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HAVRAIS-DIRE Le blog de Dan et ses amis.
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  • Histoire du Havre, Sainte-Adresse, Sanvic, Bléville, quartier de l'Eure, Rouelles, etc. Illustrée avec des photos "avant-après". (Pour vous abonner cliquez sur flux RSS des messages ci-dessus)
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28 avril 2024

La clinique des Ormeaux. Le Havre

Raconter l’histoire de cette clinique c’est comme raconter l’histoire de l’urbanisme au Havre.
Ouverte en 1905, elle s’est d’abord appelée « Maison de Santé ». Elle n’aura de cesse de s’agrandir, un peu à l’image de la ville du Havre qui s’est développée en dehors de ses remparts.
Cet établissement situé rue des Ormeaux fut fondé par M. Delarue et par MM les
docteurs Guillot, De Boissière et Ternet. Elle était d’une taille bien modeste au début, avec
seulement 15 lits.

Le Havre 1908 1912 1927 2005 clinique Ormeaux 2024
La position de la Maison de santé au début du XXème siècle. Collection Dan. Cliquez sur l'image pour le plan actuel.

 

Très rapidement la « Maison de santé » devint trop petite et ne put accueillir tous les patients. Aussi, en 1908, ses dirigeants firent l’acquisition d’une propriété au 2 impasse De Gaule (1) située au sud de la maison de santé. Ce ne sera pas le premier achat ni le premier agrandissement de cette Maison de santé. D’année en année elle s’est agrandie jusqu’à englober tout le secteur compris entre la rue des Ormeaux et la rue Guillaume le Conquérant.
Comme tous les hôpitaux et cliniques à cette époque ce sont des religieuses qui soignaient les
malades. On fit appel à la communauté d’Ernemont de Rouen laquelle envoya six sœurs le 9 octobre 1905 pour prendre leur fonction dans
ce nouvel établissement
.
En 1906 la première supérieure fut nommée, il s’agissait de Mère Marie-Bernadette qui prit la
direction matérielle et morale de la Maison de Santé.

(1) Cartographe du 17-18 ème siècle. Impasse aujourd’hui disparue.

 

Le Havre 1908 1912 1927 2005 cliniques Ormeaux 2024
Le bureau de la mère Marie Bernadette. Collection Havrais-Dire.

En 1954 la raison sociale de la « Maison de santé des Ormeaux », devint « Clinique des Ormeaux ».
Au cours des années de 1908 à 1957, on compta jusqu’à 12 remaniements majeurs de l’établissement, entre démolition, constructions, agrandissements et surélévations. Sur le plan cadastral ci-dessous la « Maison de Santé » est figurée en rouge. Toutes les zones colorisées représentent les différentes acquisitions de 1908 à 1957. Le domaine à partir de cette année-là ne pourra plus s’agrandir. Ce ne sera qu’aménagements agrandissements constructions etc, mais dans la limite de la propriété même.
- 1 La Maison de Santé.
- 2 Le pavillon « Besançon » du nom du propriétaire.
- 3 le 18 rue des Ormeaux.
- 4 la propriété de M. Schadegg.

 

Le Havre 1908 1912 1927 2005 cliniques Ormeaux 2024.
Toutes les zones colorées faisaient partie du domaine de la clinique des Ormeaux en 2005.

 

Bien entendu tous ces travaux n’avaient qu’un seul objectif, offrir de meilleures
conditions d’hébergement et de soins aux malades...

 

Le Havre 1908 1912 1927 2005 cliniques Ormeaux 2024.
La grande salle. Collection Havrais-Dire.

 

 

Le Havre 1908 1912 1927 2005 cliniques Ormeaux 2024.
La cuisine des Ormeaux. Collection Havrais-Dire.

 

…mais également permettre d’accueillir de nouvelles disciplines thérapeutiques avec leurs
médecins spécialisés.

 

Le Havre 1908 1912 1927 2005 cliniques Ormeaux 2024.
Salle de stérilisation. Collection Havrais-Dire.

 

Ces travaux changeront complètement l’apparence extérieure de la clinique. Tout n’ayant pas été photographié, Havrais-Dire vous présente celles disponibles sur ce thème.

 

Rue des Ormeaux.

 

Deux cartes postales illustrent bien les premiers changements de la Maison de santé. Ce sont des vues prises de la rue des Ormeaux concernant le bâtiment au 18 et 20 de cette artère. La photo ci-dessous est prise après 1912. Le point rouge représente le 18 acheté cette année-là, le point bleu le 20, propriété qui sera loué à la famille Besançon en 1922.

 

Le Havre 1908 1912 1927 2005 cliniques Ormeaux 2024.
Le 18 (point rouge) et 20 (point bleu) de la rue des Ormeaux.

 

En 1927, les travaux d’extension du pavillon situé au18 portera la capacité d’accueil à 60 lits.
Ci-dessous le 18 avec son extension en hauteur et en largeur. Le point bleu étant
toujours le pavillon Besançon.

 

Le Havre 1908 1912 1927 2005 cliniques Ormeaux 2024.
Le 18 (point rouge) après transformation, et le 20 (point bleu) de la rue des Ormeaux.

 

Bien évidement si l’on se place au même endroit de nos jours on ne reconnait plus rien, la clinique ayant été remplacée par un groupe d’immeubles baptisé « Le Charme ». Même la numérotation a changé, le 18 a disparu, seuls restent les 20 et 24, photo ci-dessous.

 

Le Havre 1908 1912 1927 2005 cliniques Ormeaux 2024.
Le 24 rue Louis Delamare actuellement. Photo Dan.

 

Dans le périmètre de la clinique, même constat, les photographes d’antan ont fixés sur pellicules les bâtiments tels qu’ils étaient à leur époque. Ci-dessous la façade sud du 18 rue des Ormeaux après 1912 (flèche rouge). A droite la propriété des « Besançon » au 20 de cette même artère (flèche bleue).

 

Le Havre 1908 1912 1927 2005 cliniques Ormeaux 2024.
Vue depuis les jardins de la clinique des Ormeaux. La flèche rouge indique le 18 rue des Ormeaux. A droite, flèche bleue, la propriété des « Besançon » au 20 de cette même artère. Collection Havrais-Dire

 

Comme abordé plus haut, en 1927, nouvel agrandissement du pavillon au 18 de la rue des Ormeaux. C’est sa partie orientale où sera construit un immeuble d’une capacité d’accueil de 60 lits. Photo ci-dessous.

 

Le Havre 1908 1912 1927 2005 cliniques Ormeaux 2024.
Le 18 rue des Ormeaux indiqué par la flèche rouge. À droite point bleu, l’extinction de 1927. Collection Havrais-Dire.

 

De nos jours plus rien n’est reconnaissable, seule la position géographique du pavillon au 18,
visible sur les photos I.G.N, permettent de localiser son emplacement
aujourd’hui.

 

Le Havre 1908 1912 1927 2005 cliniques Ormeaux 2024.
Le même endroit de nos jours. Photo Dan.

 

Le Havre 1908 1912 1927 2005 cliniques Ormeaux 2024.
En reprenant les mêmes coordonnées la comparaison entre les deux époques. Photo montage Dan.

 

Ci-dessous deux photos du même lieu à 100 ans d’écart. On constate tout de suite qu’il est illusoire de vouloir se placer exactement au même endroit que le photographe d’antan. Seuls quelques
repères permettent d’avoir une vision approximative de son emplacement.
Ici par exemple, la flèche rouge indique l’angle nord-Est au carrefour des rues Louis Delamare et Guillaume le Conquérant.

 

Le Havre 1908 1912 1927 2005 cliniques Ormeaux 2024.
Le pavillon de stérilisation avec la flèche indiquant le carrefour des rues Delamare et Guillaume le Conquérant. Collection Havrais-Dire

 

Ci-dessous, dans la mesure du possible, le même endroit de nos jours, avec la position
géographique du carrefour indiquée par la flèche rouge.

 

Le Havre 1908 1912 1927 2005 cliniques Ormeaux 2024.
Approximativement le même endroit de nos jours. Photo havrais-Dire.

 

Le rôle de la clinique pendant les deux conflits mondiaux.
 

1914-1918.

 

Pendant la première guerre mondiale la clinique faisait fonction « d’ambulance », c’est-à-dire un
hôpital militaire accueillant les blessés de guerre. Ce service fut confié aux Docteurs Lemonnier et De Boissière. Néanmoins le dernier étage de la clinique était réservé aux civils.

 

Le Havre 1908 1912 1927 2005 cliniques Ormeaux 2024.
Une salle d’opération. Collection Havrais-Dire.

 

1939-1945

 

Pendant la deuxième guerre mondiale une partie de la clinique fut transférée dans le château d’Auberville-La-Renault en Seine-Inférieure (Seine-Maritime aujourd’hui). Cependant une équipe
médicale restait au Havre pour soigner les victimes des bombardements.

 

Le Havre 1908 1912 1927 2005 cliniques Ormeaux 2024.
Le château d’Auberville-La-Renault où la clinique se réfugie pendant la guerre. Collection Havrais-Dire. Cliquez sur l'image pour voir sa position.

 

Le conflit terminé, la clinique continua de s’agrandir, le 18 rue Louis Delamare fut surélevé offrant 25 nouvelles chambres et un bloc opératoire ultra-moderne. Avec ces travaux, le bâtiment d’origine
disparut complètement. Mais le plus important fut l’achat de la propriété de M. Schadegg à l’encoignure des rues Guillaume le Conquérant et Louis Delamare. Le pavillon d’origine succombait lui aussi avec les nouvelles constructions. Tous les bâtiments situés sur la rue Louis Delamare
devinrent un gigantesque bloc de plusieurs étages comme on peut le voir  sur la photo ci-dessous 
: (encadré en bleu)

 

Le Havre 1908 1912 1927 2005 cliniques Ormeaux 2024.
La clinique encadrée en bleu. Collection Nicéphore.

 

Ne pouvant plus acquérir de nouveau terrain, c’est dans le périmètre même de leur domaine que de nouveaux immeubles furent construits.
Dans l’intervalle, en 1985, les dernières sœurs quittèrent la clinique. Parmi elles, sœurs Saint Jean arrivée en 1919 quitta la clinique en 1985 après 66 années de bons et loyaux services. Une
longévité assez rare pour être signalée.

 

Le Havre 1908 1912 1927 2005 cliniques Ormeaux 2024
Les sœurs et une servante dans le jardin de la clinique. Collection Havrais-Dire.

 

 

Le Havre 1908 1912 1927 2005 cliniques Ormeaux 2024.
Le même point de vue de nos jours. Photo Dan.

 

Bien entendu tous ces agrandissements, surélévations, constructions, sont en rapport d’une part avec le nombre de patients toujours en augmentation, mais aussi avec les progrès des équipements médicaux réclamant davantage de superficie.
Autre nécessité, le service des urgences, il fut installé dans un bâtiment construit au début des
années 1970, à l’encoignure des rues Guillaume le Conquérant et Louis Delamare.

 

Le Havre 1908 1912 1927 2005 cliniques Ormeaux 2024. démolition
L’entrée des urgences rue Guillaume le Conquérant. À droite la rue L. Delamare. Photos Martial Ségur.

 

 

 Le Havre 1908 1912 1927 2005 cliniques Ormeaux 2024. les charmes
Le même endroit de nos jours. Photo Dan.

 

Peu avant 2005 la situation se présentait ainsi :

 

Le Havre 1908 1912 1927 2005 cliniques Ormeaux 2024.
Encadré en rouge le périmètre de la clinique des Ormeaux. © I.G.N

 

 

La clinique était de toute évidence trop encaissée, trop à l’étroit dans ses murs, pour envisager un développement harmonieux. Au demeurant l’accueil et les soins des patients risquaient de se
dégrader si l’on ne faisait rien.
C’est pourquoi dès le début des années 2000 un projet de délocalisation est à l’étude. Il se
concrétisera à l’été 2005. La clinique déménagera dans le quartier aujourd’hui appelé « Vauban » mais qui porta le nom de « raffinerie » en raison des raffineries de sucre dans ce secteur.

 

Le Havre 1908 1912 1927 2005 cliniques Ormeaux 2024.
La nouvelle clinique des Ormeaux dans le secteur Vauban. © Google Earth.

 

Leur nouveau domaine, d’une superficie notablement plus grande, permit la construction de différents pavillons. Ainsi l’accueil et le confort des patients s’en trouva améliorés. De plus, le quartier comprend plusieurs parkings proches pour les visiteurs, sans oublier celui de la clinique. Dans ces conditions il n’y eut aucun regret à quitter le quartier des Ormeaux.

 

Le Havre 1908 1912 1927 2005 cliniques Ormeaux 2024. 36 Rue Marceau, 76600 Le Havre
La clinique des Ormeaux aujourd’hui.

 

La fin des Ormeaux d’origine

 

Les photos de monsieur Martial Ségur sur la démolition de la clinique des Ormeaux, permettent d’avoir un regard différent sur celle-ci. Elles nous donnent à voir des bâtiments n’ayant pas fait
l’objet de photos particulières.
La première de celle-ci symbolise deux époques, avec les anciens bâtiments construits en briques jaunes et rouges et en premier plan le bâtiment plus récent en béton armé.

 

Le Havre 1908 1912 1927 2005 cliniques Ormeaux 2024.
Un même établissement, la clinique des Ormeaux, mais deux conceptions différentes, la brique et le béton. Photo Martial Ségur.

 

Les deux photos suivantes démontrent bien l’exiguïté dans laquelle les derniers bâtiments furent construits.

 

Le Havre 1908 1912 1927 2005 cliniques Ormeaux 2024.
Difficile de faire plus dense. Photo Martial Ségur.

 

Le bâtiment récent que l’on aperçoit ci-dessus derrière l’arbre en pointe, se prolongeait jusqu’à la
limite de la propriété. Il était proche des habitations comme on peut le constater sur la photo ci-dessous :

 

Le Havre 1908 1912 1927 2005 cliniques Ormeaux 2024.
L’entassement des bâtiments de la clinique est ici à son maximum. Photo Martial Ségur.

Aujourd’hui la clinique des Ormeaux continue son activité en dehors de son berceau natal, mais
ceci est une autre histoire.

...à Martial Ségur

 

PS : Havrais-Dire étant un blog où ses amis peuvent intervenir, voici de la part de Gérard Deshayes trois photos supplémentaires de la démolition de la clinique des Ormeaux. Avec ses clichés on voit bien l’environnement de la clinique et la manière dont elle a été démolie.
Merci Gérard.

 

Havre démolition ormeaux
Photo Gérard Deshayes.

 

 

 

Le Havre démolition Ormeaux
Photo Gérard Deshayes.

 

Le Havre démolition ormeaux
Photo Gérard Deshayes

Remerciements :
Martial Ségur pour ses photos.
Benoit Wieczak.
Sources :
Madame Thérèse Wieczak du Comité d’entreprise « Clinique des Ormeaux historique de la clinique jusqu’en 2005 ».
Site des ormeaux https://www.ormeaux.com/historique.html

Gilbert Betton : De Danton aux Ormeaux 1994 ISBN 2-867432-17-0
Sources iconographiques :
Martial Ségur.
Gérard Deshayes.
Nicéphore.
Archives Départementales Seine Maritime.

I.G.N.
Google Earth.
Dan.

MERCI DE VOTRE VISITE.

Commentaires
J
Le nom de Clinique des Ormeaux, fait plutôt référence à l’arbre qu’au coquillage. On peut penser que l’endroit où elle fut construite était planté d’arbres et en particulier d' ormeaux. Je me souviens enfant (je devais être âgé de six ans) avoir rendu visite à mes parents hospitalisés tour à tour dans cette clinique, les paravents, la tenue vestimentaire des sœurs religieuses et surtout de leur coiffe sont encore bien présents dans ma mémoire. A cette époque dans les centres hospitaliers les sœurs assuraient, l’administration, l’intendance et les soins, réduisant ainsi le budget de fonctionnement de ces établissements, et elles cultivaient parfois un potager. Je me souviens même du nom des chirurgiens de l’époque qui avaient opéré mes parents, le Dr Simon et le Dr. Verges. Si la mémoire nous fait des farces quand l’âge vient, elle reste assez fidèle quand on évoque nos souvenirs de notre enfance. Superbe documentation ce votre billet, mais comme d'habitude. Bon week-end à venir.
Répondre
H
Bonsoir Jeff,<br /> J’ai essayé de retrouver l’origine du mot « Ormeaux » pour cette rue, mais je n’ai rien retrouver de probant. Charles Vesques n’en parle pas non plus difficile dans ces conditions de retrouver son étymologie.<br /> Les sœurs étaient toutes organisées selon leur capacité comme par exemple les Ursulines pour l’éducation, alors s’agissant des soins aux malades c’était la même chose avec ici la communauté d’Ornemont.<br /> J’ai connu également cette clinique en 1952 où mon frère était hospitalisé, tout comme vous j’étais impressionné non seulement pas la tenue des sœurs mais de façon générale par l’odeur d’éther qu’il y avait dans cette clinique, mais aussi, de façon plus large, dans tous établissements hospitaliers. <br /> Je n’ai mis qu’une carte postale montrant les sœurs dans le jardin, mais j’aurais pu en mettre davantage car sans doute aimaient-elles se faire photographier dans leur tâche de « jardinières », et je pense qu’une seule suffisait pour illustrer cette occupation.<br /> C’est en 1929 que le Docteur Julien Verges arrive à la clinique, je n’ai pas retrouvé le Docteur Simon, mais je suppose qu’un grand nombre de médecin est passé par cette clinique sans forcément y faire carrière.<br /> Vous avez raison, la mémoire de notre jeune âge est assez fidèle, et je pense que c’est sans doute dû à la facilité d’enregistrer quelque chose quand la mémoire est encore jeune et peu « encombrée ».<br /> Bonne soirée Jeff et merci pour votre témoignage.<br />
F
Bonsoir Daniel,<br /> Encore un article bien construit, je m'y suis fait opérer étant gosse dans cette clinique, pour les peintures de soldats américains, elles se situaient dans les caves de l'ancienne maternité devenu ehpad depuis, en bas de la cote... <br /> A bientôt, François.
Répondre
H
Bonsoir François,<br /> Merci pour mon boulot. Beaucoup de Havrais ont un, ou des souvenirs de cette clinique, et nous sommes tous les deux dans ce cas. Merci du renseignement au sujet des peintures, je n’avais rien lu à leur sujet dans les archives, mais tu viens de nous apprendre où elles étaient, et ce n’est pas très loin finalement. Goé et moi te remercions.<br /> Bonne fin de journée à toi et Agnès.<br />
G
La clinique des Ormeaux commençait à faire assemblage de bric et de broc quand ils ont déménagés. Je crois qu'il y avait des peintures de soldats américains dans les caves. Dans le remblai du nouveau trottoir, j'ai trouvé un fossile.
Répondre
H
Bonsoir Goé,<br /> A voir les dernières photos satellites de la clinique on se rend compte que tout était entassé, imbriqué, enchevêtré, et que les places libres rétrécissaient au fil du temps. Possible qu’il y aient eu des peintures de soldats américains, pour ma part dans toutes les archives que j’ai lues on ne les évoquent pas, mais cela ne veut pas dire qu’elles n’ont pas existé bien sûr. Quant au fossile du remblai, du fait que nous sommes sur les éboulis du secondaire c’est possible aussi qu’il y en ait eu un provenant des couches géologiques de la falaise.<br /> Bonne fin de soirée Goé !<br />
M
Encore un article avec des documents passionnants ! Cela témoigne du travail et des grandes recherches que vous faites avant l’écriture. <br /> <br /> Merci de nous faire redécouvrir notre belle ville par l’Histoire et de nous la faire aimer encore plus. <br /> <br /> Bon dimanche <br /> <br /> Maëva
Répondre
H
Bonsoir Maëva,<br /> Merci pour votre commentaire . Effectivement je ne publie pas avant d’avoir fait de longues recherches. Je ne suis pas à l’abri d’une erreur aussi plus je recoupe mes sources mieux c’est pour le texte final. Quant aux documents photographies là c’est un travail de patience pour les trouver et les acheter.<br /> Bonne fin de journée Maëva.<br />
E
Peut être que ma grand mère, sa soeur et ses parents ont connu cette clinique entre 1914 et 1918 quand ils vivaient à Sainte Adresse ? Je ne le souhaite pas mais on a toujours plus ou moins besoin de certains soins. J'ai suivi l'évolution et le développement que vous décrivez dans cette note. A notre époque les cliniques sont très grandes, j'en connais 3 à Montpellier. Dans les années 80, elles se trouvaient en centre ville, les parkings minuscules. Deux d'entre elles ont été reconstruites à la périphérie de la ville, la 3ème est restée au même endroit , mais a acheté un grand terrain où se trouvaient des immeubles des années 60 qui ont, de ce fait, été démolis. Son expansion a permis d'aérer les différents services. J'ai accouché dans les années 77 à 80 dans l'une qui a été reconstruite en périphérie et c'étaient des soeurs qui faisaient les piqures et soignaient. J'ai été opérée en 1980 dans l'autre qui a été reconstruite, gigantesque, en périphérie il y a quelques années et où ma fille a travaillé 2 ans. C'était d'ailleurs le Dr Bousquet, chez qui Brassens est décédé, qui m'avait opéré de l'appendicite. Bon dimanche et merci pour ce reportage qui nous rappelle des souvenirs.
Répondre
H
Bonsoir Élisabeth,<br /> L’histoire des établissement hospitaliers est partout identique, à savoir des débuts modestes puis des extensions pour répondre à la demande. Au demeurant pour trouver de la place, comme partout, ils ont été obligés d’aller en périphérie ou alors ménager un quartier ancien pour s’y installer. Du fait des années dont vous faites état, 77 à 80, ce sont toujours les sœurs qui officiaient dans les cliniques et hôpitaux, pourquoi les a-t-on chassé ? Je ne saurais le dire.<br /> Cela a dû être étonnant pour vous de savoir que c’est le Docteur Bousquet soignant Brassens qui vous a opéré, cette anecdote fait partie des petites choses de la vie et qui sont assez plaisante.<br /> Bonne fin de journée Élisabeth.<br />
C
Bonjour Dan,<br /> <br /> Ce nouveau volet de l'histoire du Havre est très bien documenté (comme d'habitude)<br /> <br /> Je me souviens d'une grande salle commune, mais avec des lits séparés par des rideaux.<br /> <br /> La guerre a donné de belles avancées pour les soins et la chirurgie<br /> <br /> mais je pense que l'on ne peut pas dire "c'était mieux avant" dans ce domaine.<br /> <br /> Merci pour ton travail qui nous apprend vraiment beaucoup de chose?<br /> <br /> Bon dimanche Dan
Répondre
H
Bonjour Agnès,<br /> Voilà effectivement un domaine, la médecine, où l’on ne peut pas dire que c’était mieux avant, c’est même tout le contraire. Je me suis fait soigner aux Ormeaux pour mes ulcères à l’estomac à répétition, et depuis plus rien, une preuve que leur médecin étaient et sont toujours efficaces puisque mon épouse est en relation avec l’un d’eux mais à la nouvelle clinique cette fois. <br /> Les guerres en générale, et c’est un peu malheureux à dire, on fait faire des avancées dans la société aussi bien techniques qu’humaines, mais des guerres on s’en passerait bien tandis que des progrès on est toujours preneur.<br /> C’est un plaisir de faire ce blog et si en plus ça permet de mieux faire connaître le Havre je ne demande rien de plus.<br /> Bon dimanche Agnès.<br />
E
C'est très émouvant ,cher Dan, de voir cette belle historique de la " Clinique des Ormeaux " : on a tant connu, bien sûr ++ ,l'ancienne ,qui était avec les soeurs , avant la nouvelle...Bravo pour ces photos ,qui rappellent tant de souvenir ! MERCI ,et bonne journée à toi et Marie Jo. E.C.
Répondre
H
Bonjour Étienne,<br /> Eh oui, tu n’étais pas très loin de cette clinique, et tu dois l’avoir bien connu. Si ça te rappelle de bons souvenirs tant mieux, car en général les souvenirs liés aux hôpitaux ne sont pas forcément joyeux, ça dépend aussi de quel côté on se trouve n’est-ce pas. Bon dimanche à toi et Odile.<br />
P
Bonjour Dan<br /> Super reportage sur cette clinique où, à cette époque, il ne valait mieux pas être un patient au vu de tous ces équipements, que ce soit dans la salle d'opération, les chambres, et même la cuisine. Et à cette époque, les sœurs étaient infirmières ou enseignantes, comme le rappellent CetB. Dire que nous avons encore connu cette époque. Que de changements de nos jours, mais ces établissements sont toujours en pleine mutation, plus assez de places, plus aux normes, etc. C'est de notre époque. Au vu de tes (superbes et inédites) cartes, il t'était pas facile de repérer les lieux. Tes avant/après sont toujours très explicatifs. Encore bravo pour cet énorme travail dont tu nous régales tous les week-end. Je te souhaite encore un excellent dimanche. Grosses bises à MJ et cordiale poignée de main à toi.<br /> Amicalement: papy Scham
Répondre
H
Bonjour Papy Scham,<br /> De tout temps se faire soigner n’a jamais été vraiment agréable, on ne va à l’hôpital ou en clinique de gaité de cœur, mais quand il faut y aller… De nos jours les hôpitaux sont équipés d’appareils branchés avec écrans tuyaux et tout le « bazars » qui va avec, on se croit plus dans une salle informatique que dans une chambre de malade !<br /> Eh oui nous avons connu les bonnes-sœurs infirmières comme on disait, elles n’étaient pas toujours souriantes mais il faut les comprendre ce n’est pas un métier facile que d’être infirmiers, j’en sais quelque chose car j’en ai deux dans mes proches.<br /> Au sujet du repérage il m’a fallu de la patience et me rendre plusieurs fois sur les lieux pour comprendre l’ancienne disposition, heureusement que ce n’est pas loin de chez moi. Avec les outils modernes je suis parvenu à m’y retrouver.<br /> Je te souhaite également toi et MJ un excellent dimanche ! <br />
G
Bonjour Dan,<br /> <br /> Comme d'hab' ! Belle histoire, grande histoire ! et beaucoup de documents rares surtout sur celles des "nouvelles disciplines thérapeutiques".<br /> Bon dimanche
Répondre
H
Bonjour Gérard,<br /> Il y a énormément de photos au sujet de la clinique des Ormeaux, je n’ai pas tout publié comme tu penses bien. Par contre j’ai essayé dans la mesure du possible d’en trouver des plus rares dont celle de la salle de stérilisation. Finalement plus tu as de photos, plus difficile est de faire un choix, alors je n’ai publié que celles collant bien au récit, ou celle dont je pouvais me mettre à la place du photographe d’antan, le résultat tu l’as eu sous les yeux.<br /> Bon dimanche Gérard ainsi qu’à Michèle.<br />
C
Que de péripéties ! <br /> Et comme dans la Grande vadrouille, les sœurs qui soignent les malades. <br /> L'église avait encore une emprise forte sur les soins et sur l'enseignement.<br /> Le Havre est décidément une ville qui "bouge" !<br /> Bon dimanche. C&B
Répondre
H
Bonjour Christine et Bernard,<br /> En effet que de péripéties, il m’a été difficile de m’y retrouver dans cet imbroglio, heureusement j’ai pu accéder au cadastre sinon je ne m’en sortais pas avec les seuls documents écrits. <br /> Quant à l’église son emprise était forte en effet mais il faut bien reconnaître que la société Française, tout au long de son histoire, s’est bâtie sur ses principes. Il faut aussi admettre que ses serviteurs avaient pour certains d’entre-eux, une abnégation qu’on ne trouve pas toujours chez les laïcs, mais ceci est une autre histoire n’est-ce pas, alors bon dimanche les amis.<br />