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HAVRAIS-DIRE Le blog de Dan et ses amis.
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4 octobre 2015

Les commerces provisoires 2/2

Au Havre, les commerçants sinistrés se sont installés non loin des zones dévastées. Ils occupent des espaces où la reconstruction n'a pas encore commencé, ou sur les places publiques propices à leur implantation.
Les distributeurs proposant des produits complémentaires, comme l’ameublement et l’aménagement de la maison, se regroupent  afin d’attirer la clientèle à la recherche de commodités et confort pour leur logement.
C’est ainsi qu’apparait la cité du meuble, entre les rues Madame Lafayette et Albert André Huet. D’autres artisans sont installés sur le boulevard de Strasbourg, les places Jules ferry et Thiers, devant la gare S.N.C.F. rue de Verdun à Graville etc.
Certaines grandes enseignes, comme les «Caves Générales», s’installent dans les cités d’habitations provisoires offrant ainsi un commerce de proximité pour ses habitants. Ces établissements étaient construits généralement en «dur» adossés à un bâtiment en demi-lune servant de réserve.
Le Havre était devenu une ville aux logements  provisoires avec ses commerces eux-aussi provisoires.


13

Le plan de 1937 revu et corrigé en 1947. Les parties hachurées représentent les zones dévastées par les bombardements. La ligne rouge figure la limite des destructions totales. En bleu les regroupements des boutiques, en violet la cité commerciale rue Thiers, en orange la cité du meuble et en vert la place Thiers avec ses petites boutiques. Collection Dan.

 

10La cité du meuble, ici rue Anatole France. Cette portion de rue deviendra rue Albert André Huet en 1962. Le point vert représente l'immeuble rescapé des bombardements et que nous avions vu la semaine dernière sur les photos aériennes. Collection Nicéphore.

 

11Le même point de vue aujourd'hui. Photo DAN.

 

12L'entrée de la cité du meuble, ici rue Madame Lafayette, et toujours l'immeuble rescapé marqué d'un point vert. Notez également l'immeuble marqué d'un point rouge toujours existant (photo suivante) Collection Nicéphore.

 

Madame Lafayette (2) ALGL'immeuble de la photo précédente aujourd'hui. Photo DAN.

 

 

09Les commerces présents dans cette cité du meuble. Havre-Libre 1949.

**********
Autres exemples de commerces provisoires au Havre  :

14Boulevard de Strasbourg à côté du Franklin Building. Collection Nicéphore.

 

15Face à la gare, à gauche sur la photo cours de la République. Collection DAN.

 

16Place Thiers, avec ses petites cabanes côté rue du docteur Vigné. Collection P. Alinand.

 

17Rue de Verdun, non loin de la poste. Collection DAN.

 

18Le même point de vue aujourd'hui. Photo DAN.

 

 

Caves générales (04) ALGUn exemple de magasin de la chaîne " Caves Générales", ici dans la cité François 1er le long de la rue A. Normand. Collection Nicéphore.

 

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Merci de votre visite.

 

 

Commentaires
H
Bonsoir Papy Scham,<br /> <br /> Être né quelque part comme dit la chanson, permet de mieux la mémoriser, c’est exactement ce qui se passe pour moi avec Le Havre. Et pour ceux qui, comme toi, ne connaisse pas la ville le fait de comparer un même endroit à deux époques différentes permet de se rendre compte de l’évolution urbaine d’une ville.<br /> <br /> Je suis quasiment certain que ce doit être la même évolution qu’a connu d’autres villes françaises, avec peut-être moins de démolitions ! <br /> <br /> Merci et bonne fin de journée Papy Scham !
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P
Bonjour Dan<br /> <br /> Encore un superbe travail de mémoire, très bien ficelé, richement illustré. Je suis toujours en admiration devant tes clichés anciens puis le même point de vue actuel. A n'en pas douter, tu connais ta ville comme ta poche. Bravo et c'est toujours avec grand plaisir que je lis tes articles.<br /> <br /> Belle fin de journée.<br /> <br /> Amicalement: papy Scham
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B
Superbe deuxième partie de cette page de l'histoire du Havre si douloureuse...enfin le renouveau pointait le bout de son nez.Merci à Nicéphore.P Alinand et toi Dan pour les splendides documents joints à cet article.Bonne fin de journée Dan et Nicéphore.
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C
........Bonsoir tout le monde.. :)<br /> <br /> <br /> <br /> Comme cela a déjà été dit plus haut, contrairement aux générations qui avaient connu avant guerre et hélas les destructions dues aux bombardements et qui voyaient là avec bonheur le commerce revivre d'une certaine façon...Nous les jeunes de cette époque (qui n'avions pas connu avant) et pour cause..!! nous n'avions pas du tout cette impression de renouveau ( c'est mon avis ) et venir éventuellement dans ces commerces , c'était la routine tout simplement...c'est comme cela que j'explique le fait de ne pas avoir été vraiment marqué par cela...et en revoyant les photos, bien sûr des souvenirs de ces lieux me reviennent à l'esprit.<br /> <br /> <br /> <br /> Beau Travail Dan et merci de nous rafraîchir utilement la mémoire..<br /> <br /> <br /> <br /> Bonne nuit... :)
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M
Bonsoir cher Dan,<br /> <br /> Me voilà enfin sur ton blog, je me régale toujours avec tes billets parfaitement bien faits, la documentation est toujours d’une grande qualité, tu as des trésors chez toi.<br /> <br /> Tu es perfectionniste, je le sens et j’aime cela.<br /> <br /> Je me contente de regarder, je ne connais pas du tout le Havre.<br /> <br /> Bonne semaine avec toute mon amitié.
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A
En passant par la Cité du Meuble...<br /> <br /> <br /> <br /> Parmi les commerces notés par Le Havre Libre je relève l'encart de la maison Jeandet qui affiche ''Vidanges automobiles havraises, sinistrées du 73 rue Victor Hugo''. <br /> <br /> Rien à voir avec les meubles et pas spécialement explicite pour le lecteur de 2015. Une entreprise ( plus trop automobile mais plutôt hippomobile à cette époque) qui assurait un service d'utilité publique. Vous ne voyez pas?<br /> <br /> <br /> <br /> Jeandet comme Auvray étaient des entreprises qui faisaient du porte-à-porte avec une voiture tirée par un cheval, équipée d'une sorte de cabane fermée avec 3 marches pour accéder à la plate-forme. Elle s'annonçait au chaland avec une grosse clochette bien sonore balancée à bout de bras. <br /> <br /> En trois mots, un service qui venait, à domicile, pour ... vider les tinettes et fosses d'aisance.
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T
Maintenant que je vois les vieilles photos des commerçants aux alentours de la " cité commerciale " certaines images me reviennent... je les vois bien et enfant je passais souvent devant... et reviens très fidèlement à ma mémoire notamment ceux qui étaient Bd de Strabourg à côté du Franklin Building... même que, me semble t'il, la boutique les Michelettes ( sorte de Mercerie-bonneterie ??? ) était tenu par une de mes vieilles tantes du nom de Poitreau... malheureusement, je n'en suis pas sûr et les personnes de ma famille qui pourrait me le confirmer ou me l'infirmer ne font plus partie de notre monde... en tous cas je me rendais très souvent dans l'une de ces boutiques du boulevard de Strasbourg.<br /> <br /> Quand à Mamy Cantoche, affriolante et jolie blonde rencontrée en 1967, elle habitait alors bien sagement avec ses parents dans la rue qui monte juste devant le fleuriste sur la photo de la rue de Verdun à Graville aujourd'hui... étonnant, non !<br /> <br /> Merci Dan et Nicé... super reportage, comme d'hab.<br /> <br /> Du travail d'orfèvre !
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G
Bonsoir Dan<br /> <br /> Si j'ai quelques souvenirs de la cité Thiers que tu as évoqué la semaine dernière, où j'allais avec ma mère qui était couturière, par contre aucun souvenir du côté de la cité du meuble; je découvre. Mais ce reportage me remet en mémoire quelques commerces comme la boutique de M. Naze, quelque part du côté de la brasserie Paillette où mon père portait le poste de TSF en réparation. <br /> <br /> Grâce à ce reportage, je découvre beaucoup de choses. Il faut dire qu'à cette époque où je n'étais qu'un gamin, je n'avais pas conscience qu'il s'agissait d'une période de reconstruction et je traversais les années avec insouciance, en pensant que toutes ces évolutions, c'était la vie normale. C'est pourquoi beaucoup de choses ont été gommées de mes souvenirs.<br /> <br /> Bonne soirée
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L
salut DAN,<br /> <br /> ho la la.... je me régale avec tes superbes photos d'époque !! et je dois dire que hormis bien sûr, des circonstances, que je trouve un certain charme à ces boutiques provisoires..... ( je hais les galeries marchandes !! :o ) on devait y trouver, en plus des quelques denrées nécessaires, une certaine convivialité et peut-être un peu de réconfort après ces années de privations !..... et oui... la vie reprenais tranquillement son cours........<br /> <br /> bonne soirée mon pote et à bientôt !! :o
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T
Salut DAN<br /> <br /> Merci encore pour ce second volet consacré aux commerces provisoires d'après guerre qu'évidemment je n'ai pas connus.
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E
Bonsoir Dan,ce second volet est tout aussi intéressant que le premier,et tout aussi instructif sur la "résurection"des magasins du Havre ! Il fallait en effet une sacrée volonté pour monter ces constructions provisoires et reprendre les commerces.Merci encore et bonne soirée.E.C.
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J
Bonjour Dan,<br /> <br /> Bel hommage au courage des gens de l'époque, qui au sortir de l'enfer, font tout pour que le Havre recommence à vivre.<br /> <br /> Bravo pour l'iconographie, imbattable !<br /> <br /> Bon dimanche<br /> <br /> Jean Michel L
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J
A lire aussi, "Le Havre 44 à feu et à sang" d'Eddy Florentin, "Pierre par Pierre, maison par maison Le Havre" d'Esdras Gosse, "Un enfant Havrais dans la guerre 1939-1945 réfugié à la campagne" de Gilbert Betton etc.. permettent à ceux comme beaucoup de nous nés après guerre d'appréhender ce qu'ont vécu nos parents et grands-parents. Bonne journée,elle sera encore bien ensoleillée en IDF.
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J
Vos articles sont toujours superbement bien documentés de photos inédites. Mes souvenirs des commerces provisoires restent vague en dehors de ceux de la rue Thiers. En revanche les citées d'habitations provisoires sont bien présentes dans ma mémoire. Je dois dire que la pénurie de logements a amené mes parents jeunes mariés après guerre à habiter les quartiers du Rond Point, d'Aplemont, d'Harfleur (même si pas un quartier du Havre) et de Graville. C'est ainsi que j'ai fait la rentrée scolaire 1954 dans une école Paul Bert toute neuve, les odeurs de bois des pupitres me sont encore en mémoire. J'ai fait ensuite une année à l'école provisoire André Gide d'Harfleur . Ma classe était abritée dans une baraque faite de planches de bois brut, chauffée par un poêle au charbon ou au bois, placé en son centre. Lors des récréations nous devions boire un verre de lait tiède. C'est enfin à Graville que nous avons trouvé le confort. Je garde de très bons souvenirs de cette enfance des années 50's et même si les loisirs au sens actuel du terme n'existaient pas, c'est au sein d'une bande de gamins, dehors, dans la rue, que nous passions nos vacances scolaires d'été et nos jeudis à dépenser notre énergie dans des jeux collectifs. Bonne journée.
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J
Je viens de terminer le livre "l'enfer du Havre" et cet article vient compléter le récit qui s'arrête au jour de la libération.Il est intéressant de voir quelles maisons ont survécu à la guerre. Encore un reportage intéressant. Bon dimanche Daniel.
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E
Vivre... toujours, et malgré tout... Vivre quand même ! Bon dimanche Dan !
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G
Un véritable travail de reconstitution en divers endroits du Havre avec surtout l'indication de constructions encore en place. En passant devant on saura maintenant que telle ou telle bâtisse a été préservée, comme à Graville.
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