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HAVRAIS-DIRE Le blog de Dan et ses amis.
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8 juin 2025

Aide mémoire des cinémas du Havre

Voici la liste des cinémas du Havre par date de création et d’adresse. Certains d’entre-eux
changeront de nom au cours de leur histoire, ils sont comptabilisés à la suite de leur premier nom.

 

Certains cinémas n’ont pas été répertoriés dans les articles précédents, n'étant pas considérés comme tel, néanmoins quelques-uns sont inclus dans cet « inventaire ».

 

Cette liste n’est pas exhaustive, il se peut que certains cinémas soient passés à travers les mailles du filet, auquel cas si vous avez des informations et documents sur ceux-ci, Havrais-Dire se fera un plaisir de les ajouter à cette liste.

 

Ce mémento comprend également quelques salles des communes périphériques Harfleur et Montivilliers.

 

En cliquant sur le nom du cinéma, le lien renvoi à l’article d’origine.

 

Liste des cinémas du Havre comprenant ceux des
communes annexées, Bléville et Sanvic.

 

1

Théâtre-Cirque : 1907 – 1922. 153 boulevard de Strasbourg. Détruit par un incendie.

 

2

Cinéma Gaumont 1912 (ex Skating-Rink), puis « Select Pathé » en 1916. Ensuite « Omnia Gaumont » en 1953. Dans les années 1970 « Colisée » pour revenir à Gaumont. Il ferme en 2003.

 

3

Kursaal-cinéma (le 1er) 1912. Fermé pendant la guerre puis détruit en 1944. En 1946, son propriétaire continue son commerce avec le cinéma le « Montgeon » dans la forêt du même nom. Puis il revient rue de Paris en reprenant le nom de « Kursall. Il ferme en 1978.

 

4

Le « Bon Cinéma » du père Arson, 1913 – 1936. 19 Rue général Faidherbe.

 

5

Le « Onze Billards cinéma » créé en 1915 rue de la Comédie. Puis ce sera le « Gaumont » toujours en 1915. En 1926 il devient le « Comont ». Il changera à nouveau de nom en 1930 pour devenir « L’Empire », patronyme qu’il gardera jusqu’à la fin. Il est détruit par la guerre et reconstruit presque à son emplacement d’origine dans la rue Victor Hugo. Il ferme ses portes le 31 décembre 1976.

 

6

Le « modern’ Cinéma » 1916, rue de Verdun. Il deviendra l’Apollo en 1937. Après-guerre il s’installe dans la salle des fêtes de Graville. Puis est reconstruit en 1955 au 149 rue de Verdun avec un
nouveau patronyme le « Star ». Il ferme ses portes en 1975.

 

 

7

« Ciné-palace » 1916, 229 rue de Normandie aujourd’hui rue Aristide Briand. Rebaptisé simplement « Palace » en 1935, il fermera ses portes en 1978.

 

8

« Alhambra » N° 1 créé le 2 octobre 1920. 76 rue du Président Wilson détruit par les bombardements.

« Alhambra » N° 2, 1953, au 99 Avenue Foch. Devient « Les clubs » en 1977, change plusieurs fois de nom, notamment en « UGC « pour terminer en « UGC Les Clubs ». Il sera provisoirement à la fin de sa vie « Le Sirius ». Il ferme en 2006.

 

 

9

Le « Vitagraphe » 1920, rebaptisé « Idéal Cinéma » en 1921. Ferme en 1962.

 

10

« Eden cinéma » cours de la République 1920 – 1961. Deviendra le grand magasin « Parunis ».

 

11

« Eden cinéma de Frileuse », 39 Avenue Félix Faure, aujourd’hui rue Rouget de l’Isle. Cesse toute activité avant la deuxième guerre mondiale.

 

12

« Eden » du centre Oscar Niemeyer, 1982 – 2010. Il est utilisé aujourd’hui pour le théâtre jeune public.  

 

13

« L’Excelsior » à Sanvic 1924 – 1970 - 26 rue du Docteur Brouardel, anciennement rue Victor Hugo. A noter qu’il fut créé en 1916 sous le nom de « Splendid’ Cinéma » mais ferme en 1918 faute de public. Le nom sera repris en 1926 pour un autre cinéma rue de la cavée verte.

 

14

Le « Splendide », 1926 – 1944, au 175-177 rue de la cavée verte, détruit par la dernière bombe tombée en 1944.

 

15

Le « Cinéma des Arts » de 1925 de madame Gabrielle-Louise Oger. Vendu en 1931 il est rebaptisé « Le Carillon « par son nouveau propriétaire Armand Chassin. Détruit par les bombardements Chassin le reconstruit au même emplacement mais en le baptisant « A.B.C. » (il devait se nommer "Le Français"). Celui-ci deviendra le « Concorde » en 1972, sous ce nom il ferme en 1988.

 

16

Le « Royal cinéma, » 19 septembre 1930 » 41 rue 35 rue Joseph Madec, anciennement rue du Bois Coq, ferme en 1971 et devient une supérette.

 

17

Le « Grillon » N°1, - 43 rue Emile Combes 1931-1944. Détruit lors des bombardement de 1944.

Le « Grillon » N° 2 - 15 rue Edouard Herriot 1961-1984.

 

18

Le « Normandy » 1935 … cinéma toujours en activité, on ne peut que lui souhaiter une longue vie avec sa façade « Art-Déco » signé Henri Daigue.

 

19

Le « Rex », 1939 – 1980, 41 rue Thiers (Coty). Aujourd’hui un magasin d’électro-ménager.

 

20

Le « Capitole » (ex Folies Bergères) 54 rue Frédéric Lemaitre. 1938- 1941.

 

 

Après la guerre le maire du Havre demande une liste des cinémas ayant fonctionné pendant l’occupation et ceux réquisitionnés par les allemands, les Soldatenkino.
Le service des enquêtes administratives lui fournit cette lis
te :
Ceux de Sanvic ou Bléville, l’Excelsior et le Splendide ayant fonctionné pendant cette période, ne sont pas
répertoriés du fait qu'ils étaient situés sur des communes indépendantes.

 

 

Le N° 8

L’Alhambra, directeur Pierre Tarapont
 

Le N° 6

Apollo, directeur Armand Chassin
 

Le N°15

Carillon, directeur Armand Chassin.
 

Le N° 10

Eden, directeur Berthoud Fernand.
 

Le N° 5

Empire directeur Pierre Tarapont, puis réquisitionné par les allemands
 

Le N° 17

Grillon, directeur Armand Chassin.
 

Le N° 18

Normandy, direction Berthe Chometon et Louis Noblet puis réquisitionné par les allemands
 

Le N° 19

Rex, directeur Armand Chassin.
 

Le N° 16

Royal, directeur Jean Germond.
 

Le N° 2

Select, réquisitionné par les allemands dès le début de la guerre.
 

Le N° 3

Kursaal, (quartier évacué).
 

Le N° 20

Capitol détruit en 1940-41
 

Le N° 9

Idéal, (sans annotation).
 

 

Période de l’après-guerre

 

Ceux construits avant-guerre ayant échappé aux bombardements reprennent du service. Mais certains comme le Capitole ou le splendide ne seront pas réédifiés. De nouvelles salles verrons le jour dans l’après-guerre.

 

21

Le « Paris » 1954 – 1969. 93 rue Thiers (Avenue René Coty).

 

22

Le « Rio » 1954 – 1986. 5 rue Duguesclin. La salle sera rebaptisée « Sirius » en 1989. Détruite en 2014 elle est reconstruite au même emplacement avec le même patronyme « Sirius ». Cinéma toujours en activité.

 

23

Le « Marny » 1956-1983, transformé en magasin superette.

 

24

Le « Lido » 1959-1966. Le local est utilisé pour une entreprise de transport en ambulance.

 

 

25

Le « Cinétréfil » 1948-196. ? Cinéma d’entreprise, aujourd’hui disparu, avenue des Tréfileries, artère rebaptisée Charles Porta.

 

26

Le « Vox » 1946-1966. Aujourd’hui local d’entreprise.

 

27

Le « Studio » : 3 Rue du Général Sarrail, toujours en activité.

 

28

Le « Gaumont » 2009 devenu le « Pathé », quai des Antilles, toujours en activité.

 

 

Divers établissements où locaux ayant servi accessoirement de cinéma

 

1

Alhambra de Bléville 1916 – 1918.

 

 

2

La Lyre Havraise 19 rue Henry Génestal. Salle dédiée à la chorale du même nom. Mais pouvait prêter leur local pour des projections privées.

 

3

Le cinéma des poilus, 194 rue de Normandie, (A. Briand) certainement une salle improvisée en vue de soutenir les soldats au front.

 

 

4

L’Excelsior, brasserie projetant parfois des films muets de courte durée.

5

La Grande Taverne, ayant pour nom l’Olympia, également une brasserie projetant des films muets.

 

6

L’Hôtel Frascati offrant parfois à sa clientèle des projections privées.

 

7

La Brasserie Tortoni, rue Robert de La Villehervé.

 

8

Le casino Marie-Christine, qui s’attira les foudres des professionnels du cinémas du fait que l’entrée n’était pas payante. Les représentations avaient lieu dans la salle du Théâtre. Ces projections n’étaient qu’un « produit d’appel » pour inciter les joueurs avant ou après la séance, à se diriger, vers la roulette ou le Baccara.

 

 

9

Le « Navalis » boulevard Winston Churchill.

 

10

Le Reaux 49 rue Félix Faure Bléville (aujourd’hui rue Estienne d’Orves), de nos jours c’est un groupe d’habitations collectives.

11

Le « Cinéma des Familles » 27 février 1921 rue de la gare Maritime. Dans le quartier des Neiges. Cette rue n’existe plus, elle se situerait au nord de l’avenue du 16ème port.

 

 

Ci-dessous, la rue de la gare maritime en 1949 figurée en rosée. Il est probable que le  "cinéma des familles" soit le bâtiment encadré en bleu. C’est le seul bâtiment de cette rue avec une taille
suffisante pour faire un cinéma :

 

 

Ci-dessous, le même secteur de nos jours :

 

 

Salles paroissiales ou patronages 

1

Le Saint Michel, 4 rue des Orphelines patronage créé au début du XXème siècle. Non repris après-guerre.

 

2

Les Ormeaux : 39 rue louis Delamare. 1913-1970.

 

3

Salle paroissiale Saint Léon. 361 boulevard de Graville. Aucune information sur ses débuts ou sa fin.

 

4

Salle Sainte-Anne 48 rue Raspail. Aucune information sur ses débuts ou sa fin.

5

Salle paroissiale 55 rue Sadi Carnot. Le Petit Havre 1931. Aucune information sur ses débuts ou sa fin.

 

 

Cinémas en dehors du Havre

Harfleur

 

Notons que beaucoup de cinémas en périphérie du Havre avaient comme propriétaires ou gérants la même personne que celle de certaines salles Havraises. C’est le cas pour le « Caméo », tenu par Jean Germond et le « variété » tenu par le gérant de « l’Idéal-Cinéma ».
 

1

Le « Caméo » son directeur n'est autre que Jean Germond propriétaire du Royal cinéma au Havre.

 

 

2

Le « Variété » 71 rue de la République Harfleur. Son directeur est celui de « L’Idéale » au Havre.

 

 

 

Sainte-Adresse

1

Le « Manoir : 6 rue du Même nom.

 

2

La "Roseraie" dans la propriété éponyme.

3                             

Lux Cinéma. Il s’agit du patronage de Notre Dame de la Hève, 81 rue d’Ignauval. Désacralisée dans les années 1950, la chapelle a d’abord été une salle de spectacle, puis le siège des scouts de France jusqu’à ce que le diocèse décide de s’en séparer, avec l’ancien presbytère à côté. De nos jours c’est le siège social de : « Hazmat Consulting Group » une acquisition qui a permis de sauver cette chapelle.

 

 

 

Montivilliers

 

1

Le Trianon, 15 rue de la commune de 1871.

 

 

 

 

2

L’Olympia 35 rue du Pont-Callouard. Aujourd’hui maison d’accueil et d’aide pour les jeunes. Il est à noter que ce cinéma était dirigé par Jean Germond déjà directeur du Royal au Havre et du Caméo à Harfleur.

 

 

 

Remerciements
Laurent Comar, Françoise Lefort, Thierry Vincent.
Sources 
Différents Micaux
Journal « Le Petit Havre »
Journal « Paris-Normandie »
Crédits photos
Laurent Comar
Françoise Lefort
Dan.

 

Merci de votre visite. Rendez-vous le dimanche 22 juin pour l’article consacré à la fabrication des « rideaux réclames ».

Commentaires
T
Salut Dan<br /> Voici un récapitulatif montrant tout le travail accompli.<br /> Bravo mon ami !
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H
Salut Thierry,<br /> Effectivement c’est du travail, 7 mois en tout, et ce résumé permet de choisir permis tous ceux ayant existé ou existant encore sans avoir à parcourir le blog. Maintenant reste à en faire une conférence pour le 11 septembre, alors le travail n’est pas terminé, ce sera mon devoir de vacances !<br /> Bonne fin de soirée Thierry.<br />
E
Merci beaucoup pour ce résumé des cinémas au Havre et proches du Havre. Parfait, vous nous avez donné un cours particulier, est-ce qu'il faut tout apprendre avec une interrogation orale ou écrite avant la fin de l'année scolaire ? Je rigole bien sûr... Bonne fin de dimanche de Pentecôte.
Répondre
H
Bonsoir Élisabeth,<br /> C’est à vous de savoir si vous voulez obtenir le bac autre que celui de Quillebeuf (rire). Plus sérieusement mon article est en permanence sur internet, donc inutile de l’apprendre par cœur, l’essentiel c’est d’avoir tout à la portée d’un clic de souris. Cet article sera sans doute très recopié puisqu’il n’existe aucune liste complète des cinémas du Havre aussi bien sur internet que dans les livres. C’est ce que l’on nomme : faire un don pour les générations futures.<br /> Bonne fin de journée Élisabeth.<br />
E
Encore spectaculaire ,cher Dan ,pour ces cinémas :,avec la "date de création et adresse " ,la " liste des cinémas du Havre " 20 + 13 numéros ,8 après guerre , puis nombreuses photos +++, etc...etc... Quel travail ! Bon dimanche et merci . Bien amicalement à toi et Marie Jo . E.C.
Répondre
H
Bonjour Étienne,<br /> Avec cet article les lecteurs pourront lire tous ceux consacrés aux cinémas, sans avoir à les chercher sur mon blog. De plus j’ai complété ce présent article avec quelques salles non répertoriées et certains cinémas des communes périphériques, de quoi satisfaire tout le monde je pense.<br /> Bon dimanche Étienne ainsi qu’à Odile.<br />
R
Un beau résumé de toutes ces salles et de ces semaines de parutions,<br /> Merci encore
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H
Bonjour Ramoc,<br /> Merci pour le travail accompli, ce fut pour moi une belle aventure, un peu fatigante certes, mais que cela devait être fait.<br /> Bon dimanche Ramoc.<br />
G
Bonjour Dan,<br /> Quel travail ! C'est carrément une bible du cinéma havrais. Avec toutes tes publications dominicales, voilà de quoi faire un livre. (où tu pourrais ajouter pour les salles paroissiales, celles de la paroisse Notre Dame rue de l'abbé Herval qui offrait une projection tous les dimanches après-midis dans les années 60, je le sais, j'y allais quelquefois...)<br /> Bon dimanche
Répondre
H
Bonjour Gérard,<br /> Merci pour le « travail » car s’en fut un et pas des moindres. Je constate que certaines salles paroissiales m’ont « échappées » qu’à cela ne tienne, je vais derechef y remédier. Je savais que je n’avais pas tout répertorié, il est probable d’ailleurs qu’on m’en signal d’autres. En tout cas merci pour celle-ci et bon dimanche à toi et Michèle.<br />
L
Cher Dan, excellente idée que ce "dico des cinés" qui démêle l'écheveau presque inextricable de leur existence. Avoir pensé aux alentours aussi est nécessaire. A une époque où se déplacer depuis la banlieue vers le Havre était loin d'être évident, les cinés périphériques furent une source de divertissement prisée. <br /> On pourrait ajouter à ta liste de ces cinés, ceux des camps cigarette de Gonfreville l'Orcher, disparus lors de la destruction de ces camps. <br /> Merci encore pour ce travail de Titan !<br /> Bon dimanche
Répondre
H
Bonjour Françoise,<br /> Certes j’aurai pu parler des cinémas des camps provisoires tel celui de Gonfreville l’Orcher, mais je manquais d’élément pour les évoquer, à la fois en photo et en caractéristiques techniques. Si ces éléments viennent à ma connaissance je complèterai cet article avec. Mais depuis le mois de novembre 2024 je suis sur ce dossier « cinéma » je pense avoir bien défriché le terrain quand même !<br /> Bon dimanche Françoise.<br />