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HAVRAIS-DIRE Le blog de Dan et ses amis.
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HAVRAIS-DIRE Le blog de Dan et ses amis.
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5 octobre 2025

Le franchissement de la Seine. Première partie

 

Les traversées de la Seine depuis les bateaux de l’hospice jusqu’au au pont de Normandie en passant par celui de Tancarville et le bac du Hode.

 

Havrais-Dire va s’intéresser aux traversées de la Seine et aux moyens qui ont permis de franchir le fleuve. Cela va des barques jusqu’à la construction du pont de Normandie.
Mais je n’entrerai pas de manière trop détaillée dans cette histoire très complexe. Je me
contenterais de rappeler, documents à l’appui, que ce franchissement bien qu’en dehors du Havre a joué un rôle important pour les Havrais.

 

Le franchissement de la Seine

 

À la fondation du Havre il était difficile de franchir la Seine autrement qu’en bateau. Aucun pont ne reliait les deux rives entre Rouen et la mer.
Au Havre, les premières traversées régulières de la baie de Seine sont effectuées par les quatre
bateaux appartenant aux hospices du Havre et d’Honfleur. C’était une concession qu’on leur avait accordée en 1686. Cela leur permettait de subvenir à leurs besoins pour héberger et soigner les
indigents. Ils conserveront ce monopole jusqu’à la révolution.

Ces bateaux pouvaient aussi transporter des marchandises et les animaux de la ferme. À Honfleur, le peintre Auguste-Xavier Leprince a fixé sur une de ses toiles la scène d’embarquement du bétail destiné au marché du Havre.

En 1820, tout commence à changer avec le « Triton » construit en 1818, c’est le premier bateau à vapeur à traverser la Seine en 1 heure 20, les voiliers mettaient 4 à 6 heures pour le même trajet.
Les hospices auront aussi de tels bateaux, le premier baptisé « Notre-Dame-de-Grâce » suivi du « Notre-Dame des Flots ». Tous deux construits par Nillus au Havre.
En 1875, l’hôpital du Havre abandonne les traversées et vend ses parts à celui de Honfleur. Ce
dernier fera de même en vendant les siennes à la compagnie Leprince en 1889. En conséquence, l'hospice d’Honfleur cessera à son tour les traversées de la Seine.

Le Havre Bac Tancarville Normandie Quillebeuf Duclair Le Hode Port Jérôme Berville Eure Seine inférieure Honfleur La seine Le Trait Caudebec en Caux

À partir de cette époque, ce sera une multitude de bateaux qui effectueront ces traversées. Pour connaître une petite partie de cette flottille voir ici et

Avec ces bateaux les traversées étaient plus faciles et rapides pour les piétons, mais ils ne
pouvaient pas transporter d’automobiles quand celles-ci devinrent plus fréquentes.

Les autos pouvaient passer d’une rive à l’autre, mais les bacs de l’époque n’avaient pas la capacité d'en transporter en grand nombre.

 

Les bacs sur la Seine au fil du temps

 

Les traversées du fleuve étaient effectuées par des bateliers sous la tutelle de la noblesse ou des puissantes abbayes de la vallée. Ces passeurs utilisaient de petites barques à fond plat pouvant transporter hommes et animaux.  
Au fil du temps vingt-huit passages seront créés entre Rouen et Quillebeuf. Mais toujours avec des embarcations rudimentaires comme ci-dessus au val-de-La-Haye.

Le Havre Bac Tancarville Normandie Quillebeuf Duclair Le Hode Port Jérôme Berville Eure Seine inférieure Honfleur La seine Le Trait Caudebec en Caux

Avec ce genre de bac il était malaisé de traverser la Seine. Les passeurs devaient avoir une bonne connaissance des lieux et manier leur esquif avec prudence et habilité en tenant compte des
courants qui variaient selon les marées. De plus ils devaient faire attention de ne pas s’échouer sur les bancs de sable très fluctuants et qui changeaient continuellement de place avant les travaux
d’endiguement de la Seine.

Le Havre Bac Tancarville Normandie Quillebeuf Duclair Le Hode Port Jérôme Berville Eure Seine inférieure Honfleur La seine Le Trait Caudebec en Caux

Le premier bac propulsé par un moteur à vapeur est celui de Caudebec en 1868 *. Les traversées deviennent moins difficiles et le nombre de passagers plus nombreux.
Ce que nous pouvons constater avec le bac de Duclair ci-dessous inauguré, lui, en 1872. 
*
 en 1950 ce sera le premier bac à moteur diesel.

Le Havre Bac Tancarville Normandie Quillebeuf Duclair Le Hode Port Jérôme Berville Eure Seine inférieure Honfleur La seine Le Trait Caudebec en Caux

Pour les Havrais, avec le développement de l’automobile dans l’entre-deux guerre, se posera le
problème de la traversée de la Seine. Le bac le plus proche était celui de Port Jérôme * distant d’une cinquantaine de kilomètres. Le bac faisait la liaison avec Quillebeuf, mais il ne pouvait pas
transporter un grand nombre de véhicules, tout du moins dans ses débuts.

Aujourd’hui Port Jérôme sur Seine.

Le Havre Bac Tancarville Normandie Quillebeuf Duclair Le Hode Port Jérôme Berville Eure Seine inférieure Honfleur La seine Le Trait Caudebec en Caux

Le bac du Hode-Berville

 

Tout continue ainsi jusqu’à la fin de la première guerre mondiale. Ensuite avec le
développement de l'automobile, un passage plus près du Havre s’impose. Une étude est menée par Barillon ingénieur des Ponts et chaussées pour déterminer le meilleur
endroit pour franchir la Seine par bateau.

Le Havre Bac Tancarville Normandie Quillebeuf Duclair Le Hode Port Jérôme Berville Eure Seine inférieure Honfleur La seine Le Trait Caudebec en Caux

Dans son étude il tient compte des travaux d’endiguement de la Seine toujours en cours à cette époque et qui devaient se poursuivre. Son rapport conclut que le meilleur endroit pour la traversée de la Seine est entre le Hode et Berville. Cette dernière localité a été contesté par les communes avoisinantes non desservies, mais finalement elle sera maintenue.
Un devis est établi pour les travaux d’un montant de 15 millions de francs.
En 1928, suite à cette étude, la municipalité du Havre dirigée par Léon Meyer s’engage dans les dépenses pour le bac du Hode-Berville. Un syndicat est même créé avec l’Automobile Club de France qui fournira à la ville une somme de 500.00 francs d’aide financière pour la construction du bac et ses accostages.

La construction

 

1er octobre 1929, côté Seine Inférieure, le premier coup de pioche est donné pour la construction de l’estacade du bac. Côté département de l’Eure à Berville exactement, le premier pieu est enfoncé en octobre de cette année-là.

En 1930 un dépassement budgétaire de 2.387.751 frs est atteint en raison de l’inflation sur les
matériaux de base. Les difficultés financières n’empêcheront pas la poursuite des travaux.
Le Conseil Général apportera finalement son aide financière à ce moment-là.

Le Havre Bac Tancarville Normandie Quillebeuf Duclair Le Hode Port Jérôme Berville Eure Seine inférieure Honfleur La seine Le Trait Caudebec en Caux

Les travaux se poursuivront avec les fondations réalisées par les chantiers Roche-Maurice de Nantes. Les chantiers Worms du Trait construiront les pontons et le bac lui-même en 1931. Les
établissements Seibert construiront les passerelles amovibles.

Le Havre Bac Tancarville Normandie Quillebeuf Duclair Le Hode Port Jérôme Berville Eure Seine inférieure Honfleur La seine Le Trait Caudebec en Caux

La traversée de la Seine représente 600 mètres. La liaison entre la terre ferme et les pontons
flottants sont assurés par des passerelles métalliques articulées. Pontons et passerelles sont soutenus par une charpente en bois rive gauche, et en béton rive droite. Sur la rive gauche, la
passerelle étant directement articulée sur la berge comme on peut le voir sur la photo ci-dessous :

Le Havre Bac Tancarville Normandie Quillebeuf Duclair Le Hode Port Jérôme Berville Eure Seine inférieure Honfleur La seine Le Trait Caudebec en Caux

Sur cette même photo la charpente fixe est colorée en rouge, le ponton flottant en vert, et la
passerelle articulée en bleu. Cet aménagement permettait de s’adapter aux variations des marées. Le même dispositif était installé rive droite.

Le Havre Bac Tancarville Normandie Quillebeuf Duclair Le Hode Port Jérôme Berville Eure Seine inférieure Honfleur La seine Le Trait Caudebec en Caux

 

Sur la rive droite, côté du Hode, la configuration du terrain a nécessité la construction d’une
estacade en béton longue de 490 mètres.

Le Havre Bac Tancarville Normandie Quillebeuf Duclair Le Hode Port Jérôme Berville Eure Seine inférieure Honfleur La seine Le Trait Caudebec en Caux
Le Havre Bac Tancarville Normandie Quillebeuf Duclair Le Hode Port Jérôme Berville Eure Seine inférieure Honfleur La seine Le Trait Caudebec en Caux

Une nouvelle route de 6 kilomètres est créée à travers les prairies alluvionnaires de la Seine pour accéder au bac. Depuis le Havre Il fallait prendre la RN 182 (aujourd’hui route des Falaises) ­menant vers Tancarville. Au Hode on bifurquait à droite en empruntant la nouvelle route qui enjambait le
canal de Tancarville ce que l’on voit sur la photo ci-dessous :

Le Havre Bac Tancarville Normandie Quillebeuf Duclair Le Hode Port Jérôme Berville Eure Seine inférieure Honfleur La seine Le Trait Caudebec en Caux

La RN 182 en direction de Lillebonne, se scinde en deux au carrefour du Hode avec une direction vers le bac, l’autre vers Tancarville. Ce carrefour a fait l’objet de cartes postales, en voici une
montrant la route allant vers le bac.

Le Havre Bac Tancarville Normandie Quillebeuf Duclair Le Hode Port Jérôme Berville Eure Seine inférieure Honfleur La seine Le Trait Caudebec en Caux

De nos jours au Hode, la route menant au bac n’existe plus.

Le Havre Bac Tancarville Normandie Quillebeuf Duclair Le Hode Port Jérôme Berville Eure Seine inférieure Honfleur La seine Le Trait Caudebec en Caux

La première traversée

C’est le mercredi 20 juillet 1932 qu’a lieu la première traversée. Le bac avait la particularité d’avoir le chargement des véhicules sur les côtés tribord et bâbord, et non comme pour ses homologues à la proue ou à la poupe. C’est pourquoi les pontons d’accès au bac étaient flottants afin de se
positionner au même niveau que le pont du bac.

Le Havre Bac Tancarville Normandie Quillebeuf Duclair Le Hode Port Jérôme Berville Eure Seine inférieure Honfleur La seine Le Trait Caudebec en Caux

Le bac du Hode a permis de relier les villes suivantes depuis Le Havre en moins de temps et de
kilomètres comme l’indique la tableau ci-dessous :

Le Havre Bac Tancarville Normandie Quillebeuf Duclair Le Hode Port Jérôme Berville Eure Seine inférieure Honfleur La seine Le Trait Caudebec en Caux

 

Dès sa mise en service, le bac s’avère insuffisant pour les traversées de la Seine. On verra dans le prochain article qui paraitra le 12 octobre, les solutions proposées pour y remédier.

 

 

                                                                                              Sources :


Le bateau du Havre à Trouville Jean Moisy. Catalogue Karl Laurent. 2012 ISBN 978-235507-044-0
Journal « Le Petit Havre » Via Gallica.
Valéry Lebigot : Le Triton premier vapeur entre le Havre et Honfleur.
Edmond Spalikowski : Promenades et causeries 1934. L’ancienne navigation et le Bac de Berville.
Le Havre d’Autrefois texte Charles Roessler 1883 Alexis-Guislain Lemale.
Georges Priem Recueil de l’Association des Amis du Vieux Havre N°30 1973.
GIP Groupement Intérêt Public Seine-Aval. Coordinatrice Valérie Foussard.
Relecture Catherine Dubois.

 

MERCI DE VOTRE VISITE

Commentaires
J
Bonjour Dan<br /> Passionnante cette histoire de traversées. Tous les moyens sont bons pour aller voir de l'autre côté de l'eau si l'hherbe est plus verte.<br /> Bonne continuation<br /> JM
Répondre
H
Bonjour Jean-Michel,<br /> Merci pour le mot « passionnant », j’ai écrit cette histoire du bac en pensant aux lecteurs afin de lui présenter un récit certes condensé, mais avec tous les renseignements exacts que j’ai pu récolter, et si le tout est passionnant, ça veut dire que j’ai réussi dans cette entreprise.<br /> Bonne fin d’après-midi Jean-Michel.<br />
N
Bonjour Dan, je suis content de lire ton article très intéressant sur les traversées de la Seine, qui ne devaient pas toujours être une partie de plaisir , en fonction de la météo. Je suis content de voir que tu vas bien, je m'inquiétais de ne plus te lire. Très amicalement, Sylvain
Répondre
H
Bonjour Sylvain,<br /> Mon emploi du temps est devenu très chargé en raison de mes occupations dans mes associations, mais aussi à cause de la maladie de mon épouse. Mais je ne délaisse pas les blogs amis pour autant, même si je n’ai plus autant de temps pour les commenter, je lis toujours le tien avec plaisir. <br /> Quant à la traversée de la Seine, l’aventure est loin d’être terminée avec le bac du Hode et ce qui lui est arrivé par la suite. Cette semaine, j'ai terminé mon article sur ses premières traversées, mais il y en eut bien d’autres et plus tragiques celle-là. Mais patience, tout vient à temps et on verra que la traversée de la Seine a été compliquée jusqu’au bout.<br /> Bonne continuation Sylvain ! <br />
E
Voilà la reprise de vos publications pour notre plus grand bonheur. Toujours très bien documenté. Je découvre donc comment on a commencé à franchir la seine, je n'y avais jamais pensé, c'est très intéressant. Merci beaucoup. Bonne reprise ! bon après midi.
Répondre
H
Bonsoir Élisabeth,<br /> Oui, je n’ai repris que maintenant en raison du temps qu’il me faut pour mes recherches et écrire les articles. De plus j’essaie de trouver des sujets peu ou pas traités, ce qui demande pas mal de réflexions et de temps, j’espère que j’y arrive correctement. Merci pour ma reprise et bonne soirée Élisabeth. <br />
J
Bonjour Dan,<br /> Pour aller « de l’autre côté de l’eau » on empruntait « la route du bas ». Elle était faite de dalles de béton jointées avec du goudron comme était constitué le premier tronçon de l’autoroute de l’ouest en sortie de Paris. A l’inverse des autres bacs de la seine le bac du Hode possédait une proue de navire et probablement une carène, la seine étant plus agitée à ce niveau de son franchissement. Les autos étaient rangées perpendiculairement à la marche du bateau. Je me souviens d’un bâtiment situé juste à l’entrée du long accès qui menait au ponton passerelle et du restaurant chez Harel au Hode juste avant de franchir le canal dans lequel nous avons péché des anguilles en abondance à la fin des 50’s. . Mon père m’avait dit que pour faciliter les manœuvres les matelots plaçaient les tractions avant à certaines places sur le bac à cause de leur faible rayon de braquage. Beaucoup de Havrais passait le bac et pour cela la ville comptait beaucoup de bacheliers !, plaisanterie entendue dans mon enfance. Bonne soirée.
Répondre
H
Bonsoir JeffJe me souviens très bien de cette route faite de dalle de bétonavec les joints en goudron, c’était infernal pour le cycliste que j’étais alors.Le bac du Hode a été construit en effet en tenant compte qu’il naviguait sur unepartie de la Seine plus agitée qu’à Quillebeuf par exemple. De ce fait, c'étaitun véritable navire, mais qui ne pouvait pas embarquer les autos comme lesautres bacs.J’ai photographié, aujourd’hui même d’ailleurs, ce bâtimentoù l’on prenait les billets, on verra ces photos dans le prochain article.Par contre, je n’ai jamais fréquenté le restaurant situé « routedu bas » il est vrai qu’avec mon père, nous ne nous arrêtions pas dans ceux-ci,on mangeait sur le bord de la route. Quant à pêcher à cette époque, les poissonsdevaient être encore abondant. Cela ne vient pas à l’idéequand on étudie l’histoire du bac de savoir comment les autos étaient rangées, voilàun détail intéressant au sujet de leur placement. De nos jours ceux quiprennent les bacs sur la Seine sont simplement rangés en file indienne sanstenir compte du rayon de braquage des véhicules, c’est beaucoup plus pratique.Quant à être « bachelier », ma foi, c’est mieuxque d’avoir un simple certificat d’étude !Bonne soirée Jeff.
E
Ah ,cher Daniel , quel beau "franchissement de la Seine " , avec la manière de franchir le fleuve ,en démarrant par Harfleur , pour passer d'une rive à l'autre ... Ces 19 photos , et ces 7 villages notés : c'est spectaculaire . Bravo et merci ++ ,Dan et bonjour à Marie Jo . E.C.
Répondre
H
Bonjour Étienne,<br /> Content de te retrouver et de t’avoir intéressé avec mon article. Tu verras dans mes autres articles, que ce franchissement n’a pas toujours été joyeux ni facile, alors à bientôt et mes salutations à Odile. <br />
G
Excellent !! Quels détails !! Je vais t'envoyer un document qui je pense t'interessera.
Répondre
H
Bonjour Goé,<br /> Merci pour l’excellent et d’avance merci pour ton document, car je n’ai pas terminé les recherches pour les traversées de la Seine, cela comblera peut-être un manque. Alors à bientôt et bon dimanche Goé !<br />
J
Salut Daniel<br /> Que de souvenirs concernant Le Hode. De nos campings dans les années 60 aux observations d'oiseaux à notre époque comme précisé par Bernard. Le Hode a bien changé et ressemble maintenant à un village un peu abandonné. L'arrêt du bac depuis bien longtemps et le passage de l'autoroute A131 a éloigné le passage des automobiles ce qui réjouit les cyclistes. Merci pour cet article. Passe le bonjour à Marie-Jo.
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H
Bonjour Jacques,<br /> Effectivement, je me souviens très bien de nos campings au bord du canal de Tancarville, non loin de la route du Hode et tout ça à vélo.<br /> Pour mes articles, je vais retourner à l’embarcadère du Hode pour constater l’état des lieux actuellement. J’ai déjà étudié ces changements avec les photos et les vues satellites, mais je préfère me rendre sur place pour ressentir directement les sensations, c’est toute la différence entre les choses vue par média interposé et les choses vécues sur place.<br /> Bon dimanche à toi et Claudine.<br />
K
Bonjour ! Très intéressant comme article ! Je ne pensais pas qu’il y avait autant de bacs (28) sur la Seine, c’est énorme. Avec l’arrivée de la vapeur, tout s’est accéléré et les traversées sont devenues plus rapides. Dommage qu'aujourd'hui il y ait moins de contact humain dans les transports. À l'époque, en plus, il y avait de l'emploi, certes difficile, mais il y avait du travail. Content de retrouver le blog. Bon dimanche. Kévin
Répondre
H
Bonjour Kevin,<br /> La Seine représentait un « obstacle » autrefois pour les échanges commerciaux, il a donc bien fallu créer des passages entre les deux rives, et cela n’a pas été une mince affaire. Je ne suis pas entré dans les détails de tous les bacs bien entendu, mais cela a nécessité la volonté des hommes pour réussir à franchir la Seine en toute sécurité. De nos jours les contacts humains ont tendance à disparaitre, pas seulement du fait qu’on prend moins les bacs pour traverser la Seine, mais même avec les ponts, il n’y a plus personne pour nous donner le ticket de passage, tout est robotisé maintenant, est-ce mieux… ? <br /> Bon dimanche Kevin.<br /> <br />
A
Bonjour Dan,<br /> <br /> Heureuse de retrouver ma lecture du dimanche<br /> <br /> Qui n'a pas pris un de ces bacs dans sa jeunesse, j'adorais cela faire une traversée en bateau !<br /> <br /> C'est quoi les Hospices du Havre et d'Honfleur dont tu parles ?<br /> <br /> Belle reprise avec une superbe documentation, merci de continuer à alimenter ce blog pour notre plus grand plaisir.<br /> <br /> Bon dimanche à toi, accroche bien ton chapeau si tu sors !
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H
Bonjour Agnès,<br /> Heureux moi aussi de retrouver mes lectrices et lecteurs.<br /> Les hospices du Havre et de Honfleur sont tout simplement pour le Havre l’hôpital Flaubert créé en 1669 après avoir été du côté du Bassin du Roi. <br /> https://havraisdire2.canalblog.com/archives/2020/05/03/38233191.html<br /> Pour celui de Honfleur je ne connais pas sa date de création qui devait être plus ancienne.<br /> Continuer mon blog me permet de faire des recherches et pas seulement pour moi-même, mais pour tous ceux qui viennent ici me lire, et c’est très motivant pour moi, ça me pousse à faire des recherches plus complètes et qu’elle joie quand j’arrive à trouver ce que je recherche.<br /> Aujourd’hui je vais rester à l’abri, c’est que je tiens à mon chapeau moi…<br /> Bon dimanche Agnès.<br />
G
Bonjour Dan,<br /> Content de retrouver ce rendez-vous du dimanche matin.<br /> Le sujet du bac du Hode m'intéresse beaucoup car je l'ai emprunté souvent étant petit, car la famille du côté de mon père est issue du Calvados et certains cousins y vivent encore. J'ai donc emprunté souvent le bac du Hode,, au début sans trop comprendre qu'il s'agissait d'un bateau jusqu'à ce que mon père m'emmène sous le pont des voitures et que je vois défiler l'eau.de la Seine.<br /> Bon dimanche
Répondre
H
Bonjour Gérard, <br /> Étant de la même génération, j’ai moi aussi emprunter le bac du Hode et toujours en vélo puisque mes parents n’avaient pas d’automobile. Je n’ai que quelques bribes de souvenirs de ces passages, je ne m’en souviens plus très bien, heureusement que les photos sont là pour confirmer mes souvenirs. Et au contraire de toi ce n’est pas souvent que je l’ai pris, mais il est resté quand même en mémoire et j’avais à cœur de raconter son histoire ici même.<br /> Bon dimanche ainsi qu’à Michèle.<br />
L
Merci pour cet article qui nous "parle" car même après la guerre et avant Tancarville ces bacs étaient très utilisés. Heureusement les ponts ont permis la circulation des biens et des personnes mais même à l'heure actuelle ces bacs sont encore très utiles. J attends la suite avec impatience
Répondre
H
Bonjour Mireille,<br /> Pour ces articles j’ai bénéficié de la bienveillance de beaucoup de personnes et d’associations qui m’ont fourni des documents exceptionnels accompagnés par des récits d’époque, ces récits m’ont permis de raconter cette histoire de façon plus exhaustive et vous constaterez que passer la Seine n’a pas toujours été une partie de plaisir.<br /> Bon dimanche Mireille.<br />
C
Contents de constater que tu t'es remis sur l'ouvrage Havrais-Dire.<br /> Nous connaissons bien maintenant la route qui mène à l'ancienne estacade puisque c'est là que nichent certains couples de cigognes blanches. Cette route est difficilement praticable en véhicule (trous et ronces). Par contre, une partie sert aujourd'hui d'accès aux 3 observatoires que la réserve de l'estuaire a construit pour observer les oiseaux sur le marais.<br /> Bon dimanche. C&B
Répondre
H
Bonjour Bernard,<br /> Je fais ce que je peux malgré les conditions difficiles que je vis en ce moment. Tu constateras le 19 octobre prochain, que cette route fait partie de mon article et tu découvriras comme on l’a construite. J’ai vu que tu m’as envoyé une photo par mail, je vais la mettre dans cet article, car elle l’illustre bien ce que je vais raconter. Merci beaucoup et bon dimanche à vous deux.<br />
V
Bonjour Dan, un article synthétique et précis comme d'habitude. Merci
Répondre
H
Bonjour Valéry,<br /> Merci et vous êtes pour beaucoup à cet article. Dommage que je ne puisse pas m’étendre davantage sur un blog car il y aurait beaucoup plus à dire, mais mon rôle ici est d’éveiller la curiosité des lecteurs à eux ensuite d’aller fouiller dans les ouvrages spécialisés s’ils en ont envie.<br /> Bon dimanche Valéry.<br />
D
Salut Dan,<br /> Heureux de te retrouver. <br /> Je constate que tu n'as pas perdu la main (et la plume )... <br /> Á bientôt au téléphone pour taper la discute, un domaine dans lequel nous ne craignons personne !
Répondre
H
Salut Marc<br /> Il faut bien que je passe le temps et cette histoire de traversées me titillait depuis un moment, alors je me suis mis à l’ouvrage et voilà le résultat, enfin une partie du résultat, car ce n’est pas fini. Et tu as raison au téléphone on ne craint personne, alors à bientôt Marc.<br />