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HAVRAIS-DIRE Le blog de Dan et ses amis.
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HAVRAIS-DIRE Le blog de Dan et ses amis.
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10 juin 2018

Alfred-Jacques-Nasousky (2/2)

Les photos permettent de détailler ses constructions, dont les principales qualités sont la légèreté et la solidité. Deux valeurs qui, ajoutées au moindre coût, n’ont pas échappées aux autorités ecclésiastiques.

Saint Léon.

La première pierre de l’église saint Léon est posée le 6 juillet 1913 par le chanoine Deleste vicaire général, elle ne sera consacrée qu’en 1916.

1ere pierre St Léon 6-07-1913 ALGPose de la première pierre avec ici le Sermon du Chanoine Jouen.

Si les murs sont construits rapidement grâce au système Nasousky, les voutes et leurs ogives le sont également. Elles ne nécessitent pas de lourdes et couteuses charpentes de soutien pour leur construction. Il en résulte un gain de temps non négligeable, ainsi qu’une économie de matériaux et de main d’œuvre.

Nef & voutes St Léon 2 ALGCette photo de la collection Michel Fouquet permet de voir la fabrication des ogives des voutes d’une église. Ici Saint Léon au Havre.

Les Colonnes sont édifiées de la même manière que les murs, sauf qu’ici ce sont des parements cylindriques qui constituent son fût. Sa base et son chapiteau sont composés, eux, d’éléments moulés.

colonnes St Léon ALG (2)

Les deux photos ci-dessus montrent la construction des colonnes de Saint Léon. Sur la photo de gauche Nasousky discute avec ce qui semble être son contremaître, et deux maçons.
Sur celle de droite Nasousky est peut-être avec l’abbé Auvray, promoteur de cette église. Nasousky lui présente la base d’une colonne récemment construite.

Le clocher.

Commencée en 1913, l’église ne sera achevée qu’en 1924 avec la construction de son clocher.

St Léon 1914- 1987 (1) RTC ALGL’aspect de l’église Saint Léon sans son clocher jusqu’au début des années 1920. Collection Michel Fouquet.

Nasousky 3 St Léon (MF) RTC ALGLa construction du clocher au début des années 1920. Collection Michel Fouquet.

Eglise St Léon terminée ALGL’intérieur de l’église saint Léon à son apogée. Collection Dan.

 

St Léon 1985 ALGL’église Saint Léon en 1985 vue de la rue de Mexico. Collection privée.


Mexico rue de (mai 2018) ALG
Le même endroit de nos jours. Photo Dan.

 

église St Léon rue Bourdaloue ALGL'église Saint Léon actuelle, vu de la rue Bourdaloue et légèrement en retrait par rapport à son ancien emplacement. Photo Dan.

 

Gilbert Betton dans son livre : « Faut-il casser une église » relate l’émotion que suscita la démolition de Saint Léon en 1987. Une partie du mobilier est vendue aux habitants du quartier. Même les morceaux de pierre sont emportés comme souvenirs.
L’orgue construit par Martin Cavaille est transféré dans l’église Sainte Marie, qui sera elle-même démolie, mais on peut toujours voir cet instrument dans la nouvelle église Sainte-Marie.

Eglise Ste Marie PL Le Brozec 2018 ALGL’orgue de l’église Saint Léon dans l’actuelle église sainte Marie. Photo Dan.

Gilbert Décultot dans son ouvrage « « Le Havre. Ses églises » a décrit le processus d’altération du béton composé de sable de mer. Celui-ci éclate et tombe en morceaux sous l’action conjuguée de la rouille des ferrures et du ruissellement des eaux de pluie. On peut constater ce phénomène sur certaines parties extérieures à Sainte Anne.
Les constructions de Nasousky ont le défaut de mal vieillir, et d’être difficilement réparables d’où leur disparition au fil du temps. On peut dès lors se réjouir de toujours pouvoir contempler l’église Sainte Cécile, ainsi que la façade et le clocher de Sainte-Anne.
J’évoquerai la saison prochaine l’église Sainte Cécile, et les deux églises agrandies par Nasousky, Sainte Anne et Notre-Dame des Neiges.

 

Plan de situation ALGLe plan du Havre avec les emplacements des églises de Nasousky. 1 Notre-Dame de Bonsecours.2 Saint Léon. 3 Sainte-Anne. 4 Sainte Cécile.  L’église des Neiges n’est pas représentée ici.

________

Une manière humoristique de conclure provisoirement ces deux articles consacrés à Nasousky, vu par l’ami François alias Goé.

GOE_HAVRAIS-DIRE_18A

Sources et remerciements :
Alain Dehaene et François Chevalereau.
Documentation complémentaire Gallica.
Le Havre-Presse 1-10-1987.
Collection Michel Fouquet
Illustration François Vaudour.

Merci de votre visite.

 

Commentaires
A
Bonjour Dan,<br /> <br /> Quelques compléments:<br /> <br /> - L'un des autels qui se trouvaient à Saint-Léon a été sauvegardé et se trouve au Musée du Prieuré de l'Abbaye de Graville (au sous-sol). Qualifié d'Autel secondaire, il est en ciment, avec de nombreuses colonnettes, et sur les côtés de magnifiques incrustations de mosaïques, probablement Mauméjean. Cet autel magnifique est daté 1911.<br /> <br /> - Nasousky a eu de nombreux associés, notamment à son arrivée au Havre (vers 1910) Maurice Marchandon de la Faye.<br /> <br /> - à Sotteville-lez-Rouen, l'église Notre-Dame de Lourdes est également de Nasousky. Elle a été construite entre 1916 (crypte à la mémoire des morts de la Guerre dont son fils) et 1926 (grande église et clocher, avec un Christ creusé dans le ciment, oeuvre de son épouse Madeleine Chantrel-Nasouska).
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L
Cher Dan,<br /> <br /> <br /> <br /> En revoyant ce que vous avez écrit de la construction de Saint-Léon, je pense que la confection des murs n'a pas été plus rapide, si elle a été moins coûteuse que des murs en vraie pierre et surtout que les ogives n'ont pas pu être montées autrement qu'avec des cintres. La photo montre les ogives après décintrement général, et il faudrait connaître l'outillage ayant servi à la construction des voûtes. A mon avis, seul le matériau diffère de l'habitude, non les méthodes de construction, et il ne faut pas s'arrêter trop longtemps aux fausses pierres, dont je rappelle que Nasousky n'est pas le seul inventeur ou utilisateur.<br /> <br /> <br /> <br /> Cordialement. B.L.
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L
Petite question sur vos joints en ciment qui tombent en poussière: sont-ils en ciment moderne ou en mortier ? Les anciens joints tombent partout en poussière, et on rejointoie les murs, spécialement les murs en briques dans notre Nord, avec un ciment bien plus solide et durable que l'ancien mortier. De plus, comme on construit depuis la nuit des temps, l'usage du sable de mer a dû être proscrit, même sur les bords de la mer....
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L
Cher Dan,<br /> <br /> <br /> <br /> Je doute que votre escalier roulant soit classé MH ou même ISMH. S'il l'est réellement, la demande de remise en état pourrait ou devrait aboutir un jour avec participation financière de l'Etat. Mais il faut encore savoir comment il pourrait être "restauré" : jamais il n'obtiendra l'autorisation pour un service public, seul le vestibule pourrait être rouvert au public, mais je pense que la restauration du Normandy serait préférable. J'ai déjà écrit que, si l'utilité publique était accordée à cet ancien moyen de transport, on pourrait construire un escalier roulant aux normes actuelles en gardant les parties de maçonnerie qui peuvent l'être.<br /> <br /> <br /> <br /> Les communes doivent mettre à disposition des fidèles les lieux de culte qui leur sont nécessaires, cette obligation passe avant l'escalier et le cinéma, qui ne sont ou ne peuvent être que des monuments. Un cinéma moderne n'est en effet qu'un hangar sans décoration ni grâce. Si la salle du Normandy existe encore (je ne m'en souviens plus), trouvera-t-elle grâce auprès d'un exploitant ? Mais l'obligation relative aux églises entre en compétition avec les équipements sportifs ou autres que vous citez. La baisse considérable de la fréquentation des églises les met toutes ou presque en danger.<br /> <br /> <br /> <br /> Cordialement. B.L.
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L
Cher Dan,<br /> <br /> <br /> <br /> J'ai lu votre réponse. Je laisse de côté pour complément d'enquête le sable de mer, dont l'usage devrait être proscrit, s'il est si corrosif que cela;<br /> <br /> <br /> <br /> La loi de décembre 1905 mettait à la charge de l'Eglise tous les lieux de culte qui n'appartenaient pas à l'Etat ou aux communes d'après le Concordat de 1801. Les catholiques ont refusé de créer les cultuelles que la loi de séparation leur prescrivait, et Pie X le leur a même interdit. Comme la même loi confirmait la liberté de culte et donc la mise à disposition des lieux de culte, elle a été modifiée en 1907, et les églises construites entre 1789 et 1905 ont été confisquées au profit des communes, à charge pour elles de les entretenir, travaux compris. Je passe sous silence d'autres biens d'église, confisqués eux aussi mais utilisés désormais par les communes ou par l'Etat comme sous la Révolution.<br /> <br /> <br /> <br /> La diminution du nombre des catholiques pratiquants sert de prétexte à certaines municipalités pour démolir, de façon à appliquer ailleurs des dépenses d'entretien ou de gros travaux qui peuvent être considérables. Cette diminution ou ce déplacement de fidèles a un effet sur le sort des édifices. Par exemple, à Roubaix, la paroisse nouvelle de la Trinité regroupe 3 églises : la première appartient à la commune, et elle a été entièrement restaurée ; la seconde, à l'Eglise, est de Nasousky, elle vient d'être fermée au culte par défaut de fidèles ; la troisième a une charpente en bois, c'est la moins valable des trois mais la plus fréquentée. Alain Dehaene m'a appris que l'église Saint-Michel avait des défenseurs : ceux qui, comme lui, surestiment la valeur artistique de l'édifice et ceux qui s'imaginent que le maintien en état indéfini de l'édifice est une obligation de la ville de Roubaix. Dans ces conditions, l'église de Nasousky est condamnée, à moins qu'on ne lui trouve un autre usage, comme auditorium par exemple. Et encore il faudra probablement refaire la charpente.<br /> <br /> <br /> <br /> Il est vrai que, de 1801 à 1905, la France a connu des vagues successives de construction, reconstruction ou agrandissement d'églises. Les travaux étaient généralement financés par des souscriptions privées et par les ressources des communes, sous la surveillance des préfets, qui décidaient presque de tout sous le régime jacobin pur. Depuis 1905, les travaux relatifs à des églises nouvelles sont à la charge des diocèses, qui en ont équipé les quartiers neufs dans les villes ou leurs banlieues. Leur public s'étant évaporé et les finances de l'Eglise étant ce qu'elles sont, on ne s'étonne pas que de nombreux édifices assez récents aient déjà disparu. De leur côté, les municipalités qui ne se signalent pas par leur athéisme considèrent leurs finances et les pressions qu'elles subissent pour construire d'autres équipements. L'inscription ISMH ne les retient pas toujours : elles peuvent laisser pourrir un édifice, surtout s'il est désaffecté comme l'église de Roubaix dont j'ai parlé. Il n'y a guère que le classement MH qui peut les intéresser par la prise en charge d'une partie des dépenses par l'Etat. Je dirai que la ville de Roubaix fait ce qu'elle peut : elle vient d'entreprendre des travaux de couverture et de réfection des fausses voûtes de Saint-Martin ; elle laisse tomber Notre-Dame après avoir utilisé l'édifice à des ventes de meubles. Ces deux édifices sont ISMH. Une seule église de Roubaix est MH : Saint-Joseph, qui subit une restauration générale qui sera fort onéreuse.<br /> <br /> <br /> <br /> Voilà ce que je croyais devoir encore dire sur les églises vues comme édifices du culte. Cordialement. B.L.
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K
Bonjour il y avais t il pas un article sur votre blog au sujet de l ėglise sainte anne ? Bonne journée kėvin
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K
Ah oui Petite observation La photo du clocher de Saint Lėon et intéressante avec c est ėchaffaudages, les ouvriers ne ce soucis pas de la sėcuritė si l inspection du travail d aujourd'hui regarda arrêt du chantier directement pour danger de vie bonne soirée
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K
Quand je regarde l ancienne eglise saint lėon sa me fait mal au coeur car je me dit pourquoi pas l'avoir sauver. L interieur je trouve et vraiment très jolie on pourrait croire å du style néo roman et meme une ėglise du moyen âge vraiment il paraît que les vitraux ėtait de toute beautė selon mon grand père. D ailleur le haut de l'arc plein cintre au dessus des trois baies du clocher me rappel le clocher de l église sainte Anne qui d ailleur va disparaître å son tour dans quelques années si la mairie ou les gens du quartier de Danton se remue pas pour une pétition pour une quelqu onc restauration du moins le clocher et la façade car la partie du chevet et le dôme semble pas trop souffrir du temps puis elle et protėger pour avoir ėtė construite par W.Cargil, Peut être que la partie Nasousky pourrait être dėmolie puis remplacer par du moderne comme par exemple à Rouen l eglise église Saint Nicaise. En tous cas bravo pour les photos de l explication du procédė Nasousky, car comment faire du préfabriqués dans du béton ; deux plaques de ciment un banchage et le tour et jouė mais ce procédé et t-il toujours utilisé en 2018 ? Quand au sable dans le mortier c est idiot car même å l époque il le savait du moins le TP et même le chemin de fer. Quand t a l'église Sainte cecile il vrais que depuis sa rénovation en 2010 elle en demeure un témoin des techniques du bėton du dėbut du XXeme siècle, enfin ! ciment car å cette ėpoque le bėton n ėtait pas trop connu. Tien je viens de penser å une idėe si vous voulez voir bouger les choses pour Sainte Anne ėcrivez a Mr le premier ministre Édouard Philippe ancien maire du Havre pour une aide financière pour restaurer Sainte Anne, ou avec l argent du loto des monuments historique créé par stephane Bern . Enfin c'est des idées je ne fait pas de polimique. En tous Dan bon sujet j aime bien quand ça parle d architecture. Bonne soirée Kėvin.
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D
Bonjour, tout ce que j'espère c'est qu'ils feront quelque chose pour Ste Anne avant qu'il ne soit trop tard, car j'ai la vue dessus et je serai bien dégoutée qu'elle disparaisse à son tour. <br /> <br /> J' ai un peu d' espoir vu qu'elle est dans le périmètre de l'ancien Havre .... enfin bon si cela veut dire quelque chose.
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E
Voici plus d'explications... c'est vraiment très intéressant. Je vous remercie beaucoup. Bonne nuit.
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L
salut poto,<br /> <br /> si j'avais connu ce procédé à l'époque où je demeurais à Frileuse, il m'aurait peut-être été utile pour certains travaux..... vas savoir ?.... sinon les photos proposées par Michel Fouquet sont superbes !!! merci à lui !!!<br /> <br /> bonne soirée DAN, et bises à MJ !!<br /> <br /> à+ ! :o
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L
Comme ça, entre 2 bombardements, vous démolissez vous même vos bâtiments ? (Attention, humour Lyonnais, tu peux effacer ce com si tu penses que cela va choquer)<br /> <br /> la bise
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T
Salut DAN,<br /> <br /> Tu aurais dû bosser au service architecture de la ville... !<br /> <br /> Bpnne soirée
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P
Bonjour Dan<br /> <br /> Article très intéressant. Je me demandais toujours comment étaient construites les voûtes et les ogives. Les photos sont, on ne peut plus clair. Mais il y avait tout de même un certain savoir-faire des maçons. Le sable de la mer n'était alors pas un bon choix. J'ai vu que tu as pignon sur rue (de Mexico). Je te souhaite encore un excellent dimanche et une belle semaine.<br /> <br /> Amicalement: papy Scham
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L
Cher Dan,<br /> <br /> <br /> <br /> J'ai émis des doutes sur les raisons de la démolition des églises Saint-Léon et Sainte-Marie. Voyez celle de Saint-Jacques à Abbeville, un bel édifice néo-gothique de 1876 détruit sur l'ordre d'un vandale, le maire de cette commune très touchée en 1940, qui a été réélu après ce forfait ! Il reste d'assez nombreuses constructions de notre architecte, et l'argument habituel me paraît un peu court.<br /> <br /> <br /> <br /> L'Eglise a beaucoup construit après 1905 en suivant l'urbanisation, afin d'accueillir de nouveaux paroissiens, qui ont fui en masse peu après le concile (1962-1965). Elle est donc encore à la tête d'un nombre considérable d'édifices surnuméraires dont elle ne sait que faire. Elle en vend peu et ne peut entretenir tous ceux qui lui restent : elle s'en défait peu à peu par la démolition. <br /> <br /> <br /> <br /> Les redécoupages successifs des paroisses en sont une autre illustration, quoiqu'on évite de fermer des lieux de culte appartenant aux communes depuis 1907. J'ai vu pas mal de démolitions motivées par des dépenses trop fortes de remise en état et la trop faible fréquentation. Les communes ont souvent accepté de construire des édifices neufs plus petits et moins coûteux. Ce mouvement me paraît stoppé, et les démolitions sans reconstruction se multiplient, je crois.<br /> <br /> <br /> <br /> Il y a pourtant deux églises dans le diocèse de Lille que l'Eglise a rendues aux communes, dont une à Roubaix, qui est à l'ISMH, ce qui ne suffit pas à la protéger de la ruine. C'est pourtant la plus belle église néoclassique des environs, que je classe juste après Saint-Joseph, édifice néogothique, chef-d'oeuvre du genre, qui était lui aussi en perdition et que le classement devrait sauver de la ruine sans épargner les sommes immenses qu'il faudra débourser pour prix de tant de négligence.<br /> <br /> <br /> <br /> L'observation de Decultot ne vaut-elle pas pour le béton armé ? Et, que je sache, Nasousky ne l'utilise que quand il ne peut pas faire autrement. Et pourquoi le sable de mer est-il nuisible, et pas le sable de rivière ?<br /> <br /> <br /> <br /> Cordialement. B.L.
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E
C'est très intéressant de comprendre pourquoi l'on a détruit ces édifices : c'est finalement dû ,en priorité semble-t-il, à notre sable de mer ,et toutes les conséquences du sel . Il est vrai que de nombreux pavillons au Havre souffrent encore de ce ciment salé qui s'effrite entre les briques et demande de nombreux travaux. Sinon la technique de Nasousky semblait géniale...J'ai hâte d'avoir des nouvelles de Ste.Cécile ,et de ce qui a pu la sauver ! Merci pour ce rappel-souvenir de St.Léon ,qui laisse une bonne mémoire . (P.S. sur la photo No.8 ,il y a un garage noté "Havrais-Dire " :est-il à louer ?...)Merci aussi à tes sources , et François Goé . Bon dimanche .E.C.
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G
Certes on peut dire que le "bon marché coûte cher"... mais j'admire ici l'ingéniosité de ces hommes qui avec les moyens de la région ont pu construire ces églises, qui une fois terminée, extérieur et intérieur ont un certain cachet !<br /> <br /> Vous avez des photos de cette époque de St Leon. Merci de les partager et de nous faire connaître l'histoire de ces bâtiments…<br /> <br /> Bon dimanche Dan
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A
Dan a exhumé les traces de Alfred Nasousky, architecte et inventeur et nous profitons de cette découverte. Mais on peut aller plus loin. <br /> <br /> Alfred Narousky a déposé en France 13 brevets à son nom (dont certains ont aussi été déposés en Grande-Bretagne et au Canada). <br /> <br /> La première invention n° 422564 en 1910 concerne les éléments de construction en ciment moulé largement employés pour les églises.<br /> <br /> <br /> <br /> Puis son autre invention des parois creuses donne lieu au brevet n°453896 en 1913 . A partir de ce brevet initial il fait enregistrer des compléments ou des extensions assez différentes (comme les parois chauffantes ou les parois lumineuses(sic) avec des pavés en verre encastrés) entre 1914 et 1938.<br /> <br /> * * * *<br /> <br /> Revenons au brevet n° 422.564 sur les éléments moulés. On découvre que Alfred Nasousky n’était pas seul, il y avait comme co-inventeur l’architecte Louis LHUILLIER<br /> <br /> <br /> <br /> Voici ce brevet officiel (hormis certaines figures) qui détaille l’idée de ces 2 architectes<br /> <br /> https://image.noelshack.com/fichiers/2018/23/7/1528616603-nasousky-1910-page1.jpg <br /> <br /> https://image.noelshack.com/fichiers/2018/23/7/1528616604-nasousky-1910-page2.jpg <br /> <br /> https://image.noelshack.com/fichiers/2018/23/7/1528616602-narousky-1910-page3.jpg <br /> <br /> https://image.noelshack.com/fichiers/2018/23/7/1528616602-nasousky-1910-page5.jpg <br /> <br /> <br /> <br /> Je n’ai pas trouvé de détails sur Louis Lhuillier, sinon que travaillant initialement à Paris il s’est établi ensuite au Havre. Il fut même plus tard un des ‘’architectes de 1ère classe’’, agréé par le MRU pour conduire seul des projets de la reconstruction du Havre (contrairement à des architecte moins reconnus qui devaient travailler dans le cadre d’un cabinet habilité et supervisé par un architecte expert).<br /> <br /> <br /> <br /> Bonne journée,<br /> <br /> Alain
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F
Bonjour Dan et Nicéphore,<br /> <br /> J'admire la construction de l'article, et surtout les photos inédites sur ces églises, merci aux personnes qui veulent bien les partager pour le bonheur de tous.<br /> <br /> Bon dimanche à chacun<br /> <br /> FAH
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G
Bonjour,<br /> <br /> Je ne m'immiscerais pas dans ce débat d'architecture, étant nul dans cette catégorie. Je me contenterais donc de m'incliner devant tant de connaissances et de prendre une bonne leçon dans ce domaine. De plus, malgré une éducation chrétienne poussée, je ne connais pas bien ces églises des quartiers que nous ne fréquentions pas car éloignés de notre domicile. C'est donc pour moi une découverte dans un chapitre important de l'histoire de ma ville. <br /> <br /> Bon dimanche
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S
Comme toujours votre article est très intéressant ! Il va me falloir revenir au Havre rapidement.<br /> <br /> Cordialement<br /> <br /> Jacques Silve
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G
Ce genre de construction aura eu le mérite de découvrir une façon de originale de monter les murs assez innovante puisque les blocs constituaient eux mêmes le coffrage dans lequel on coulait le béton. La cause de l'érosion est certainement due à une mauvaise formulation des éléments constituant le béton, non homogène du début à la fin de la construction, et à la ventilation de l'ensemble plutôt qu'à un gonflement des fers qui ne semblaient pas être présents dans les murs extérieurs mais plus dans les colonnes intérieures ou dans les éléments extérieurs des clochers. Par exemple à Sainte Cécile, il a fallu plusieurs mois pour évacuer l'humidité de l'édifice avant d'entreprendre sa rénovation.
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G
Salut Dan,<br /> <br /> <br /> <br /> C'était comme disait ma grand-mère du petit solide... C'était bon marché, facile à construire et pas si moche que cela. Le fait est que le béton ne vieilli pas bien et demande un entretien régulier du fait de sa porosité... Perret n'a qu'a bien se tenir.. Les nombreux souvenirs teutonniques laissé par les "boches" comme disait ma grand-mère finiront aussi par disparaitre à plus long terme en laissant surement moins de regrets.
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