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HAVRAIS-DIRE Le blog de Dan et ses amis.
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15 décembre 2024

Les cinémas Havrais -5- Le Bon cinéma et Les Ormeaux

Cette semaine deux cinémas : Le Bon Cinéma et Les Ormeaux

 

Le Bon Cinéma

 

Pourquoi un tel nom ? C’est une histoire un peu particulière. Avant d’être une salle obscure c’est un cabaret du nom de « la Scala » situé au rez-de-chaussée 19 rue Faidherbe. Comme tout cabaret digne de ce nom un pianiste interprétait des airs à la mode de l’époque.

 

Le Havre Cinéma Gaumont Pathé Lecesne reconstruction Perret star Apollo Grillon Alhambra, Sirius Vox Rex Scala Royal Rio Réau Paris Sainte Adresse Lido  Normandy
Le piano qui trônait dans le cabaret « La Scala » photo Aline Lemonnier-Mercier.

 

Au-dessus du cabaret c’est l’hôtel Saint Louis abritant les œuvres sociales en faveur des pauvres du père Arson.
En 1913 le cabaret est en vente,
le curé de Saint François aimerait s’agrandir en l’achetant mais il est sans le sou. Un groupe de catholiques vient à son secours ainsi que le conseiller municipal pour lui apporter un appui pécuniaire. L’affaire est conclue la même année et c’est ainsi que naît « Le bon cinéma » un établissement destiné surtout aux jeunes.

 

Le Havre Cinéma Gaumont Pathé Lecesne reconstruction Perret star Apollo Grillon Alhambra, Sirius Vox Rex Scala Royal Rio Réau Paris Sainte Adresse Lido  Normandy
Annuaire Micaux 1923.

 

Si son enseigne indique « Bon Cinéma » c’est aussi en raison du contrôle que le père Arson aurait exercé sur les programmations. Pas question pour lui de montrer n’importe quel film comportant des scènes osées, les embrassades y sont proscrites.
Si une séquence ne peut pas être coupée le père Arson veille à ce que le projectionniste (ou lui-même) mette la main devant le projecteur pour que l’image ne soit pas visible du jeune public. Légende ou réalité, cette anecdote traduit assez bien la personnalité du Père Arson.

 

Le Havre Cinéma Gaumont Pathé Lecesne reconstruction Perret star Apollo Grillon Alhambra, Sirius Vox Rex Scala Royal Rio Réau Paris Sainte Adresse Lido  Normandy
Le père Arson. Collection Havrais-Dire.


Pas de photo de ce Bon cinéma, par contre la Scala a fait l’objet de cartes postales qui permettent de voir l’entrée de l’établissement et donc du futur « Bon Cinéma ».

 

Le Havre Cinéma Gaumont Pathé Lecesne reconstruction Perret star Apollo Grillon Alhambra, Sirius Vox Rex Scala Royal Rio Réau Paris Sainte Adresse Lido  Normandy
La vue vers l’Est de la rue du Général Faidherbe. L’entrée de la Scala est encadrée en rouge. Coll Havrais-Dire.Cliquez sur la photo pour voir l'endroit aujourd'hui

 

Le Havre Cinéma Gaumont Pathé Lecesne reconstruction Perret star Apollo Grillon Alhambra, Sirius Vox Rex Scala Royal Rio Réau Paris Sainte Adresse Lido  Normandy
La vue vers l’ouest de la rue du Général Faidherbe avec l’entrée de la Scala encadrée en rouge. Coll Havrais-Dire. Cliquez sur l’image pour voir l’endroit aujourd’hui

Ce cinéma perdure jusqu’en 1936, il n’aura duré qu’une vingtaine d’années. Quant au père Arson il meurt en 1948.

 

*     *     *     *     *     *

Le cinéma Les Ormeaux

 

Créé en 1875 rue des Ormeaux, l’actuelle rue Louis Delamare, le patronage Saint Thomas d’Aquin a pour mission d’occuper la jeunesse avec différentes activités sportives manuelles ou intellectuelles. En 1913 une nouvelle animation leur est proposée, le cinéma. C’est ainsi que le 15 mars de la même année a lieu la première projection avec un film muet.  

 

Le Havre Cinéma Gaumont Pathé Lecesne reconstruction Perret star Apollo Grillon Alhambra, Sirius Vox Rex Scala Royal Rio Réau Paris Sainte Adresse Lido  Normandy
La cour du patronage avec, désignée par un point rouge, la salle des fêtes que deviendra le cinéma des Ormeaux. Coll Havrais-Dire.

 

Le Havre Cinéma Gaumont Pathé Lecesne reconstruction Perret star Apollo Grillon Alhambra, Sirius Vox Rex Scala Royal Rio Réau Paris Sainte Adresse Lido  Normandy
Ci-dessus l’intérieur du bâtiment où au tout début on projetait les films après avoir tendu une toile blanche. Coll havrais-Dire

 

Le succès aidant et les spectateurs nombreux, le cinéma s’équipe petit à petit pour devenir une
véritable salle de projection.  C’est ainsi qu’en 1933 elle est dotée du matériel nécessaire pour les films parlants quatre ans seulement après les salles commerciales. En 1940 il interrompt ses
projections et ne les reprend qu’en 1946.

Les journaux font alors la promotion des films sous le nom de Saint Thomas d’Aquin.

 

Le Havre Cinéma Gaumont Pathé Lecesne reconstruction Perret star Apollo Grillon Alhambra, Sirius Vox Rex Scala Royal Rio Réau Paris Sainte Adresse Lido  Normandy
L’annonce du Havre Libre pour le « Saint Thomas d’Aquin ».


À cette époque la plupart des cinémas du centre-ville sont sinistrés ce qui draine aux Ormeaux une clientèle plus large que celle des habitués. Cette affluence providentielle permet de financer les transformations de la salle en 1947. Après travaux la fréquentation et les programmes sont à l’image d’un cinéma commercial. Il est inauguré en 1948 et figure  dans les annonces du journal Havre-Eclair avec le patronyme : Les Ormeaux.

 

Le Havre Cinéma Gaumont Pathé Lecesne reconstruction Perret star Apollo Grillon Alhambra, Sirius Vox Rex Scala Royal Rio Réau Paris Sainte Adresse Lido  Normandy
La page spectacle du journal « Havre Eclair » du samedi 22 et dimanche 23 Février 1949.

 

Les films sont souvent suivis d’un débat à propos de celui-ci avec un invité touchant de près le
milieu cinématographique. Ces débats confèrent au cinéma une réputation qui au fil du temps
devient nationale. C’est ainsi qu’en octobre 1950 y est organisé « La Grande Quinzaine du Cinéma ». Les thèmes abordés sont multiples : conférences, débats, films historiques, comment faire un film, la musique de film etc. La presse s’en fait l’écho sur plusieurs jours.

 

Le Havre Cinéma Gaumont Pathé Lecesne reconstruction Perret star Apollo Grillon Alhambra, Sirius Vox Rex Scala Royal Rio Réau Paris Sainte Adresse Lido  Normandy
Deux titres parmi bien d’autres dans la presse locale.

D’autres améliorations sont apportées en 1956 avec de nouveaux projecteurs et un écran pour le
cinémascope. Mais la reconstruction des salles du centre-ville, combiné à l’arrivée de la télévision dans les foyers, entraînent une baisse de fréquentation.
A partir de 1964 les journaux ne
mentionnent plus les programmes du cinéma, cependant les projections continuent jusque dans les années 1970 pour ceux de Saint Thomas, mais comme tous ses confères le cinéma « les Ormeaux » doit clore ses séances faute de moyens.

 

Remerciements :
Aline Lemonnier-Mercier.
Françoise Lefort.

Sources :
Annuaires Micaux de différentes années.
Le journal « Le Petit Havre » et « Havre Eclair »
Max Bengtsson : Saint François un port d’attache 2002.
Gilbert Betton : De Danton aux Ormeaux.1994.
Crédit photos :
Aline Lemonnier-Mercier.
Dan.


INFORMATION

 

Concernant la zone « ajouter un commentaire ». Malgré mes appels réitérés à
l’hébergeur  pour rendre visible ce cartouche ils n’ont pas été en mesure de la rendre plus apparent ? Aussi afin de guider ceux qui voudraient trouver cette zone et commenter mes articles voici une photo qui indique où elle est située, c’est à dire au-dessus du dernier commentaire. Les quatre flèches indiquent l’endroit précis où il faut cliquer. Je suis désolé mais je n’ai pas pu faire mieux pour faciliter la visibilité de ce cartouche.
Dan.

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Merci de votre visite.
Pour cette saga des cinémas du Havre, exceptionnellement Havrais-
Dire paraîtra tous les dimanches jusqu’à la fin de cette série.
La semaine Prochaine l’Empire.

Commentaires
T
Salut Dan,<br /> <br /> Qu'est-ce qu'il ne faut pas faire pour que ce soit plus clair.<br /> Quand on veut ne pas faire, on ne fait pas mieux...<br /> Belle semaine.
Répondre
H
Salut Thierry,<br /> Tu as raison, on est obligé de faire leur travail. Pour, encaisser ça ne pose pas de problème, mais dès qu’il s’agit de travailler c’est autre chose…<br /> Bonne semaine à toi aussi.
E
Bonsoir ,Dan , encore des infos importantes ! pour cette 5ème partie , avec le Bon Cinéma ,Hôtel Saint Louis ,cinéma des Ormeaux etc...Ces "aspects du cinéma" que tu connais si bien ... Encore merci ,et bonne soirée à tous les deux . Bien amicalement . E.C.
Répondre
H
Bonsoir Étienne,<br /> En faisant ces recherches j’en découvre beaucoup aussi. Le tout est d’avoir le bon document qui permet d’étayer une histoire de bout en bout, mais parfois il y a des manques et je suis obligé de faire des recoupements pour reccorder les deux bouts. Si ce travail avait été facile nul doute qu’il aurait été publié depuis longtemps. Bonne soirée Étienne ainsi qu’à Odile.<br />
E
Petit à petit, dès les années 50 et 60, les foyers ont possédé la télévision. Et le cinéma a régressé de ce fait. Même si les nouveaux films n'étaient pas programmés de suite à la télévision. Bonne fin de dimanche.
Répondre
H
Bonsoir Élisabeth,<br /> <br /> En effet, au début la télévision n’avait pas le droit de diffuser des films nouveaux, sans doute y était-elle contrainte par les syndicats de producteurs et autres diffuseurs. Il n’y avait qu’une exception et encore pour des films déjà anciens, à la période de fin d’année où là on avait des chances de voir un film plus récent.<br /> Bonne soirée Élisabeth
G
Salut, je vois que ce pretre était très à cheval... sur la convenances :D Je connaissais la Sclala mais pas le bon cinéma.
Répondre
H
Bonsoir Goé,<br /> <br /> Oui et en dehors de cette anecdote on connaît le père Arson principalement pour ses œuvres sociales, un jour je raconterai plus en détail ce qu’il a fait pour les enfants pauvres de Saint François, car en dehors de ce quartier il a beaucoup œuvré pour eux à Gommerville ou Rogerville, mais ceci est une autre histoire. Bonne soirée Goé
L
Un petit mot amical pour Agnès Coursault : grand merci pour votre intérêt et votre gentil mot. Les grosses bêtes ont souvent occupé le grand écran, les nôtres au Havre, plus modestes ( n'a pas KingKong qui veut !) n'en sont pas moins surprenantes...surtout en liberté dans nos rues. Là où l'histoire est belle c'est quand deux études se croisent....rue Faidherbe par exemple! Merci encore à Dan pour son travail de fourmi :)
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H
...de rien Françoise et bon dimance !
L
Bonjour Daniel, J'ai beaucoup fréquenté les Ormeaux au début des années 60. Les sièges étaient rembourrés avec des noyaux de pêches mais il y avait souvent des attractions en première partie. On y voyait des films "tout public" pour un prix très modique. Merci de m'avoir ravivé les vieux souvenirs. Amitiés.
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H
<br /> Bonjour Didier<br /> Les cinémas étaient souvent avec des sièges en bois j’ai très peu connu les Ormeaux, mais à l’Excelsior c’était des sièges de la même matière. Il fallait que le film soit intéressant pour ne plus y penser, sinon devant un navet nos fesses nous rappelaient à l’ordre !<br /> Bon dimanche Didier ainsi qu’à Michèle.<br /> <br />
A
Bonjour Dan,<br /> <br /> Une pierre deux coups ! Je suis contente d'apprendre où se trouvait "la Scala", je ne situais pas ce cabaret à cet endroit, je le pensais vers la rue Gustave Flaubert....<br /> <br /> Je ne connaissais pas non plus le "bon cinéma", que c'est intéressant d'apprendre tout cela !<br /> <br /> En revanche la salle des Ormeaux "Saint-Thomas-d'Aquin" j'y suis allée assez souvent avec mes parents, nous y allions la samedi soir et je suis comme "Normand", je pense qu'il a perduré au delà de 1964 car je suis sure d'y être allée étant plus âgée, il y passait des films avec des entrées pas chères ce qui était parfait pour le budget.<br /> <br /> Continue de nous faire rêver avec tes récits de cinémas havrais, c'est vraiment passionnant !<br /> <br /> Bon dimanche Dan et à la semaine prochaine... je pense qu'il y a une suite !
Répondre
H
Bonjour Agnès,<br /> Merci pour mon travail, mais celui-ci est parfois ingrat et difficile, ainsi pour les Ormeaux les journaux ne font plus mention des films projetés dans cette sale après 1964, j’ai répondu à Normand à ce propos et je vais rectifier cet article afin que les futurs lecteurs aient une information sinon précise tout du moins exacte et c’est grâce aux lecteurs d’Havrais-Dire, merci Agnès et bon dimanche. <br />
P
Pour moi cette projection dominicale, repérée dans la presse locale daterait de 1966. Le film était sorti en 1964, mais ce cinéma ne programmait que des reprises. J’ai été scout àSt Thomas d’Aquin de 1967 à 1974.le local des louveteaux était dans ce bâtiment, du côté de la colline des Ormeaux.On nous projetait ponctuellement les jours de pluie,<br /> des films aussi lorsque je participais au patronage du jeudi. Entre 1966 et 1970, j’y ai vu « Si tous les gars du monde » et, «  Ademaïs aviateur »,
Répondre
H
Les Ormeaux ont donc continué à projeter des films après 1964, je vais rectifier mon article dans ce sens en soulignant que les séances proposées étaient destinées probablement qu’aux seuls inscrits à Saint Thomas comme les scouts, car aucun journal n’en fait mention de ces séances après 1964. Peut-être que le « confort » de la salle ne correspondait plus aux critères des cinéma ayant pignon sur rue d’où cette absence dans les journaux. En tous cas merci d’avoir compléter cet article par votre témoigne et bon dimanche.
G
Bonjour,<br /> Fin des années 50, début 60, j'allais tous les jeudis après-midi au patronage Saint Thomas, sous l'égide du Père Roger. C'est là que j'ai fait connaissance avec le chien Rintintin, le cheval Furie et le Comte de Monte Cristo.<br /> Bon dimanche
Répondre
H
Bonjour Gérard,<br /> Je ne suis allé qu’une fois dans ce cinéma et je ne me souviens plus ni quand ni quel film j’ai pu y voir. C’est vrai qu’à notre époque le jour de « relâche » était le jeudi, et les cinémas parfois proposaient des tarifs intéressants, c’est ainsi que j’allais au Marny pour un franc de l’époque, mais ça c’était avant.<br /> Bon dimanche à toi et Michèle.<br />
N
Le cinema des Ormeaux a poursuivi ses projections au delà de 1964. Je me souviens y avoir vu "Tintin et les oranges bleues" un dimanche de<br /> Il a ensuite continué de projetter ponctuellement des films et d' accueuilli des repetitions de troupes theztrales amateur. Il a ete détruit vers 1972, pour créer un grand gymnase couvert, pour l' équipe de basket de St Thomas et mis à disposition du collège de filles voisin : Les Ormeaux.
Répondre
H
Bonjour,<br /> Je me suis basé pour écrire cet article sur les journaux de l’époque, ce serait intéressant de connaître vos sources car je rectifierai sans faute cet article donc incomplet, d’avance merci.<br />
L
Mon cher Daniel<br /> On dit souvent à quelqu'un qui en fait un peu trop, "arrête ton cinéma!" hé bien moi je te dis "Continue tes belles histoires et fais nous ton cinéma encore trèèèèèèèès longtemps" . Avec ou sans coup de théâtre, sans pour autant glisser sur le côté parfois dramatique des choses, tu éclaires d'une savante orientation de projecteur notre connaissance du Havre ancien qui nous étonne autant que nous l'aimons. <br /> Pour l'anecdote, sur ta première CP de la rue Faidherbe, on aperçoit au n° 17 la Pharmacie Saint-François. En 1912 on pouvait y admirer un superbe boa de plus de 3 m de long, encagé, que le pharmacien d'alors, Mr Debains, y exposait après l'avoir acheté puis soigné suite à un séjour prolongé à fond de cale dans du bois de campêche! Malheureusement pas de caméra pour filmer la scène. Quant au boa....nul ne sait quand lui fut administré le mot "End" au bout du film de sa vie. <br /> Bon dimanche !
Répondre
A
Bonjour Françoise,<br /> <br /> J'ai lu, avec grand intérêt, la page du PN du dimanche consacrée aux animaux sauvages du Havre !
H
Bonjour Christine et Bernard,<br /> Je ne pense pas que ce soit par narcissisme que les personnages posent devant l’objectif, il y avait d’abord la curiosité de voir un photographe en action avec son matériel sur un trépieds, ensuite ce photographe a sans doute demandé aux passants de ne plus bouger le temps de la photo, à cette époque il n’y avait pas « le droit à l’image » et c’était pour eux une occasion de se faire prendre en photo à moindre coût.<br /> Bon dimanche les amis.<br />
C
Quelle était la motivation des personnages qui posent sur ces belles CPA ?<br /> Etait-ce à la demande du photographe où par pur narcissisme comme le sont les selfis d'aujourd'hui ?<br /> Bon dimanche.<br /> C&B
Répondre
N
Tout à fait, c'était bien le photographe qui positionnait les passants. On peut remarquer que ceux ci, sont toujours judicieusement placés pour une composition qui n'a rien de naturel. Il ne faut pas oublier que les temps de pose étant longs (plusieurs secondes) il fallait que les gens restent figés pendant la prise de vue, sous peine d'être complètement flous. On est très très loin de la spontanéité des selfies avec smartphone d'aujourd'hui !
H
Bonjour Christine et Bernard,<br /> Je ne pense pas que ce soit par narcissisme que les personnages posent devant l’objectif, il y avait d’abord la curiosité de voir un photographe en action avec son matériel sur un trépieds, ensuite ce photographe a sans doute demandé aux passants de ne plus bouger le temps de la photo, à cette époque il n’y avait pas « le droit à l’image » et c’était pour eux une occasion de se faire prendre en photo à moindre coût.<br /> Bon dimanche les amis.<br />
G
Une époque ou le cinéma ne coutait pas très cher, était très populaire et ou le matériel de projection était aussi "préhistorique" que nos locomotives à vapeur, mais il avait une "sacré gueule" et il y avait une autre ambiance !
Répondre
H
Bonjour Georges,<br /> Je ne connais pas le prix des places à cette époque, mais c’est vrai que le cinéma représentait un loisir pas très cher, même dans notre jeunesse, cela a changé ces dernières années. Quant à l’ambiance d’un cinéma, voire un film en public n’a rien à voir avec le voir seul ou en famille, l’émotion n’est pas la même. Ça nous est tous arrivé d’entendre rire quelqu’un sur une scène pas spécialement comique, et l’inverse est aussi vrai, bref, le cinoche en public c’est autre chose.<br /> Bon dimanche Georges Josette.<br />