge de mon père (né en 1922), il a pris sa retraite et le cinéma a fermé. La salle existe toujours mais je ne sais pas à quoi elle sert. Ce propriétaire louait des garages derrière son cinéma. Je ne sais pas si son fils unique (de mon âge) était intéressé et ce qu'il est devenu. Bon dimanche et merci pour cette note intéressante dont je suivrait les suites.
Répondre
H
Bonsoir Élisabeth,<br /> En 1919 il n’y avait pas beaucoup de cinéma au Havre, ils se comptaient sur les doigts d’une seule main, on s’en rendra compte avec les prochains articles consacrés au cinéma. De plus ils étaient assez éloignés de Sainte-Adresse, mais peut-être qu’avec le Tramway votre grand-mère a pu se rendre dans un de ceux-ci.<br /> On se souvient tous de notre premier film ou de l’un d’eux, ça marque un enfant pour peu que nos parents nous y conduisent très jeune. Quant aux cinémas recevant les élèves en fin d’année ou à Noël, dans chaque ville il y en avait au moins un, au Havre il y en avait même plusieurs.<br /> <br /> Beaucoup de cinéma sont devenus des magasins peut-être que celui que vous évoqué existe encore sous cette forme ?<br /> Bonne soirée Élisabeth
G
Et bien que d'infos Félicitations !! Je connaissais la devise de Tortoni mais pas les premiers cinémas. Je vais dessiner à Lyon en juin je pensera à toi à l'institut lumière
Répondre
H
Oui bien entendu, tout le sous-sol a été détruit et avec lui les nombreux résistants qui attendaient les ordres hélas…
H
Bonjour Goé,<br /> Merci l’ami, pour Tortoni ce n’était pas vraiment un cinéma tout comme Frascati d’ailleurs, mais à l’époque tout était bon pour faire des projection faute de salles adaptées. Si tu vas à Lyon, dessines nous la sortie des usines Lumière ! (rire)<br />
G
J'imagine que la devise dans Tortoni a été détruite ? C'était en sous sol
D
Bonjour Dan,<br /> Merci pour ce beau doc qui en augure plusieurs autres. <br /> Au début de l'article, tu évoques la brasserie Tortoni sur la place Gambetta.<br /> Sais-tu qu'il existait une autre brasserie Tortoni, un peu éloignée, car située à Buenos Aires en Argentine. Je dis "existait", mais en fait elle est toujours en activité. C'est devenu un café plus ou moins littéraire, mythique dans la ville. Un peu piège à touristes aussi !<br /> Par contre, je ne sais pas s'il y a un rapport avec la brasserie havraise.<br /> Bon dimanche mon ami.
Répondre
H
Bonjour Marc<br /> En effet ce n’est que le premier volet consacré aux salles de cinéma, je ne sais pas combien il y en aura en tout car je travaille toujours sur ces dossiers.<br /> Je serai bien incapable de te dire si la brasserie Tortoni du Havre a un quelconque rapport avec celle d’Argentine. Ce que j’en sais pour celle du Havre, c’est qu’à l’époque il était de bon ton de donner des noms italiens à certains établissements, comme par exemple l’hôtel Frascati. Les Argentins ont-ils fait de même ? <br /> Bon dimanche Marc.<br />
R
toujours tres bon eric
Répondre
H
Bonjour Éric et merci d’être passé par là, bon dimanche.
E
Bonjour Dan ,et encore merci pour cette grande 1ère partie de " populaire cinéma ",avec les théâtres, les établissements ,la "cinémathèque française " , la 1ère guerre mondiale , olympia , etc..++ Merci encore et grande amitié à toi et ton épouse . E.C.
Répondre
H
Bonjour Étienne,<br /> De rien tout le plaisir est pour moi. Ce sera sans aucun doute la série d’articles la plus longue que je n’ai jamais publiée ici. Mais je ne pouvais pas morceler cette histoire au risque d’être incompréhensible.<br /> Bon dimanche à toi et Odile.<br />
A
Bonjour Dan,<br /> <br /> Le cinéma... un sujet super intéressant puisque il perdure de nos jours.<br /> <br /> C'était la sortie du samedi soir souvent à la maison, nous allions au Marny ou à la salle Saint-Thomas d'Aquin avec les parents.<br /> <br /> Puis la télévision est arrivée et fini les sorties, l'écran (le petit) était entré dans les foyers.<br /> <br /> Quels tâtonnements, quelles inventions il aura fallu pour en arriver au cinéma d'aujourd'hui.<br /> <br /> Merci de nous "raconter" cette histoire passionnante qui a du te donner un sacré boulot.<br /> <br /> <br /> A la semaine prochaire Dan car j'ai hâte de lire la suite !
Répondre
H
Bonjour Agnès,<br /> Effectivement cette série sur les salles de cinéma demande beaucoup de travail. J’écris « demande » car je n’ai pas encore terminé sa rédaction. Il y a eu beaucoup de grandes et petites salles au Havre, tu as cité « Les Ormeaux » de Saint Thomas d’Aquin et j’y reviendrai dans un prochain article Quant aux balbutiements de la technique elle-même je me suis contenté de l’essentiel, car j’aurai pu aller beaucoup plus loin dans son histoire. Mais ces articles étant surtout consacrés aux salles elle-même j’ai laissé un peu de côté les matériels de prises de vues et de diffusions. Bon dimanche Agnès<br />
G
Bonjour Dan,<br /> La qualité des documents et la précision des commentaires laissent augurer des prochaines publications passionnantes, d'autant plus que dans les années 60 - 70 j'étais un gros clients des salles havraises que l'on a vu disparaitre petit à petit.<br /> A dimanche prochain<br /> Bon dimanche à toi et Marie Jo
Répondre
H
Bonjour Gérard,<br /> Tout comme toi dans ces années-là 60-70, j’allais beaucoup au cinéma. Pas une semaine sans voir un ou deux films. Quant à l’historique des salles elles-mêmes c’est là que j’ai eu le plus de travail, et à l’heure où j’écris cette réponse je ne suis pas arrivé au bout de mes recherches, mais j’ai bon espoir d’y parvenir, ce n’est qu’une question de temps.<br /> Bon dimanche à toi et Michèle.
F
Bonjour Dan,<br /> Une vraie saga en perspective ! A l'époque Le Havre ne manquait pas de salles - et dans les quartiers même un peu excentrés.<br /> J'ai hâte de voir la suite !<br /> Bon dimanche !<br /> FAH
Répondre
H
Bonjour Françoise,<br /> En effet ça va être une vraie saga comme jamais je ne l’ai fait sur ce blog. Je ne sais pas si je serai complètement exhaustif concernant les lieux où on projetait des films, mais de tout ce que j’ai pu lire à ce sujet je n’ai rien vu de plus poussé que mes propres recherches, alors à bientôt et bon dimanche Françoise.<br />
H
Je suis toujours très surprise de voir avec quelle précision vous relatez notre Histoire, merci à vous pour toutes vos recherches et merci de nous faire revivre un peu du Havre d'antan.<br /> PS vous ne parlez jamais de la compagnie Bergeot (excusez l'orthographe) qui a eu un tel succès au Havre après guerre!!
Répondre
H
Bonjour Mireille,<br /> <br /> J’essaie d’être le plus précis possible dans mes récits en allant, quand c’est possible, directement, à la source des renseignements, c'est-à-dire à ce qui a été écrit à l’époque même où l'événement s’est déroulé. Je suis plus circonspect lorsqu’il s’agit de récits écrits des années plus tard, mais parfois on n’a pas le choix alors dans ces cas-là j'essaie de recouper les informations avec d’autres sources de même nature.<br /> <br /> Bon dimanche Mireille.
C
Belle et riche documentation !<br /> Nous avons hâte de lire le prochain article...<br /> Bon dimanche. C&B
Répondre
H
Bonjour Christine et Bernard,<br /> Tu vas être servi car l’histoire des salles des cinémas Havrais est riche, ce sera sans aucun doute le travail le plus long que j’aurai pu faire sur ce blog. Bon dimanche les amis.<br />
G
Bonjour, Daniel,<br /> Billet exceptionnellement documenté et illustré. Merci et bravo pour ce travail de recherches et de composition. Hâte de voir le billet de l'Excelsior de Sanvic, le cinéma de quartier de mon enfance. Bonne journée et bon courage.
Répondre
G
Pas de soucis, Daniel. Je serai patient et très intéressé par l'Histoire des autres cinémas, n'en doute pas. Bon dimanche à toi aussi.
H
Bonjour Gérard,<br /> Tout vient à point à qui sait attendre, je vais bien sûr évoquer notre cher Excelsior dont je garde un souvenir inoubliable, mais il y a eu tellement de salles avant son apparition que je suis un peu obligé de raconter leur histoire dans un ordre chronologique et cinéma par cinéma sinon ça serait trop embrouillé et on finirait par ne plus rien comprendre. Alors à très bientôt et bon dimanche Gérard.<br />