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HAVRAIS-DIRE Le blog de Dan et ses amis.
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6 juillet 2025

Le naufrage du ‘LIBERTÉ » raconté par son commandant.

Aujourd’hui, c’est une de nos lectrices, Geneviève Garreau-Gautier, qui nous propose le
témoignage de ses parents. Son père était le commandant du paquebot « Liberté » au moment de son naufrage le 8 décembre 1946. Leur récit nous permet d’avoir un regard plus précis sur les circonstances de cet accident.

Hormis la première photo de madame Garreau-Gautier avec son père, les illustrations de cet
article proviennent de collectionneurs ou de Havrais-Dire. Les légendes ont été ajoutées pour plus de précisions
.

 


 

Extrait de la bibliographie de Roger Garreau par son épouse, Yvette Garreau. Voici, le récit en
italique, de Roger Garreau.

 

Le naufrage du « LIBERTÉ »

 

 

Préambule par Yvette Garreau :

 

Quand on navigue, le pire accident qui puisse vous arriver c’est de faire naufrage… eh bien, Roger n’a pas échappé à cette éventualité : il a fait naufrage… mais, ce qui est plus original, c’est qu’il a fait naufrage au port, dans un bassin du Havre, alors qu’il était à bord du « Liberté ».

 

De plus, il a connu ce sinistre tout au début de sa carrière, au cours de son 2ème embarquement, il n’était encore que « pilotin » (Jeune marin qui étudie pour devenir officier de marine marchande).

Cela s’est passé le dimanche 8 décembre 1946.

 

Je lui laisse la parole pour vous faire le récit de l’aventure (courrier écrit le 10 décembre 1946).

 

Dimanche soir, il y avait un vent du tonnerre. En 24 h, le baromètre était tombé de 745 à 723,5. J’étais allé faire un tour aux aussières vers 21 h 45. On tenait debout sur le pont, mais, au bout de trois minutes, on était complétement abruti. Les fines gouttes de pluie cinglaient comme des
glaçons. Hello y était retourné une demi-heure après. Il venait de remonter sur la passerelle où il y avait le Commandant Lescaret, Cuquemelle, lui et moi.

Il y avait une légère houle dans le bassin et l’eau remontait parfois sur le terre-plein.

 

 

Tout d’un coup, à 22 h 35, nous avons entendu casser une aussière de l’avant et, en 20 secondes, nous les avons toutes vues se casser, des gerbes d’étincelles jaillissant des chaumards.

 

En 3 minutes nous nous sommes retrouvés de l’autre côté du bassin, l’avant sur le quai Joannès Couvert et le flanc était venu heurter l’épave du Paris qui gisait là.

 

 

Aussitôt après, nous recevons un coup de téléphone des mécaniciens annonçant une voie d’eau dans la machine arrière, laquelle devait être remplie en 10 minutes.

 

Ensuite les choses se sont passées avec moins de précipitation.

 

Naturellement, on pompait. Mais, pour alimenter les pompes, les tuyautages de vapeur devaient
traverser le compartiment inondé. La vapeur se condensait et la pompe fonctionnait mal.

 

Aussi, l’eau montait-elle dans les deux compartiments adjacents : machine avant et moteurs
auxiliaires d’où dépendaient pompage et éclairage, car les cloisons étanches ne le sont jamais
complétement, surtout quand elles sont, elles-mêmes, en cours de réfection.

 

Puis, à partir d’une certaine gîte, l’eau du compartiment envahi a atteint le plancher du Pont E. Celui-ci étant encore moins étanche que les cloisons, la partie bâbord de la salle à manger des Secondes, puis celle des cuisines se sont trouvées inondées à leur tour.

Pendant ce temps, notre opinion à tous était celle-ci : si le bateau ne chavire pas à basse mer, tout cela n’est pas trop grave. Or, la basse mer était à 5 h 25 et, à cette heure-là la gîte ne devait pas dépasser 5°. Nous pensions que tout était sauvé, que l’essentiel était d’éviter à tout prix l’envahissement des compartiments des moteurs auxiliaires.

 

Mais, au début de la marée montante, à partir de 7 h 30, la gîte se mit à augmenter de plus en plus rapidement.

Vers 8 h 15, comme elle était de 12 à 13°, le Commandant donna l’ordre d’abandon du navire.

 

L’évacuation

 

L’évacuation commença par bâbord et j’avoue que je n’étais pas très rassuré en  surveillant les
débuts car, si le bateau avait alors chaviré brusquement, la cheminée avant aurait mis en bouillie les embarcations et leurs occupants.

 

 

Par prudence, l’évacuation se fit ensuite par tribord mais les embarcations refusaient de descendre car la gîte était trop forte et elles se trouvaient arrêtées par la coque.

 

 

Ce sont, alors, soit des embarcations mises à l’eau auparavant, soit des vedettes du port qui nous ont recueillis.

J’ai, pour ma part, évacué le bord vers 9 h, dans la dernière embarcation qui ait participé à l’évacuation générale. J’estime très grossièrement que la gîte était, à ce moment-là, de 30 à 35°.

Les échelles étaient trop courtes de 3 bons mètres pour atteindre l’eau ; les occupants des vedettes nous attrapaient par les mollets.

Au bout de deux heures, la gîte paraissant stabilisée, nous sommes nombreux à être remontés à bord pour prendre nos affaires. Personnellement, j’ai réussi à tout récupérer en un minimum de temps… pendant que le bateau se redressait.

 

On ne sait pas encore très bien pourquoi le bateau s’est redressé. Vraisemblablement cette chance est due à l’envahissement brusque des compartiments bas et avant du navire par l’eau venant du pont C, ce qui fait que le navire s’est échoué par toute sa surface sur le fond de vase du bassin.

Un service de garde a aussitôt repris à bord et je viens d’y passer 24 h.

Voilà… le seul responsable est le port autonome du Havre qui nous a fait mettre sous le vent d’un quai alors qu’il pouvait probablement nous caser de l’autre côté du bassin.

 

*     *    *    *    *

Merci à madame Garreau-Gautier de nous avoir transmis et autorisé à diffuser cette archive
familiale.

*     *    *    *    *

Cet article conclut la saison 2024 – 2025.

Pour ceux qui le veulent, rendez-vous le 11 septembre pour ma conférence sur les cinémas Havrais à 18 h au fort de Tourneville.

Sinon rendez-vous ici même pour la saison 2025-2026 fin septembre ou début octobre.

À toutes et à tous Havrais-Dire et ses amis vous souhaite de très bonnes vacances

Commentaires
R
Merci Dan comme toujours un témoignage très intéressant il a fallu ce naufrage pour que le mur pare vent soit construit.<br /> Combien de gens se demandent ce qu'il fait là , et pourtant son utilité est prouvée .<br /> Bonne continuation et merci encore
Répondre
H
Bonsoir monsieur Décultot,<br /> Effectivement le mur écran a été construit suite à ce naufrage, il est bien certain que de nos jours il n’a pas la même utilité, vu qu’il n’y a plus de transatlantique de cette taille dans le bassin de marée, mais il protège encore un peu ceux qui viennent dans ce bassin. Et un mur comme celui-ci ce n’est pas courant, je ne pense pas qu’un autre port en possède un équivalent, ce qui fait de ce mur Havrais un « monument historique ».<br /> Bonne soirée monsieur Decultot ! <br />
E
Ce "naufrage de " LIBERTE " en 1946, sur ce paquebot, par une lectrice "G.G.G " est impressionnant .Elles sont belles ces 9 photos, et ces articles . Encore un grand MERCI et à septembre ...Bon été , et bonnes "vacances" pout toi Dan ,Marie Jo et ta famille . Bonne soirée .E.C .
Répondre
H
Bonsoir Étienne,<br /> Avec ce témoignage on connait mieux les circonstances de ce naufrage, les photos complètent merveilleusement ce récit historique, le tout est une page d’histoire que les anciens Havrais ont bien connu et que nos descendants pourront connaitre grâce à ce reportage, et ça c’est important.<br /> Bonne soirée Étienne ainsi qu’à Odile.<br />
E
Merci, je suis votre regard.... Bonnes vacances, et profitez bien pour vous reposer et souffler.
Répondre
H
...ah ah ah merci Élisabeth et bonnes vacances dans votre jardin ou ailleurs !
E
Merci pour ce témoignage très fort et invraisemblable. Je note que les vacances commencent pour vous dès à présent. Rendez vous fin septembre pour de nouvelles publications. Profitez bien de cet été. Bon dimanche.
Répondre
H
Bonjour ou bonsoir Élisabeth<br /> C’est tout à fait le terme qui convient c’est invraisemblable cette histoire, un si grand navire se faire « balayer » de la sorte par une tempête, c’est une chose peu courante.<br /> Les vacances pour moi signifie qu’il n’y aura pas d’article sur mon blog, mais cela ne m’empêchera pas d’aller visiter les blogs amis, surtout ceux qui répondent aux commentaires, suivez mon regard 😉<br /> Bonne fin de journée Élisabeth !<br /> <br />
L
Waou ! Quel témoignage ! Voici de l'histoire vécue toujours plus riche que celle relatée par des écrivains non présents. Nous sommes gâtés. Merci à Tous et à Toutes pour tous ces travaux que tu nous as offerts Daniel. Ne prends pas trop de vacances, l'oisiveté peut être envahissante et irrémédiable mais je te fais confiance, tu ne t'arrêteras pas...<br /> Amitiés
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H
Bonjour Didier,<br /> Les témoignages sont les briques qui construisent l’histoire, et celui-ci c’est du solide, car rien ne vaut le « direct », qui, en général, ne donne pas sujet à interprétation. Là comme tu dis c’est du vécu et Havrais-Dire n’est pas peu fier de l’avoir recueilli.<br /> Soit sans crainte, depuis que je suis à la retraite je ne connais pas le mot « repos », mon repos et mon loisir c’est de travailler et en retraite je ne fais que ça, mais là c’est moi qui ai choisi le boulot, pas la vie elle-même, nuance…<br /> Bon dimanche mon ami et grosses bises à Michèle.<br />
A
Bonjour Dan,<br /> <br /> Quelle saison et quel récit incroyable pour la finir !<br /> <br /> Ce naufrage invraissemblable nous est très bien conté par Mme Garreau-Gautier qui nous fait là un super cadeau !<br /> <br /> Au sujet de ta conférence du 11 septembre, à moins d'un imprévu j'y serai !<br /> <br /> Repose-toi, tu l'as bien mérité, et à la saison prochaine cher Dan !
Répondre
H
Bonjour Agnès,<br /> En effet, quelle saison, c’est la première fois qu’elle est entièrement ou presque consacrée à un seul sujet, alors les « vacances » qui viennent sont les bienvenues.<br /> Un cadeau c’est le mot approprié pour ce récit, une belle manière de clore la, saison. Pour ma conférence j’ai du temps pour la préparer et je vais la peaufiner au p’tit poil pour qu’elle soit agréable à suivre, alors je compte sur toi ce jour là pour m’encourager. <br /> Mais d’ici, là bonnes vacances Agnès !<br />
L
Le bonheur ( entre autres) avec ton blog,mon cher Dan, c'est de découvrir des événements qu'on n'a ni vécus, ni connus. <br /> Celui d'aujourd'hui en fait partie pour moi. Merci à Yvette Garreau et à toi de nous permettre de le visualiser, les photos dans ce cas sont en effet essentielles pour bien saisir ce qui s'est passé. Bon repos, bonnes recherches, bonne rédaction et...à la revoyure avec ton panier de pépites ;)
Répondre
H
Bonjour Françoise,<br /> Les lecteurs découvrent des sujets inédits ici, mais moi-même découvre aussi ces sujets, ici s’en est une démonstration, car ce témoignage n’a jamais fait l’objet d’un article dans les journaux. Certes ont a beaucoup évoquer ce naufrage, mais pas avec le récit du commandant.<br /> Quant aux photos, elles ne font que souligner le témoignage, les deux conjugués permettent d’avoir une idée plus précise de l’évènement.<br /> Merci pour le repos et les recherches, voilà un programme qui me convient tout à fait pour mes « vacances ».<br /> Bon courage à toi pour tes propres recherches !<br />
V
Merci Dan pour ce témoignage et ces photos . Ce transatlantique a eu une carrière courte mais riche en évennements
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H
Bonjour Valery,<br /> Le Liberté a certes une carrière courte au sein de la CGT, mais du fait qu’il a déjà beaucoup naviguer depuis 1928 année de sa construction, on peut dire qu’il a eu une longue carrière, mais on se souviens surtout de celle effectuée à la CGT c’est vrai.<br /> Les photos proviennent de la collection Éric Houri, je ne serais pas sans y revenir, car il a un fonds fantastique sur le port son outillage et ses bateaux. Donc affaire à suivre.<br /> Bonnes vacances Valéry.<br />
F
Bonjour Dan,<br /> Très belle conclusion avec cette archive familiale d'une saison passionnante avec entre autre, la série si détaillée sur les Cinémas Havrais.<br /> Je te souhaite le meilleur et le plus studieux des étés.<br /> A très bientôt.<br /> "FF"
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H
Bonjour François,<br /> Je ne pouvais pas mieux terminer la saison, ce témoignage méritait d’être intégralement publié tel qu’il est. J’ai juste ajouté des photos qui illustres les chapitres de ce récit, mais je n’ai pas touché au témoignage lui-même, il est assez riche et précis pour la laisser tel quel.<br /> Merci pour mon été studieux, ayant moins de « pression » en raison de l’arrêt provisoire du blog, je vais pouvoir prendre mon temps pour rédiger ma conférence tranquillement.<br /> Je te souhaite un bel été François.<br />
G
Bonjour Dan,<br /> Super intéressant ! Je connaissais cet épisode malheureux de l'histoire du "Liberté", mais là, avec tout les détails !!! Merci à Madame Garreau-Gautier de partager ce témoignage.<br /> Ne te fatigues pas trop au cours de cet entracte studieux et il me tarde de te retrouver en septembre pour de nouvelles histoires, de nouvelles ,anecdotes du dimanche matin.<br /> Bon dimanche
Répondre
H
Bonjour Gérard,<br /> Au sujet du témoignage de madame Garreau-Gautier je ne pouvais pas ne pas le publier. Je pensais simplement l’ajouter dans l’article déjà paru sur le Liberté au début, mais ce témoignage valait plus qu’un simple encart, il méritait toute la place que je lui ai consacrée. <br /> J’ai commencé depuis deux semaines maintenant, à rédiger ma conférence sur les cinémas, donc je continu à bosser, mais doucement, en prenant le temps qu’il faut.<br /> Bon dimanche à toi et Michèle.<br />
F
Bonjour Dan et la famille de ce si intéressant article<br /> plus tard, dans les années 111953 je le voyais arriver et partir pratiquement à chaque voyage et ne me doutais pas de e qu'il avait subi. C'était un fleuron de notre marine , x Europa allemand...<br /> Tout cet été nous allons te regretter, Dan, mais tu mérites amplement de bien te reposer avant de reprendre le collier et de nous enchanter à nouveau avec des articles aussi riches que les deux derniers.<br /> A bientôt, bel été<br /> FAH
Répondre
H
Bonjour Françoise,<br /> Madame Garreau-Gautier m’avait contacté il y a quelques temps pendant la publication des articles sur les cinémas, aussi dès que j’ai pu mettre son archive en ligne je l’ai fait sans hésiter, sachant que bon nombre de lecteurs aiment ces histoires de bateaux et de marins et là nous sommes servis. J’ai vu quelquefois le Liberté au port, c’était avec l’United States et l’Ile de France des navires que mon paternel m’emmenait voir, ça a marqué le jeune garçon que j’étais à l ’époque, d’autant plus qu’on pouvait les approcher, chose impossible de nos jours avec les bateaux de croisière. C’est dommage car ça permettait des contacts avec les marins et le Havrais et je me souviens d’avoir eu des roubles de la part de marins sur un bateau soviétique, c’était sans doute de la très petite monnaie car ils nous balançaient ça depuis le pont du navire.<br /> Bonnes vacances Françoise et passe un bel été.<br />
L
Grand merci pour cet article,, j'y retrouve tout ce que j'aime dans "canalblog" la mer, les bateaux, les conséquences de la guerre, bref mon enfance, merci à vous et je vous souhaite de bonnes vacances prenez du repos vous l'avez bien mérité, et nous attendrons la rentrée pour vous retrouver avec toujours autant de plaisir. merci à tous vos collaborateurs et à bientôt
Répondre
H
Bonjour Mireille,<br /> Merci pour mes vacances qui cette année encore seront studieuses, car je prépare une conférence sur les cinémas et, pourquoi pas un livre sur ce sujet. Mer et bateaux font partie de l’ADN des Havrais dès qu’une page d’histoire se présente à ce sujet, je fais tout pour en faire profiter les lecteurs, et aujourd’hui je n’ai même pas eu la peine de faire de recherches, cette histoire s’est présentée d’elle-même, que demander de plus ?<br /> Même si je ne prends pas vraiment de vacances, je vais prendre quand même mon temps pour rédiger cette conférence, alors merci Mireille et bonnes vacances à vous.<br />
J
Je vous remercie de tous vos articles !<br /> Celui-ci est intéressant : cette erreur de positionnement a été la raison de plus d'un accident ou naufrage: une chance pour tous qu'il n'y ait eu aucune victime !<br /> Quelle expérience pour un jeune marin !<br /> <br /> Bonnes vacances à tous !
Répondre
H
Bonjour Jacques,<br /> Merci à vous aussi d’être fidèle à mes publications. Le quai Mazeline est pourtant bien placé, car il permet aux navires d’être face au vent dominant de l’ouest quand ils sont à quai, mais ce jour-là la tempête venant du sud a surpris tout le monde et fort heureusement aucune victime n’a été à déplorer car cela aurait pu être fâcheux pour la carrière du commandant.<br /> Merci pour mes vacances qui seront studieuses et bonne continuation Jacques.<br />
C
Que d'émotions pour un débutant !<br /> La tempête est-elle la seule responsable de la rupture des aussières ? Où est-ce le nombre 13 ?<br /> Bonnes vacances à Havrais-Dire et bon courage à toi...<br /> C&B
Répondre
H
Bonjour Christine et Bernard,<br /> Voilà une question à laquelle il m’est difficile de répondre, je pense que la tempête est la principale responsable surtout qu’elle venait par bâbord frappant de toute son énergie les flancs du navire, et quand on sait qu’une tempête peut tout balayer sur son passage, ce n’est pas un paquebot si grand soit-il qui l’arrêtera.<br /> Merci pour les encouragements, et bon dimanche les amis.<br />
G
Je me souvient bien de ce bateau, nous allions au port dans les années fin 50 début 60 et le Liberté m'avais beaucoup impressionné par sa ligne et son imposante stature ! Je dois même avoir quelques diapos de ces visites ou on pouvait aussi rencontrer le Flandres ou les Antilles bateau tout blanc ! Une belle époque maritime avant de rencontrer le "France" Merci pour ces souvenirs !
Répondre
H
Bonjour Georges,<br /> C’est un bateau que j’aimais bien aussi et pour notre génération il fut avec l’Ile de France, les fers de lance de la Compagnie Générale Transatlantique, le Flandre et l’ Antilles ne m’ont pas laissé les mêmes souvenirs, sans doute est-ce une question de taille, car le Liberté était très grand. Quant au France avec toi j’en parle même pas, tes photos sont toujours dans mes archives numériques et le reportage qu’il illustre est toujours visible sur ce blog.<br /> Bon dimanche à toi et à Josette.<br />