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HAVRAIS-DIRE Le blog de Dan et ses amis.
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HAVRAIS-DIRE Le blog de Dan et ses amis.
  • Histoire du Havre, Sainte-Adresse, Sanvic, Bléville, quartier de l'Eure, Rouelles, etc. Illustrée avec des photos "avant-après". (Pour vous abonner cliquez sur flux RSS des messages ci-dessus)
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8 octobre 2017

Autour du bassin de la Barre (1)

La silhouette bien particulière du bassin de la Barre résulte de l’aménagement des criques naturelles. Ces dernières servaient également de douves autour des fortifications du Havre et de la citadelle au 18e siècle.

LH 1720 1Fi42Le Havre en 1720, les futurs bassins sont figurés en rose pour le bassin de la Barre, et en bleu pour le bassin du Commerce. AMH 1Fi42.

 

1920 environ ALGSur cette photo des années 1920, on distingue la forme particulière qu’avait ce bassin à son origine. Collection Dan.

C’est en 1783 que l’ingénieur Lamandé nommé par Louis XVI, vint modifier l’aspect du port et de la ville. Il fit creuser deux bassins, le premier appelé aujourd’hui bassin du Commerce, fut creusé en 1786 et inauguré en 1791. Le second baptisé « de la Barre » fut construit en 1787 et inauguré en 1800. Tous deux ont été achevés l’année suivant leur inauguration.
La forme du bassin de la Barre changera au gré des besoins du port, et des évolutions de la ville. Il a été également beaucoup dessiné et photographié, ce qui nous permet aujourd’hui de visualiser ces transformations et son utilisation au fil du temps.

Barre dock ALGLe bassin de la Barre à la fin du XIXe siècle. Remarquez le dock flottant désigné par une flèche. Sous le point rouge un immeuble toujours visible de nos jours avec sa vigie. Collection Dan.

 

Barre assemblage ALGDans la mesure du possible le même point de vue de nos jours, avec l'immeuble désigné par le point rouge. Photo Dan.

C’est ici que sera utilisé un « bassin de carénage en bois » terme de l’époque. En fait un dock flottant en bois, conçu et breveté par Frédéric de Coninck en 1843, et construit par A. Normand en 1844.
Cet équipement permettait de nettoyer les coques des navires, et de les calfater, c’est-à-dire d’étancher les joints des coques en bois, le tout à sec.

Auparavant on devait coucher les navires sur le flanc pour effectuer ces opérations, manœuvre délicate s’il en fut. Avec le dock flottant ce procédé dangereux n’est plus nécessaire. De plus, il permettait de travailler des deux côtés de la coque simultanément. Cela représentait un gain de temps non négligeable pour les armateurs.

CLa délicate opération de calfatage des carènes, ici dans le bassin du Commerce. Collection G. Saillard.

 

 

Dock flottant ALGLe dock flottant à la fin du XIXe siècle. Collection Dan.

 

15 2 BasUne photo (détail) très rare du dock flottant de Frédéric De Coninck. Collection privée.

orientation NORD (2) ALGVue entière du bassin avec le dock flottant dans le bassin de la Barre. Collection privée.

Bassin de la Barre pour Fusion CP ALGLe même point de vue aujourd’hui. Photo Dan.

Bassin de la Barre pour Fusion ALGLes deux époques superposées. Photo montage Dan.

En tout 1313 navires furent radoubés dans ce dock en bois, ce qui représente 25 années de bons et loyaux services.
En 1869, les vers avaient tellement rongé cette stucture, qu’on renonça à l’utiliser. C’est ainsi que le port se dota de quatre cales-sèches pour effectuer le même travail. Cependant, le dock flottant avait permis au port du Havre d’être à la pointe du progrès technique à son époque.

Plan barre ALG (1)La situation du bassin de la Barre dans le Havre. Sur le plan de droite la ligne verte représente le quai Lamandé, la ligne rouge le quai Casimir Delavigne, (le trait jaune représente la partie disparue de ce quai), et la ligne bleue le quai de Rotterdam lui aussi disparu aujourd’hui.

Source texte : L’illustration année 1868. Le Havre Eclair année 1947.

Source images : L’illustration. Amis collectionneurs.

*-*-*-*

Merci de votre visite.

 

Commentaires
L
Cher Dan,<br /> <br /> <br /> <br /> Encore merci de me répondre. <br /> <br /> <br /> <br /> L'attitude du CHRH me paraît curieuse. Quant à internet, je l'utilise depuis dix ans seulement, en fait depuis que j'ai soutenu ma thèse après avoir éliminé presque tous les travaux pour cause d'ignorance ou de parti pris des historiens universitaires français, et ne m'être servi que de documents d'archives. Cela m'a été reproché. Il y a de tout sur internet mais, avec de l'habitude et un certain niveau d'intelligence des questions étudiées, on peut séparer le bon grain de l'ivraie, y compris sur Wikipédia. J'en tire notamment des illustrations qui me faisaient entièrement défaut jusque-là. C'est par ce moyen que j'ai fait connaissance avec votre travail. Cet examen me permet aussi de repérer de bons généalogistes sur geneanet.<br /> <br /> <br /> <br /> La lecture des ouvrages anciens numérisés sur internet n'est pas toujours agréable, mais j'ai ainsi sur mon bureau une multitude d'ouvrages accessibles. Le bilan me paraît donc très positif, même si je considère que la numérisation générale des ouvrages en français est une ânerie qui rendra les conservateurs encore plus paresseux et qui coûtera une fortune : c'est une marque de la présomption ordinaire de la grenouille qui veut se faire aussi grosse que le boeuf américain. <br /> <br /> <br /> <br /> C'est à l'école qu'il faut s'intéresser afin de remédier au mal qui ronge de plus en plus le pays. Il est inévitable que des enfants mal instruits à l'école se fient à des outils dont ils ne savent pas se servir, parce qu'il faudrait d'abord qu'ils fassent le tri dont je parle. Alors ils répètent en le déformant ce qu'ils lisent sur internet ou entendent dire d'après internet et surtout d'autres "réseaux sociaux" et, au bout de plusieurs traductions, l'original est souvent incompréhensible ou absurde. <br /> <br /> <br /> <br /> Je vais procéder comme vous me le suggérez et vous ferai signe lorsque j'aurai obtenu rendez-vous au Havre. Cordialement. Bernard LUTUN.
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L
Cher Dan,<br /> <br /> <br /> <br /> J'ai fini de lire le catalogue de Maubant et Duboc : il est trop confus et insuffisant pour servir de référence. Il se peut, par exemple, que la corderie Saint-François et les ateliers voisins aient été rachetés à la première Compagnie des Indes en 1682 et non à la seconde en 1769 comme je l'ai supposé en l'absence de légende du plan Martin. Les auteurs auraient pu parler de l'école du Havre ouverte en 1773 et qui présentait des progrès dans l'instruction des gardes de la Marine et qui a fermé ses portes prématurément, jusqu'à l'établissement de l'Ecole navale de Brest en 1827.<br /> <br /> <br /> <br /> On voit tout de même d'après les tableaux que les constructions civiles ont été aussi médiocres que les constructions militaires : 376 navires en 87 ans (1730-1816), dont 65 très petits (0 à 65 anciens tonneaux) et 28 seulement de 300 tx et plus. L'essor du Havre comme port constructeur est donc contemporain de l'industrialisation générale. Peut-être les armateurs y sont-ils importants, cela serait à confirmer.<br /> <br /> <br /> <br /> Les auteurs citent en passant les chantiers de Graville : les FCM sont-ils les premiers à y construire ? Il paraît aussi que le bassin de Leure possèdait un quai d'armement et même une cale de construction ?<br /> <br /> <br /> <br /> Vous voyez donc qu'il convient de partir des bons auteurs du passé pour étudier à nouveau certaines questions et de disposer de plans pour parler des villes. Nous sommes loin de l'époque des rentiers cultivés qui n'hésitaient pas à se lancer dans des études d'histoire locale d'une certaine étendue avec l'appui de sociétés savantes. <br /> <br /> <br /> <br /> Je n'habite pas au Havre, mais à Roubaix : cela ne doit pas rendre les communications impossibles. Je ne comprends pas bien la concurrence dont vous me parlez, il est vrai que j'ignore absolument les réseaux sociaux. Votre travail se signale par la qualité et la variété extraordinaire des photographies. Si la SHED a les moyens de subventionner des livres, elle devrait s'intéresser à vos collections, qui sont tellement supérieures aux albums de cartes postales auxquels on est si souvent forcé de recourir. <br /> <br /> <br /> <br /> Une de mes relations de Roubaix qui connaît la SHED m'a proposé de me mettre en relation avec elle pour l'étude que j'ai consacrée à Perret et que je souhaiterais publier après tel ou tel développement supplémentaire sur Le Havre. Nous avons longuement correspondu sur la reconstruction il y a deux ans, la trace en est encore visible sur votre blog. Il y a donc eu un échange récent de messages avec Mme Amiel-Hebert, qui est resté sans suite jusqu'à présent. Peut-être ai-je manqué une marche, mais si vous évoquez mon nom, peut-être va-t-on se réveiller. Je suis prêt à me rendre utile, dans la mesure de mes connaissances et du temps que je peux passer à tel ou tel travail que l'on voudrait me confier. <br /> <br /> <br /> <br /> Cordialement. Bernard LUTUN.
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L
Cher Dan, <br /> <br /> <br /> <br /> Merci de cette réponse. Je vous conseille d'examiner les ouvrages et articles publiés par la SHED, dont vous faites partie, afin d'en extraire les passages les plus intéressants sur le port du Havre, et faire de même des livres de l'abbé Anthiaume et d'Alphonse Martin et d'autres peut-être sur le sujet. Avec ces petits bouts, la SHED pourrait faire un nouveau livre, utile jusqu'à ce qu'un historien reprenne la question à nouveaux frais. Il doit bien exister un tel homme à la SHED ; dans le cas contraire, je pourrais me charger au moins de la première partie de ce programme.<br /> <br /> <br /> <br /> Cordialement. Bernard LUTUN.
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B
Cher Dan,<br /> <br /> <br /> <br /> Je vous ai envoyé une reproduction du plan du Havre par Bellin publié en 1764 qui montre que le bassin de la Barre était déjà esquissé et utilisé par la marine au-delà de son état de fossé de la fortification de la ville, comme un bassin à flot. J’ai trouvé un plan reproduit par Alphonse Martin (1899) beaucoup plus intéressant, qui date d’après 1769 (suppression de la Compagnie des Indes). Le fossé a pour nom canal de la Barre, une digue le sépare du port et il semble qu’il y a une écluse ou un ponceau. Une partie du côté oriental est mentionnée comme acquise par la Marine de particuliers. Ce fossé se poursuit au nord, c’est le futur bassin du commerce, jusqu’à la mer par des canaux. De ce côté du quartier Saint-François se trouvent les anciens ateliers de la Compagnie des Indes, dont une corderie EW qui rejoint le fond du bassin du Roi. Ces ateliers ont été cédés à l’État. Je conclus donc qu’avant 1789, les fossés de la ville servaient à la navigation et peut-être à la réparation navale des deux marines. Il faudrait examiner la zone de Leure ou Graville, dont je n’ai pas de plan sous les yeux. La Marine occupe le bassin du Roi et tout ou partie de la grève du Perrey.<br /> <br /> J’ai lu, il y a longtemps déjà, les deux ouvrages de l’abbé Anthiaume (1922 et 1925) et je les avais trouvés très bons. Celui que je relis en ce moment, le seul que je possède sur Le Havre, l’est beaucoup moins. C’est le catalogue de l’exposition de 1988, Navalis, cinq siècles de construction navale au Havre, dû à Maubant et Duboc, deux conserva-teurs du Havre. Outre les fautes d’orthographe sur des noms, y compris celui du ministre Truguet, il y a plusieurs contresens ou apparences de contresens, et celui qui porte sur l’étendue du nouveau port est très important pour nous. En 1670, alors que les construc-tions de l’arsenal s’achèvent, Colbert se demande comment Le Havre peut devenir un grand port d’armement : « il me semble que nous devons toujours éviter d’armer une même escadre en deux ports différents, et qu’à l’avenir il faut qu’un port fournisse une escadre entière et que Brest fournisse l’escadre suivante [la 1re qui soit prête] ; peut-être que dans peu Le Havre et Dunkerque en pourront aussi fournir une à leur tour. » Je lis que le ministre voudrait que Le Havre ait une escadre entière attachée, alors que nos conservateurs y voient une demi-portion. Il y a certes un doute dans l’esprit du ministre, mais il écrit à ses subordonnés de façon à les encourager à faire toujours plus. Il pense encore que Rochefort va devenir l’équivalent de Brest ou de Toulon, mais il va finir par se persuader que la chose est impossible. Je continue ma lecture, il y a d’autres faits intéressants à relever.<br /> <br /> Cordialement vôtre. B. LUTUN.
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B
Historiquement et photographiquement au top.<br /> <br /> Toujours un plaisir de voyager dans ces lieux qui m'ont accompagné pendant 11 ans.
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C
Merci pour cet excellent cours d'Histoire concernant ce bassin de la Barre ( sa création et son évolution dans le temps ) beaucoup de modifications depuis le début jusqu'à nos jours.<br /> <br /> <br /> <br /> Article illustré par des photos inédites ( merci aux "collectionneurs/prêteurs ).<br /> <br /> <br /> <br /> J’ai lu quelque part que ce bassin avait pris la place d'un ancien bassin de retenue dit " des Capucins ".<br /> <br /> <br /> <br /> D'autre part, au sujet de l'immeuble avec son "oriel" servant de vigie à l'armateur de l'époque....il est répertorié dans l'Inventaire général du patrimoine culturel<br /> <br /> comme :" Hôtel de Négociant dit Maison Sénéchal "......Ceci pour la petite histoire.<br /> <br /> <br /> <br /> Rendez-vous est pris pour le second épisode.<br /> <br /> <br /> <br /> Bonne nuit.
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J
Bonjour,<br /> <br /> Bien que n'habitant pas Le Havre mais'étant Havrais de cœur après plusieurs "petits" séjours étalés dans le temps vos articles sont toujours d'un grand intérêt. <br /> <br /> Celui-ci m'intéresse d'autant plus que l'histoire maritime m'est d'un intérêt particulier.<br /> <br /> Encore félicitations pour vos recherches.<br /> <br /> Bravo
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T
Salut DAN,<br /> <br /> Quel article encore une fois en effet !<br /> <br /> Mais où allez-vous chercher tout ça, Nicéphore et toi?<br /> <br /> Belle innovation pour cette nouvelle incrustation.<br /> <br /> Bravo !
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M
Merci à vous, je devrais dire à vous tous car vos commentaires aux uns et aux autres ne sont que des petits plus face à toute la recherche qui est faite pour vos articles. Merci à tous
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H
Bonjour Luc. L,<br /> <br /> L’été au Havre aura été une saison particulière, pour ma part je n’aurai jamais vu autant de monde dans la cité océane, et on s’en rappellera comme on se rappelle des « juin dans la rue » avec Michel Fugain, et cette année la grande vedette était le "Géant" de Royale de Luxe. <br /> <br /> Tout cela est bel et bien terminé, on va pouvoir continuer à vivre et aimer notre cher Havre comme auparavant !<br /> <br /> Bonne journée Luc. L.
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L
Enfin la fin d'un "été au Havre" et le blog de Dan qui continue : on va pouvoir retoruner à la vrai vie : que demandez de plus ?
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P
Bonsoir Dan<br /> <br /> Au vu et à la lecture de tes derniers articles de la reprise, je ne dis qu'un seul mot: GÉANT. Et c'est toujours avec autant de plaisir que je parcours ce blog riches en photos et documents "rares". On ne peut pas s'imaginer la somme de travail que tous ces articles représentent mais j'espère que tu as tout de même pu profiter de tes vacances. Vivement dimanche.<br /> <br /> Bonne soirée l'ami. Cordialement: papy Scham.
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A
Les bateaux en bois se font rares... Du coup il n'est pas étonnant que l'importance du calfatage soit oubliée en 2017. <br /> <br /> Pour le radoub des petites coques je me souviens (en vieux Havrais expatrié depuis des lustres) qu'il y avait au moins 2 grils pour les petites coques. L'un au Quai de l'Isle , disparu derrière les pilotis du nouveau quai et l'autre au ''petit port'' près de la cale de mise à l'eau.<br /> <br /> Une vieille dame amie de ma famille me racontait que vers les années 1880/1900 la profession des calfats était très importante au Havre et que les contremaîtres de cette profession étaient presque des notables!
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E
Bonjour Dan et Nicephore,<br /> <br /> Excellent travail,des articles toujours aussi bien illustrés et commentés,quel plaisir de vous retrouver tous les dimanches...non non je n'en fait pas de trop !! C'est sincère 😜 Grâce à vous j'en sais un peu plus sur ces bassins surtout celui du Commerce auprès duquel j'ai habité et dans lequel j'ai appris à nager ... Il y a longtemps! Quels sont ces esprits dérangés qui veulent reboucher ces bassins ? Même si aujourd'hui leur utilité n'est plus, ils sont la marque du Havre et un espace de respiration au même titre q'un espace-vert . Que vivent les bassins !<br /> <br /> Bonne soirée et à dimanche prochain
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L
salut mon pote,<br /> <br /> wahou !!.... quelles magnifiques archives et quelle belle histoire en ce dimanche anniversaire !!! un vrai régal pour les yeux et le savoir !!! et bien sûr, merci aux prêteurs de photos ainsi qu'à FAH pour cette chanson !!!<br /> <br /> bonne soirée DAN et bises à MJ !! :o à+
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E
Bonjour Dan : " autour du bassin de la Barre 1"nous apprend beaucoup de choses :la photo No 2,vue du ciel montre bien la communication entre le bassin du Commerce et de la Barre que j'avais un peu de mal à concrétiser dans le quartier d ' aujourd'hui .De plus c'est la 1ère fois que je vois ce qui me semble être la manufacture des tabacs de façon intégrale , vue d'en haut,à l'extrémité sud- est du bassin du commerce. De plus, bien sûr, on aurait bien envie de visiter cette vigie de l'immeuble du quai Casimir Delavigne...Enfin, quelle géniale idée que ce dock flottant en bois construit par Augustin Normand ! Bravo et merci , avec mon amical souvenir. Bonne soirée à toi et à Nicéphore. E.C.
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G
Salut Dan, article trés complet. Sympa la photo aérienne ! La gravure est trés bien aussi et sa comparaison avec la réalité montre que les proportions n'étaient pas toujours fidèles à la réalité. On y voit bien le mur qui entourait le port reste je pense du port militaire d'origine.
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G
Bonjour à vous deux,<br /> <br /> Je pensais qu'aujourd'hui vous alliez nous parler du Bassin du Roy...<br /> <br /> (... et voilà que la Patrouille de France me passe sur la tête.... (je ne suis pas éloignée de la piste d'atterrissage de l'aéroport :-) ... c'est du direct !<br /> <br /> Grâce à vous deux, je vais devenir érudite en Histoire et en Vocabulaire havrais.<br /> <br /> J'admire cette invention du dock flottant... Vous avez des documents magnifiques à nous montrer et à nous partager. Merci encore !<br /> <br /> Bonne fin du 500ème !
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O
Si on souhaite commenter chaque article de ce blog passionnant, on se retrouve à utiliser toujours les mêmes termes : histoire avec un petit ou un grand H, plaisir, découverte, recherche, émerveillement .... je m'arrête là sinon je n'en aurais plus la prochaine fois :)<br /> <br /> Merci mille fois encore.
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G
Bonjour,<br /> <br /> Nous voilà revenu aux origines et en ce dimanche de clôture des festivités c'est une bonne idée. <br /> <br /> J'ai eu l'occasion de dîner un jour dans cet immeuble, où est né le 4 avril 1793 Casimir Delavigne et qui fût longtemps le siège du foyer de la transat, même si je n'étais qu'au 2ème étage, je peux dire que la vue sur l'entrée du port est magnifique et que ça fait partie des quelques immeubles que j'aurais aimé habiter.<br /> <br /> Ceci dit, on croit toujours connaître l'histoire, et Havrais dire arrive et on découvre de nouvelles choses, des détails que l'on ignorait comme ce dock flottant. Je ne savais pas que celui que j'ai connu et vu partir, signant de mort de la réparation navale au Havre, était le premier.<br /> <br /> Et j'ajouterai que de voir tous ces bateaux magnifiques dans ces bassins vides aujourd'hui, ça nous file un gros coup de nostalgie.<br /> <br /> Bon dimanche
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G
Tous ces bassins avaient une certaine cohérence alors qu'aujourd'hui avec les modifications apportées, on se demande comment c'était exploitable. A plus grande échelle, on se posera les mêmes questions avec le report des activités vers port 2000 laissant inactifs de nombreux bassins du port.
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F
Bonjour Dan et Nicephore,<br /> <br /> Encore un formidable article riche en texte comme en image.<br /> <br /> Excellent cette histoire du 1er dock flottant, et de celle de ces bassins si caractéristiques de la physionomie de la ville.<br /> <br /> Enfin c'est émouvant de retrouver cet immeuble rescapé de St François sur ces gravures.<br /> <br /> Bravo et merci encore.<br /> <br /> Tres bon dimanche un peu particulier pour notre ville celui ci !
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O
Superbe et surprenante documentation complétée par une chanson corporative ad-hoc ! et témoignage de la disparition de métiers. Magnifique.<br /> <br /> Otto.
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J
Sur la forme particulière du fond du bassin, il est sur que cela a facilité l'évitage du grand yacht blanc au fond du bassin du commerce, comme l'arrondi beaucoup plus récent de la digue de "port 2000".
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J
cette vigie sur le quai Casimir Demavigne dite "ariel" était utile je crois aux armateurs pour anticiper l'arrivée de leur navire par signaux quand la radio n'existait pas, alors il est curieux qu'elle soit relativement loin de l'entrée du port et de la rade...
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F
Bonjour Dan et Nicephore,<br /> <br /> Encore de belles pépites aujourd'hui ! Je suis émerveillée à chaque fois, particulièrement par les images du dock flottant qui en effet, était une belle innovation et a permis aux calfats, avant les coques en fer, d'exercer leur pénible métier. Bon dimanche à tous . FAH<br /> <br /> Quand un bateau est en carène<br /> <br /> Comme l’sien, qu’vous voyez là-bas,<br /> <br /> On n’sait pas l’mal et tout’ la peine<br /> <br /> Que s’donn’ ceux qui sont su’ les ras !<br /> <br /> Dans l’étoupe en plein goudronnage,<br /> <br /> Vous voyez bien çu tas d’margats…<br /> <br /> C’est ma bordée, mon équipage !<br /> <br /> C’est tous calfats, c’est tous calfats !<br /> <br /> <br /> <br /> On trouve partout des minisses<br /> <br /> Des sénateurs, des députés,<br /> <br /> Des charpentiers, des ébénisses<br /> <br /> Et même des douaniers retraités.<br /> <br /> On trouve des femmes de ménage,<br /> <br /> Des nourrices puis des soldats…<br /> <br /> Mais on n’trouve pus — ça c’est dommage ! —<br /> <br /> Des tas de calfats…Y a pus d’calfats !<br /> <br /> <br /> <br /> Je le jur’ sur la Pigouillère,<br /> <br /> Nous avions tant de turbin dans l’temps<br /> <br /> Que j’ai vu ma bordée entière,<br /> <br /> Tous les jours, en cracher le sang !<br /> <br /> A présent c’est des fariboles…<br /> <br /> Adieu maillet et pataras !<br /> <br /> Car, avec leur f…… castroles,<br /> <br /> Faut pus de calfats, faut pus de calfats !<br /> <br /> <br /> <br /> A c’t’heur’ que l’fer fait tout l’bordage,<br /> <br /> Y a pus moyen de fair’ ses frais !<br /> <br /> On a supprimé l’calfatage…<br /> <br /> Ah ! c’est du propr’ que leur progrès !<br /> <br /> Qui qu’nos garçons f’ront d’leur carrière ?<br /> <br /> Des ingéneurs, des avocats !<br /> <br /> Autant brûler la Pigouillère !<br /> <br /> Faut pus d’calfats, Faut pus d’calfats.
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Y
Bonjour Dan,<br /> <br /> Toujours aussi passionnant de se promener dans le vieux Le Havre que je n'ai jamais connu mais mes parents y ont vécu rue Dauphine jusqu'en 1932. Justement, serait-il possible d'avoir une copie de la photo des années 1920 ?<br /> <br /> Bon dimanche à tous
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J
Bonjour Dan<br /> <br /> En ce 8 octobre 2017, dernier jour de festivités anniversaire, je le dis. Ce blog devrait être déclaré "d'utilité publique". Havrais Dire ou , comment en quelques lignes , comprendre tout de l'histoire du Havre.<br /> <br /> Merci .<br /> <br /> Bonne journée l'ami ;-)<br /> <br /> <br /> <br /> Jean michel L
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L
alors là, voilà un Dimanche matin pénible : l'article parle d'entrée, de "forme particulière d'un bassin" Ne connaissant rien de rien à ce domaine, je ne vois rien de particulier à cette forme rectangulaire !!! La suite ne fait que souligner mon inculture. Je n'ai pas compris la moitié des mots de cet article. Bon, j'aime bien ces vieilles vues et reconnait (quand même) votre boulot. Alors bravo et continuez.<br /> <br /> Ps: Rien de méchant dans ce que j'ai dit, n'allez pas vous mettre à déprimer !!!<br /> <br /> la bise
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T
La barre est haute, là. Très haute.<br /> <br /> MAGNIFIQUE, les amis. Du boulot d'orfèvre. Grosse recherche. Bref c'est du " Havrais Dire " et du bon. Epicétou !
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