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HAVRAIS-DIRE Le blog de Dan et ses amis.
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1 décembre 2019

Le Havre, le lycée de jeunes filles. (1-2)

La loi Camille Sée.

 Promulguée le 21 décembre 1880, cette loi instituait l’enseignement secondaire et laïc pour les jeunes filles partout en France. Jusqu’à cette date l’instruction des filles s’arrêtait au niveau de l’école primaire.
Des études secondaires pouvaient être données aux jeunes filles mais dans un cadre strictement privé ou dans les institutions religieuses dans le but de servir l’église.
Cette loi fit l’objet de débats passionnés à l’Assemblée Nationale comme au Sénat, elle préfigure la future loi de 1905 sur la séparation des Eglises et de l’Etat.

Camille Sée © Assemblée Nationale (2)
Camille Sée. © Assemblée Nationale.

En 1880, sur l’instigation de Jules Siegfried, la ville du Havre demande à en bénéficier puisque le gouvernement accorde des subventions pour la construction des lycées de jeunes filles. Toutefois l’Etat ne prenait pas en compte les frais occasionnés par l’internat qui restaient à la charge des communes et des départements.

Jules Siegfried 1914 ALG
Jules Siegfried. Collection Dan.

Le Havre, le lycée de jeunes filles.

Le terrain choisi pour construire le lycée est situé rue de l’orangerie, (qui deviendra la rue Jules Ancel en 1905) derrière l’ancien Hôtel de ville. Mais deux pavillons occupent déjà l’emplacement. Le premier est démoli, quand au second, le pavillon Kronheimer, il sera utilisé comme logement pour la direction et le personnel.
Emile Platel architecte de la ville établit les plans des bâtiments, et c’est en 1884 que les travaux débutent.

 

Derrière l'HDV 3 ALGLa vue depuis l’Hôtel de Ville sur les terrains où sera construit le lycée de jeunes Filles.  1 = La villa Kronheimer. 2 = Le toit de l’Hôtel de Ville. La flèche bleue indique un bâtiment (ici la façade arrière) que l’on retrouvera tout au long de cet article. Collection dan.  

 

Le Havre ALG

L’emplacement du lycée de jeunes filles dans Le Havre d’avant-guerre. Son périmètre est cerclé en rouge. L’Hôtel de Ville en vert. La flèche bleue indique un bâtiment que nous retrouverons plus loin. Collection Dan.

Couverture (MF) ALG (1)

Le lycée de jeunes filles. La flèche bleue indique le bâtiment vu sur la photo aérienne et que nous retrouverons plus loin. © Michel Fouquet.

Le Pavillon ALG (MF)

Le pavillon Kronheimer devenu le logement de la direction et du personnel du lycée. © Michel Fouquet.

Situation paradoxale, l'enseignement primaire était assuré uniquement par les femmes puisqu'elles n'avaient pas le niveau requis pour l'enseignement du secondaire. Le règlement interdisait aux hommes d’enseigner seul en classe d'où la présence du personnel féminin pendant le cours en attendant qu’un personnel essentiellement féminin assure l’enseignement secondaire.

Les Demi-Pensionnaires ALG (MF)

Les demi-pensionnaires. En arrière-plan à droite la façade nord de l’Hôtel de Ville. © Michel Fouquet.

 

Salle de Physique et Chimie ALG (MF)La salle de physique et chimie. © Michel Fouquet.

Les photographes et éditeurs de cartes postales ont pris ce lycée de jeunes filles pour sujet. En général leur point de vue se situait au croisement des rues Ancel et Wilson (dans leur position ancienne).
Aujourd’hui si on peut se mettre au même endroit que les photographes d’antan, la perception actuelle n’a vraiment plus rien de commun avec celle de l’époque.
En voici la démonstration : 

Le même point de vue à plus de 100 ans d’écart, avec l'immeuble désigné par la flèche bleue. Photos et collection Dan.

 Suite la semaine prochaine

Sources :
Pour le lycée de jeunes filles et la loi Sée :
Gallica.
Remerciements.
Collection Michel Fouquet.

______________________________________________________________________________________________________________________________________________________

 Il y a deux manières de « croquer » dans ce jeu, mais il semblerait que Goé n’ait pas choisi celle conforme avec la règle du jeu ! 

GOE_HAVRAIS-DIRE_67A_LYCEE_JEUNES_FILLES
*-*-*-*

Merci de votre visite.

Commentaires
R
Quel magnifique reportage ! Et que de réactions intéressantes. De l'histoire avec un grand "H" ! Vous êtes formidable cher Dan. Tout cela m'intéresse d'autant plus que j'ai été le principal du collège Raoul Dufy de 1979 à 1985. Je prends un risque avec cette précision... Des commentaires malveillants d'anciens élèves sont peut-être à craindre...<br /> <br /> Je prends en plus le risque de signer ce commentaire...<br /> <br /> Bravo à Goé pour son clin d'œil toujours malicieux et bien venu.
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G
C'est bien d'arriver presque en dernier dans la lecture de votre document… ainsi j'ai tous les commentaires et vos réponses… enrichissants…<br /> <br /> Je n'ai pas vécu sur le Havre au Lycée de Jeunes filles, mais dans une autre ville Roanne dans les années 50. Le Lycée de jeunes filles avait son internat. On pouvait y faire son école primaire… et entrer en 6ème jusqu'à la terminale. Français, Latin, Grec et deux langues ! maths, sciences humaines et peu de chimie (c'était réservé au Lycée de garçons). Dessin, musique jusqu'en terminale. peu d'éducation physique...<br /> <br /> Pas de prof homme ! que des dames ou demoiselles y compris dans les surveillantes (et c'était des professionnelles ces surveillantes !)<br /> <br /> Et une grande laïcité… pas question que l'aumônerie puisse avoir un local dans ce lycée !<br /> <br /> On nous appelait par "Mademoiselle X ou Y", même pas par notre prénom.<br /> <br /> <br /> <br /> Vos photos nous font bien comprendre l'histoire immobilière de notre ville. De beaux documents. <br /> <br /> Je vois que Goé surveille de près l'intrusion de Dan dans cette junte féminine… Dan n'aurait eu aucune chance d'être prof de croquet dans ce milieu. Dommage pour lui ! <br /> <br /> Nous attendons votre prochaine étude… Merci à vous !
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L
salut mon pote,<br /> <br /> vraiment de superbes photos pour illustrer ton article !! merci à Michel Fouquet !!!<br /> <br /> comme il est souligné dans différents commentaires: oui les temps ont changés, mais il y a encore du boulot pour une bonne parité ! et je me souviens de ma première rentrée (en CE2 je pense) en classe mixte..... un peu de timidité dans les deux "camps" mais ce fut vite sympa !!! :o<br /> <br /> bonne semaine DAN et bises à MJ !!<br /> <br /> à+ ! :o
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G
Dans ce lycée, on ne devait pas rigoler tous les jours. Les vues noir et blanc accentuent ce sentiment austère du lieu, même au moment de jouer au croquet.<br /> <br /> La vue aérienne avant guerre avec le square Saint Roch en premier plan est superbe.
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L
Ouhhhhh ! quel suspens à suivre cette flèche bleue tout au long du reportage !!!<br /> <br /> Il est bon de toujours rappeler les injustices faite aux femmes (qui entraîne sous estimation, irrespect, viol et violence) vive l'éducation laique et l'égalité femmes hommes (non, mais je m'engage, moi!!!)<br /> <br /> la bise
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T
Salut DAN,<br /> <br /> Et merci parce que j'ai encore appris quelque chose en partant ton article.<br /> <br /> Bonne soirée.
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H
Bonsoir Alain,<br /> <br /> Bravo pour votre grand-mère, quant à l’école primaire supérieure c’est après la promulgation de la loi Camille Sée qu’elle a été possible. L’histoire de l’enseignement après le primaire est assez compliquée, la loi elle-même n’est pas toujours simple à comprendre, d’ailleurs vous pourrez vous en faire une idée en lisant tout le projet qui a abouti à cette loi ici :<br /> <br /> https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5500257p/f116.image.r=%22loi%20S%C3%A9e%22<br /> <br /> On constate que rien n’est simple et présenter cette loi en quelques lignes sur mon blog n’est pas aisé non plus. Ce que j’espère c’est que le lecteur puisse avoir des informations précises à son sujet, et vos précisions sont bien utiles pour comprendre l’historique de l’éducation des filles.<br /> <br /> Mon blog est là pour orienter le lecteur et non pour lui expliquer en long en large et en travers toutes les subtilités de cette loi. J’espère y être parvenu malgré la difficulté de l’exercice.<br /> <br /> Encore merci et bonne soirée Alain.
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A
Dan, on progresse petit à petit, avec ce complément que malheureusement je ne sais pas trop développer. <br /> <br /> Votre article me fais souvenir d'une histoire familiale: au tout début de l'autre siècle ma grand-mère née en 1886 a obtenu au Havre (et elle en était fière!) son 'brevet supérieur'. Ainsi il y avait au Havre, et même pour les filles, un enseignement après l'école primaire. <br /> <br /> Et voici du concret:<br /> <br /> https://education.persee.fr/doc/baip_1254-0714_1888_sup_44_8351_123547 <br /> <br /> <br /> <br /> Une référence fournie par l'Education nationale indique que cet enseignement dit supérieur dépendait du Primaire et qu'il aurait perduré jusqu'en 1941. En 1941 cet enseignement a été transféré quand ont été créés les collèges en tant que 1er cycle du Secondaire.
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J
@Makhuta. Dans les années 60's le lycée de la Porte Océane était le Collège Moderne de Garçons du Havre. Il dépendait de l'académie de Caen. Son principal, comprenez, son directeur, son proviseur se nommait M. Morisson. Dans ces années là (avant la création des ceg / ces) un collège ou un lycée assurait les cours de la 6ème à la terminale.
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¨
Bonsoir Dan<br /> <br /> Belle histoire que celle de l'école des filles et en plus bien documentée. Chez moi aussi il existait une école des filles et une école des garçons. Puis nous sommes passés de CEG à CES. Mais les problèmes d'inégalités (de nos jours) entre hommes et femmes ne sont pas encore réglés. Il y a encore du boulot...<br /> <br /> Bonne fin d'après-midi et excellente semaine.<br /> <br /> Amicalement: papy Scham
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E
Belle historique et belles photos ,y compris ce lycée de jeunes filles ! Ce quartier , d'avant guerre , paraissait bien agréable … La loi de 1905 a en effet changé beaucoup de choses sur la pratique de l'éducation scolaire . C'est amusant de se rappeler que , parallèlement , les institutions privées ,(dont St.Joseph pour les garçons , les Ormeaux pour les filles ,par exemple ) ont eu une histoire qu'il a fallu adapter en fonction de cette loi de 1905 et d'autres plus tard . Le pavillon Kronheimer du personnel, avait belle allure . Merci et bien amicalement .E.C.
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G
Dan,<br /> <br /> <br /> <br /> Il y a quelque chose qui cloche dans l'emplacement du lycée et la supperposition deux photos : devant le lycée, il y a comme une place qui se trouverai maintenant derriere la caisse d'épargne or selon ton article sur la caisse d'épargne du 12 novembre 2017 il y avait un batiment ancien détruit pour faire l'extension de la caisse. (http://havraisdire2.canalblog.com/archives/2017/11/12/35834134.html) mais je me trompe peut-être.
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M
Bonsoir,<br /> <br /> <br /> <br /> Je suis un jeune génération Y et je n'ai pas vécu ce moment historique.<br /> <br /> Je ne suis pas fan les études scolaire mais j'ai passé un bon moment avec les copines et les copains de CP à la Terminale.<br /> <br /> <br /> <br /> Je suis un peu perdu la. Vu les photos de ces jeunes filles de lycée jeune fille, j'ai l'impression qu'elles ont 10-14 ans dans un lycée. Normalement on entre au lycée à 15-16 ans. Après avoir lu ces commentaires, Dès qu'on a fini l'école primaire on entre directement au lycée dès le 6ème. Ca veut dire que le "collège" n'existait pas encore de 1880 à 39-45 ???<br /> <br /> <br /> <br /> J'étais au lycée Porte Océane, mais on dit souvent Port'O. Mais je ne savais pas que c'était "Collège Moderne", je l'ai confondu avec le collège Dufy. C'était vraiment un collège ??? Il est trop grand pour un collège !!! Marrant, c'était un collège pour garçon parce que à mon époque, 2000-2003, ce lycée a abrité plus de filles que garçons entre 300 à 400 écarts. Et j'étais content, c'est plus agréable ! <br /> <br /> <br /> <br /> J'ai une question pour les personnes qui ont vécu avant, le jour de la rentrée et après 1968. Comment c'était passé quand l'établissement passe pour la première fois mixte ? Bien ? mal ? bagarre ( ca peut arriver ! ) <br /> <br /> <br /> <br /> Aujourd'hui, je vois encore les noms sur l'établissement scolaire, par exemple, ecole Desmallière. Le batiment de gauche, c'est marqué sur le fronton : école des garçons et celui de droite, école de fille. <br /> <br /> <br /> <br /> Dommage que l'uniforme a été supprimé parce que on a tendance à regrouper les copains en fonction de la marque : les nikes avec les nikes, les reeboks avec les reeboks, ceux qui ne portent pas la marque sont mal vu, les crocodiles ( lacoste) on les considère comme fifils à son papa et les "intello", c'était comme ca à mon époque de primaire ( à partir de CE2) et collège ( Joliot-Curie). Ce n'est plus le cas selon ma fille, par contre, c'est plutot être bien habillé, bien coiffé, bien parfumé et jolis photos sur les réseaux... pour être bien vu. Je me disais que l'Uniforme peut regler une grosse partie de problème.<br /> <br /> <br /> <br /> Bon Week End<br /> <br /> <br /> <br /> Makhuta<br /> <br /> <br /> <br /> PS ca fait longtemps que je n'ai pas participé !!!
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C
Superbe !<br /> <br /> Merci Dan !<br /> <br /> Je ne connaissais absolument pas cet aspect la du quartier.<br /> <br /> Les photos sont, comme toujours, exceptionnelles et hors du commun.<br /> <br /> Merci pour ce beau partage.<br /> <br /> Amicalement, <br /> <br /> <br /> <br /> Max
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G
Non mais dis donc je ne vous permet pas :D Moi aussi je préfére quand c'est mixte surtout avec beaucoup de goélettes... :D
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J
Merci pour ce reportage bien documenté en photographies. Fin 50’s début des 60’s en dehors des établissements confessionnels et des lycées techniques, existait au Havre le lycée Raoul Duffy pour les filles et les lycées François 1er et Collège Moderne (lycée Porte Océane) pour les garçons. Ces lycées n’étaient pas mixtes, filles et garçons. Lycées d’Etat pour Roul Duffy et François 1er et lycée municipal pour le Collège Moderne qui possédait des sections techniques. Je ne me souviens pas de l’existence d’autres lycées au Havre à cette époque qui menaient au Bac d’enseignement général, les lecteurs préciseront. Les ceg / ces n’existaient pas encore. L’orientation du parcours scolaire se résumait au « certif » comme on disait ou à l’entrée en 6ème. Bien sur les blouses noires et grises, n’étaient plus portées au lycée alors qu’elles l’étaient encore au primaire. A Raoul Duffy où était ma sœur, les filles portaient la blouse, beige pour une semaine et bleue pour la suivante. Chez les garçons pas de blouse. On compte à cette époque plus d’établissements publics pour les garçons que pour les filles. Les lectrices apporteront sûrement leur témoignage à savoir si des profs hommes enseignaient à Raoul Duffy sans la présence d’un chaperon féminin ! Comme c’était le cas au lycée de la rue Ancel. Pour les garçons les profs étaient des deux genres. Les choses évolueront au cours des années 60’s, les classes mixtes apparaîtront après 68, comme on peut le remarquer sur les photos scolaires du lycée François 1er. L’enseignement secondaire se généralisera les ceg / ces, verront le jour et les lycées se multiplieront. Bonne journée.
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C
Quel coquin ce Goé !<br /> <br /> Quant à l'éducation de ces Dames, c'est aussi une façon indirecte de faire baisser la natalité afin de réduire le réchauffement ainsi que les famines, notamment en Afrique (entendu et vu à La Grande Libraire, mercredi dernier où étaient présents Reeves, Rabhi et Picq)
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A
Bonjour Dan...de magnifiques documents pour ce nouveau "reportage"...il n'y a donc pas si longtemps que cela que les "filles" ont droit à l'éducation secondaire;..Avant elles étaient seulement éduquées dans les travaux ménagers...Et quand on pense que dans certains pays elles n'y ont toujours pas droit on se dit que la route est encore longue...Passez un bon dimanche Dan
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G
Bonjour,<br /> <br /> Ouvrir l'enseignement secondaire aux "filles", c'était effectivement un grand pas dans l'émancipation de la femme et vers la parité. N'oublions pas que certains pays en sont encore à ce stade à nos jours. Néanmoins, le chemin restait long puisque si l'enseignement donné dans ce lycée devait comporter les matières classiques (mathématiques, français, peut-être latin), on apprenait aussi à ces demoiselles à coudre ou a repasser qui étaient les tâches essentielles dévolues aux jeunes filles de l'époque.<br /> <br /> J'ai moi-même suivi une partie de ma scolarité dans un collège de filles (Mont-Joly), dans les années 60, où étaient admis quelques garçons dans la branche commerce. Le programme comportait de l'enseignement ménager. Eh bien, nous autres les garçons avions quartier libre pendant ces cours où le genre masculin n'était pas admis.<br /> <br /> Bon dimanche
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B
Que de chemin parcouru depuis 1880 ! Mais que la route est encore longue pour une égalité totale entre les femmes et les hommes ! Merci pour ce rappel fort intéressant. (comme d'hab.)
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