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HAVRAIS-DIRE Le blog de Dan et ses amis.
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HAVRAIS-DIRE Le blog de Dan et ses amis.
  • Histoire du Havre, Sainte-Adresse, Sanvic, Bléville, quartier de l'Eure, Rouelles, etc. Illustrée avec des photos "avant-après". (Pour vous abonner cliquez sur flux RSS des messages ci-dessus)
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19 avril 2020

Tous aux abris ! 1-2

La vie des Havrais au cours de la deuxième guerre mondiale a été racontée par les historiens et témoins de l’époque. Aussi ces articles n’évoqueront qu’un aspect de cette vie Havraise, à savoir : où et comment s’abritaient-ils lors des bombardements ?
Mais quel que soit l’abri utilisé ils ne représentaient pas une protection efficace à 100%
    Le choix se porte tout naturellement sur les caves, mais Le Havre en ville basse en possède peu.

François Pivert ALGEntouré en rouge et désigné par la flèche l'une des caves "abri" au Havre. On se rend compte ici de la fragilité de tels refuges. © François Pivert.

On cherche alors d’autres possibilités. On utilise les grottes ou cavités creusées à même la falaise comme celle du prieuré de Graville. Les habitants du quartier y trouvent refuge, mais c’est un asile bien précaire au regard de la violence des bombardements.

L’entrée de la grotte après les bombardements et de nos jours à l’Abbaye de Graville © Denis Shild et Dan.

 

Le fond de cet abri et son aspect intérieur, examiné par l’ami Phyll. © Dan.

 

On profite de tous les souterrains pouvant accueillr des personnes. Ainsi on utilise celui creusé dans la propriété Hauser  au fond duquel jaillit une souce d’eau potable.

parc hauser, ALGLa propriété Hauser avec l’entrée de la cavité désignée par la flèche rouge. © Dan.

Le réservoir qui devait recueillir les eaux de Graville (mais jamais utilisé comme tel), a servi aussi d’abri pour les habitants du quartier. Mais le 6 septembre 1944 une bombe détruit la partie nord de l'ouvrage faisant de nombreuses victimes.

rotonde ALG BMHL’intérieur de la rotonde de Graville © BMH.

Les bombardements ayant lieu principalement la nuit, les Havrais proches du tunnel Sainte Marie s’y réfugient dès le soir venu après la fin du service des tramways. Certains y passent une partie de la nuit, d'autres la nuit entière selon l’intensité et la durée des bombardements.

AMH 8Fi52 ALG
Le tunnel Sainte-Marie la nuit. © AMH 8Fi52.

L’entrée sud et l'intérieur du tunnel Sainte Marie de nos jours. Ce tunnel est situé non loin de la rue Pasteur. © Dan. & F.A.H.

Le tunnel Jenner, de même que les ouvrages faisant offices d’asiles et d’hôpitaux feront l’objet d’articles ultérieurement.
Un bombardement pouvait surprendre quiconque sans qu’il y ait d’abri proche et accessible. La municipalité avait anticipé cette éventualité dès 1939 en faisant creuser des tranchées abris dans tout le Havre.
Ces boyaux étroits étaient loin d’assurer une protection efficace contre les effets dévastateurs des bombes, mais ils permettaient de se protéger dans l’urgence et d’échapper aux souffles et éclats de bombes.

Ce ne sont pas moins de 200 tranchées que Le Havre comptera à la fin de la guerre. Elles sont de trois types : maçonnées (TM)- découvertes (TD)- en bois – (TB) Les plus courantes et les plus nombreuses étant les maçonnées, exemple Place Danton ci-dessous.

Place Danton ALG (MF)Exemple type de tranchée maçonnée. Le nombre de personnes qu’elles pouvaient accueillir était toujours indiqué à l’entrée sur une pancarte, ici 160 personnes. © Michel Fouquet.

Viennent ensuite les tranchées étayées avec du bois (TB) au nombre de 37 comme celles de l’Hôtel de Ville.

AMH ALGDeux tranchées en bois dans le jardin de l’Hôtel de Ville. © AMH31Fi2380 & 31Fi2378.

Puis viennent les tranchées découvertes (TD) comme celle du quai George V, qui sera vite hors d’usage à cause des dégâts alentour.

Quai Georges V (RF) ALGLa tranchée quai George V. © Raoul Friboulet.

Les tranchées découvertes ou non, sont au ras du sol, signalées et entourées par une barrière en bois. Sur la place Thiers trois d'entre-elles sont ainsi disposées, une à l’Est la seconde à l’ouest et la dernière au sud.

Place Thiers, à gauche la tranchée ouest, à droite la tranchée Est © François Pivert.

Place Thiers (RF) ALG
Un autre point de vue sur la tranchée nord de la place Thiers. © Raoul Friboulet.

On creuse ce type de tranchée partout dans Le Havre. La plage accessible jusqu’en octobre 1943 en comptait de nombreuses. Rappelons que le bord de mer et ses artères deviennent zones interdites lorsque Le Havre est transformé en forteresse (Festung) à cette date.

A gauche, creusement en cours le long du boulevard Albert 1er. A droite la même tranchée terminée (flèche rouge) entourée d’une barrière en bois. © AMH 31Fi2389 & Michel Fouquet.

D'autres lieux en seront pourvus, ainsi près de l’église Saint Michel, entre la rue Thiers et la rue André Caplet exactement.

Abri Thiers (RF) ALGLa tranchée désignée par la flèche rouge. © Raoul Friboulet.

Mais aussi près du port comme ici non loin du bassin de la Barre.

AMH 31Fi2399 ALGUne tranchée en cours de réalisation AMH 31Fi2399.

Les autres abris tels ceux des allemands ou les abris tranchées privées seront évoqués la semaine prochaine.

Sources :
Le Havre 1939-1944 Les abris sanitaires civils et allemands par Jean Claude Dubosq 1992.
Le Havre 1940-1944 par Jean-Paul et Jean-Claude Dubosq. 1998.
Max Bengtsson, les années noires 1997.

Crédits photos :
Michel Fouquet.

Raoul Friboulet.
François Pivert.
Denis Schild.
Archives Municipales du Havre.
Bibliothèque Municipale du Havre.


...mais oui Goé, les Havrais en verront le bout !

 

GOE_HAVRAIS-DIRE_085A_abris_01

* * *
Merci de votre visite.

 

Commentaires
T
Salut DAN,<br /> <br /> Me revoilà pour une longue période de convalescence.<br /> <br /> Voici un reportage fort intéressant. J'ignorai la plupart des galeries de la ville basse.<br /> <br /> Pour les plus connues, je ne pouvais les ignorer quand même.<br /> <br /> Bonne soirée.
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E
toujours tres interressant
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P
Formidable reportage, mon ami Dan. Comme d'hab. Et les explorations souterraines de notre potavrais Phyll, c'est quelque chose. Vindiou !
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G
Bonjour,<br /> <br /> Confinée j'ai tellement de choses à faire que j'en oublie de venir vous lire…<br /> <br /> On parle de confinement actuel, mais à l'époque dont vous parlez, dans ces tranchées, le confinement était au ++++ et la promiscuité également. J'imagine le bruit qu'il devait y faire quand les bombes tombaient tout près et le regard de ceux qui survivaient quand ils sortaient après le passage des bombardiers…<br /> <br /> Merci pour vos illustrations.<br /> <br /> Geneviève
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P
Bonjour Dan<br /> <br /> Superbe article sur ces abris. Hasard de calendrier comme tu dis. Ces abris nous serviraient à rien pendant notre confinement, surtout pour les gestes barrière. Dans notre région on trouve surtout des bunkers, construits par les Allemands. Le seul refuge qu'avaient les habitants était la cave. Richement illustré ton reportage. Bravo Dan. On attend la suite.<br /> <br /> Je te souhaite encore une excellente semaine. Portez vous bien. Bises à MJ. Amicalement: papy Scham
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J
Deux mots: Bonjour et Merci ;-)<br /> <br /> A bientôt l'ami <br /> <br /> JM
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G
Un sujet en rapport avec le confinement actuel mais oh combien plus stressant pour tous ceux qu'ils l'ont vécu continuellement pendant 5 ans et qui ont hélas perdu beaucoup de familles et de proches. <br /> <br /> J'ai vu aussi le livre de JP Dubosq fort bien documenté et en ai appris sur ceux qui se trouvaient à Aplemont, notamment l'abri chirurgical du bois cody
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F
Re bonsoir Daniel,<br /> <br /> Bien sur les tranchées et abris ont été construits pour faire face à la menace allemande et je n'ai jamais dis le contraire ni même sous entendu quoi que se soit d'autre !! A partir de juin 1940, Le Havre devient une cible privilégiée et "ce pendant toute la durée du conflit" pour les chasseurs et bombardiers de la RAF et ce jusqu'en septembre 1944. Je te parle des "Luftschutzbunkers" qui sont construits pour se protéger des bombardements aériens, les blockhaus quant à eux sont construits pour abriter un canon, une mitrailleuse... et les servants de ces différentes armes (r622 par exemple), c'est là la différence... Bonne soirée et à bientôt, François.
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A
Bonjour à tous,<br /> <br /> En vrac quelques souvenirs <br /> <br /> -la zone côtière interdite était plus large, elle englobait le bd François 1er (je me souviens des chevaux de frise rue Paul Doumer juste au le carrefour de la rue de Fécamp<br /> <br /> -j'ai connu la cave étayée au Havre et ensuite une 'vraie' tranchée quand nous sommes partis à St-Laurent <br /> <br /> -il y avait les bombardements et aussi les nombreuses alertes de nuit où on devait (en principe) descendre à la l'abri ; pour les alertes de nuit, il fallait respecter le black-out et se déplacer sans lumière<br /> <br /> -la durée des bombardements étaient très variables. Je viens de retrouver des 'records' dans le calepin de mon père: 14 juin 44, de 8 heures à midi, 15 juin de 2 h à 5h15, 16 juin de 1h45 à 5h30.<br /> <br /> Pour tous la vie continuait au Havre, il fallait supporter car il ne pouvaient abandonner leur salaire. Au mieux ils cherchaient refuge à Montivilliers, Épouville , Rolleville, etc et faisaient les A et R pour le boulot avec le train. <br /> <br /> En attendant la suite de cette gallerie illustrée promise par Dan...<br /> <br /> Bonne soirée
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F
Oui je suis d'accord, dès le début de la guerre ces tranchées étaient insuffisantes mais elles avaient le mérite d'exister, qu'aurait dit la population Havraise sans ces nombreuses tranchées construites souvent en quinconce pour y limiter le souffle des déflagrations. Jusqu'à la fin des bombardements de 1944, nombreux ont été sauvé par ces tranchées et abris parfois de fortune, souvent un coup de poker, pourquoi la bombe explose à cet endroit… Les seuls abris vraiment efficaces sont les "Luftschutzbunkers" construit par les allemands, pour preuve les trois abris sur le grand quai et le début de la rue de la Gaffe au milieu des ruines par exemple. Le livre de M. Dubosq est excellent, je l'ai relu après avoir fait la visite avec toi de l'hôpital allemand, on y trouve de nombreux récits de Havrais ayant séjourné dans les grottes et abris lors des bombardements massifs de l'été 1944. François.
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B
Bel article, as-tu des infos sur les abris situés place Humbert ? Ma mère m'a parfois raconté qu'elle en était une rescapée, car au lieu d'aller dans leur abri habituel, elle et sa famille avait rejoint exceptionnellement des amis (sur leur demande) dans un autre. Une bombe est alors tombée sur l'endroit où ils avaient leurs habitudes... A quoi ça tient l'existence !
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L
salut mon pote,<br /> <br /> superbe collections de photos qui nous montrent bien la précarité de ces abris !.... et il me fait peur de penser à ce que nos aînés pouvaient ressentir blottis les uns contre les autres dans ces tranchées !...... nous vivons actuellement une période difficile, mais il n'y a vraiment aucune comparaison avec cette époque !!! ici l'ennemi est invisible, mais il ne nous tombe rien dessus et nous avons de quoi nous nourrir correctement !!!<br /> <br /> cet article est un bel hommage à ceux qui ont vécu ça !!!...<br /> <br /> bonne fin de journée DAN, et bises à MJ !! :o
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J
Rien à dire : comme d'habitude très intéressant !
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F
Bonjour Daniel,<br /> <br /> Je n'avais jamais associé les barrières en bois sur la place Thiers à des tranchées pour s'y abriter en cas de bombardements, il aura fallu que tu les publies pour en connaitre l'utilité! Quant aux tranchées de débuts de guerre, elles montreront leur limites quand les tonnages et le calibre des projectiles augmenteront au fur et à mesures des années de guerre. A bientôt, François.
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E
C'est vrai que cela devait sentir l'humidité et d'autres odeurs dans ces tranchées. Nous devons relativiser notre confinement actuel. Ce reportage vient à point pour que nous puissions réfléchir à ce qui nous arrive depuis 5 semaines. Bonne soirée.
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M
Avec Havrais-Dire, quand tu poses une question, tu as la réponse, nette, précise. Et généralement immédiate. Et que de témoignages ! A bientôt, Dan.
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J
Formidable collection de photographies. Nous sommes confinés en ce moment, mais heureusement pas en guerre quand le civil Havrais sous les bombes se terrait pour sa survie. Nous devons relativiser les choses, en nous souvenant des récits transmis par nos aieux, ou en relisant leurs témoignages. J’ai connu dans mon enfance un Sanvicais qui marchait avec des prothèses. En 1944 un éclat d’obus (de marine  ou autre ?) avait traversé les murs de la maison de ses parents alors qu’il était assis au bord de son lit, en lui sectionnant les deux jambes. Il a vécu toute sa vie avec des prothèses lui provoquant une marche heurtée laissant entendre un crissement de cuir, impressionnant pour l’enfant que j’étais. Il a surmonté cette épreuve, trompettiste à ses loisirs, il a aussi travaillé toute sa vie et élevé une famille. N’y avait-il pas aussi une grotte plus loin vers Soquence au pied de Caucriauville où enfant nous allions, à l’insu de nos parents jouer aux explorateurs dans les bunkers qui truffaient le plateau. On dit que plus de mille personnes s’entassaient dans l’abri du cimetière de Graville. Beaucoup ne faisaient que de simple tranchées découvertes dans leurs jardins pour éviter les éclats dévastateurs. Sous le monument aux Morts, un abri tranchée avait été creusé par les français, qu’ils partagèrent avec ceux de la Kriegsmarine durant les alertes aux bombardements.<br /> <br /> Autre époque, au temps où les enfants collectionnaient les éclats d’obus comme des timbres poste. Bonne journée.
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G
Bonjour Dan,<br /> <br /> Ton sujet relance mon problème avec mes parents. Ceux-ci n'étaient guère bavards sur cet épisode de leur vie et ont raconté peu de choses. Mon père en parlait quelquefois, mais en y mettant toujours une touche humoristique et impossible de discerner le réel de la poésie. Aujourd'hui il est trop tard pour les interroger. Je n'ai jamais entendu parler de ces abris. Où mes parents s'abritaient-ils ? Je sais simplement que mes grands-parents maternels avaient envoyé leurs enfants à la campagne, ma mère ayant tenu un journal de cet exil. Mais grâce à ces photos magnifiques je me coucherais encore moins idiot ce soir. <br /> <br /> Bon dimanche à toi et à tes complices.
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E
Encore une fois , ces écrits et ces images sont émouvants et nous rappellent ces trouvailles locales pour se défendre , qu'ont connues nos parents (dont ils nous parlaient peu après la guerre…) Je me souviens qu'une tranchée avait été faite dans notre jardin ,dans le quartier de la rue d' Eprémesnil .Même s'ils ne sont pas très nombreux ,comme le disent certains des lecteurs , ces tunnels dont tu parles ,sont impressionnants ,en particulier le Tunnel Sainte-Marie ! Quant à la place Thiers , même après la guerre , elle avait quand même plus d'allure que maintenant , à mon avis … A la semaine prochaine ,car ,comme dit Goé ,nous ne sommes pas encore au bout du tunnel .Merci et bon dimanche à toi et M.J. E.C.
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G
J'aime bien la photo du gars appuyé sur sa pioche qui semble tout droit sorti de la Grande Guerre avec son képi bleu horizon et ses molletières de la même couleur.<br /> <br /> Mon père s'est réfugié avec sa mère dans les abris de l'abbaye de Graville car son grand-père était gardien du musée avant et pendant la guerre.
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B
Votre dossier toujours si bien documenté me fait repenser à ma première année d'école communale à Graville qui a été marquée par ces exercices d'alertes qui nous faisaient nous précipiter dans les abris du bois Cody avec pour compensation les biscuits vitaminés du Maréchal....J'ai retrouvé avec émotion cette atmosphère dans le très bon roman de Valérie Tong Cuong "Par Amour"... merci pour votre évocation.
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C
Le voile est levé sur ces tranchées et tunnels que notre génération n'a pas connue.<br /> <br /> Pour autant le bout du tunnel n'est pas encore visible. Métaphore de Goé sur le (dé)confinement ? Espérons ne pas être marris !<br /> <br /> Bon dimanche à tous. C&B
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A
Bonjour Dan,<br /> <br /> <br /> <br /> Tu m'apprends beaucoup de choses sur ces tranchées...naïvement je pensais qu'il y avait des abris couverts un peu partout mais ces tranchées à ciel ouvert j'ai du mal a y trouver une efficacité...Quelles heures affreuses et effrayantes ont du passer ces pauvres gens lors lors des raids aériens et nous on se plaint du confinement...relativisons. Bon dimanche et merci Dan
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N
Bonjour Dan,<br /> <br /> voila un très intéressant reportage sur les moyens de protection dont disposaient les havraises et les Havrais pour se protéger de ces bombardements meurtriers. Souvent précaires et moyennement efficaces, ils offraient quand même une petite sécurité pour se protéger des déflagrations et éclats de toutes sortes.<br /> <br /> Mais si la ou les bombes tombaient sur l'abri....quelles épouvantables tragédies.<br /> <br /> En même temps, par ces photos, on peut réaliser la difficulté de la vie de ces gens, la promiscuité dans les tunnels, surement l'angoisse et la peur au ventre.<br /> <br /> On réalise aussi, comme une grande claque, combien Le Havre a été meurtri au plus profond , par cette guerre horrible.<br /> <br /> On pourrait naïvement imaginer que ces atrocités sans nom ' et bien sur pas seulement au Havre) aurait pu changer l'Humanité, mais ce n'est qu'illusion.<br /> <br /> Merci pour ce reportage très instructif.
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L
Très émue de voir ces photos, je n'ai pas connu mon grand-père resté au Hâvre mais je ne sais pas où il a pu se réfugier. Un énorme merci. Annie MOREL-MORETTE
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M
Bonjour Dan, bonjour à tous,<br /> <br /> Quelle magnifique iconographie. Une protection toute symbolique que ces tranchées. J'imagine le ressenti d'un Havrais dans une tranchée découverte, la nuit, quand il pleuvait des bombes d'une tonne... J'attends la suite avec la plus grande impatience.<br /> <br /> Dan, un détail à éclaircir pour moi : tu mentionnes que la plage est accessible jusqu'en octobre 1943. J'avais personnellement compris que le bord de mer avait été interdit au printemps 42 par les Allemands, mais ne me rappelle malheureusement plus très bien où j'avais trouvé cette info, ni ce qu'elle couvrait géographiquement.<br /> <br /> Bon dimanche à tous. Un temps superbe dans la région parisienne, la nature est belle et les oiseaux chantent. Que demander de plus ? Pouvoir bouger, tiens !!!<br /> <br /> Marc
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A
bonjour Dan<br /> <br /> Cet article est très passionnant car il montre une fois de plus le manque de moyens face aux monstruosités inventées par l'homme. Combien d'hommes et de femmes étaient rassurées dans ces abris de fortune. Peut-être recherchaient-t'ils tout simplement un lieu de protection avec d'autres habitants? <br /> <br /> Ces moments devaient être très fort et je pense que l'on en ressort pas indemne.<br /> <br /> Bonne journée<br /> <br /> Alain et Lydie de Nantes
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G
Bonjour Dan,<br /> <br /> <br /> <br /> A quel moment a été prise la photo de la Place Thiers avec l'énorme colonne de fumée en arrière plan ? Était-ce lié à un bombardement ou aux destructions du port par les allemands ? Cette photo me rappel celle que tu m'avais montré, prise dans la nuit du 14-15 Juin 44 depuis la rue Cochet.
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