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HAVRAIS-DIRE Le blog de Dan et ses amis.
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HAVRAIS-DIRE Le blog de Dan et ses amis.
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12 octobre 2025

Le franchissement de la Seine. Deuxième partie

Sur la photo aérienne ci-dessous, on distingue parfaitement les travaux de canalisation de la Seine en aval du débarcadère de Berville. L’endroit pour la construction de ce dernier ne pouvait pas être mieux choisi, vu que ces travaux sur la Seine se poursuivront après la mise en service du bac.
De plus c’est la limite entre la zone fluviale et maritime ce qui équilibre l’ampleur des marées.

Le Havre Bac Tancarville Normandie Quillebeuf Duclair Le Hode Port Jérôme Berville Eure Seine inférieure Honfleur La seine Le Trait Caudebec en Caux

Après deux ans de service, le bilan de l’année 1934 pour le bac, fait état de 60.000 voitures
transportées, 100.000 tonnes de marchandises acheminées par camions et 337.429 voyageurs.
Une comptabilité somme toute assez remarquable malgré les reproches qu’on fait au service rendu par le bac.

Le Havre Bac Tancarville Normandie Quillebeuf Duclair Le Hode Port Jérôme Berville Eure Seine inférieure Honfleur La seine Le Trait Caudebec en Caux

Ces reproches concernent, entre autres, sa lenteur à l’accostage, ou le fait qu’il ne fonctionne pas la nuit. Un lecteur du journal « Le Petit Havre » du 22 septembre 1934, suggère qu'il faudrait construire un pont avec une voie ferrée pour remplacer le bac.

Ce lecteur récidive en 1935 avec de nouveaux plans tenant compte de l’évolution technique et des desideratas des Havrais. Son dessin paru sur le journal « Le Petit Havre » du 7 juillet 1935, donne une idée précise du projet de ce pont qui ressemble étrangement à ce qu’il sera plus tard, hormis son emplacement.

Bien entendu ce projet n’est pas retenu, mais l’idée d’un pont fait son chemin dans l’esprit des Havrais et des élus. Cet homme dont le journal n’indique, hélas, pas le nom, avait étudié trois tracés pour la traversée de la Seine. Le plus surprenant là aussi, c’est que l’un d’eux, le numéro 3, est celui que nous connaissons aujourd’hui.

Le Havre Bac Tancarville Normandie Quillebeuf Duclair Le Hode Port Jérôme Berville Eure Seine inférieure Honfleur La seine Le Trait Caudebec en Caux

Ce lecteur n’était pas le seul à vouloir un pont, en 1935 Hermann du Pasquier, Président de la Chambre du Commerce et du Port Autonome, suggère au Président de la République venu en visite au Havre, qu’il faudrait construire un pont à Tancarville.

Mais Léon Meyer craignait qu’en cas de guerre ce pont ne devienne un objectif pour l’assaillant et que sa destruction ne cause un grave préjudice au cours du fleuve. La Seine qui pourrait être
obstruée empêchant ainsi le passage des bateaux entre la mer et Rouen.

En 1938, la Société de Défense des Intérêts de la Vallée de la Seine donne son avis pour la
construction d’ouvrage franchissant le Seine. Cette analyse fait ressortir qu’il pourrait tout aussi bien y avoir un tunnel au lieu d’un pont. Les deux étant équivalent en coût de construction.
Dans ce fascicule on insiste aussi sur le danger que représente la destruction d’un pont pour le
trafic des bateaux vers Rouen.

Toujours est-il que la construction d’un franchissement de la Seine, par pont ou tunnel, est différée. En attendant, le bac continuait ses traversées.

 

Le bac du Hode pendant la deuxième guerre mondiale.
 

Avec la guerre le bac connaîtra des épisodes douloureux, le premier d’entre-eux est l’exode. Ceux possédant une auto, fuyaient en direction du sud en espérant passer par le bac du Hode.
En cours de route ils rencontreront les réfugiés et les troupes désorganisées de l’armée Française. Cela créa un embouteillage à l’approche de la Seine.

 

Mais au bac, seuls les conducteurs munis d’un ordre de mission pouvaient passer. De plus, faute de place et de temps il ne pouvait pas embarquer tout le monde et surtout toutes les automobiles. Résultat, plus de 7000 véhicules seront abandonnés avec leur contenu sur les routes d’accès au bac.

Le Havre Bac Tancarville Normandie Quillebeuf Duclair Le Hode Port Jérôme Berville Eure Seine inférieure Honfleur La seine Le Trait Caudebec en Caux

Cette débâcle eut des conséquences dramatiques, la première étant que certaines familles furent dispersées en ayant laissé leur auto sur le bord de la route.
 

Pendant des semaines ceux revenus au Havre, rechercheront les membres de leur famille et leurs affaires par tous les moyens, notamment, en passant des annonces dans « Le Petit Havre ».

Le Havre Bac Tancarville Normandie Quillebeuf Duclair Le Hode Port Jérôme Berville Eure Seine inférieure Honfleur La seine Le Trait Caudebec en Caux

Le bac lui-même connut bien des vicissitudes. En juin 1940, après l’exode, les Ponts et Chaussées donnent l’ordre d’évacuer tout leur matériel flottant sur Cherbourg. Le bac du Hode en fait partie. Il appareille pour Cherbourg tirer par un remorqueur, car il n’était pas question qu’il fasse la traversée maritime par ses propres moyens.

 

Arrivé dans la rade du Havre une batterie allemande installée à Sainte-Adresse le prend sous son feu. Un hasard extraordinaire fait qu’un obus coupe la remorque*, et que le bac part à la dérive. Il vient s’échouer sur la rive sud du fleuve, en amont de Honfleur, et comme il avait reçu un projectile dans la coque il coula.

 

En attendant que le bac soit réparé, les traversées sont effectuées par des embarcations légères comme on le constate ci-dessous 

* Câble reliant deux bateaux.

Le Havre Bac Tancarville Normandie Quillebeuf Duclair Le Hode Port Jérôme Berville Eure Seine inférieure Honfleur La seine Le Trait Caudebec en Caux

Bien sûr ce moyen est très insuffisant, alors les Ponts et Chaussées mettent en place un service de traversées avec un remorqueur. Mais il était bien précisé que ses horaires seront variables du fait que le remorqueur pouvait être appelé à tout moment pour servir ailleurs.

Le Havre Bac Tancarville Normandie Quillebeuf Duclair Le Hode Port Jérôme Berville Eure Seine inférieure Honfleur La seine Le Trait Caudebec en Caux

 

En 1942 après avoir été réparé et modifié, le bac du Hode reprend du service. La principale
modification a consisté à déplacer la passerelle devant la cheminée, libérant ainsi de la place sur le pont.

Étant un lieu stratégique, les allemands construisent des blockhaus avec canon antiaérien du côté du Hode. De nos jours ces blockhaus existent toujours et sur l’un d’eux a été bâti l’observatoire des oiseaux du marais.

Le Havre Bac Tancarville Normandie Quillebeuf Duclair Le Hode Port Jérôme Berville Eure Seine inférieure Honfleur La seine Le Trait Caudebec en Caux

Mais la guerre n’était pas terminée pour ce pauvre bac, en 1944 il subit de tragiques épreuves qui faillirent l’anéantir à jamais. Cela commence le 10 mai où il se fait mitrailler par une douzaine d’avions. Deux matelots sont blessés, ainsi qu’un passager. Le capitaine d’un remorqueur qui se trouvait dans les parages, est blessé lui aussi.

Après cette attaque on construit une protection sur la passerelle sous la forme de deux vigies de chaque côté pour surveiller les abords et mieux observer la venue d’avions ennemis.

Le Havre Bac Tancarville Normandie Quillebeuf Duclair Le Hode Port Jérôme Berville Eure Seine inférieure Honfleur La seine Le Trait Caudebec en Caux

Mais les épreuves n’étaient pas terminées, le 8 juin le bac subit une attaque à la bombe et
heureusement sans faire de dégâts importants. Par contre le 9, une bombe tombe sur le poste d’équipage tuant le matelot Moy.
Une autre tombée dans la cale arrière fait des blessés. Le bac
immobilisé est pris en remorque et échoué à l’entrée de la Risle.

 

En était-ce terminé pour ce malheureux bac... ?
… non et pas seulement pour lui, mais aussi pour ses installations puisque le 12 juin 1944 vers 9 heures, l’épave est attaquée à la bombe et frappée plusieurs fois. Une autre touche le ponton flottant rive droite et le fait couler.

 

En avait-on fini avec les épreuves… ?
…pas du tout, comme si cela ne suffisait pas, en août 1944, les allemands font sauter le ponton rive gauche à Berville ainsi que des brèches dans l’estacade du Hode. Ils détériorent également la
passerelle d’accès au ponton du bac.

Tous ces dégâts causés aux installations aussi bien rive droite que rive gauche seront les plus longs à remettre en état. Le bac lui, sera envoyé aux Chantiers de Petit Couronne pour sa
rénovation.

 

Après-guerre

 

En 1947, le bac est réparé aux Chantiers de Normandie, à Petit Couronne. Il reprend du service en 1949, pour le plus grand bénéfice du commerce et le bonheur des touristes.
En été son service commence à 5 h 30 et finit à 22 h. En hiver de 6 h30 à 20 h.

 

Il peut transporter 24 voitures ou 8 camions. Et pour améliorer ses performances en 1953 on l’équipe d’un moteur diesel.

Le Havre Bac Tancarville Normandie Quillebeuf Duclair Le Hode Port Jérôme Berville Eure Seine inférieure Honfleur La seine Le Trait Caudebec en Caux

Bien sûr il était toujours insuffisant vu le trafic auto qui ne cessait de croître, mais en l’absence du pont il continuera son service jusqu’en 1959. Comme l’a dit son capitaine Yves Mouette, c’est un bac sans histoire.

 

Robert Lhomet a photographié le dernier équipage du bac, nous n’avons hélas pas les noms de ces marins, aussi Havrais-Dire vous les présente simplement,  avec la photo de la collection Nicéphore.

Le Havre Bac Tancarville Normandie Quillebeuf Duclair Le Hode Port Jérôme Berville Eure Seine inférieure Honfleur La seine Le Trait Caudebec en Caux

Le bac est désaffecté avec l’ouverture du pont de Tancarville en 1959. Cédé au Yacht Touring Club de Rouen, il sert de ponton pendant une dizaine d’années au pied du pont Boieldieu.

Au Hode il reste aujourd’hui les vestiges de la route d’accès de l’estacade, de la gare, ainsi que des montants des pontons flottants. On verra la semaine prochaine les métamorphoses de toutes ces installations et comment la nature a repris le dessus.

 

Sources

 

Soulieux Roger et Jean-Paul Dubosq :  Le Havre, Histoire et Patrimoine.
R.G Nobécourt : les soldats de 40 dans la première bataille d Normandie.
Le bateau du Havre à Trouville Jean Moisy. Catalogue Karl Laurent. 2012 ISBN 978-235507-044-0
Journal « Le Petit Havre » Via Gallica.
Journal Havre-Presse et Havre-Libre.
Bulletin de la Société de défense des intérêts de la vallée de la Seine. 1938.
Valery Lebigot : Le Triton premier vapeur entre le Havre et Honfleur.
Étienne Claire et Jean Baptiste Rendu. Ministère de la culture.
Edmond Spalikowski : Promenades et causeries 1934. L’ancienne navigation et le Bac de Berville.
Le Havre d’Autrefois texte Charles Roessler 1883 Alexis-Guislain Lemale.
Georges Priem Recueil de l’Association des Amis du Vieux Havre N°30 1973.
GIP Groupement Intérêt Public Seine-Aval. Coordinatrice Valérie Foussard.

Crédit photos :
David Fouache.
Nicéphore.
Bernard Hauguel.
Roger Soulieux.

Relecture
Catherine Dubois.

Commentaires
G
Bel article !! Content que mon document t'ai servi !
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H
Le blog s'intutule "Havrais-Dire le blog de Dan et ses amis" alors ses amis servent le blog. Merci Goé
A
Bonjour Dan,<br /> <br /> Je rattrappe mon retard de lecture étant absente durant une semaine.<br /> <br /> Ce lecteur "anonyme du " Petit Havre" devait être ingénieur car ce n'est pas n'importe quoi ce qu'il propose !<br /> <br /> Le bac avait un certain charme, je m'en souviens car étant gosse on disait qu'on avait pris le bateau !<br /> <br /> De beaux documents, des explications claires, c'est tout toi !<br /> <br /> Je vais maintenant lire la suite d'aujourd'hui .
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H
Bonjour Agnès,<br /> C’est bien ainsi, tu peux constater qu’avec mon blog, on peutle commenter quand bon nous semble.Je pense aussi que ce lecteur ne devait pas être n’importequi, d’une part, et du fait qu’un journal comme Le « Petit Havre » nepouvait se permettre de publier les « élucubrations » d’un lecteur,sauf si celui-ci avait des références, et apparemment, il devait en avoir vu laqualité de ses schémas.Le bac s’apparentait plus à un bateau que les autres bacs, et ce, pour une raison bien simple, c’est qu’on voyait bien sa proue et son étrave qui sont cachés sur les autres bacs.Quant à mes explications claires, c’est un travail que j’aimebeaucoup faire pour mon blog. Je ne suis pas satisfait de ce que j’écris si enme mettant à la place des lecteurs, je ne comprends pas très bien, alors jerecommence jusqu’à ce que ce soit compréhensible sans effort.<br /> Bon dimanche Agnès.<br />
V
Je ne connaissais pas les epreuves endurées pendant la guerre par cette traversée. Le sujet etait éludé par ceux de la famille qui le prenaient. Merci Dan, pour tous ces détails. Par contre, je me souviens,après guerre, (j'etais gamin), de ces visites familiales écourtées pour attraper le dernier bac avec la 2CH, pour rejoindre le calvados... ou passer par Rouen.
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H
Bonsoir Valéry,<br /> J’ai eu la chance d’avoir en main des documents de l’époque qui m’ont permis d’écrire cette histoire en détail et ça, c'est précieux pour relater un récit sans erreur.<br /> C’était en effet une préoccupation que de pouvoir « attraper » le dernier bac, sinon on était quitte à revenir le lendemain et quand on est à vélo, c'était encore plus « angoissant », résultat les visites de « l’autre côté de l’eau » devaient être écourtées !<br /> Bonne fin de journée Valéry
N
Bonsoir Dan, ton article est vraiment formidable. Très très intéressant à lire et à découvrir ou redécouvrir les péripéties de ce bac mais aussi les difficultés à cette époque pour traverser la Seine. C'était une vraie nécessité économique et on le voit maintenant avec les trafics importants sur les trois ponts mais aussi sur les bacs .J'ai aimé la photo ou l'on voit les véhicules chargés sur ce bac, et curieusement en perpendiculaire. Un plaisir aussi de revoir ces vieux autocars ou camions. Que de travail pour écrire un tel article. Bravo et merci<br /> Sylvain
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H
Bonsoir Sylvain,Effectivement, mes articles sont de plus en plus fouillés,et j’essaie d’aborder des sujets pas ou peu traiter par ailleurs. Lefranchissement du fleuve en est un et mes articles regroupent différentessources pour converger vers un seul sujet, la traversée de la Seine donc. Et l’onverra cette traversée avec au moins deux ponts, celui de Tancarville et de Normandie,car pour le pont de Brotonne, je n’ai pas assez d’éléments pour l’aborder endétail.Quant à la photo de Lhomet, elle me rappelle mes propres traversées à bord de ce bac, mais à vélo, et non en voiture que mes parents n’avaientpas. Par contre, sur la photo, il y a un autocar des courriers Normands et ceux-là, je les ai utiliséspendant des années.Quant au travail, tu as raison s’en est un, mais c’est untravail qui s’apparente à mes loisirs, donc ce n’est plus vraiment un travail, maisune passion.<br /> Bonn fin de journée Sylvain.<br />
L
Bonsoir Dan, quel plaisir de retrouver l'incontournable RV du dimanche avec toi et avec le résultat de ce temps fou que tu passes pour pouvoir nous présenter des récits comme celui sur les bacs. C'est un thème intéressant que tu traites là. Dans la série des prédécesseurs des futurs ponts qui enjamberont la Seine et probablement des premières embarcations qui se chargeaient de faire passer le fleuve, gardons en mémoire le rôle du géant qui laissera derrière lui la fameuse pierre Gante de Tancarville aussi appelée chaise ou fauteuil de Gargantua. Brave géant qui assis sur la rive, se lavait les pieds dans la Seine formant ainsi de sa jambe...un pont pour la traverser. ! :)
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H
Bonsoir Françoise,<br /> Mes articles sont de plus en plus fouillés et je vais me retrouver un de ces jours avec une recherche plus longue que les autres aux risques de ne plus pouvoir présenter un article différent chaque semaine. C’est un risque à prendre pour moi évidemment. Mais l’essentiel sera de toujours avoir du plaisir à faire ce travail et les lecteurs à le lire. Le jour où ces deux plaisirs ne seront plus présents, je mettrai la clé sous la porte.<br /> Quant au géant, ma foi, voilà une explication tout à fait poétique de la genèse du pont de Tancarville, est-ce que je trouverai ça dans les compte-rendus des journaux ? Pas sûr !<br /> Bonne fin de soirée Françoise.<br />
E
Histoire d'une vie très mouvementée, à cause des guerres. Le franchissement de la Seine était un besoin. Merci pour les explications. Article très intéressant. Bon dimanche.
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H
Bonjour Élisabeth,<br /> Merci, pour ce commentaire. En effet, la guerre a brisé beaucoup de vie au Havre comme partout en France d’ailleurs. Quant au franchissement de la Seine, vous constaterez dans les prochains articles que ce franchissement était nécessaire et que la Seine devait être plus navigable. Tout ceci a été possible grâce aux hommes de bonne volonté et non à ceux qui déclenchent des guerres.<br /> Bonne fin de journée Élisabeth.<br />
J
Bonjour Dan<br /> Une suite interessante, comme d'habitude. <br /> J'aime encore aller prendre le bac à Gravenchon, une mini croisière en Seine.<br /> Bonne continuation<br /> A bientôt<br /> JM<br /> <br /> Ps : je t'envoie un mail pour la semaine prochaine :-)
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H
Bonjour Jean-Michel,<br /> C’est toujours un plaisir en effet que de prendre le bac où qu’il soit, d’ailleurs, si le bac du Hode existait encore, je crois que je l’aurai pris rien que pour le plaisir, car il faut bien avouer, il m’est arrivé de prendre souvent celui de Quillebeuf uniquement pour le plaisir et non par nécessité !<br /> Bonne fin de journée Jean-Michel.<br />
E
Encore, cher Daniel, des beaux "travaux de canalisation de la Seine" très intéressants , dont le "petit Havre de 1934 " : il y a de grands articles à lire et des belles photos ! Encore merci ++ et bisous à toi et ta famille . E.C.
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H
Bonjour Étienne,<br /> Évoquer les traversées de la Seine, c’est aussi évoquer son endiguement et canalisation. Tu liras la semaine prochaine la suite de ces travaux, et bien sûr ce que sont devenus les installations du Hode, en attendant, je te souhaite, ainsi qu’à Odile, une excellente semaine.<br /> <br />
F
Bonjour Dan,<br /> Quel Havrais, en son temps n'a pas pris le bac du Hode ? Il fallait être patient, - on l'était à l'époque - mais cela raccourcissait le trajet vers Trouville-Deauville où mes parents aimaient aller se promener. La traversée était surement moins mouvementée que par les "passagers" que tu as évoqués en 1ère partie. Je possède une carte postale datée de janvier 1902 dans laquelle Maurice raconte à sa sœur Jeanne Hervoche son aventure :<br /> "Comme tu me l'avais recommandé j'ai acheté de magnifiques pommes pour la modique somme de 0,05. J'en ai d'abord mangé un morceau entre Ouistreham et Caen, puis je l'ai finie en mer. La mer était très houleuse en arrivant au Hâvre, nous nous sommes arrêtés, aussitôt le bateau s'est mis à danser et j'ai ren... la pomme".<br /> Cela devait arriver fréquemment ...<br /> Merci Dan pour ces explications complètes sur une époque et un site en perpétuel changement.<br /> Bon dimanche à chacun.<br /> FAH
Répondre
H
Bonjour Françoise,Tous ceux nés dans l’immédiat après-guerre ont pris au moinsune fois ce bac. Personnellement, je l’ai emprunté mais assis derrière le vélode mon père, et je ne me souviens plus très bien de la traversée, j’étais tropjeune à l’époque.Quant à la traversée par bateau, on peut comprendre Mauricequi a « restitué » la pomme par la "voie supérieure". <br /> Cela arrivait fréquemment en effet, il suffit de lire les ouvrages écrits à cesujet pour comprendre que traverser la baie de Seine n’était pas toujours unepartie d plaisir à cette époque.Quant au site, tu verras la semaine prochaine comment il aévolué, d’ici là, bonne semaine Françoise.<br />
C
Belle et triste histoire que celle de ce bac !<br /> Que de documents et donc de recherches ! Bravo !!!<br /> Bon dimanche. C&B
Répondre
H
Bonjour Christine et B<br /> Et parmi ces document celui d’un certain C&B. Quant à la recherche certes il y en a eu de ma part, mais j’ai aussi bénéficié des recherches de l’association « Le Havre, Mémoire et Patrimoine » qui m’a fourni des renseignements complémentaires et indispensables pour raconter cette histoire de bout en bout, merci à tous ses membres et notamment à Roger Soulieux.<br /> Bon dimanche les amis.<br />