Les cinémas Havrais -18- Le Normandy (2ème partie)
Havrais-Dire a invité Jessy Spahija à nous raconter ce qui a conduit son père Korap, à acheter le Normandy et comment lui-même a réussi à remettre cette façade « Art-Déco » dans son état
d'origine. Je vous invite à suivre cette émouvante histoire familiale ci-dessous :
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Havrais-Dire : Jessy, parle nous de ton père qui je crois savoir, était un passionné de cinéma ?
Jessy Spahija : Mon père est arrivé en France à l’âge de 8 ans, il passait ainsi d’un pays
communiste, l’Albanie totalitaire à l’époque, à un pays de la liberté et des droits de l’homme, la France.
Il était fasciné par le cinéma et la bande dessinée c’est d’ailleurs avec elle qu’il a appris le Français et c’est aussi pourquoi j’ai fait une partie de ma carrière dans cette branche.
Mon père aimait particulièrement les westerns c’est d’ailleurs la raison pour laquelle mon frère Franck et moi avons ces prénoms en référence à Franck et Jesse James.
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H-D combien as-tu de frères et sœurs et leur prénom ?
J-S : Notre fratrie se compose de quatre frères : Franck, Jessy, Tommy, et Jimmy et deux sœurs : Vanessa et Jennifer.
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H-D : Comment s’est concrétisée la passion de ton père pour le cinéma ?
J-S : En 1983 sa passion du 7ème art l’a amené à créer l’un des premiers vidéo-club en France. Nous en avons eu jusqu’à 15 sur tout le territoire. À l’époque l’un d'eux était à Honfleur, je l’ai
gardé jusqu’en 2015 ou 2017.
H-D : Comment ton père en est-il venu à être séduit par le Normandy au point de
l’acheter ?
J-S : Lorsque l’on habitait à Honfleur mes parents venaient régulièrement au Havre et lors d’une de leurs visites, ils sont passés devant le Normandy et mon père a tout de suite été fasciné par cette
façade monumentale avec un panneau « à vendre ». Tous deux étaient sous le charme.
Mon père est assez spontané alors il a dit à ma mère : « vas-y appelle ». Celle-ci lui a répliqué : « Mais non ça va être trop gros et trop cher pour nous » Finalement ma mère appelle et il s'avère que le Normandy est à vendre pour 180.000 Francs, équivalent à 27. 000 euros. Une somme
totalement dérisoire finalement pour un tel bâtiment.
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J-S : Mon père saute sur l'occasion et prévoit de faire un appartement dans les loges et de rouvrir le cinéma. Sa passion était telle qu'il se voyait vivre dans un cinéma en l'exploitant.
Mais la réalité nous a très vite rattrapée. Déjà passablement vandalisé, il fallait éviter que le Normandy soit occupé par des squatteurs. Avec mon père on a installé des rideaux métalliques, condamner les ouvertures des vitraux pour éviter les dégradations supplémentaires.
Finalement on s'est vite rendu compte que la tâche de restauration était beaucoup trop importante pour nous. Il avait peu de moyens et peu d'outils sur place pour travailler. On se débrouillait bien pour rénover un appartement, mais pour un cinéma de 1934, c’est tout autre chose.
H-D : Il n'a pas demandé de l'aide ?
J-S : J'ai retrouvé dans ses papiers une lettre qu'il voulait adresser au maire, où il demandait de l'aide, mais il ne l’a jamais envoyée.
Petit à petit le Normandy est passé au second plan dans notre vie. Je travaillais avec lui et faisions des chantiers un peu partout en France.
Le Normandy nous servait de lieu de stockage. Mais plus les années passaient plus il s’abîmait.
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H-D : Combien de temps le Normandy est resté dans cet état ?
J-S : Une dizaine d’années passèrent ainsi, mais malheureusement en 2012, mon père est atteint d’un cancer généralisé ne lui laissant que six mois à vivre. À l'époque je travaillais à Honfleur au vidéo-Club et à la vente de bandes dessinées. J’arrête mon activité et retourne en région parisienne pour seconder mon père dans l'entreprise familiale.
Étant un battant, il a pris un traitement de « cheval », mais au bout d'un an ou deux il ne pouvait plus marcher ni bouger, le traitement lui ayant rongé les cartilages et les muscles.
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J-S : Il prend alors une décision et dit : on va vendre le Normandy à condition que l’on ne le
démolisse pas.
Des promoteurs étaient venus le voir mais il a toujours refusé leur offre. L'un d'eux, envoyé par la ville, proposait de conserver la façade et d’aménager à l’intérieur une grande pharmacie et des
logements d’étudiants.
Une négociation s'engage avec l'envoyé de la mairie en 2016 et se poursuit jusqu'en 2020, année où mon père met un terme à ces entretiens infructueux.
C'est à ce moment-là qu'il me demande de reprendre la rénovation du Normandy, mais je décline son offre.
Certes j’étais habile pour mener des petits chantiers intégralement, mais là devant l’ampleur de la tâche qui m’attendait je ne m’en sentais pas capable. De plus je voulais avoir une vie de famille et voir grandir mes enfants. Mon père est un peu déçu mais n’insiste pas.
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J-S : Quelques mois après, il me téléphone pour me dire qu'il n’allait pas très bien. Je le rejoins à l’hôpital, mais malgré les soins prodigués, mon père décède au matin après avoir lutté jusqu’au bout.
Quelle a été ta réaction et celle de ta famille après ce douloureux évènement ?
Avec mes frères on a repris le Normandy, nous l’avons nettoyé entièrement. L’idée était de le
revendre comme mon père le souhaitait c’est à dire en s’assurant que l’acheteur s’engage à
préserver la façade.
On a appelé la mairie afin d’avoir l’autorisation de mettre des bennes devant le Normandy pour
évacuer tout ce qui devait l’être.
La personne en charge des bâtiments en péril à la municipalité, nous avertit que nous allons recevoir une assignation nous obligeant à prendre toutes les mesures nécessaires pour sécuriser la façade qui représente, selon elle, un danger pour les passants.
De même nous devons prendre des dispositions pour éviter les risques d’incendie. Les termes de l’assignation sont plus tranchants puisqu’on peut les résumer ainsi : « Soit vous faites ces travaux, soit on fait démolir le Normandy à vos frais » !
Si j’avais eu besoin d'une motivation supplémentaire elle était là ! Alors on commence à tout
déblayer avec mes frères et mes neveux et pendant ces travaux une jeune femme passe devant le Normandy et nous dit « je suis journaliste à Paris-Normandie est-ce que je peux vous interviewer » ? Cela nous a fait sourire, car on n’a jamais connu ça nous, et je lui réponds oui pourquoi pas et je lui parle librement de ce que nous faisons.
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J-S : Le lendemain je me retrouve en page de couverture avec mes frères et neveux. Là je me rends compte de l'intérêt que les Havrais ont pour le Normandy, c'est pour moi une révélation importante.
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H-D : Au sujet de l'assignation, comment s'est-elle passée ?
J-S : Je suis allé au tribunal pour expliquer ce que nous faisions, je n’étais pas rassuré, mais tout le monde a été sympa. Ne sachant pas trop comment cela se passerait, j’avais pris le journal pour montrer notre travail. Le juge nous dit : « continuez comme ça c'est très bien on se revoit dans six mois » ! J'ai bien sûr été surpris mais là aussi je me suis rendu compte que les Havrais étaient
bienveillants, tout le monde était gentil, en moi-même je me dis mais qu'est-ce c'est que cette ville où tout le monde est sympa ?
Le lendemain je retourne bosser, et je réalise que l'article du journal a provoqué un cercle vertueux, tout le monde m'encourage dans mon travail. Puis un jour le responsable de l'entreprise PBI s’arrête pour discuter avec moi.
On a très vite sympathisé, à la fin de la discution il me dit « je vais t'aider ». En moi-même je me
disais combien cela va me coûter ? Je lui réponds que je n'ai pas les moyens de travailler avec lui et je ne veux pas lui faire perdre son temps. Mais aussitôt il me rétorque : « non non je veux vraiment t'aider, mais viens, je vais te faire visiter mon entreprise ». Sur place je constate qu'il a un outil de travail phénoménal qui me fait rêver.
Après coup il m'envoie un devis que je regarde et n'en reviens pas, l’estimation était très
raisonnable par rapport à ce qu’il y avait à faire, je prends conscience qu'il voulait vraiment m'aider, je me demande même s'il faisait beaucoup de bénéfices avec sa proposition ?
H-D : Hormis la journaliste, d’autres personnes sont venues te voir ?
J-S : Oui, un jour c'est l’ASPH en la personne de son président Christopher Vimare, qui me
demande ce que je fais et qui propose d'organiser des visites du Normandy ! Surpris je me suis dit, décidément cette ville et ses habitants me surprendront toujours ! Avant son intervention j’avais un regard exclusivement technique sur le Normandy, mais avec Christopher il devient différent, je
commence à le voir autrement qu’un bâtiment à rénover.
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H-D- Hormis l'idée de faire visiter le Normandy qu'a fait d'autre Christopher ?
J-S : Il a scanné et numérisé tout l’intérieur et une partie de l’extérieur du Normandy afin d’avoir toutes ses cotes dans l’état où il se trouvait lorsqu’il était en activité. Là aussi je découvre une fois de plus, que le Normandy représente un indéniable patrimoine historique pour les Havrais. J'ai
rénové beaucoup de choses dans ma vie, mais c'étaient des bâtiments ordinaires, des logements sans plus, et là je réalise que je n'ai jamais travaillé sur un haut lieu de culture et de patrimoine comme celui-là.
H-D : Tu as eu d’autres visites par la suite ?
J-S : Oui, cela a été un défilé permanent de Havrais venus m’encourager, me soutenir. Ils
venaient m'offrir qui un sandwich qui un coca etc. Au début je partais pour sauver le bâtiment afin de le mettre hors d'eau et préserver sa façade. Je ne me sentais pas la capacité financière et
physique de tout refaire. Mais finalement je me suis retrouvé à le rénover complètement pour le faire
revivre.
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H-D : Comment s’est instauré ce changement d’attitude de ta part ?
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J-S : J'ai eu la chance d’avoir un père qui a toujours été un modèle pour moi, il a été un mur protecteur pour nous ses 6 enfants. Il a fait face aux difficultés qu'on peut
rencontrer dans une vie et avec le parcours qui a été le sien cela n’a pas été facile. Il ne donnait jamais de leçons, c’est par son exemple qu'on apprenait.
Une illustration de son caractère, j'étais très jeune et un jour d’hiver on a croisé un gars qui était dehors dans la rue en tee-shirt, mon père ayant souffert du froid, a une réaction bien de lui, après avoir enlevé ses papiers de son blouson il le donne à cet homme, voilà le genre d'exemple qu'il nous donnait.
Il parlait peu, ne faisait pas de grand discours, il disait des gros mots de temps en temps mais c'est tout (rire), alors 50% de ce que je fais c'est à lui que je le dois.
Les autres 50% c'est aux Havrais eux-mêmes que je suis redevable, ce sont eux qui me soutiennent et m’ont facilité les choses dans mes démarches administratives, sans oublier les entreprises
locales sans lesquelles je n'aurais rien pu faire.
Mon père a gardé pendant 20 ans le Normandy sans jamais céder à la facilité, sans jamais réclamer quoi que ce soit, il se débrouillait par lui-même. Alors venant après tout ça j’ai compris qu'il fallait que je sorte de ma zone de confort afin d’accomplir son vœu et conserver le Normandy et, pourquoi pas, devenir un exemple pour mes enfants.
H-D : Pourquoi est-ce toi qui a pris en charge le Normandy et non un de tes frères ?
J-S : Mon père a toujours été dur, alors que ma mère est bienveillante et douce. Alors forcément avec mes frères, qui ont leur caractère propre, ça pouvait coincer avec lui. Pour mes sœurs il était plus doux ça passait mieux. Mon père et moi on s’est toujours bien entendu, j’ai toujours travaillé avec lui sans problème, je vivais ça plutôt bien, même s'il était strict j’ai toujours été proche de lui.
De plus mes frères ont leur propre métier, donc en toute logique c'est moi qui ayant travaillé avec lui a repris cette affaire. Il y a aussi une part de « mimétisme » entre sa façon de travailler et la mienne.
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H-D : Comment conçois-tu l’avenir du Normandy ?
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J-S : La culture ce n’est pas mon métier, par contre ceux du bâtiment oui. J'ai
considéré la salle comme étant le meilleur outil possible pour des échanges
culturels pluridisciplinaires.
Par contre on m’a indiqué que dans l’état actuel du Normandy je ne pourrais
accueillir que 300 personnes. J'étais surpris car il avait une capacité de 1200
spectateurs alors 300 personne ce n'est pas viable.
Pour réaliser mon projet je devais m’étendre. C’est pourquoi j’envisageai d’acheter le garage attenant au Normandy. Mais son propriétaire ne le vendait pas séparément, c'est toute sa propriété comprenant aussi la maison et le jardin dont il se séparait. Je lui fais une offre qu'il a
accepté. Mais avant d’en prendre possession je devais attendre qu’il trouve un autre logement.
Finalement trois mois plus tard il déménage et c'est ainsi que j’ai pu acquérir sa maison et ses
dépendances. Celles-ci m’ont permis de mettre le Normandy aux normes actuelles sans le
dénaturer.
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* * * Pause * * *
Souvenons-nous du Normandy au début des travaux.
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Et aujourd’hui :
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* * * Reprise de l'entretien avec Jessy * * *
H-D : Tu veux faire plus qu’être aux normes avec cette acquisition non ?
J-S : Oui, avec cette extension nous aurons la place pour créer une petite salle supplémentaire que j’appelle le « petit Normandy » pour des concerts plus intimes, ou pour accueillir des spectacles d’entreprises.
H-D : Et pour la grande salle ?
J-S : Il y aura un écran à demeure, même si c'est difficile de rivaliser avec les cinémas actuels. On pourra projeter des films pour des évènements exceptionnels comme des avant-premières. Ou bien présenter des cycles consacrés à un réalisateur, comme Alfred Hitchcock. Ou encore une suite de films comme « Retour vers le futur ». Certes il faut des gens compétents dans ces domaines, mais ce n'est pas impossible.
H-D : Hormis le cinéma, que proposes-tu d’autres ?
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J-S : Avec le plancher modulable du Normandy on pourra accueillir tous types de spectacles : concerts, cabarets, théâtres, dîners spectacle, et même des combats de boxe. Bref, la salle se prêtera à toutes les disciplines qu'on pourra accueillir avec locaux techniques attenants.
L’idée c'est d’avoir une salle qui ne ferme plus, car en 90 ans d’existence elle a été close 35 ans. Donc il faut trouver le modèle économique qui permettra de répondre à cette exigence.
H-D : Tu parles de « dîners spectacles » mais comment vas-tu faire pour la restauration ?
J-S : On prévoit également une cuisine pour pouvoir faire de la restauration sur place, pour les
diners spectacles entre autres.
H-D : Tu as créé une association, dans quelle intention ?
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J-S : Cette association aura pour nom « L’Académie du Normandy » pour les jeunes à partir de 16 ans. Elle proposera gratuitement les mercredis après-midi une
initiation aux spectacles de music-hall comprenant l’humour, la magie, le
mentalisme, l’hypnose etc, bref, toutes disciplines liées au spectacle.
L’idée c'est de donner l’accès à la culture pour ceux qui ne vont jamais au théâtre. Ils auront des encadrants et des professionnels des différents enseignements
proposés. Cette académie pourra organiser un festival sur des thèmes choisis par ses membres. Ce sera aussi une pépinière de créateurs pour des spectacles
diversifiés.
H-D : D’autres projets ?
J-S : Oui, celui d’écrire une comédie musicale sur l’histoire du Normandy, mais pour organiser et
diriger tout ce monde il faudra une administration d’entreprise pour prévoir les spectacles, payer les employés, faire l’entretien, bref le quotidien d'une entreprise.
H-D : J’ai entendu dire que tu accueillerais aussi d’autres associations que la tienne ?
J-S : Exactement, nous avons déjà ouvert nos portes à « Octobre Rose ». Rien n’interdit d’accueillir d’autres associations de séniors ou de scolaires. On pourra recevoir des intervenants sur
divers sujets avec conférences à l’appui. En bref on va essayer de toucher tout le monde y compris sur la programmation de chanteurs de tous genres et de toutes époques et pourquoi pas, ceux, encore vivants, étant passés au Normandy.
Le but c'est de proposer la culture à toutes les tranches d’âge et dans toutes les disciplines, bref d’être polyvalents afin que chaque jour il se passe quelque chose de nouveau au Normandy.
H-D et au sujet du, ou des parkings, que penses-tu faire ?
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J-S : En premier lieu je vais transférer mon entreprise de la région parisienne au Havre. J’ai fait l’acquisition de locaux près du Normandy pour ça et qui pourront
accessoirement servir de parkings. Nous sommes en négociation avec la ville pour une parcelle située à 2 ou 300 mètres et qui pourrait elle aussi servir de parking. N’oublions pas le tramway qui passera à 300 mètres du Normandy. Et on est en train de réfléchir avec la mairie pour des navettes qui pourraient desservir tout ce secteur comprenant le stade Océane, bref mettre en place un système de navettes polyvalentes.
H-D : Aurais-tu un message à transmettre aux Havrais ?
J-S : Déjà merci à tous, car j’ai découvert une ville incroyable, singulière, agréable à vivre. Ici c'est un grand village, au Havre on fait connaissance rapidement, c'est une ville avec ses infrastructures ses grands magasins, sans les inconvénients des grandes cités et c'est aussi un village où l’on ne sent pas à l’étroit. Au Havre il y a la mer et la forêt. On circule bien bref je ne me suis jamais senti aussi bien qu'au Havre à part le climat peut-être (rire).
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H-D Merci Jessy et tous nos vœux t’accompagnent pour la suite de ton « aventure ».
Le Havre le 18 février 2025.
Merci de votre visite. Pour cette saga des cinémas du Havre,
exceptionnellement Havrais-Dire Paraîtra tous les dimanches matin jusqu’à la fin de cette série. La semaine Prochaine : Le REX.