Du côté de la rue Wilson et d'étretat.
L’intersection des rues Wilson, Foubert et de l’Alma, représente la limite des zones dévastées pour ce secteur du Havre. D’un côté celui de la rue d’Etretat, seuls quelques immeubles furent touchés, de l’autre, dans la rue du Président Wilson, tout a été détruit.
La rue d’Etretat au début du XXe siècle, le 106 de la rue Foubert est le bar à droite de la photo. Collection Dan.
Dans ce quartier où le passé côtoie le contemporain, une nouvelle construction s’est greffée sur un bâtiment ancien au 106 de la rue Foubert, à la jonction avec la rue d'Etretat.
Le 106 (Monceau Fleurs) avant sa « greffe » en 2009. Photo Dan.
Le 106 aujourd’hui. Photo Dan.
Ce carrefour est présenté ici à quatre époques différentes ; au début du XXe siècle, en 2009 et 2016 avec la nouvelle construction. Ci-dessous une photo prise après la guerre, nous y découvrons un personnage saluant la foule, lors d’une « cavalcade », ancêtre de notre actuel « Corsiflor ».
Ce personnalité hors du commun était un boulanger du nom de Jean Duchemin, plus connu sous le pseudonyme de « Père la Brioche ».
Le « père la Brioche » en chemise blanche, saluant la foule avec son chapeau. Le point rouge représente le 106 de la rue Foubert. Collection Dan.
Le même endroit aujourd’hui. Photo Dan.
Cet homme a œuvré toute sa vie pour redonner la joie de vivre aux Havrais très éprouvés par la guerre. Sa présence dans ce défilé n’était qu’une des facettes de son dévouement, car raconter ses activités et tout ce que cet homme a fait pour l’animation de son quartier, le Rond-Point, mais aussi pour l’ensemble de la ville du Havre mériterait un livre à lui seul.
Voici un résumé du chapitre consacré dans le livre : « Entre Gare et Rond-Point » (1992) écrit par Gilbert Betton.
"Après la seconde guerre mondiale, Le Havre devait se reconstruire et retrouver le goût à la vie. Parmi les associations qui œuvraient dans cette perspective, il avait le « Trait d’union » puis issue de celle-ci « la commune libre du rond-point », son but était d’abord de faire le bien, secourir les vieillards, les enfants, les nécessiteux etc. Son « maire » n’était autre que le père la brioche. Ce dernier ne ménageait pas sa peine et son temps libre pour animer et faire vivre cette association".
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Le plan de situation.
Le 106 est cerclé en rouge sur le médaillon.
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Merci de votre visite.
Dan.