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HAVRAIS-DIRE Le blog de Dan et ses amis.
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3 mars 2024

La reconstruction du port du Havre - Les épaves-

Préambule
Aux lectrices et lecteurs,

Canalblog a cessé d’exister en tant que tel, c’est désormais Overblog qui a repris le site en main avec leurs propres fonctionnalités.  Si l’essentiel de mes articles est conservé avec leurs commentaires toutes mes réponses cependant ont disparues. J’en suis désolé et je n’ai aucun moyen de les récupérer.  

   Je vais continuer mes publications tous les quinze jours sur ce nouveau support en espérant que mes réponses soient cette fois conservées et visibles par tous.

  J’espère également pour vous visiteurs et commentateurs, que rien ne soit changé pour écrire et envoyer un commentaire.
Je vous présente donc dans cette nouvelle configuration, un article qui je l’espère sera suivi de bien d’autres. Merci à toutes et à tous pour votre fidélité et bonne lecture.
Dan.


La reconstruction du port du Havre.

 

Havrais-Dire va s’attacher à raconter l’histoire de cette reconstruction en plusieurs épisodes. Ces articles seront diffusés séparément tout au long de l’année. Aujourd’hui nous relatons le tout début de cette remise en état, avec l’enlèvement des épaves disséminées un peu partout dans le port et son chenal d’accès.

 

Pourquoi tant d'épaves ?

 

À partir d’août 1944 les allemands détruisent systématiquement tous les ouvrages et outillages portuaires afin de les rendre inutilisables pour les alliés. Ils complètent ces destructions en coulant tous ce qui flottait : bateaux, barges, ponton etc.
On comptabilisera plus de trois cent épaves dans tous les secteurs du port (1).
(1) Ce chiffre varie selon les sources.

Les premières nécessités.

Dès le 20 septembre 1944 les américains aidés des Havrais, déminent la plage et aménagent le littoral pour recevoir les LST (Landing Ship Tank, navires de débarquement). De leurs flancs sortiront tout le matériel dont ils ont besoin pour la poursuite de la guerre, mais aussi tout le matériel dont ils auront besoin pour dégager les rues du Havre.

 

DAN 255 -ALG-Le déminage de la plage © MP.

 

 

LTC ALGLes LST échoués devant l’hôtel Frascati. Collection Éric Houri.

 

De leur côté les services portuaires enlèveront les épaves encombrants le port. Leur première opération fut d’enlever les navires bloquant son chenal d’accès. Mission périlleuse s’il en est par forte houle.
De plus, le travail doit se dérouler en continu et nécessite parfois de rester quinze à vingt heures d’affilée sur place.

 

Epave en rade LH (MF) ALGLe Liberty Ship " S.S. Lee Overman" ayant sauté sur une mine allemande et encombrant le chenal d’accès. Il a été ensuite remorqué sous les falaises et se trouve maintenant devant Aquacaux. Coll Cédric Conseil.

 

Dans ce chenal d’accès les navires abandonnés entre les digues où seul un passage de 90 mètres permet de sortir ou entrer dans le port.

 

entre les digues ALGDeux épaves échouées dans la passe entre les deux digues. Collection Éric Houri.

 

En 1958 un bilan fait état de 391 épaves parmi lesquelles on dénombre 75 péniches, 38 pontons, 34 remorqueurs fluviaux et de haute mer, 33 vedettes, 26 pontons BK, 21 chalands en ciment de 150 à 1.300 tonnes, 12 chalutiers en bois, 16 patrouilleurs-chalutiers armés, 7 cargos de 36 à 130 mètres de longueur, le ponton grue SIMBAD de 200 tonnes, deux suceuses (dragues),  un quai Phoenix, une drague, deux aspirateurs à grains, et 116 épaves diverses (barges, portes d’écluses, bateaux de pêche, yachts, bateaux-portes, caisson en ciment etc. Et bien entendu la plus célèbres d’entre elles le paquebot PARIS mais ce dernier n’était pas dû aux allemands mais à un incendie intervenu en 1939 voir ici :

 

EH 421 ORI ALGL’épave du PARIS, ici la découpe des ponts hissés par une grue et déposés sur un barge. Collection Éric Houri.

 

Les formes de radoub n’échappent pas aux sabotages, notamment la forme 7 dont le plan d’eau est parsemé d’épaves. Cette cale sèche étant indispensable pour la restauration du port, on décide de la remettre en fonction au plus vite.

 

img030 ALGLa forme 7 et ses épaves. Collection Éric Houri.

 

Mais impossible de la fermer à cause de son bateau-porte trop endommagé. À cette époque, 1946, la France manque de moyens, dans ces conditions on fait appel aux chantiers anglais Vickers-Armstrong pour construire un nouveau bateau-porte. Ce dernier arrive en mars 1947 après une traversée mouvementée en raison d’une tempête.
De plus la mise en place de ce matériel n’a pas été sans mal. La présence du PARIS échoué près de l’entrée gêne les manœuvres. C’est après une approche compliquée  entre l’épave et l’entrée de la forme 7 que ce nouveau bateau-porte prend sa place, jugez plutôt :

 

EH 066 ALG -2-En rouge le bateau-porte, le pointillé représente le chemin qu’il doit parcourir avant de prendre sa place figurée par le trait rouge. La flèche bleue désigne l’épave du PARIS. Collection Éric Houri.

 

 

EH 068 ALGLe bateau-porte en rouge continue sa progression vers son emplacement. Collection Éric Houri.

 

 

EH 075 ALGLe bateau-porte en rouge bientôt dans le bon alignement. Collection Éric Houri.

 

 

EH 077 ALGPlus que quelques mètres pour être en place. Collection Éric Houri.

 

 

img187 ALGLe bateau-porte dans son emplacement. Collection Éric Houri.

 

Sur ces 391 épaves, 123 seront réparées et remises en service. L’époque étant à la pénurie de matériaux cela pouvait s’avérer rentable sinon utile, mais demandait un important travail de restauration.

 

img094 ALGUn exemple de cargo renfloué. Collection Éric Houri.

 

Une des techniques de renflouement consistait à soulever l’épave à l’aide d’élingues depuis deux pontons. En premier lieu on creuse une tranchée autour de la coque avec des moyens mécaniques.
Puis un scaphandrier engage sous la quille une sorte d’aiguille prolongée par des élingues. Ce travail est facilité sur un fond sableux, mais sur un enrochement cela pouvait durer une semaine.
Une fois les élingues en place, les deux pontons se placent au-dessus de l’épave. Leurs ballasts, tribord pour l’un, et bâbord pour l’autre, sont remplis d’eau de manière à baisser la ligne de flottaison.
Dans cette position on accroche les élingues puis, doucement, on chasse l’eau des ballasts faisant remonter les pontons à leur niveau de flottaison normal. Dans cette manœuvre l’épave est également soulevée pouvant ainsi être transportée vers un haut fond.

 

Renflouement épave ALGDeux pontons (1 & 2) pendant la manœuvre d’une remontée d’épave. Notez en arrière-plan le paquebot Liberté. Collection Éric Houri.

 

Une fois déposée sur le haut fond, l’épave découverte à marée basse pouvait être démantelée plus facilement et en toute sécurité.

 

Escale N° 52 de 02&03 1958Épaves déposées sur un haut fond découvert à marée basse. © PA.H. 1958.

 

Une autre technique de récupération, consiste à découper sous l’eau et au chalumeau, les épaves impossibles à relever. Les grues font partie du matériel difficilement récupérables.

 

EH 614 ALGUne grue préalablement découpée sous l’eau par les scaphandriers, déposée sur le quai. Collection Éric Houri.

 

De épaves il y en avait partout, le bassin du commerce avait aussi les siennes. Un chaland en ciment échappera de peu au sort réservé en général aux épaves. Réparé, il restera amarré dans la partie Est de ce bassin jusqu’en septembre 1969.

 

img841 -2- ALGLe chaland en ciment échoué parmi d’autres épaves. En arrière-plan la cheminée de la manufacture des tabacs. Collection Éric Houri.

 Ce chaland était celui des frères Gac : Gabriel, Henri et Louis, dont l’histoire a été racontée ici :

Tous les bassins ou presque avaient une ou plusieurs épaves, en voici quelques-unes ayant nécessité un travail de longue haleine.

 

Epave dans Citadelle ALGBassin de la citadelle probablement quai de Lisbonne. Collection Cédric Conseil.

 

Bassin de la Manche, au premier plan, en bas à gauche, le gril du quai de l’Ile. Collection Éric Houri.

 

Le même endroit de nos jours. Photo Dan.

 

Le dragage.

Mais dégager les épaves ne suffit pas pour reprendre une quelconque activité portuaire, il faut également draguer le chenal, un travail délaissé pendant quatre ans. Creusé à la cote moins 10 avant la guerre, il doit être de nouveau affouillé pour permettre aux navires de fort tonnage de l’emprunter. C’est plus de deux millions de mètres cubes qu’il faut enlever, soit l’équivalent du volume de 15 bassins du commerce. Le port ayant perdu la presque totalité de ses dragues, c’est avec un matériel vieillissant que ce travail est effectué.

 

img184 ALGType de drague utilisée à cette période. Collection Éric Houri.

 

Mais la récupération des épaves n’était que le début du travail à accomplir pour retrouver une situation normale. D’autres tâches tout aussi importantes attendaient les services techniques du port.
Jules Moch, ministre des transports de 1945 à 1947, viendra se rendre compte par lui-même des besoins nécessaires à cette reconstruction. Il est reçu par Pierre Callet dirigeant de Port Autonome du Havre de 1944 à 1959.  Ensemble avec le personnel technique et administratifs ils feront le point sur les besoins nécessaires à la poursuite des travaux.

 

img297 -ALG-Pierre Callet (1) en pleine discution avec Jules Moch (2). Collection Éric Houri.

 

Le ministre partira ensuite faire une visite complète du port sur un bateau du PAH afin de se rendre compte par lui-même de la tâche qui restait à accomplir.

 

img293 ALGÀ gauche Jules Moch sur la passerelle d’un bateau du PAH. Collection Éric Houri.

 

Havrais-Dire reviendra ultérieurement sur la suite des travaux portuaires, avec notamment la remise en état des formes de radoub.

Sources :
Havres-Libre de 1944 à 1949.
Patrick Bertrand. « Des Hommes, un port, une renaissance GPMH avril 2019.
Revues Escale numéro 52 de mars-avril 1958.
TH. Nègre Directeur Coloniale du Havre. « Le port du Havre et sa restauration ». PAH Janvier 1946.
Philippe Chapelain : « le Havre etc ». Pierre Callet, avril 2010.
Merci de votre visite.

Commentaires
N
Bonjour Dan, cet article est formidablement intéressant.<br /> C'était un travail énorme à effectuer pour cette remise en état du Port.<br /> Ton article reflète bien le chaos qui existait dans tous les bassins ainsi qu'à l'entrée du Port.<br /> J'ai aimé les photos du bateau porte et sa mise en place.<br /> Vraiment dommage que cette forme de radoub ait été abandonnée par la suite.<br /> En tout cas, bravo pour le travail et le temps passé.<br /> Pour ce qui concerne le blog, je pense que tes réponses reapparaitront car la synchronisation du nouveau système n'est pas terminée.<br /> Sur mon blog, ce sont les albums photos qui ont disparus, mais il y en a deux qui sont revenus récemment, alors il faut attendre.<br /> Bonne fin de journée
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H
Bonsoir Niavlys,<br /> Pour quelqu’un dont la passion sont les bateaux en tous genres je comprends que tu aies apprécié cet article. Je reviendrai d’ailleurs sur cette reconstruction portuaire, mais j’évite de tout publié en même temps pour ne pas lasser les lecteurs. Pour la mise en place du bateau-porte il y a en tout 25 photos, mais là aussi point trop n’en faut, avec celles que j’ai publiées on comprend que la manœuvre a été très difficile.<br /> Pour nos blogs il y a bien sûr des habitudes à acquérir, canalblog remettra sans doute tout ce que nous y avions mis à la condition que sa tenue soit régulière. Certain blog sont abandonné avec plus aucune nouvelle parution depuis des années, je ne pense pas que canalblog restituera tous les éléments de ces blogs en déshérence, on peut les comprendre. Alors comme tu le soulignes, pour les nôtre attendons que tout revienne. Bonne soirée Niavlys. <br />
S
Bonjour Dan.<br /> Que de recherches bravo.<br /> Bonne journée
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H
Bonjour Sergio,<br /> Oui beaucoup de recherches, surtout que l’on a peu écrit sur cette période d’après-guerre, mais je finis toujours par trouver.<br /> Bon dimanche Sergio.<br />
J
Un retour contraint sur Overblog comme au bon vieux temps mais au prix d'un lourd travail. Vous pourrez peut-être lier vos publications de la période 2008-2015 aux suivantes. Les superstructures du liberty ship coulé face à la plage sont-elles toujours visibles à marée basse ou ont-elles fini par se dissoudre dans la mer au fil du temps. Avant de connaitre la société de consommation à partir des années 60's dans une première période de 45 à 60 les trente glorieuses ça voulait dire plein emploi, reconstruction, travail et surtout loisirs restreints. Pour beaucoup d'enfants les vacances d'été se passaient au Havre et pour d'autres en "colos"
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H
Bonsoir Jeff,<br /> Oui un retour sur Overblog mais avec encore un peu de canalblog quand même, car ils ont conservé, peu ou prou, ma mise en page. Néanmoins ça fait deux semaines que je travaille pour trouver mes marques dans l’administrateur où là tout à changer. Cela n’a pas été facile de m’y retrouver, je passais le plus clair de la journée a réapprendre comment mettre en page mes articles.<br /> Pour les superstructures du Liberty ship devant Aquacaux, on peut en effet voir à marée basse les restes de ce bateau, mais ils sont minimes et il faut savoir que c’est un Liberty. Il est avec les deux chalands en ciment et on a du mal à faire la différence entre eux.<br /> Au sujet des vacances pour ma part je n’en n’ai connu qu’à partir de l’âge de 16 ans et encore pas très loin et en VéloSolex. Sinon je les passais autour et dans le fort de Tourneville avant qu’il ait les immeubles de construits, et là dans ce qui pouvait s’apparenter à la « campagne » j’ai passé des heures formidables avec frères et copains.<br /> Bonne nuit Jeff.<br />
L
Bonjour Daniel,<br /> Merci, merci, merci ! Pour le bateau porte de la forme 7 et pour tout le reste. Quand au nouveau site, je n'y trouve rien à redire. Amitiés
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H
Bonsoir Didier,<br /> Pour le bateau porte je n’ai pas tout publié car cela aurait fait répétition, mais le photographe devait avoir une bonne réserve de pellicules pour avoir « mitraillé » l’opération ainsi. Sur l’article il y a 5 photos, mais en tout il en a pris 25, t’imagines.<br /> Quant au nouveau site tant mieux, j’ai eu peur que les lecteurs ne s’y retrouvent plus, mais apparemment tout se passe bien.<br /> Bonne soirée et mes salutations à Michèle.<br />
F
J'ai retrouvé le livre en question: Le Havre, 1900-2000, un siècle de vie" Ed. des Falaises, 2001, ouvrage collectif.<br /> Page 69, "... L'incendie du paquebot Paris ... Que l'on attribue aux services secrets nazis." Ce livre comporte malgré tout quelques erreurs comme en page 70 sur l'écrasement de la ville le 4 septembre 1944 et que ce seul bombardement occasionne plus de 2000 morts ???? Voila, bonne soirée, François.
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H
Ah je n’avais pas vu ce commentaire ! L’incendie que l’on attribue au services secrets nazis, certes mais ça ne nous avance pas tout ça, et si c’est du même tonneau que les erreurs que tu cites, il y a de quoi avoir des doutes, et le doutes en histoire je n’aime pas trop ça.<br /> Bonne nuit François à bientôt.<br />
F
Là on en parle ,P'têt bin qu'oui, p'têt bin qu'non. https://www.bn-r.fr/presse/pdf/PRA_ERT/PDF/1939/PRA_ERT_19390420_002.pdf, après je disais ca à titre d'information...
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H
Bonsoir François, <br /> Le lien ne fonctionne pas, mais comme on sera appelé à ce revoir tu m’expliquera ça de vive voix. Bonne nuit François.<br />
F
Bonsoir Dan et Nicéphore,<br /> Pas évident de voir où faire un commentaire, mais j'ai trouvé !<br /> Magnifiques photos, malgré ce qu'elles montrent ! Merci aux généreuses personnes qui les partagent et nous permettent de voir cette misère. Et à toi Dan de nous expliquer si bien la situation du port.<br /> J'ai bien connu la drague à godets dans les années 1953, ou plutôt, selon les vents, on l'entendait très bien la nuit ! Quel bruit de ferraille ! Certains godets sont proches de l'écluse Quinette, ce sont peut être les mêmes ? <br /> Le dimanche étant presque terminé, je souhaite à chacun une bonne semaine<br /> FAH
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H
Bonsoir Françoise,<br /> Il faut se familiariser avec ce nouveau blog, et pour moi c’est pire pour mettre un article en ligne, j’ai dû « batailler » pendant plus d’une semaine avant de pouvoir faire quelque chose de concret aussi j’espère que tous les lecteurs finiront par s’habituer à ce nouvel environnement. J’ai connu aussi le bruit de cette drague qui gémissait comme un animal touché à mort, c’était sinistre en pleine nuit. Le godet sur l’avenu Lucien Corbeau provient de l’une de ces dragues. <br /> Bonne semaine à toi aussi et à bientôt Françoise. <br /> <br />
F
Pour l'incendie du "Paris" j'avais comme info que cet incendie était du à l'Abwher, le service de renseignements militaire allemand, spécialisé dans la collecte de renseignements et le sabotage... <br /> François.
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H
Bonsoir François, <br /> Je n’ai pas d’informations à ce sujet, j’ai pris des sources de l’époque (les journaux essentiellement) et qui ne font pas allusion à l’Abwher. Si on me fournit des sources sûres je reverrai mon texte, mais en l’absence de renseignements vérifiés je ne change rien.<br /> Bonne soirée François.<br />
E
Bonjour Dan ,je ne sais si ce que j'écris arrivera ... Si oui :c'est impressionnant de lire ces "enlèvements des épaves" ,depuis août 1944... ,et le déminage . La photo "même endroit de nos jours " est rassurante ! Merci ++ belle journée à toi et Marie Jo . E.C.
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H
Bonjour Étienne,<br /> Rassure-toi, ton commentaire m’est bien parvenu. J’ai glissé dans mon article un « avant-après » comme j’aime les faire, j’aurais pu en mettre d’autres, mais vu que cet article est assez long je n’ai pas voulu le surcharger.<br /> Bonne fin de journée Étienne ainsi qu’à Odile.<br />
E
Quel travail gigantesque dans le port, après la guerre. Heureusement, les bras n'ont pas manqué, bien que la tâche était rude. Vous avez publié de nombreuses photos qui nous permettent de se rendre compte des problèmes, merci beaucoup. Pour ce qui est de la nouvelle apparence du blog, souhaitons que les problèmes ne recommencent pas, car c'est décourageant pour ceux qui tiennent un blog. Bonne continuation et bonne fin de dimanche.
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H
Bonjour Élisabeth,<br /> L’époque d’après-guerre est la préfiguration de ce que sera les « 30 glorieuses » avec son quasi plein emploi. Ma génération a connu cette période que se situait entre la reconstruction où l’on avait besoin de beaucoup de bras, et le marasme actuel où l’automatisation remplace les hommes.<br /> Pour l’apparence du blog canalblog a transférer automatiquement toutes les données concernant cette apparence, je n’ai eu jusqu’alors qu’à régler des détails, mais c’est compliqué quand même. Néanmoins j’ai pu reprendre aujourd’hui mes publications, mais c’était « moins une » que j’abandonne tout !<br /> Bonne fin de journée Élisabeth.<br /> <br />
F
Bonjour Daniel, apparemment tes réponses sont lisibles, pour la 3ème photos de Cédric Conseil, il s'agit du Liberty Ship " S.S. Lee Overman" qui a sauté sur une mine allemande et qui a été remorqué sous les falaises et qui se trouve maintenant devant Aquacaux...<br /> A bientôt, François.
Répondre
H
Bonjour François,<br /> Si mes réponses sont visibles tant mieux, car ce matin « j’essuie les plâtres » et j’ai encore du mal avec certaines fonctions de ce nouveau blog.<br /> Merci pour ce précieux renseignement au sujet du bateau coulé, la photo ne comportant pas d’explication j’ai ainsi le pourquoi de sa présence dans le chenal. Je vais de ce pas l’indiquer dans ma légende. <br /> Bon dimanche à toi et Agnès.<br />
P
Bonjour Dan<br /> Je ne peux que te féliciter pour cet excellent article superbement et richement illustré. Tu maîtrises déjà bien cette nouvelle formule qui, pour moi, est galère. Je n'ai pas encore trouvé mes repères. Je te souhaite un excellent dimanche. Grosses bises à MJ. Amicalement: papy Scham
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H
Bonjour papy Scham,<br /> Merci pour cet article, ça faisait un moment que j’y travaillait, mais le résultat en vaut la peine. Pour la maîtrise du blog je « galère » quand même depuis deux semaines, heureusement que l’équipe canalblog répond toujours aux demandes de renseignements sinon j’y serais encore. Si tu veux un coup de main pour le tiens n’hésite pas à m’en parler par mail, je pourrai te dire ce que j’ai pu apprendre depuis deux semaines.<br /> Bon dimanche Papy Scham, et grosses bises à Marie-Jeanne.<br /> <br />
C
Bonjour Dan,<br /> <br /> Quel boulot de dingue que je n'imaginais même pas pour dégager toutes ces épaves et remettre l'accés au port pour le futur trafic !!! Ce fut titanesque<br /> <br /> La documentation est extraordinaire au passage<br /> <br /> Merci pour ce bel article Dan, je te souhaite un bon dimanche<br /> <br /> chausse tes lunettes car le caractère est vraiment minus !!
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H
Bonjour Agnès,<br /> Titanesque c’est le mot, et tout ce travail fait dans un délai très court vu les moyens de l’époque. Ici avec les épaves ce n’est que « quelques » photos, que j’ai publiées, car le reste des clichés avoisine les 2000 (deux mille) c’est dire si cette histoire a été abondamment illustrée, mais pour le moment je vais m’en tenir là réservant ces photos pour d’autres articles qui paraîtront en cours d’année.<br /> Quant aux caractères, ma foi ça va encore, j’arrive à les lire.<br /> Bon Dimanche Agnès.<br />
G
Salut Dan, bel article malgré les difficultés techniques. Certains bâtiments du bassin de la Manche semblent être d'après guerre avec leur toit plat. Comme quoi l'architecture minimaliste et fonctionnelle existait bien avant la guerre
Répondre
H
Bonjour Goé,<br /> Si tu parles de la capitainerie provisoire à toit plat, quai de Broström, elle a été construite dès la guerre terminée. Il y a des édifices à toit plat avant le conflit, notamment des maisons d’habitation pendant la période « Art-Déco », où beaucoup de celles-ci sont encore visibles. Pour le port il y en avaient aussi concernant des bâtiments administratifs comme les phares et balises, tu as donc parfaitement raison de dire que l’architecture fonctionnelle existait bel et bien avant-guerre.<br /> Quant aux difficultés techniques je n’en vois pas le bout, mais ce n’est que le début, j’espère que je pourrai à l’aide d’amis compétant, améliorer ce blog.<br /> Bon dimanche Goé.<br />
H
Merci encore pour vos articles, celui-ci est vraiment bien "fouillé" et je suis très émue de le lire, mon père fabriquait des élingues chez Caillard, je n'avais jamais bien compris à quoi cela servait, et un très bon amis de mon père était scaphandrier, j'était toute petite et je me souviens de leurs discussions autour des plongeons de cet ami. merci encore et à bientot <br /> Mireille
Répondre
H
Bonjour Mireille,<br /> Eh bien voilà un article qui éclaire une page de votre histoire familiale. Beaucoup d’hommes à cette époque travaillaient pour le port soit directement, soit indirectement, comme votre père chez Caillard. Le plus étonnant dans cette reconstruction du port, c’est la rapidité de sa remise en marche, et ça on le doit à tous ceux ayant œuvré à cette époque.<br /> Bon dimanche Mireille.<br />
G
Bonjour Dan,<br /> Chemin de croix pour trouver où mettre son commentaire ! Mais c'est trouvé ! Et sur fond blanc, c'est plus lisible...<br /> Quel travail ! Pendant que toi et moi, tétions tranquillement le biberon ! Et quelle documentation qui me permet de découvrir l'immensité du chantier. Et cerise sur le gâteau, j'ai appris un mot : le verbe "affouiller" Merci pour tout cela.<br /> Bon dimanche à toi et Marie Jo<br /> Gédé
Répondre
H
Bonjour Gérard,<br /> Je n’en suis qu’au tout début de la configuration de ce nouveau blog, ça fait deux semaines que je me bat à travers les arcanes de l’administrateur, et j’ai encore beaucoup travail pour que ce soit sinon parfait, mais tout du moins « présentable ».<br /> Tu as eu la même pensée que moi au sujet de ce qui s’est passé dans le port à cette époque, nous étions tous deux au biberon pendant que tout le monde s’échinait à relever les ruines aussi bien dans la ville que dans le port. Quant au verbe « affouiller » il ne s’utilise normalement que lorsqu’il est question d’eau, alors forcément…<br /> Bon dimanche à toi et Michèle.<br />
J
Bonjour, nouvel havrais en devenir, je suis comblé par cet article. Un travail formidable. Merci beaucoup. A bientôt.
Répondre
H
Bonjour Jean-Michel,<br /> Bienvenu sur mon site où vous pourrez trouver divers reportages sue la ville du Havre depuis sa fondation. N’hésitez pas à commenter pour avoir plus de détails car comme vous le constaterez je réponds à tous commentaires. Bon dimanche et à bientôt j’espère.<br />
L
Nouvelle "formule", nouvelles contraintes mais heureusement, encore la possibilité pour toi mon cher Dan, de nous plonger dans la résurection du port après guerre. Viviement l'épisode suivant et...tant d'autres sur d'autres thèmes. Bravo pour la documentation ! A très vite . Françoise
Répondre
H
Bonjour Françoise,<br /> La suite de la reconstruction du port n’est pas pour tout de suite, il ne faut pas lasser le lecteur d’une part, et rechercher les bons renseignements de l’autre. Pour ce nouvel hébergeur ça fait deux semaines que je bataille pour le maîtriser, et je ne suis pas au bout de mes peines car il y a encore beaucoup de choses à améliorer, mais je pense tenir le bon bout.<br /> À bientôt Françoise et bon dimanche.<br />
N
Encore un excellent article sur un sujet totalement inédit. On découvre ainsi l'étendue incroyable des dégâts à réparer rien que dans les eaux du port. Je ne parle même pas des bâtiments terrestres, quais, hangars, gare maritime etc .Pas de chômage à cette époque, de la main d'œuvre il en fallait ! Surtout vus les pauvres moyens techniques à disposition ...
Répondre
H
Salut Nicé,<br /> Merci pour l’article. Au sujet des destructions je reviendrai au cours de l’année sur celles des quais, bâtiments, gares maritimes Forme de radoub etc. Dans la série que j’ai scannée, tous ces éléments y figurent, ne me reste que le travail de rédaction, mais surtout la recherches de renseignements précis les concernant. De quoi m’occuper un bon bout de temps. À bientôt Nicé.<br />
C
Que d’illustrations dans cet article ! Cela doit représenter des mois de recherches ?<br /> Dommage que les commentaires aient disparus lors de ce transfert, mais l'essentiel c'est que tu puisses poursuivre tes publications et nous en faire profiter...<br /> Bon dimanche. C&B
Répondre
H
Bonjour Christine et Bernard,<br /> Au sujet des illustrations je me suis retenu car j’aurai pu en mettre davantage, je n’ai gardé que l’essentiel. Quant aux commentaires j’ai demandé à ce qu’ils me soient restitués mais je n’arrive pas à contacter les responsables d’Overblog alors qu’avec canalblog je pouvais communiquer avec eux.<br /> Bon dimanche à vous deux !<br />