Autour de la terrasse Amiral Mouchez (3/3)
L’aménagement complet des lieux devait comprendre un souterrain permettant aux autos venant de l’ouest, de franchir le carrefour Cronstadt et rue du 329ème par un passage souterrain.
Le plan paru dans le journal Havre-Libre sur lequel j’ai ajouté mes annotations. En rosé la voie nouvelle qui devait passer sous la rue Lafaurie. En vert l’ancienne terrasse où se trouvait le monument de l’Amiral Mouchez. En bleu le nouveau panorama. Les numéros renvoient aux numéros sur les photos. Plan Havre-Libre.
Cette voie nouvelle devait aboutir à mi- pente dans la rue de Cronstadt. Mais les crédits nécessaires à sa construction n’ayant pas été obtenus, le projet fut abandonné.
Une vue aérienne parue dans le journal Havre-Libre, où j’ai indiqué les mêmes repères que sur le plan précédent, en y ajoutant les tracés de l’escalier Lechiblier, en rouge son ancien trajet, en vert l’actuel. La flèche indique la terrasse Amiral Mouchez. Photo Havre-Libre.
Cependant aujourd’hui on peut voir les vestiges de ce projet non réalisé, notamment la descente qui aurait dû conduire au passage sous la chaussée. Cette descente aujourd’hui mène au nouveau point de vue panoramique sur la ville.
La descente vers le panorama visible sur la gauche. Les travaux du projet se sont arrêtés ici même. Photo Dan.
De plus l’escalier Olivier Senn avait été réaménagé dans cette perspective, il est resté en l’état et c’est la raison du double accès de l’escalier sur la rue Georges Lafaurie.
Ce qui devait être l’entrée du passage souterrain jamais réalisé (encadré rouge). A droite le nouvel escalier Olivier Senn en prévision de la suppression de l’ancien. Aujourd’hui les deux coexistent. Photo Dan.
De tous ces aménagements, il reste la terrasse panoramique appréciée des touristes et des Havrais. On y a une vue splendide sur la ville.
La terrasse avec ses bancs, sa table d’orientation et, un peu cachée par la végétation, la plaque dédiée à l’Amiral Mouchez, ici en surimpression sur l'image. Photo montage Dan.
Ces travaux avaient nécessité l’enfouissement de la partie haute de l’escalier Lechiblier, et la modification de son parcours jusqu’au débouché sur la rue Lafaurie. Là aussi, on peut encore en voir quelques traces, mais qui ont tendance à disparaître avec le temps.
Seules quelques marches sont encore visibles aujourd’hui, bien qu’elles disparaissent peu à peu sous la végétation. Photo montage Dan.
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