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HAVRAIS-DIRE Le blog de Dan et ses amis.
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15 décembre 2019

Le Havre Boulevard Clemenceau 1-2

En 1888 on inaugure le boulevard maritime rebaptisé Albert 1er en 1914. Depuis cette époque la nécessité de ceinturer la ville par une grande artère s'est imposée.
Une première étape est réalisée en 1913 avec la prolongation de la rue du Perrey établissant ainsi la liaison entre le port et le boulevard Maritime.

LH 1887 + Rue Perrey ALGLa configuration du bord de mer en 1887. En médaillon le prolongement de la rue du Perrey vers le boulevard Maritime en 1913. Photo collection M. Fouquet.

Mais les Havrais souhaitaient se déplacer du sémaphore jusqu’au boulevard Maritime sans quitter le bord de mer.
Ce sera chose faite avec le boulevard Clemenceau mais 15 ans plus tard.
Créer ce boulevard n’a pas été une mince affaire, le projet déjà étudié en 1913, ne sera mis en chantier qu’en 1928 sous le mandat de Léon Meyer. Le but était ambitieux, jugez plutôt, le boulevard commençait au sémaphore proche de l’hôtel Frascati pour rejoindre le boulevard Albert 1er. Ce parcours présageait déjà des complications en traversant le quartier très dense du Perrey, mais aussi avec la présence des chantiers Augustin Normand.
Mais le plus étonnant est qu’on voulait le prolonger depuis le bas de la rue Maupassant, en longeant la mer jusqu’à l’Hôtellerie de Sainte-Adresse. Pour autant cet itinéraire singulier ne s'arrêtait pas là.

Hôtellerie SA ALG (2)L’Hôtellerie à Sainte-Adresse, devant laquelle le boulevard Clemenceau devait passer. Collection Dan.

A partir de l’Hôtellerie il devait remonter par une voie en corniche le long de la falaise, passer devant les phares, et rejoindre la route d’Etretat. Puis, devant l’aérodrome de Bléville (l’actuel stade Youri Gagarine), il devait se diriger vers Rouelles et la Brèque à Harfleur en contournant la ville par le nord.
Seule la partie que nous connaissons aujourd’hui a été réalisée. Il n’empêche, hormis la partie jusqu’au cap et plateau de la Hève, le contournement du Havre par le nord est aujourd’hui chose faite.

Frascati (MF) (1) ALGL’hôtel Frascati au début du XXème siècle où doit débuter le futur boulevard Clemenceau. Collection Michel Fouquet.

Revenu à des ambitions plus modestes le projet connait néanmoins des contretemps. La nouvelle artère doit passer dans le quartier du Perrey mais ses habitants s’y opposent. On a recours aux expropriations afin de poursuivre le programme. Le secteur appelé « la ville en bois », était composé en majorité de maisons en bois et colombages.

Ville en bois 7-02- 1913 (ALG)La « ville en bois » en 1913. Collection Michel Fouquet.

FRAC076351_71Fi0172Un autre exemple de la « ville en bois ». © AMH 7Fi0172 Fonds Jean Legoy.

Autre difficulté et non des moindres, les chantiers Augustin Normand avec ses trois cales de lancement qui donnaient directement sur l’avant-port. On envisagea de déplacer les chantiers à Graville, mais le coût de l’opération s’avérait trop coûteux.
L'aspect du bord de mer avec ces chantiers était bien différent de celui que nous connaissons aujourd'hui.


La solution trouvée fut la construction de trois ponts mobiles, bien que leur faible largeur rendît difficile le croisement de deux véhicules.
Le boulevard est inauguré le 12 avril 1931 offrant aux Havrais un nouveau lieu de promenade.

A  gauche le boulevard Clemenceau quelques jours avant son inauguration, le macadam n’est pas encore posé. La position du photographe d'aujourd'hui ne pouvait pas être exactement la même en raison de la présence des immeubles. Collection M Fouquet & photo Dan.

 Départ du Washington15--08-1935 (MF) ALGLe boulevard Clemenceau fournit un remarquable point de vue sur la sortie des paquebots, ici le Washington. Collection Michel Fouquet.

Et puis ce sera la guerre et l’occupation. Les chantiers Augustin Normand reçurent la « visite » d’officiers de la Kriegsmarine. Ils s’arrêtèrent boulevard Clemenceau sur un des ponts des chantiers comme en témoigne cette photo de la collection F. Pivert.

Bld Clémenceau ALG (FP)Boulevard Clemenceau sur un des ponts devant les chantiers A. Normand. Photo collection François Pivert.

bld Clémenceau

Canons installés boulevard Clemenceau devant les ponts des cales de lancement des chantiers Augustin Normand. Collection François Pivert.

Suite la semaine prochaine.

Sources :
Plan Gallica.
Jean Legoy pour la presse Havraise.
Journal "Le Petit Havre" année 1913.
Max Bengtsson "Le Perrey au gré du temps et des hommes". Edition de l'Estuaire 2000.
Crédit photos Collection Michel Fouquet. François Pivert. AMH Fonds Jean Legoy.

Merci de votre visite.

Commentaires
C
Merci aux auteurs frst tres intéressant de connaitre lhistoire du Havre,ma ville de naissance.je lai quittée il y a izn longtemps
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H
Bonsoir « Cerise »<br /> En effet l’histoire du Havre regorge d’évènements tous plus intéressants les uns que les autres. Du fait que vous avez quitté le Havre il y a longtemps vous trouverez dans mes pages de quoi comprendre comment la ville a évoluée au cours du temps, alors bonne lecture et bonne fin d’après-midi « Cerise ».<br />
M
Tres tres intéressant...née au Havre en 1961, j' y ai passe mon enfance et j y suis revenu régulièrement jusque vers 1980 ..<br /> Je decouvre ou redecouvre tous ces pans d histoire de ma ville natale...un grand merci aux auteurs ...
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H
Bonjour monsieur Morel,<br /> Merci à vous d’avoir commenter cet article et si vous découvrez mon blog pour la première fois je vous souhaite la bienvenue. Vous constaterez que je réponds à tous commentaires<br /> . Malheureusement ces derniers temps canalblog a effacé toutes mes réponses entre 2015 et février 2024. Aujourd’hui la situation est rétablie mes réponses sont de nouveau publiées sauf celles malencontreusement effacées par canalblog.<br /> Bonne journée monsieur Morel.<br />
F
"Tu situes"...
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F
Salut Daniel,<br /> <br /> Facebok fait des merveilles vu que ce post était sur la page Le Havre et son histoire... En relisant les interventions de tes lecteurs dont je suis, tu situe la photo des officiers de la Kriegsmarine vers 1941-1942, il n'en est rien puisque ce cliché date de juin 1940, j'avais pas percuté à l'époque. A bientôt et bonne soirée, François.
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R
Merci Dan et comme on dit tout le plaisir est pour nous
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R
Eh bien tout simplement Merci Dan .Comme toujours les sujets sont intéressants et formidablement traités Bonne continuation et merci
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G
Le contournement du Havre par le Nord… de 1913 à nos jours ! le perrey en bois : j'imagine ces maisons dans les fortes tempêtes ! <br /> <br /> Le monde ne se fait pas en un jour !<br /> <br /> Vos montages de photos nous parlent bien et nous permettent de nous situer dans ce long projet.<br /> <br /> Noël et sa préparation m'a fait prendre du retard… aussi aujourd'hui je prends tout mon tempts !<br /> <br /> Bonne fin d'année à vous deux ! J'espère que Goé, lui, n'a pas mis trop de "tigre" dans son moteur à lui !
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C
Bonjour Dan,<br /> <br /> Mieux vaut tard que jamais pour un petit commentaire sur un sujet incontournable pour tout havrais qui se respecte !<br /> <br /> As-tu pris ta barque pour aller faire la photo juxtaposée depuis la digue nord ? Etait-ce Goé qui ramait ?<br /> <br /> De beaux documents en tout cas pour illustrer cet article !<br /> <br /> A bientôt. C&B
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M
Bonjour Dan,<br /> <br /> Félicitations pour votre blog que je viens juste de découvrir.<br /> <br /> J'ai vécu toute mon enfance au Havre de 1954 à 1975.<br /> <br /> J'habite maintenant en Bretagne (Rennes).<br /> <br /> Donc je retrouve beaucoup de souvenirs dans les photos et les textes de votre blog.<br /> <br /> Je vais continuer à regarder les autres pages.<br /> <br /> Michel
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E
J'imagine que ce doit être très agréable de se promener sur ce bord de mer. Merci pour toutes ces photos qui nous permettent de voir l'avant et l'après, surtout pour moi qui ne connais pas l'endroit, même si je suis passée une fois à Ste Adresse. Et bien sûr je pense à ma grand mère, sa soeur et ses parents qui ont vécu pas loin entre 1914 et 1919 et qui ont dû se promener à cet endroit à l'époque. Bonne soirée et merci pour ce reportage.
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P
Formidable reportage ce Dimanche ( comme d'hab )<br /> <br /> de mon ami Dan ( incontournable Historien du Havre ),<br /> <br /> sur son blog ( Havrais dire ) non moins incontournable.<br /> <br /> A consommer sans modération.<br /> <br /> Merci Dan et Nicephore,<br /> <br /> pour ce que vous faites, si bien,<br /> <br /> pour notre belle ville et pour nous.
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P
Bonsoir Dan<br /> <br /> Un superbe reportage sur ce boulevard Clemenceau. Heureux Havrais (et touristes) de pouvoir se balader le long de la mer, quelle que soit la saison, sans prendre même la voiture. Et je pense que ces jours passé cela a dû vraiment décoiffer. Les photos de la ville en bois sont superbes, on ne peut pas s'imaginer que cela existait, au vu des autres bâtiments alentours. Merci pour cet excellent partage. Belle soirée et excellente semaines. Bises à M.J. Amicalement: papy Scham
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B
Bonjour Dan,<br /> <br /> <br /> <br /> L'origine du Boulevard Clémenceau remonte à celle du Boulevard Maritime dans les années 1860. L'enchaînement des événements fera que cette partie de voirie sera réalisée avec beaucoup (beaucoup) de retard.<br /> <br /> <br /> <br /> En voici un petit résumé :<br /> <br /> A l’ouest de la ville, une bande de terre ferme d’une surface de plus de quatre hectares s’étendait depuis la jetée du nord jusqu’à Sainte Adresse. Cette bande était protégée contre l’action de la mer par trois forts épis en charpente et entretenus par l’État et par une série de petits épis intermédiaires établis par les riverains au droit de leurs propriétés respectives.<br /> <br /> L’État se déchargea successivement de l’entretien de ces trois ouvrages aussi la mer ne rencontrant plus de résistance sérieuse empiète chaque année de plus en plus sur la terre ferme.<br /> <br /> La défense véritablement efficace consisterait dans la construction d’une estacade longeant toute la partie du rivage comprise entre la jetée et Sainte Adresse, ou mieux encore, une muraille en maçonnerie fortement épaulée par de nombreux épis en charpente qui retiendraient le galet.<br /> <br /> Autre que ce travail, il pourrait être aussi disposé de façon à servir de promenade aux habitants et aux nombreux étrangers qui pourraient alors contempler et suivre le magnifique panorama toujours mouvementé de la rade, ce qui ne peut se faire aujourd’hui que de l’espace si restreint de la jetée nord ou de l’extrémité du boulevard de Strasbourg.<br /> <br /> <br /> <br /> Le premier projet a été dressé en 1863, il comportait l’établissement du boulevard maritime ayant provisoirement son point de départ à l’extrémité du boulevard de Strasbourg et allant gagner Sainte Adresse en suivant à peu près la courbure du rivage.<br /> <br /> Cette étude qui ne représentait que la moitié de la longueur du boulevard entre la jetée nord et Sainte Adresse avait été reconnue à l’époque la plus urgente en raison de la corrosion de la plage devenant de plus en plus sérieuse dans cette partie du littoral.<br /> <br /> Il est bien regrettable que la ville ne se soit pas trouvée en mesure de donner suite à ce projet, car à cette époque, la reine Christine et le duc de Rianzarès eussent certainement participé dans une large mesure à la réalisation d’une belle promenade au bord de la mer qui reliait directement leur villa de Sainte-Adresse avec le Havre.<br /> <br /> <br /> <br /> Plus tard, en 1869 est prescrite une deuxième étude, présentée en juillet 1871. Elle était relative à l’établissement d’un boulevard entre la jetée nord et Sainte Adresse. Le tracé de ce boulevard de 27 mètres de largeur est prévu en ligne droite depuis la jetée jusqu’au boulevard de Strasbourg. Sur la moitié de ce parcours la voie doit être établie en terrain ferme, bien en arrière du rivage. Sur l’autre moitié, elle est projetée en légère emprise sur la mer. Au delà du boulevard de Strasbourg et jusqu’à Sainte Adresse, le tracé présente une légère courbure.<br /> <br /> Ce projet ne répond pas entièrement à l’idée du boulevard maritime, telle qu’elle existe dans l’opinion publique. En effet, par boulevard maritime on entend une promenade longeant totalement le bord de mer et laissant l’horizon complètement dégagé de ce côté.<br /> <br /> <br /> <br /> A côté, certains promoteurs dessines à partir de 1871 les plans d’une grande station balnéaire à l’emplacement du quartier du Perrey avec Grand Hôtel (remplaçant Frascati), un casino monumental et de grandes avenues comme à Paris. Le tout sera abandonné quelques années après.<br /> <br /> <br /> <br /> Un 3ème projet est dressé en 1875, il comporte une emprise complète sur la mer destinée non seulement à asseoir le boulevard d’une largeur de 25 mètres, mais encore à pouvoir revendre une surface importante de terrains en bordure. Le boulevard serait protégé du côté de la mer par une muraille en maçonnerie en avant de laquelle on établirait une série d’épis en charpente destinée à reconstituer la plage de galets.Les rues de la ville débouchant actuellement ou dont le débouché est projeté sur le rivage de la mer seraient prolongées jusqu’à la nouvelle voie et diviseraient ainsi par lots les terrains conquis à revendre. La surface de ces derniers serait de plus de 9 hectares.<br /> <br /> <br /> <br /> Comme proposé en 1863 et pour des raisons budgétaires, seule la première moitié du boulevard maritime, c’est à dire la plus urgente entre le boulevard de Strasbourg et Sainte Adresse est mise en chantier. Suite à cela, le temps passant, la réalisation de l’autre moitié reste dans les cartons (coût des travaux, acquisition ou expropriation de terrains privés, … sont autant de motifs pour ne pas avancer).<br /> <br /> Lors de l’inauguration du Palais des Régates, le maire de Sainte Adresse formule le souhait que le boulevard soit prolongé pour relier directement le Nice Havrais au Havre :<br /> <br /> « Je voudrais vous entretenir d'un projet qui n'intéresse pas seulement Sainte-Adresse, mais aussi sa puissante et riche voisine, la ville du Havre. Il s'agit du prolongement ou plutôt de la bifurcation du boulevard Maritime, qui, à la hauteur du casino Marie-Christine, se détacherait du tracé actuel pour longer la plage et venir se raccorder avec l’avenue des Régates. Projet grandiose, en effet, projet coûteux aussi puisqu'il représente environ deux millions.<br /> <br /> À cette dépense, la générosité de M. Dufayel veut bien participé pour une somme de 100 000 fr., plus l'abandon gratuit de ceux de ses terrains sur lequel la nouvelle voie serait établie.<br /> <br /> Il est un autre élément de ressources. La plus-value du centime afférent au boulevard Maritime, pourrait, avec approbation du Conseil général, être affectée à la construction du nouveau boulevard. Pourquoi la ville du Havre ne viendrait-elle pas participer à cette œuvre d'intérêt général et faire, avec les moyens imposants dont elle dispose ce que Sainte-Adresse a fait dans sa petite sphère ? Un million reste à trouver. Permettez-moi de caresser l'espoir de la réalisation de ce rêve et même de croire que le temps n'est pas très lointain où les deux villes amies voudront coopérer à leur prospérité mutuelle, en associant leurs meilleurs efforts ». <br /> <br /> <br /> <br /> Une nouvelle fois pour des raisons de coût, le projet est ajourné.<br /> <br /> <br /> <br /> En 1913, l’idée de réaliser la deuxième partie du boulevard maritime jusqu’à Frascati renaît. Des crédits sont votés. Certains propriétaires vendent avec difficultés leurs terrains à la mairie et le plus gros problème est posé par les chantiers Augustin Normand. La question est longuement traitée dans le Petit Havre du 30 avril 1914. En effet, l’agrandissement des chantiers à l’ordre du jour du conseil municipal mais en péril le projet d’extension du boulevard. Certains estiment même que Dufayel pourrait contribuer financièrement au financement de cette nouvelle voie. Le déclenchement de la guerre enterrera durablement ce projet jusque dans les années 1930.<br /> <br /> <br /> <br /> Le projet de 1913 très ambitieux ne faisait que reprendre le projet de boulevard Maritime d'origine en y ajoutant le raccord au Nice Havrais désiré par Dufayel et le mairie de Sainte-Adresse.
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G
Bonjour,<br /> <br /> Un boulevard que, comme beaucoup de havrais, je connais bien. Mais comme toi, je ne connais que celui réouvert en 1956. Mais celui là sera bien sûr la 2ème partie de ce sujet et nous en reparlerons la semaine prochaine En attendant, il faut apprécier la qualité de tes documents, notamment la ville en bois du quartier Perrey, très impressionnants, qui nous montre l'insalubrité dans laquelle vivaient les habitants de ce quartier.<br /> <br /> Bon dimanche.
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T
Salut DAN,<br /> <br /> Un boulevard parmi j'imagine les plus connu de la ville.<br /> <br /> Si le temps se maintient, ça devrait être cool pour la parade blanche ce soir autour du bassin du commerce.<br /> <br /> Bon dimanche.
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G
Belles photos originales ! Merci Dan ! L'origine de la ville de bois venait des fortifications qui obligeaient à ne pas construire en dur devant les murailles afin de dégager le champ de tir trés rapidement en cas de conflit.
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F
Bonjour à tous et bon dimanche, très beau reportage. Je n'avais jamais vu une photo des chantiers Augustin Normand et pourtant j'en parle dans un petit article mais à une période plus ancienne. Le premier steamer faisant le parcours entre la ville de Morlaix où j'habite fut construit par cette entreprise. Je parle de 1839, celui qui en fit la commande était Edouard Corbière bien connu des Havrais. Ce steamer s'appelait "le Morlaisien" puis il y eut "le Finistère1", "le Morlaix" puis "le finistère2" toujours construits par les chantiers Augustin Normand et nous nous rapprochons de 1913 tout doucement mais le dernier fut construit à Graville par la Société des Forges et Chantiers de la Méditerranée pour le compte de la compagnie des paquebots à vapeur du Finistère. La "'ville en bois" devait avoir beaucoup de charme avec ses maisons en colombage. Je ne me lasse jamais de voir des photos anciennes du Havre. Je préfère l'architecture de l'ancien havre et je m'en excuse auprès des fidèles de ce blog. Je suis toujours émue de voir ce qu'était le Havre avant guerre mélange de maisons très simples avec des maisons bourgeoises de toute beauté. Mais je m'égare veuillez m'excuser.
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G
intéressante promenade en front de mer. Avec cette rétrospective, on voit mieux comment tout ça a changé volontairement et beaucoup involontairement. On attend la suite des aménagements.
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F
Bonjour Dan,<br /> <br /> Formidable cette promenade sur le front de mer, avec "Tintin" devant le paquebot Washington, et les photos pendant la guerre, notamment celle des officiers allemands. Certains détails permettent ils de dater précisément ces photos de l'occupation ? J'ai l'impression qu'elles ont été prises vers 41, 42 maximum. <br /> <br /> Merci encore pour ce très bel article, et bonne balade ce dimanche.. au front de mer.<br /> <br /> François
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E
Super ,cher "piéton" et merci de nous faire revivre l'histoire de ce Boulevard Clémenceau , que j'avais oublié ! Il a donc rejoint notre Boulevard Maritime : il est vrai que les Havrais viennent instinctivement se promener au bord de l'eau . Merci et beau dimanche ,certes un peu moins venteux … Toute notre amitié .E.C.
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A
Bonjour Dan, que seraient les Havrais sans leur boulevard maritime ! c'est LA balade obligée et quand on a la chance d'habiter une ville en bord de mer il faut bien sur pouvoir le longer, l'arpenter, admirer le cadre de vie exceptionnel et je me suis laissée dire que certains y posaient leur chevalet ...Goé est toujours excellent et le "Tigre" avait un préfet de police nommé Célestin Hennion qui a été charge de moderniser la police et qui a donc crée "les Brigades du Tigre"...et ce Célestin là est venu décéder à Sainte -Adresse en mars 1915...Bon dimanche à toute l'équipe !!!
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L
Vous avez du bol de pouvoir flâner face à la mer mais d'un autre coté vous mettez le feu aux raffineries et un ex maire bien empetrer "droit dans ses bottes"<br /> <br /> La bise
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F
Bonjour Dan, Nicéphore et Goé,<br /> <br /> Le premier intervenant doit être jeune, car c'est depuis toujours que les havrais vont voir la mer, et se faire voir, en se promenant tout le long du littoral. Mes parents me racontaient que la promenade dominicale, au pas ralenti, tout le long, était sacrée (vers 1938).<br /> <br /> Magnifiques photos, qui montrent plein de détails, proches, et sur le paysage de l'époque. Merci à ce collectionneur de partager ses trésors.<br /> <br /> Bon dimanche à chacun<br /> <br /> FAH
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J
Bonjour Dan...<br /> <br /> Superbe, une belle leçon d''histoire encore ce matin.<br /> <br /> Effectivement, le contournement du Havre est maintenant chose faite, de manière un peu moins "osée" que le projet que tu évoques. Il est même surement très efficace, car maintenant, j ai un peu l'impression de vivre au bord du périph (Bvd François 1er).<br /> <br /> Merci pour tout ces documents .<br /> <br /> PS: dans 50 ou 100 ans, qund tes nouveaux lecteurs tomberont la dessus, tu devras leur expliquer que le montage où l'on voit la station Total n'est pas un Fake. Ben oui, le gas oil a 1,15€ a existé un jour :-)<br /> <br /> Bon dimanche mon ami et bises à MJ<br /> <br /> Jean michel
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A
bonjour Dan<br /> <br /> En effet dans les années 60, c'était Le Lieu de promenade des havrais. C'est également le cas de nos jours, on est sûr de rencontrer une connaissance (n'est-ce pas Dan!!!) Le reportage est excellent ( comme dab disent les jeunes) <br /> <br /> Il était fréquent d'aller voir le lancement de bateaux des chantiers et tout ça à pied bien-sûr, le retour était dur car il fallait monter la cavée verte et après la rue de la Marne (devenue la rue Jules Guesde)<br /> <br /> Ce boulevard fait toujours l'objet d'une belle balade lors d'un retour en ma terre natale.<br /> <br /> bonne journée<br /> <br /> alain de Nantes
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