Les cinémas Havrais -7- Le Star et le Vox

Le STAR et le VOX

Ce sont deux cinémas qu’on peut appeler sans que cela soit péjoratif, cinémas de quartier. Avec eux jamais de grandes annonces dans les journaux, pas d’exclusivité, ce qui les différencie des autres cinémas du centre-ville. Néanmoins ils ont marqué la vie des habitants des secteurs dans lesquels ils étaient implantés. Voici donc l'histoire de ces deux cinémas.

Le STAR

Ce nom est le dernier attribué à ce cinéma, cependant il en a eu plusieurs ainsi que d'adresses, peut-on parler dans ces conditions d’un seul et unique cinéma ? Mais remontons aux sources pour comprendre le déroulement de son histoire.
Tout commence en 1914 avec un projectionniste indépendant. Il propose ses séances dans la salle des fêtes du quartier de l’Eure sous l’appellation « Modern’ Cinéma ».

Le Petit Havre du 21 février 1914. © Gallica.

En 1916, il dispose d’une salle qu’il baptise du même nom, Modern Cinéma. Elle est située au 202 route nationale, aujourd’hui rue de Verdun. 

L’annonce du « Modern Cinéma » » dans le Petit Havre de 1916. © Gallica.

Cette annonce est publiée dans la rubrique « Chronique Régionale », étant donné que Graville Sainte Honorine ne sera rattachée au Havre qu’en 1919.
Dans la période de l’entre-deux-guerres, le cinéma ne fonctionne qu’en fin de semaine. Comme beaucoup de ses confrères il ferme de temps à autre pour rénover sa salle ou l’équiper pour les films parlants. En octobre 1937 il change de nom. Son propriétaire est un certain « Armand Chassin » dont nous aurons à reparler.
Désormais c’est avec le patronyme "Apollo" que les journaux annoncent son programme.

L’annonce du journal « le Petit Havre » et l’affiche du film « 3 de la Marine. Cinémathèque Française.. Cliquez sur l'image pour voir l'endroit aujourd'hui.

En mai 1940 l’Apollo suspend son activité à cause de la guerre. Il ne la reprend qu’en octobre de la même année.
Le cinéma étant un lieu de rassemblement autorisé, en 1942 son propriétaire Armand Chassin, y
organise des collectes en faveur des prisonniers de guerre. Cette quête est effectuée à l’entracte par les femmes de prisonniers.

L’annonce du Petit Havre du 16 août 1942. © Gallica.

 Le cinéma étant sinistré en 1944, c’est dans un local provisoire au 202 bis route nationale qu’il s’installe, mais bien vite il doit quitter les lieux en raison du remembrement de tout le secteur.

C’est ainsi qu’il s’établit dans la salle des fêtes de Graville où par ailleurs les élus avaient déjà
autorisé des projections cinématographiques.
Pendant cette période le nom « Apollo » n’apparait pas dans les journaux. C’est dans le Micaux de 1955 qu’on le retrouve, ce sera son adresse jusqu’en 1955.

Extrait de l’annuaire Micaux de 1955.

La salle des fêtes de Graville, hôte du cinéma Apollo. © Havrais-Dire.

 Armand Chassin et son fils Charles, souhaitent se retirer de la salle des fêtes de Graville et
projettent de construire un nouveau cinéma.  Ils font appel à l’architecte Finney et ensemble construisent une nouvelle salle. Celle-ci  est terminée en 1955 au 149 rue de Verdun à la place du dispensaire de la Croix Rouge près de la Poste.

Le bâtiment de la Croix Rouge surligné de la même teinte. Cliquez sur la photo pour voir l’endroit aujourd’hui. Coll Havrais-Dire.

Pour souligner l’importance de l’événement, ils lui donnent un nouveau nom, "Star". Il a une
capacité de 517 fauteuils de velours rouge et doté d’un écran panoramique en attendant le
cinémascope. Si Armand Chassin en est le propriétaire, c’est Édouard Delamare le gérant.

Photo de presse du Star en 1955. Cliquez sur l'image pour voir l'endroit aujourd'hui.

On peut avoir une idée de ce qu’était la salle avec cette photo de 2009 lorsque c’était un garage de réparation automobile.

L’intérieur de l’ex cinéma Star. On distingue au fond ce que furent les mezzanines. © Havrais-Dire. Cliquez sur l'image pour voir l'endroit aujourd'hui.

En 1975, c’est la fin de ce cinéma malgré tous les efforts de son gérant, rien n’y fait et comme tous ses confrères avec la crise des années 1970 il est contraint à baisser son rideau définitivement. Mais si le cinéma n’existe plus, le bâtiment est toujours visible à Graville.

L’ex cinéma Star de nos jours. © Havrais-Dire. Cliquez sur l'image pour voir l'endroit aujourd'hui.

*     *     *     *     *

Le VOX

Construit en 1939 rue Gustave Brindeau, le cinéma servira de simple salle des fêtes au début de la guerre. En effet ses dirigeants ne voulaient pas qu’il soit réquisitionné et ainsi en faire bénéficier l’occupant.
Mais en 1945, ayant caché les appareils de projection dans des caves, ils s’aperçurent qu’ils avaient subi des dégâts. De plus la salle avait besoin d’être repeinte, C’est pour cette raison qu’ils
retardèrent son ouverture jusqu’en 1946.

L’appellation « cinéma de quartier » lui convient  parfaitement du fait qu’il est situé dans un secteur populaire. Le premier film projeté est "l'Ange de la nuit".

L’affiche de « L’ange de la nuit » un film de 1943 © UniFrance.

Par la suite ce seront des reprises de films ayant eu un certain succès qui seront projetés dans cette salle à l’exemple du film « Le ciel est à vous » de Jean Grémillon de 1943.

La page spectacles du Havre-Eclair d’août 1946 avec le programme du VOX.

Situé non loin du secteur portuaire au sud comme à l’ouest, et des industries à l’Est, ce quartier,
notamment la rue Gustave Brindeau, est le cœur de cet oasis populaire. C’est aussi le théâtre de toutes les fêtes, ce que les photographes n’ont pas manqué d’immortaliser sur pellicule, avec en
décor de fond la façade du cinéma Vox.

Le VOX un jour de cavalcade dans la rue G. Brindeau. Photo de presse. Pour voir l’endroit aujourd’hui cliquez sur la photo.

À l’image de ses confrères, la crise du cinéma l’entraine vers son déclin. Les lumières du cinéma s’éteignent définitivement en 1966.  Mais s’il n’existe plus en tant que tel, tout comme le Star, le
bâtiment abrite désormais une entreprise.

L’ex cinéma VOX de nos jours. © Havrais-Dire.

Sources pour les deux cinémas :
Gallica avec le journal Le Petit Havre.
Le Havre Presse et Le Havre Libre.
La fantastique histoire des cinémas du Havre. Pierre Chassain & Richard Recher. Non publié.
Annuaires Micaux de différentes années.
Crédit photos :
Havre- presse.
Cinémathèque Française.
Unifrance.
Dan.

Havrais-Dire et ses amis vous souhaitent une excellente fin d’année et vous présentent leurs meilleurs vœux pour l’année 2025.

INFORMATION

Concernant la zone « ajouter un commentaire ». Malgré mes appels réitérés à
l’hébergeur pour rendre visible ce cartouche ils n’ont pas été en mesure de la rendre plus apparent ? Aussi afin de guider ceux qui voudraient trouver cette zone et commenter mes articles voici une photo qui indique où elle est située, c’est à dire au-dessus du dernier commentaire. Les quatre flèches indiquent l’endroit précis où il faut cliquer. Je suis désolé mais je n’ai pas pu faire mieux pour faciliter la visibilité de ce cartouche.
Dan.

Merci de votre visite. Pour cette saga des cinémas du Havre, exceptionnellement Havrais-Dire paraîtra tous les dimanches jusqu’à la fin de cette série. La semaine Prochaine : les trois Eden.

Comments

[Talbot Philippe]

Bonjour je me permets de vous féliciter pour cette série sur les cinémas havrais qui nous apporte notre lot de découvertes chaque dimanche.Et ce n'est pas fini si j'en crois mes souvenirs et ceux de mon pere qui va allègrement sur ses 92 ans !
Je dois cependant vous dire que le Star a été renommé El Mabrouk a la fin des années 70 er ne passait que des films en langue arabe.Je ne sais pas exactement combien de temps il
put tenir avant que les concessions auto et la télé ne lui soient fatales.
Sinon je me souviens moi aussi des séances de Noël et de fin d'année ou 'ous nous rendions en rang par deux de l'école Paul Bert à Graville en empruntant les escaliers de la Vierge Noire

[havrais-dire]

Bonsoir monsieur Talbot,
Merci pour mon travail de recherche, et vous le complétez avec votre témoignage au sujet du Star, c’est très important.
Beaucoup de cinémas ont servi pour les Comités d’Entreprises ou les écoles, en général les salles étaient réservées pour la matinée, ce qui permettaient aux dirigeants de rentabiliser leur établissement puisque aucun film n’est programmé le matin.
Bonne fin de soirée monsieur Talbot.

[Agnes coursault]

J'avais loupé cet éposode.

Deux cinémas que je ne connaissais pas et je suis étonnée par le nombre de salles qui existaient autrefois !

[havrais-dire]

Bonjour Agnès,
Tu n’as pas fini d’être étonnée, car je réserve encore quelques surprises s’agissant des salles de cinéma, certaines ont eu une vie si éphémère que c’est à peine si les journaux en ont parlé, voire même jamais évoqué. Il est vrai aussi que c’étaient des patronages ou bien des salles pour une association, ou encore des comités d’établissement, et bien entendu ses responsables n’avaient pas pour but d’exploiter une salle en tant que telle. Bonne journée Agnès.

[Jeff]

Le Star, cinéma de mon quartier de Graville, comme représenté sur la photo de 1955, il est tel que je le connaissais. Fauteuils en velours avec en bout des allées, des strapontins. L’école Jean Maridor, après distribution de friandises et autres pâtes de fruits avant les vacances de Noël, nous avait offert la projection du film de Jean-Yves Coustau « Le Monde du Silence ». Autre souvenir au Star, Jerry Lewis dans « Trois bébés sur les bras ». Pour les anciens du quartier, ils se souviendront sûrement de la boulangerie pâtisserie « Eudier », d’une boucherie chevaline avec sa tête de cheval en guise d’enseigne, à l’époque des 50’s, l’église de ND de Bonsecours, l’abbé « Marius » prêtre ouvrier, son béret, une veste canadienne par dessus sa soutane quand il circulait sur sa mobylette bleue. Autant de souvenirs bien présents qui parleront peut-être à d’autres lecteurs. L’Appolo, salle des fêtes de Graville, où se tenaient la distribution des prix en fin d’année scolaire et les spectacles des écoles, j’y ai vu ma sœur dans une représentation de « Pierre et le Loup » A Sanvic quartier des grands-parents, j’ai connu l’Excelsior. Pour les autres salles, en ville, l’Empire, l’Omnia Select, le Rex, le Kursaal, et une autre en bas du Cours de la République dont le nom m’échappe, j’y avais vu « Le Train Sifflera Trois Fois », c’est pas tout jeune ! et puis même si à chacun son Havre ! ça reste la mémoire de LH. Bonne soirée.

[havrais-dire]

Bonsoir Jeff,
Effectivement ce cinéma éveille bien des souvenirs en vous. Personnellement je ne suis jamais entré à l’intérieur du Star du fait qu’à sanvic nous avions, entre autres, l’Excelsior et le Marny, ceux-ci comblaient amplement notre soif de films. Si pour vous le monde du silence est lié au Star pour moi ce film est lié au Marny, nos souvenirs ici se rejoignent mais sur des salles différentes. On pourrait égrener chaque cinéma on trouvera toujours un film qui lui est lié dans nos souvenirs, c’est sans doute le propre des salles obscures que de nous les avoir laissés en mémoire, pas sûr que la télé ait eu le même impact.
Pour le cinéma cours de la République il y en a eu deux, le Rio et L’Eden et j’y reviendrai bien entendu, cette saga des cinémas est loin d’être terminée, et comme vous le dites à chacun son Havre et à chacun son cinéma aussi.
Bonne soirée Jeff.

[tce76]

Salut Dan,
Je n'ai pas de souvenir de ces 2 salles de cinéma.
Merci pour tes bons voeux. A mon tour de te présenter les miens pour toi et ta famille.
Surtout la Santé.
En effet, comme discuté ensemble le bleu du bouton commentaires est quasi invisible sur ton fond gris foncé. Reste qu'en cliquant deux fois dessus, notre profil Canalblog ou Eklablog s'affiche automatiquement.

[havrais-dire]

Bonsoir Thierry,
merci pour tes bons vœux et que cette année 2025 te voit encore en vadrouille à travers le monde !
C’est désespérant de constater qu’un organisme tel que canalblog (maintenant Overblog) ne soit pas capable de changer la couleur du cartouche. Moi je n’y crois pas trop, je pense qu’ils n’en ont rien à faire et que du moment que ça fonctionne ils ne lèveront pas le petit doigt. Alors si j’ai un vœu à formuler c’est que les techniciens prennent conscience de nos demandes et qu’ils y remédient.
Bonne soirée Thierry ainsi qu’à Fabienne.

[Elisabeth]

Un vrai travail de détective que vous avez fait ici encore ! On comprend bien l'évolution de ces cinémas et leur déclin...bravo ! et merci pour la situation avec Google Maps. Je vous souhaite une bonne fin d'année.

[havrais-dire]

Bonsoir Élisabeth,
Un détective qui arrive aux mêmes conclusions à chaque enquête, à savoir que tous les cinémas ou presque ont connu le même destin à partir des années 1970. Quant à Google Maps c’est un des avantages dont j’ai pu profiter lorsque canalblog a été repris par overblog, même si ça reste Canalblog dans les grandes lignes les possibilités informatiques sont beaucoup plus étendues depuis cette fusion, et que les lecteurs en profitent c’est parfait.
Bonne soirée et bonne année Élisabeth.

[LAINE]

Bonjour Daniel, non, tu as raison, pas de petit cinéma et ce genre de salle permettait à tous d'avoir accès, si ce n'est à la culture, au moins aux loisirs. Encore bravo pour tes reportages. Bons bouts de l'an. Amitiés DiL

[havrais-dire]

Bonjour Didier,
Personnellement je ne faisais pas la différence entre un film vue dans une salle d’exclusivité et un cinéma de quartier, un film était bon ou pas. C’est vrai que le cinéma était un instrument de culture, un peu moins maintenant avec la télé, mais comment avoir une idée des vastes plaines du Far West sur le petit écran ? De ce point de vue rien ne remplacera le cinéma et son grand écran.
Bonne journée et bonne fin d’année à toi et Michèle.

[Elisabeth]

Bonsoir et bonne nuit, j'ai passé la journée chez ma fille, je reviendrai commenter demain cet article intéressant. A demain.

[havrais-dire]

Bonsoir Élisabeth,
Pas de souci on peut venir sur le blog 24/24, alors bonne nuit et à bientôt 1lisabeth.

[GERARD DESHAYES]

Bonjour Dan,

Comme tu le dis, ce sont des cinémas de quartier et comme ce n'était pas mes quartiers, je n'y suis jamais venu, mais je connaissais quand :même leur existence. Et c'est bon de connaître leur histoire détaillée car la dénomination "de quartier" n'est nullement péjorative et leur rôle sur le plan social était important pour la vie des habitants de ce quartier.
je te souhaite, à toi et Marie Jo une bonne fin d'année.

[havrais-dire]

Bonsoir Gérard,
Pour moi c’est pareil, je n’ai jamais mis les pieds dans ces cinémas, et si j’avais su à l’époque j’aurai au moins été une fois voir un film, ne serait-ce pour regarder comment était la salle. De plus, les cinémas de quartier permettaient de revoir un film ou voir une exclusivité qu’on avait raté à sa sortie. Et puis une chose qu’on oublie, la télé ne nous offrait pas des films récents, et je n’évoque pas la couleur om là le cinéma avait encore de beaux jours devant lui, alors quand on ne savait pas où aller il y avait toujours un film qui attirait notre curiosité. Bonne soirée Gérard ainsi qu’à Michèle.

[E.C.]

Encore MERCI Dan pour cette 7ème partie du "cinéma Havrais "...( je n'écris pas beaucoup aujourd'hui...) Encore bravo ,et BONNE ANNEE 2025 à toi ,Marie Jo . Toute notre amitié . E.C.

[havrais-dire]

Bonsoir Étienne,
L’essentiel pour moi est que tu puisses prendre plaisir à lire mes articles, que tu les commentes c’est la cerise sur le gâteau et je te remercie pour tous tes commentaires qui sont autant de soutien pour moi.
Bonne fin d’année Étienne ainsi qu’à Odile.

[Nicephore]

Comme je l'ai souvent évoqué, le VOX se situait juste en face des écoles maternelles et primaires Brindeau. A la récréation, nous regardions souvent, le directeur (?) qui du haut de son échelle mettait à jour le nouveau titre du film de la semaine, en glissant des lettres métalliques dans un dispositif prévu à cet effet en haut de la façade du cinéma. Evènement important à l'époque de la vie de l'école, je me souviens que chaque fin d'année scolaire, l'école louait cette salle pour la traditionnelle remise des prix.

[havrais-dire]

Bonjour Nicé,
Dommage qu’il n’y ait pas plus de photos sur les façades de cinéma, on aurait pu pour celui-ci voir comme ces lettres étaient apposées, d’autant que ce n’est pas le seul à utiliser des lettres ainsi. J’imagine assez bien les mômes sortant de l’école et regardant ébahis le titre du film au fur et à mesure qu’on posait les lettres.
Bon dimanche Nicé

[Goe LH]

Salut, Bonne année à toi et à ta famille. Je suis allé au Star mais pas au Vox mais je vois ou il est. J'imagine que tu vas parler aussi de celui qui se trouvait Rue Joliot Curie.

[havrais-dire]

Bonjour Goé,
Oui je vais dans la mesure du possible parler de TOUS les cinémas du Havre, dont celui de la rue Irène Joliot Curie, un peu de patience nous ne sommes pas encore à l’entracte…

[LEFORT FRANCOISE]

Bonjour Daniel,
Il n'y a pas de "petite Histoire" pas plus que de "petits cinémas" tant ils ont fait partie de la vie de nos grands parents jusqu'à la nôtre. A Graville dans mon enfance, on nous emmenait à pied depuis l'école Ferdinand Buisson voir une fois l'an, un film (1965-1970 en gros) au Star. Je me souviens des vieux fauteuils au velours usé jusqu'à la corde mais....on était au cinéma et c'était magique. Ainsi y ai-je découvert le fameux "Yellow submarine" .....
Grâce à toi j'ai découvert qu'à l'emplacement actuel d'une laverie, presque à l'angle des rues du Château et de Verdun
le cinéma avait eu une précédente vie et un peu plus avant, à l'angle opposé, sur l'actuelle place de Graville. Tu as pour quelques lignes, pris la suite d'un certain passionné de l'histoire de Graville qui t'aurait à n'en pas douter, chaleureusement félicité. Vive les Micaux et les plans anciens !!!
Bon dimanche
Françoise

[FRANÇOISE AMIEL-HEBERT]

Mea culpa ! Françoise, pour "petit". Oui ton père aurait bien aimé ces beaux articles.
Bonne année ! et bonne santé.
FAH

[havrais-dire]

Bonjour Françoise,
La « magie » d’un cinéma n’est pas proportion à sa taille ni à son emplacement mais à lui-même. Dans les années 1965-70 les fauteuils devaient être bien usés en effet, mais qu’importait tu étais dans un cinéma et c’est l’essentiel aux yeux des enfants qu’on emmenait voir un film.
Voilà qui me va droit au cœur quant à avoir pris la suite d’un certain passionné d’histoire, on peut me faire des compliments pour mon travail, mais celui-ci c’est la palme d’or…
Bon dimanche Françoise.

[C&B]

Sans être du tout cinéphile, cette série d'articles permet de (re)voir Le Havre d'Avant !
Nous te souhaitons, ainsi qu'à toute l'équipe Havrais-Dire nos meilleurs vœux pour 2025.
Amitiés. C&B

[havrais-dire]

Bonjour Christine et Bernard,
Le portrait de l’Anglaise a été fait dans un cabaret du quartier Saint François, ce cabaret avait aussi pour nom « Star », rien à voir avec le cinéma du même nom puisque le portrait est de 1899 alors que « notre Star » est de 1955. Il est vrai que cette appellation « Star » a été utilisée à toutes les sauces aussi bien pour désigner un établissement qu’un ou une artiste de cinéma, ces derniers étant comparé à une étoile d’où ce nom de Star qui brille dans la nuit.
Bonne année les amis.

[CetB]

Un timbre est paru en 1965 sur "Dolly, l'anglaise du Star" peint par Toulouse Lautrec en 1899.
Voir lien ci-joint :
https://www.wikitimbres.fr/timbres/281/1965-toulouse-lautrec
Sans doute s'agit-il du même cinéma ?

[havrais-dire]

Bonjour Christine et Bernard,
Nul besoin d’être cinéphile pour aller au cinéma, et revoir le Havre tel qu’il était c’est un peu le fonds de commerce du blog. Meilleurs à vous aussi les amis et comme je connais vos projets pour 2025 je vous souhaite bon vent pour cette année-là !

[FRANÇOISE AMIEL-HEBERT]

Bonjour Daniel,
Je suis toujours étonnée par ta faculté à trouver des images inédites et si intéressantes, même sur ces "petits" cinémas, tués sans doute par la télévision.
A mon tour je te souhaite une bonne fin d'année et une nouvelle qui soit aussi bien remplie, ainsi qu'une bonne santé pour toi et ta famille.
FAH

[havrais-dire]

Bonjour Françoise,
Je passe tout mon temps à chercher soit des renseignements soit des photos sur les sujets que je traite, il arrive nomment où cette persévérance finit par payer. Merci pour tes bons vœux, bonne fin d’année à toi aussi Françoise et à bientôt j’espère.

[Loisel Mireille]

Encore un grand merci pour tous ces documents proposés, et nous vous souhaitons à vous et votrre équipe une très bonne nouvelle année, nous attendrons toujours vos publications en 2025 avec autant de plaisir et l'impatience de découvrir encore et encore l'Histoire du HAVRE.
BONNE ANNEE 2025 pour tous Joyeuses fetes

[havrais-dire]

Bonjour Mireille,
Merci pour vos bons vœux et pour mon travail, j’espère qu’en 2025 j’aurai toujours la force de présenter des articles comme ceux que je présente en ce moment. Bon dimanche et bonne fin d’année Mireille.