Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
HAVRAIS-DIRE Le blog de Dan et ses amis.
HAVRAIS-DIRE Le blog de Dan et ses amis.
Géolocalisation des articles

La carte en cliquant ici.

Géolocalisation de tous les articles sur Le Havre, Ingouville, Leurre, Graville, Sainte-Adresse, Sanvic, Bléville...
Géolocalisation de tous les articles

 

HAVRAIS-DIRE Le blog de Dan et ses amis.
  • Histoire du Havre, Sainte-Adresse, Sanvic, Bléville, quartier de l'Eure, Rouelles, etc. Illustrée avec des photos "avant-après". (Pour vous abonner cliquez sur flux RSS des messages ci-dessus)
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Rechercher dans les 2 Blogs
Archives
Newsletter
186 abonnés
8 décembre 2024

Les Cinémas Havrais. -4- Du Kursaal au Kursaal en passant par le Montgeon

De la brasserie au cinéma il n’y a qu’un pas.

 

La Brasserie Nationale, fera mieux que ses concurrentes, qui, rappelons-nous, offraient des séances de cinéma en supplément de leurs prestations ordinaires.
Ici son propriétaire-directeur G. Dubois, abandonne complètement son métier de
brasseur. Il demande au maire Pierre François Morgand, l’autorisation d’effectuer les travaux de la façade avant d’entamer les travaux à l’intérieur. L’accord obtenu G. Dubois fait appel à Auguste Boeswillwald pour transformer entièrement son
établissement et en faire une véritable salle de cinéma, le Kursaal.

 

Le Havre Cinéma Gaumont Pathé Lecesne reconstruction Perret star Apollo Grillon Alhambra, Sirius Vox Rex Scala Royal Rio Réau Paris Sainte Adresse Lido  Normandy
Le 22 rue de Paris avant transformation. Coll Havrais-Dire. Cliquez sur l'image pour voir l'endroit aujourd'hui

 

Le Havre Cinéma Gaumont Pathé Lecesne reconstruction Perret star Apollo Grillon Alhambra, Sirius Vox Rex Scala Royal Rio Réau Paris Sainte Adresse Lido  Normandy
L’entrée du Kursaal les travaux terminés. AMH Fonds Melissent.

 

Portrait d’Auguste Boeswillwald, architecte des bâtiments départementaux de l’arrondissement du Havre et concepteur du kursaal.

Le Havre Cinéma Gaumont Pathé Lecesne reconstruction Perret star Apollo Grillon Alhambra, Sirius Vox Rex Scala Royal Rio Réau Paris Sainte Adresse Lido  Normandy
Auguste Boeswillwald. Photo de Raoul Autin.

 

Ci-dessous  l'annonce de l’ouverture du Kursall dans le journal « Le Petit Havre » du samedi 30 novembre 1912.

 

 

Le Havre Cinéma Gaumont Pathé Lecesne reconstruction Perret star Apollo Grillon Alhambra, Sirius Vox Rex Scala Royal Rio Réau Paris Sainte Adresse Lido  Normandy
L’annonce de l’ouverture du Kursall dans le petit Havre du 30 novembre 1912. © Gallica.

 

Si l’on n’a pas de photo de la salle elle-même le journaliste du « Petit Havre » du samedi 30
novembre 1912, nous la décrit en détail, extrait :

La salle présente maintenant un aspect charmant, sous ses claires tonalités et ses jolis motifs de décoration.
Le balcon en saillie de la galerie supporte dans ses courbes élégantes des guirlandes d’un fin relief. Tout autour de la base court un cordon de tulipes en staf dans chacune desquelles s’épanouit une ampoule électrique.
Près de trois cent lampes éclairent la salle, garnie d’élégants et confortables fauteuils, et dont le chauffage par la vapeur, ainsi que l’aération, ont été merveilleusement combinés. Trois escaliers
accèdent à la galerie en gradins...
etc.

 

Le Havre Cinéma Gaumont Pathé Lecesne reconstruction Perret star Apollo Grillon Alhambra, Sirius Vox Rex Scala Royal Rio Réau Paris Sainte Adresse Lido  Normandy
Le 22 rue de Paris devenu cinéma Kursaal. Ici pendant la première guerre mondiale. Coll Havrais-Dire. Cliquez sur l'image pour voir l'endroit aujourd'hui.

 

Comme tous ses confrères Le Kursaal ferme à la déclaration de la guerre en août 1914. C’est le
samedi 26 juin 1915 qu’il accueille de nouveau des spectateurs.

Ce cinéma n’est pas tributaire des sociétés Gaumont ou Pathé,
son indépendance lui permet d’avoir un choix de films diversifié.
En 1929, pour la première fois au Havre, il projette un film parlant et sonore. Cette nouvelle
technique mettra fin aux pianistes ou orchestres dans les cinémas.
 

 

Le Havre Cinéma Gaumont Pathé Lecesne reconstruction Perret star Apollo Grillon Alhambra, Sirius Vox Rex Scala Royal Rio Réau Paris Sainte Adresse Lido  Normandy
La publicité du film « Le danseur de jazz » dans le Petit havre du dimanche 25 aout 1929. © Gallica.

 

Le Havre Cinéma Gaumont Pathé Lecesne reconstruction Perret star Apollo Grillon Alhambra, Sirius Vox Rex Scala Royal Rio Réau Paris Sainte Adresse Lido  Normandy
La couverture de la revue « Le film Complet » de 1929. Collection Havrais-Dire.

Il est également l’un des premiers à avoir un rideau réclame. Déployé lors des entractes. Havrais-Dire reviendra sur la fabrication de ces rideaux réalisés au Havre.

 

Le Havre Cinéma Gaumont Pathé Lecesne reconstruction Perret star Apollo Grillon Alhambra, Sirius Vox Rex Scala Royal Rio Réau Paris Sainte Adresse Lido  Normandy
Le rideau réclame déployé lors des entr’actes. Collection Aline Lemonnier-Mercier.

 

Pendant l’occupation, le cinéma étant situé dans une zone dite côtière, (1) seules les activités
nécessaires aux allemands ou au ravitaillement sont autorisés à travailler. Le Kursaal se voit contraint de fermer ses portes pour la durée du conflit. Il servira probablement aux allemands mais pour quel usage ?

À noter sur la photo ci-dessous, la marquise a disparu au profit d'un caisson enveloppant.
(1)  Ces zones sont sans rapport direct avec les zones totalement interdites en 1942 comme le quartier Saint François.

 

Le Havre Cinéma Gaumont Pathé Lecesne reconstruction Perret star Apollo Grillon Alhambra, Sirius Vox Rex Scala Royal Rio Réau Paris Sainte Adresse Lido  Normandy
Le Kursaal rue de Paris pendant l’occupation allemande Collection Havrais-Dire.

En septembre 1944, étant situé dans le secteur des bombardements intensifs, le Kursaal subit d’énormes dégâts. À la libération le centre-ville est inhabitable, en conséquence il est illusoire
d’envisager un retour à la vie normale et à plus forte raison à la reconstruction du cinéma dans
l’immédiat.

 

Le Havre Cinéma Gaumont Pathé Lecesne reconstruction Perret star Apollo Grillon Alhambra, Sirius Vox Rex Scala Royal Rio Réau Paris Sainte Adresse Lido  Normandy
Le Kursaal après les bombardements.de 1944. Collection Cédric Conseil.

 

L’exploitation au Havre n’étant plus possible, et en attendant mieux, les propriétaires, les époux Cartier, décident de le recréer dans l’ancien camp américain Herbert Tareyton situé dans la forêt de Montgeon. Ils fixent leur choix sur l’ancienne salle des fêtes américaine qu’ils aménagent en cinéma de 600 places. Le nom vient de lui-même ce sera « Le Montgeon ». 
L’ancienne fosse d’orchestre est détournée de sa fonction initiale pour devenir un garage pour vélos les mettant ainsi à l’abri des vols à l’extérieur.

 

Le Havre Cinéma Gaumont Pathé Lecesne reconstruction Perret star Apollo Grillon Alhambra, Sirius Vox Rex Scala Royal Rio Réau Paris Sainte Adresse Lido  Normandy
Le Montgeon. © Cité magazine. Cliquez sur l'image pour un plan actuel de la forêt de Montgean

 

Le Montgeon fait le bonheur des gamins de la cité provisoire, Pierre Chassain (1)
l’historien des cinémas Havrais aimait à raconter cette histoire à propos du Montgeon :

« Le jeudi après-midi les gamins tournaient devant la caisse, n’ayant pas de quoi payer l’entrée. Madame Cartier, aussitôt les actualités passées, leur lançait : dépêchez-vous d’entrer, je verrai ça avec vos parents.
Mais les enfants savaient que les parents n’en sauraient jamais rien
 ».
(1) Ne pas confondre avec Charles Chassin. le directeur du cinéma Rex.

Le Havre Cinéma Gaumont Pathé Lecesne reconstruction Perret star Apollo Grillon Alhambra, Sirius Vox Rex Scala Royal Rio Réau Paris Sainte Adresse Lido  Normandy
Le couple Cartier. Collection Aline Lemonnier-Mercier.

Avec la reconstruction Le Kursaal retrouve le quartier Notre Dame et la rue de Paris. Sa spécialité est de présenter deux films par séance. Les cinémas en général présentent un documentaire ou un court métrage en première partie. Avant l’entracte sont diffusées les actualités ensuite la publicité puis, après une courte pause, le film lui-même.

 

Mots clés Le Havre Cinéma Gaumont Pathé Lecesne reconstruction Perret star Apollo Grillon Alhambra, Sirius Vox Rex Scala Royal Rio Réau Paris Sainte Adresse Lido  Normandy
Le Kursaal dans les années 1960. Collection Cédric Conseil. Cliquez sur l’image pour voir l’endroit aujourd’hui.

 

Mais comme tous les cinémas il doit faire face à la crise des années 1970. La taxe professionnelle n’arrange pas les choses. Comme ses concurrents il créé un complexe de 3 salles, mais cela ne suffit pas, sa fréquentation décroît lentement mais surement, aussi en 1978 il est contraint à baisser son rideau définitivement.

 

Le Havre Cinéma Gaumont Pathé Lecesne reconstruction Perret star Apollo Grillon Alhambra, Sirius Vox Rex Scala Royal Rio Réau Paris Sainte Adresse Lido  Normandy
Le Kursaal dans les années 1970. Collection Havrais-Dire.

 

Comme bien d’autres cinéma, le Kursaal est transformé non pas en habitation, les locaux ne s’y prêtent pas, mais en magasin d’alimentation.

 

Le Havre Cinéma Gaumont Pathé Lecesne reconstruction Perret star Apollo Grillon Alhambra, Sirius Vox Rex Scala Royal Rio Réau Paris Sainte Adresse Lido  Normandy
L’ancienne entrée du Kursaal de nos jours. © Google Earth.

 

Par contre, le Montgeon lui connaît une nouvelle vie, il a été démonté en 1961 puis remonté devant l’église du Sacré Cœur où il sert de local pour la paroisse de la Pentecôte. Rénové en 2006 on peut encore le voir de nos jours.

 

Le Havre Cinéma Gaumont Pathé Lecesne reconstruction Perret star Apollo Grillon Alhambra, Sirius Vox Rex Scala Royal Rio Réau Paris Sainte Adresse Lido  Normandy
L’ancien cinéma Montgeon de nos jours devenu paroisse de la Pentecôte. © Havrais-Dire. Cliquez sur l'image pour voir le plan actuel où se trouve cette paroisse

Remerciements : Aline Lemonnier-Mercier pour l’aide apportée sous forme de documents divers, et plusieurs photos de cet article.
Sources :
Le Petit Havre de 1985 à 1944.
Le Havre Presse et Le Havre Libre pour l’après seconde guerre mondiale.
Le journal « Cité » recueil.
La fantastique histoire des cinémas du Havre. Pierre Chassin & Richard Recher. Non publié.
Jean-Paul et Jean-Claude Dubosq : Le Havre 1940 1944. Cinq années d’occupation. 1998.
Annuaires Micaux de différentes années.
Crédit photos :
AMH Fonds Melissent
Cédric Conseil
Google Earth.
Dan.

Merci de votre visite. Pour cette saga des cinémas du Havre, exceptionnellement Havrais-Dire paraîtra tous les dimanches jusqu’à la fin de cette série. La semaine Prochaine  l’Histoire du Gaumont - Comont.

Commentaires
E
Très intéressante histoire de l'évolution du Kursaal, transformé en magasin Bio... loin de ce qu'il était, hélas. C'est vrai qu'il faut de la place pour un magasin, afin de stocker toutes les marchandises. Comme j'ai eu la télé chez mes parents dès 1958, je n'allais pas au cinéma (sauf 2 fois en 20 ans), alors que mes copains et copines d'école y allaient plus que moi, surtout les garçons pour les westerns américains. Bon dimanche.
Répondre
H
Bonsoir Élisabeth,<br /> En effet vous avez été très peu au cinéma, mais avec la télé dans le foyer ça se comprend, et là par contre vous avez eu le petit écran très tôt, ceci compense cela.<br /> Quant à la salle du cinéma, telle qu’elle était placée, on ne pouvait pas en faire grand-chose sauf à en faire un magasin et c’est sans doute ce qu’il y avait de mieux à faire.<br /> Bonne soirée Élisabeth.<br />
T
Salut Dan,<br /> Il me semble aussi me rappeler d'un camp militaire non loin du rond-point du funérarium. Je me trompe?<br /> Je passais pas mal par là en vélo.<br /> Pour ce qui est de la façade du Kursaal, on est à des années lumière de ce qui se fait maintenant. Je note qu'il y a toujours la boutique de photographie.<br /> Bonne soirée.<br /> PS: Si je peux me permettre, la couleur "bleu foncé" des boutons "commentaire" et "envoyer le commentaire" est peu visible sur le fond "gris foncé", de même que "répondre".
Répondre
H
Salut Thierry,<br /> Si tu as des souvenirs d’un camp militaire près du funérarium il peut s’agir en effet du camp américain Herbert Tareyton, que les américains ont quitté en 1946 donc ce que tu as vu est bien ce camp mais occupé à partir de 1947 par des Havrais, j’ai moi aussi quelques souvenirs de ce camp.<br /> Au sujet de la façade, c’est vrai qu’on ne pourrait plus se permettre de tel ouvrage, ce serait vraiment très coûteux et sans doute trop long à faire.<br /> Quant au bouton « commentaire », hélas trois fois hélas j’ai eu beau signaler le problème à canalblog-overblog, rien à faire, ils ne peuvent (parait-il) rien faire non plus. Je leur ai proposé d’acheter la version HTTPS mais dans ce cas c’est moi qui devrais faire le travail, et comme je n’y connais absolument rien, je risque au contraire de faire des bêtises, pour rester poli, si je mets la main dans l’engrenage. Plusieurs lecteurs m’ont déjà signalé cette anomalie, mais je ne suis pas un informaticien je n’ai aucune connaissance du langage HTTPS, alors que faire ?<br /> Je te souhaite, ainsi qu’à Fabienne, une excellente fin de journée
E
Merci encore ,cher Dan , de cette 4ème partie du cinéma : l'histoire du Kursaal est en effet impressionnante de 1912 ,1914 ,1929,1942...et , malheureusement de1944 ! 1960 reconstruction ,1970 ,habitation ,que l'on peut aller revoir . Bravo et à la semaine prochaine . Bien amicalement à toi ,Marie Jo ,et ta famille . E.C.
Répondre
H
Bonsoir Étienne,<br /> Je ne me suis pas encore rendu dans le magasin « Bio » qui a remplacé le Kursaal, je devrais y aller afin d’avoir une idée de sa taille, car avec les années je ne m’en souviens plus. Ce cinéma a une longue histoire, mais tu te rendras compte dans des prochains articles que des salles obscures ont eu une vie plus longue encore, en attendant je te souhaite ainsi qu’à Odile une excellente fin de journée.<br />
A
Bonjour Dan,<br /> <br /> Le Kursaal, le souvenir d'y être allée régulièrement avec les parents.<br /> <br /> Si je me souviens bien, on y projetait des films qui n'étaient pas tout récents, ce qui permettait d'avoir des tarifs<br /> très intéressants surtout quand on sortait en famille car cela représentait une petite somme sinon.<br /> <br /> On avait quand même un bon choix en plein centre ville pour se distraire !<br /> <br /> Le "Montgeon", j'en avait entendu parler mais je n'imaginais pas que ses locaux étaient toujours présents près du Sacré-Coeur, je te le dis toujours, j'en apprends beaucoup avec tes rubriques.<br /> <br /> Merci encore à toi, pour tes recherches, ton boulot acharné et tes documents.<br /> <br /> Bon dimanche Dan, c'est un temps à aller au cinoche, quoiqu'il faut oser sortitr de chez soi !
Répondre
H
Bonjour Agnès,<br /> En général le deuxième film du Kursaal était d’avant-guerre, ce sont des films qui étaient amortis depuis longtemps dont la location coûtait peu, cela permettait au dirigeant du Kursaal d’avoir des tarifs intéressants.<br /> On se rendra compte au fil des mes articles, qu’en effet les Havrais avaient du choix pour les salles de cinémas. Quant au Montgeon si tu vas le voir sur place du pourras voir sa plaque indiquant que c’était le cinéma Montgeon déplacé en 1961 à cet endroit. C’est rare au Havre de conservé un tel édifice surtout un baraquement.<br /> Quant au boulot faut bien occuper le p’tits vieux non…(rire)<br /> Bon dimanche Agnès<br /> <br />
K
Bonjour, cet article est intéressant et enrichissant.<br /> Le cinéma, en particulier à ses débuts, a marqué une révolution culturelle et artistique. À l’époque, il était bien plus qu’un simple divertissement : il représentait une fenêtre ouverte sur des mondes inconnus, des histoires fascinantes et des émotions universelles. Les grandes salles obscures, souvent ornées de décors somptueux, étaient des lieux où l’imaginaire collectif prenait vie.<br /> Pendant la Seconde Guerre mondiale, les actualités cinématographiques étaient un moyen de diffuser des informations, souvent contrôlées par les autorités allemandes , tandis que des films de fiction évoquaient subtilement le courage et l’espoir. bonne journée à vous. Kévin.
Répondre
H
Bonjour Kevin,<br /> <br /> Socialement parlant je ne saurai mieux dire ce que le cinéma et ses salles ont représenté aux yeux du public. C’étaient en effet une fenêtre ouverte sur le monde où la taille de l’image et le fait de la regarder en société permettaient de partager une émotion commune. Pendant la guerre en effet le cinéma était contrôlé par les services de propagande allemande sous l’autorité de Goebbels et sa société cinématographique « Continental ». Mais certains réalisateurs ont su faire des films où le message était caché sous une histoire banale et la censure n’y voyait que du feu.<br /> <br /> Bon dimanche Kevin.
G
Bonjour Dan,<br /> Habitant au Perey et scolarisé au collège, Mont Joly, j'ai attendu le bus 2 fois par jour pendant 3 ans devant le Kursaal. <br /> La première fois que j'y suis entré, c'est accompagné d'un copain de classe qui, s'étonnant qu'à mon âge (peut-être 16 ans), je n'avais jamais vu de "film de guerre". J'y ai donc vu "Les paras attaquent", film qui ne m'a laissé aucun souvenir à part le titre.<br /> Un détail, la projection de 2 films dans la même séance est arrivé plus tard et à correspondu à une baisse de la qualité des films proposés. <br /> Je ne me rappelle plus le montant exact, (peut-être 2 francs 50 au début) mais c'était la séance la moins chère du Havre.<br /> Bon dimanche
Répondre
H
Bonjour Géra<br /> Je ne suis pas allé souvent au kursaal et les seules fois où je m’y suis rendu c’étaient toujours avec deux films par séance, donc difficile pour moi de dire quand ce cinéma à proposer cette formule, d’ailleurs je n’étais pas trop en faveur de cette pratique du fait que sur les deux films il y en avait un, presque qu’à tous les coups, que je n’aurais pas choisi. Je préférais les documentaires en première partie, ou alors les dessins de Animés de Tex Avery qui me faisaient tordre de rire.<br /> Bon dimanche Gérard et mes amitiés à Michèle.<br />
G
Bonjour, Daniel,<br /> Effectivement, je confirme. Tu as fait là un travail absolument fabuleux et remarquable. Et ce n'est que le début, j'imagine. Bravo et merci pour cette œuvre indispensable qui nous plonge dans tant de bons souvenirs. Le temps de l'insouciance et des séances de cinéma de quartier. Bonne journée, Daniel.
Répondre
H
Bonjour Gérard,<br /> C’est un boulot auquel je travaille jours et nuits si je puis dire, ça faisait un moment que cette idée-là me trottait dans la tête et comme aucun de mes prédécesseurs n’ont travaillés à fond sur ce sujet je m’y suis collé, mais c’est de bon cœur puisque je peux en faire profiter tout le monde.<br /> Bonne journée mon ami.<br />
C
Bonjour Dan<br /> Que de travail pour ce résultat époustouflant !<br /> Les documents permettent de se rendre compte du Havre d'avant.<br /> Bon dimanche.<br /> C&B
Répondre
H
Bonjour Christine et Bernard,<br /> Oui c’est du travail en effet et heureusement que les amis d’Havrais-Dire me prêtent leur assistance, sinon je n’arriverais pas à ce résultat. Quant au Havre d’avant on peut remercier tous les photographes qui ont eu la bonne idée de la photographier.<br /> Bon dimanche les amis.<br />
L
Bonjour mon cher ami<br /> Ah le Kursaal.....je ne me souvenais plus de la date de fermeture mais ce dont je me souviens c'est d'y être allée en juin 1975 ou 76 avec mes copains de classe de 3eme/ C'était notre première sortie "seuls" ( enfin....l'oeil de Moscou était dans les parages, certains parents nous surveillaient de loin !!!) et nous sommes allés voir Barry Lyndon au Kursaal. Tu imagines, premier ciné sans les parents !!! Je revois encore la vieille salle et les trois heures que nous y passâmes. J'ai été marquée à vie par cette sortie mais surtout par ce film grandiose. La preuve....je m'en souviens encore !<br /> Bon dimanche et merci pour cette histoire fort bien contée comme toujours ;)
Répondre
F
Bonjour Françoise,<br /> Moi je me souviens d'une séance au Rex, dans les années 53-55. Les jeunes n'y venaient pas pour le film, mais pour "péchaud" comme on dit maintenant. C'était épique !<br /> FAH
H
Bonjour Françoise,<br /> Les jeunes filles étaient plus surveillées que les jeunes garçons et ce à toutes les époques quoi que de nos jours je ne sais pas si c’est toujours le cas. Oui j’imagine assez bien la « surveillance » exercée par tes parents et d’avoir passé trois heures inoubliables dans ce cinéma ça laisse des traces à ce que je constate. Il est vrai que les cinémas ou certains films ont marqués à jamais beaucoup de nos concitoyens, car on a tous UN film ou UNE salle gravée à jamais dans nos mémoires.<br /> Bon dimanche Françoise.<br />
F
Bonjour Dan, <br /> Passionnant ! Les façades des magasins avaient de l'allure dans ce temps-là !<br /> Je me souviens d'avoir vu au Kursaal - avec mon fiancé, devenu mari - Odyssée de l'espace ! (sorti en 1968)<br /> Mais juste à côté se trouvait Helmy's, photographe, chez qui ma mère faisait développer ses photos, en 1953-55. Je me souviens très bien de Mme Helmy's qui parlait avec une petite voix suraiguë.<br /> De nos jours il y a encore un photographe dans le secteur.<br /> Bon dimanche !<br /> FAH
Répondre
H
Bonjour Françoise,<br /> De nos jours on ne verrait pas de telles façades, elles demanderaient beaucoup trop de temps à construire et ce serait trop couteux. Le photographe Helmys était déjà présent avant-guerre à cet emplacement c’est une ancienne boutique qui permettait aux photographes amateurs ou pas de s’approvisionner en pellicules, mais aussi de le faire développer. On ne connait plus de nos jours cette attente pour savoir si nos photos étaient réussies, aujourd’hui le résultat est instantané c’est plus pratique certes mais l’attente avait quelque chose de magique, on espérait avoir fait la photo du siècle mais le résultat était bien souvent décevant.<br /> Bon dimanche Françoise.<br /> <br />