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HAVRAIS-DIRE Le blog de Dan et ses amis.
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HAVRAIS-DIRE Le blog de Dan et ses amis.
  • Histoire du Havre, Sainte-Adresse, Sanvic, Bléville, quartier de l'Eure, Rouelles, etc. Illustrée avec des photos "avant-après". (Pour vous abonner cliquez sur flux RSS des messages ci-dessus)
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26 mars 2023

Il était une fois… Le petit vélo rouge.

    Cette enseigne des années 1970 était bien connue des Havrais, on venait y acheter diverses marchandises à bon marché. Mais quel homme se cachait derrière ce "Petit Vélo Rouge" ?

Petit Vélo Rouge ALG (2)

    Cet homme c'est Bernard Avenel né le 22 novembre 1923, avec son épouse Thérèse il aura un fils Dominique, et trois petits enfants : Samuel, Anne et Marie-Josèphe.
Bernard décède le 6 février 1990 à l’hôpital Saint Louis à Paris.

Bernard Avenel ALG
Bernard Avenel. © Collection famille Avenel.

Bernard avait deux Frères, Jean Pierre et Yves, Jean-Pierre était médecin au Port Autonome du Havre. Il disait à propos de Bernard : « Le grand homme de la famille c’est lui, il est capable de tout. »

Bernard, Jean-Pierre et Yves Avenel ALGÀ gauche Bernard Avenel avec Jean-Pierre et Yves © Collection famille Avenel.

 

    Raconter la vie de Bernard Avenel c’est prendre le risque d’en dire trop ou pas assez.
Trop car sa vie professionnelle est bien remplie, il fut : imprimeur, métreur, entrepreneur de peinture, dynamiteur sur le port, récupérateur de métaux, cocher de fiacre, chauffeur-livreur (hippomobile), éleveur de chapons et bien d’autres encore.

    Ou pas assez, car ses loisirs lui ont permis d’être aussi écrivain. Son roman « La valeur absolue » est l’histoire de cinq rescapés vivant en pleine forêt vierge après un accident d’avion. Paru en 1960, il a fait l’objet d’une critique élogieuse de la part de Max-Pol Fouchet chroniqueur bien connu à la télévision.
Mais quelles que soient ses activités, professionnelles ou privées, il s’y consacrait totalement avec passion et sans retenue.

Berrnard Avenel, l'écrivain ALGL’écrivain Bernard Avenel © Collection famille Avenel.

 

    Doté d’un « sixième sens » Bernard ne doutait pas de ses capacités. N’a-t-il pas dit un jour à un journaliste : « Aucun de mes patrons n’a voulu reconnaître que j’étais plus intelligent que lui. ». Il savait flairer les « bonnes affaires » mais aussi dénicher les talents. Un exemple : au Cameroun où il travaillait, il fait la connaissance d’un cordonnier jouant au football en amateur. Rentré en France, il n’a qu’une idée en tête, recommander ce joueur aux dirigeants du HAC. Ces derniers n’eurent pas à regretter ce recrutement, car ce « cordonnier » n’était autre que le footballeur Frédéric N’Doumbé, un des joueurs du Havre Athlétique Club ayant remporté la coupe de France en 1959.

1958 -2-L’équipe au complet avec Frédéric N’Doumbé encadré en rouge. Collection Dan.

    En Afrique, Bernard découvre qu’il peut gagner sa vie en collectant la ferraille abandonnée qu’il revend ensuite. Revenu en France il met cette idée en pratique mais avec des articles provenant de faillites commerciales ou de saisies de douanes.
Mais pour que ce soit rentable il fallait obtenir des vendeurs un prix de vente le plus bas possible. Cette ristourne il l’obtenait en prenant le risque de tout racheter sans aucune distinction de qualité ni de quantité. C’est ainsi que naquit en 1967 l’idée du « Petit Vélo Rouge ». (1)
Il ouvre sa première boutique rue du Président Wilson, mais bien vite le manque de place se fait sentir. Il cherche un local plus vaste, et le trouve au 10 de la rue Gabriel Péri, occupé alors par l’annexe du magasin « Aux fabricants Réunis ».
(1) Voir complément d’information en fin d’article apporté par un lecteur témoin des débuts de Bernard Avenel au Havre.

Petit Vélo rouge -2- ALGLe « Petit Vélo Rouge « 10 rue Gabriel Péri © collection famille Avenel.

 

Péri Gabriel 10 (16-01-2023) (5) ALGL’immeuble ayant abrité le « Petit Vélo Rouge » de nos jours. © Dan.

 

    Pour vendre c’est bien connu il faut d’abord faire de la publicité, et dans ce domaine Bernard n’avait pas son pareil pour créer la sienne. Les journaux publiaient ses « réclames » inimaginables de nos jours, avec des à peu près frisant parfois la grivoiserie, qu’on en juge avec les extraits ci-dessous.

Echantillonnage ALG -2-Un florilège des années 1970-1974. Collection Famille Avenel.

    Acheter en lots comporte des risques. Les marchandises peuvent être abîmées souillées altérées etc. Mais que dire d’une marchandise contenant des sachets de drogues ?  C’est la mésaventure arrivée à Bernard, et la raison pour laquelle il fait l’objet d’une enquête de police. Mais fort heureusement, factures à l’appui, Bernard peut expliquer cet incident.

Police ALGDe gauche à droite Bernard Avenel, un inspecteur de police, son fils Dominique, et un autre inspecteur de police. Collection famille Avenel.

Son magasin était à l’image du personnage, quelque peu désordonné, comme l’était également son bureau.

Bernard Avenel -2- ALGLe bureau de Bernard © Havre Magazine 1970.

    Si on venait en curieux au « Petit Vélo Rouge », on en repartait souvent en client. On pouvait fouiller à loisir la marchandise exposée. On s’y rendait comme aujourd’hui on va dans un vide-greniers sans toujours savoir ce que l’on va y trouver, mais en espérant la « bonne affaire ». Sur 3 étages il n’était pas rare de trouver une idée de cadeau, un vêtement, un livre, un ustensile de cuisine ou l’outil qui nous manquait. De plus les vendeuses facilitaient notre choix jusqu’à faire essayer un sous-vêtement en plein magasin.

Bernard Avenel -8- ALGEssayage en plein magasin. © Havre Magazine 1970.

 

Bernard Avenel -7- ALGUn « bric-à-brac invraisemblable proposé à la clientèle. © Havre Magazine.1970.

 

Bernard Avenel -6- ALGDes livres de toutes sortes pour tous les goûts. © Havre Magazine. 1970.

 

Mamie ALGUne des vendeuses a été présente de l’ouverture à la fermeture du « Petit Vélo Rouge » on l’appelait « Mamie », ici au rayon tissus. © Famille Avenel.

    On dit « derrière chaque grand homme se cache une femme ». On pourrait appliquer cette citation à Thérèse l’épouse de Bernard qui, « de main de maître » dirigeait le magasin. Organisation, comptabilité rien ne lui échappait et si le Petit Vélo Rouge a connu son succès c’est aussi grâce à cette femme.

à G femme de Bernard ALGMadame Thérèse Avenel dans le magasin. © Famille Avenel.

La famille Avenel cédera le nom « Le Petit Vélo Rouge » en 1979. Il sera repris par un commerçant lui aussi connu des Havrais amateurs de photos « Roland Photo », mais ceci est une autre histoire.
Aujourd’hui l’immeuble abrite des logements pour étudiants. Mais si les grandes salles ont été transformées en studios, l’entrée et la cage d’escalier elles, n’ont « presque » pas changées.

Péri Gabriel 10 (16-01-2023) (3) ALGL’entrée du 10 rue Gabriel Péri de nos jours. Dommage que le vélo présent ne soit pas rouge... © Dan.

 

Péri Gabriel 10 (16-01-2023) (1) ALGLa cage d’escalier. © Dan.

Complément d’informations par Philippe Chambrelan

1 A l'origine (années 60) "Entrepôt Vente" dans Entrepôt Quai Frissard
A l'époque c'était des surplus militaires en majorité (français et américains):
-Vêtements et ustensiles en tous genres (chaussures à clous, musettes, calots, sacs à dos, et autres Gourdes, Quart, Gamelles, cuillers, fourchettes......)
-Du matériel militaire de transmission (émetteurs/récepteurs) et tout un tas de matériel électronique (ex des stations radar en pièces détachées), des Jumelles et optiques de toutes sortes etc....
2 Puis vint le déménagement du Quai Frissard à la rue Jules Lecesne (dans l'ancien dépôt de la CGFTE, au 99 de la rue...si j'ai bon souvenir).
Alors là ce fut du matériel militaire à outrance :
-des lots entiers de Topographie de l'armée (table à dessin, lunettes, trépieds, téodolite, des rouleaux de papiers calques…) le tout en quantités industrielles.
-des lots de matériel Sanitaire en tout genre : des pinces chirurgicales au rouleau de gaze et pansements et autre "Billard".
-des lots d'outillage mécanique (de quoi monter plusieurs ateliers de mécanique)
-des lots d'outillage d'usinage
-des lots d'Emetteur Récepteur (type BC659 et autres.)
-des lots d'instruments de mesures électrique.
Chaque semaine amenait un nouveau lot de plein de choses (militaires) qui faisait la joie des bricoleurs en tout genre
Ce qui fait que la surface totale du local était occupé (et pourtant c'était immense).
3 Ça doit être à l'époque que fut ouvert le magasin rue Président Wilson.
4 Puis ce fut l'ouverture du "Petit Vélo Rouge" au "10 rue Gabriel Péri" que notre ami Daniel vient de nous évoquer.
Je suis désolé de ne pas pouvoir mettre des dates exactes, mais l'historique me semble correct…à suivre peut-être !!!!

Remerciement :
Un merci tout particulier à madame Marie-Josèphe Avenel-Bouche, petite fille de Bernard Avenel. Son témoignage, ses archives familiales et ceux de la presse locale, m'ont permis d'écrire cet article.
Philippe Chambrelan pour son complément au sujet des tout débute de Bernard Avenel en tant que vendeur à bas prix.

Autres sources :
Le Havre-Magazine numéro 11 de juillet 1970.
La presse de l’époque.

Crédit photos :
Famille Avenel.
Havre Magazine.

Dan.

 

Il n'y aura pas d'article dimanche prochain 2 avril. Prochain article le dimanche 9 avril.

Merci de votre visite.

 

Commentaires
B
Juste pour compléter les infos sur le livre "La valeur Absolue" Bernard Avenel avait été invité à l'émission célèbre à l'époque de télévision littéraire " Lecture pour tous " ancêtre de l'émission Apostrophe pour présenter son ouvrage . A cette occasion , il avait été longuement interviewé par Max-Pol Foucher. Je me suis toujours demandée si l'INA avait conservé entre autres l'enregistrement de cette émission . De plus on pouvait trouver ce livre à la bibliothèque, je ne sais pas si c'est toujours le cas .
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J
bonjour Dan, ce matin on m'a posé la question qu'y avait il avant le PVR rue Gabriel Peri ?. Avec cet article j'ai trouvé la réponse. mais avant, début des années 70 il y avait bien un magasin quai Frissart, j'y allais régulièrement. c'est là que j'ai acheté mon premier sac photo, une sacoche française pour masque à gaz. les horaires je ne m'en souviens pas. mais je revois bien l'intérieur, des tas d'objet en tas. j'ai continué à chiner rue G Peri, mais ce n'était plus la même ambiance. A plus. J-Paul
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T
Je me rappelle bien, les étages avec les parquets qui craquent. On descendait en bus depuis Rouelles pour y aller.
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G
Bonjour Dan<br /> <br /> Nous avons beaucoup "pédalé" dans ce magasin le petit vélo rouge....<br /> <br /> Mais chaque fois que j'y allais, je pensais "et si le feu prenait là-dedans, comment en sortions-nous ? "... une sorte de claustrophobie :-)
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C
Bonjour Dan;<br /> <br /> Beaucoup d'informations et de témoignage très touchant que tu ravives chez les havrais, ça me touche que tu partages les souvenirs d'un temps qui met inconnu. Une époque qui, je pense m'aurait plus.<br /> <br /> Maintenant, notre époque est celle des trottinettes noires sur les trottoirs<br /> <br /> Merci et au plaisir de te lire.<br /> <br /> Cédric
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H
Bonsoir MJB,<br /> <br /> Effectivement votre grand-père a vendu des objets toujours utilisés aujourd’hui, notamment en ce qui concerne des objets provenant de stock de l’armée, car ils sont devenus des objets de collection et en tant que tels gardés précieusement.<br /> <br /> C’est moi qui vous remercie, car vous m’avez ouvert vos archives qui m’ont permis d’écrire cet article, sans elles mon reportage n’aurait pas eu la même valeur car je n’aurai pas eu les détails de la vie de Bernard, et cela aurait été bien dommage vu la vie assez extraordinaire qu’il a eu.<br /> <br /> Merci pour le « passionnant et passionné », un compliment qui me va droit au cœur.<br /> <br /> Bonne fin de semaine MjB.
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M
Bonjour, je suis l'un des petits enfants de Bernard.Merci pour tous ces souvenirs du petit vélo rouge. J'étais trop jeune pour ressentir l'euphorie de l'époque, et l'ambiance du lieu.<br /> <br /> <br /> <br /> Emue de voir que quelques objets sont encore utilisés dans certains foyers.<br /> <br /> <br /> <br /> Encore merci à Daniel, à l'origine de cet article sur notre grand-père.<br /> <br /> <br /> <br /> Heureuse d'avoir rencontré un amoureux du HAVRE et un historien<br /> <br /> passionnant et passionné.
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P
Bonsoir Dan<br /> <br /> Une avalanche de commentaires qu'a suscité ton article. Beaucoup de souvenirs pour certains, nostalgie quand tu nous tiens. Un vrai précurseur ce monsieur, et pas évident que tout soit bien rangé si on y trouve de tout, ou presque. Une caverne d'Ali Baba ou un Foirfouille de nos jours. Reportage au top, avec des documents tout aussi précieux. Merci pour cet excellent partage. Belle semaine et rendez-vous au dimanche de Pâques, en espérant que tu nous réserveras des surprises. Bonne soirée. Bises à MJ. Amicalement
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P
Bonjour, Daniel et merci pour ces documents. J'ai peut être une ou deux choses susceptibles de vous intéresser. Moi, j'ai souvent acheté des livres. Comme j'étais un client régulier, un jour, une jeune et jolie vendeuse m'a fait cadeau de l'album Rimbaud de la Pléiade. Un présent royal que j'ai toujours. Sinon, en 1970 je m'étais procuré au PVR une gabardine bleu marine très longue. A l'époque du maxi, ce n'était pas choquant. Elle m'a bien tenu chaud l'hiver quand je faisais pas mal de route à pied pour me rendre au collège Roncherolles à Bolbec où certains de mes élèves se faisaient un plaisir de saboter (pas mes cours heureusement), je veux dire de taper des pieds avec leurs galoches provenant du même magasin. Ma pub préférée concerne des slips: Le complément des attributs du sujet.
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P
salut poto,<br /> <br /> je pédale encore un peu à coté du (petit) vélo (rouge) mais ton article remue de nouveau la boîte à souvenirs et je me souviens d'achats plus ou moins utiles (plutôt moins que plus !) ainsi que les craquements du parquet....... et j'ai bien connu JP Avenel, médecin au PAH, qui était un "sacré" personnage.... les visites médicales annuelles se transformaient souvent en bonnes rigolades !! :o<br /> <br /> bonne semaine mon pote, bises à MJ et à + !! ;o)
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J
félicitations : surprenant et drôle ! Quelle vie !
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J
Bonjour Dan,<br /> <br /> N'étant pas "Havrais " à cette époque, je n'ai qu'un vague souvenir de gamin de ce magasin. Je n'ai du y venir que deux ou trois fois, et pourtant, je me souviens de l'escalier, de l'odeur et du relatif merdier qui y régnait. Merci pour ce rappel.<br /> <br /> Bonne journée mon ami<br /> <br /> JM
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E
C'est certain que j'aurais aimé fureter dans ce magasin à l'époque. Monsieur Avenel avait l'air dynamique et intéressant. Quand il a cédé son magasin, il avait 56 ans. L'immeuble est très beau actuellement, vu de l'extérieur. Merci pour cet article pour un magasin qui laisse des souvenirs, comme je peux lire dans les commentaires Bonne soirée.
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C
Par contre, je ne connais pas l'histoire autour du nom Le Petit Vélo rouge et Roland Photo, je vais devoir te questionner la prochaine fois qu'on se voit !
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C
Incroyable, et dire que j'ai connu ce magasin ! Par contre, il a fermé en quelle année ?
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E
Merci Dan ,pour cet article : c'est surtout le nom de "Petit Vélo Rouge " , et le bel immeuble " 10 rue Gabriel Péri ", dont je me souviens . Par contre je ne savais pas de tout ce qu'il faisait , Bernard Avenel ! Merci aussi à sa petite fille ,de t'avoir montré ses photos qui complètent les tiennes . Dans 15 jours donc , et bien amicalement à toi et M.J. E.C.
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F
Bonjour Dan et Nicéphore,<br /> <br /> Merci à la famille Avenel pour ce bel article ! comme par un fait exprès je suis passée à coté il y a peu, et si je n'y suis pas allée souvent, en revanche je me jetais sur les pub dès que nous recevions le journal, c'était un régal ! C'était un homme qui savait appâter le chaland.<br /> <br /> Bon dimance à chacun.<br /> <br /> FAH
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G
Salut Dan, pas mal de souvenir au petit vélo rouge... les livres... et comme Jean-Michel Harel le calot Kaki à 50 centimes. Ma femme et ma belle-mère y achetait des tissus qui une fois sentait la fumée car ils provenaient d'un lot d'un magasin incendié.
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A
Bonjour Dan,<br /> <br /> <br /> <br /> Un vrai plaisir de retrouver des photos de ce "magasin" si spécial !<br /> <br /> <br /> <br /> Un tas de souvenirs me remontent, c'était la première foirefouille en son genre.<br /> <br /> <br /> <br /> Le premier magasin, rue Président Wilson, était spécialisé dans les surplus militaires américains. Je me souviens d'y avoir acheté une besace qui me servait pour le lycée, tout le monde avait cela à l'époque ainsi que des brodequins militaires (mais là, mon père m'avait dit non !) <br /> <br /> <br /> <br /> Un page, bien agréable à feuilleter, surtout quand on a connu. <br /> <br /> <br /> <br /> Cet homme "à tout faire" était un visionnaire en fin de compte<br /> <br /> <br /> <br /> Bon dimanche Dan et à dans 15 jours...mais que vais-faire dimanche prochain ?
Répondre
B
Salut Dan<br /> <br /> <br /> <br /> Est-ce que le magasin survie à la vente du nom "Le petit vélo rouge" en 1979?<br /> <br /> J'ai souvenir, très petit, d'avoir fait un magasin de ce style mais je n'arrive plus à savoir lequel.<br /> <br /> En 1979 ça me faisait 2 ans, difficile de garder ce genre de souvenir, j'ai donc un doute.<br /> <br /> <br /> <br /> Bon dimanche<br /> <br /> A+
Répondre
G
Bonjour Dan,<br /> <br /> <br /> <br /> Pour ma part, j'ai fait la connaissance du "Petit vélo rouge" dans un entrepôt du quai Frissard car c'était le voisin d'un entrepôt de la SAFAN où je travaillais. C'était avant la rue Gabriel Péri. Est-ce que c'était le tout début ?<br /> <br /> <br /> <br /> J'ai bien connu Frédéric N'Doumbé, car c'est en 1958 que j'ai fait connaissance avec le football en général et le HAC en particulier. Une formidable saison qui est restée incrustée à jamais dans ma mémoire. J'avais 11 ans et je peux te raconter encore de nombreux matchs de cette épopée. Mais j'apprend que cet ailier au physique particulier et au dribble déroutant était cordonnier.<br /> <br /> <br /> <br /> Quant à l'originalité de Bernard Avenel, je me souviens qu'une course cycliste avait été organisée en ville (quelle année ?). Des coureurs professionnels faisaient une course contre la montre en duo. Bernard Avenel s'était engagé avec un professionnel et avait fait le parcours sur une vieille bécane ROUGE. Vu son physique, l'expression "un crapaud sur une boîte d'allumettes" prenait tout son sens. Inutile de préciser que ce duo n'a pas gagné...<br /> <br /> <br /> <br /> Bon dimanche
Répondre
P
Bonjour Daniel, super cet article sur le "Petit Vélo Rouge", grand retour dans les années 60/70. Si tu as quelques photos ou infos, il serait intéressant de parler du début de l'épopée PVR dans les hangars (des docks café) Quai Frissard, c'était l'antre des "bricoleurs radio" en tout genre, avec des montagnes de surplus radio...J'y allait tous les samedis après midi avec mon papa....l'époque aussi des musette à grenades et chaussures à clous...ça rappellera peut-être des souvenirs aux lecteurs qui étaient dans les lycées Havrais à l'époque...Peut être as tu une suite à nous proposer...Excellent article NOSTALGIQUE...Sniff !!! Bon dimanche à tous et au plaisir de te lire Daniel<br /> <br /> Philippe (ex Dept52)
Répondre
F
Merci pour ce joli souvenir ... je me souviens acheter du tissu pas cher pour faire des vêtements à mes enfants ... un bazar pas possible mais une vraie caverne d'ali baba !
Répondre
F
Bonjour Dan,<br /> <br /> Que de souvenirs que ce "petit vélo rouge". J'y pense souvent en passant devant l'immeuble. En fait de souvenirs, je me souviens surtout de planchers qui craquent et de cette grande pièce remplie de bric à brac. J'ai aussi le souvenir de mon père évoquant son propriétaire qui semblait effectivement connu dans le milieu commercial portuaire. Il évoquait un personnage "spécial", visiblement haut en couleur. J'ignorais qu'il fut aussi romancier.<br /> <br /> Merci de nous rappeler et de nous en apprendre sur ces points de repaires populaires Havrais.<br /> <br /> Très bon dimanche.<br /> <br /> François "R"
Répondre
C
Pas de souvenir de ce magasin car nos familles venaient rarement dans ce quartier.<br /> <br /> En tout cas, ce "bazar" devait recéler de vrais "trésors".<br /> <br /> Bon dimanche. C&B
Répondre
M
Salut Daniel, rien d original mais je me souviens bien de ce grand escalier. Pour le reste les farfouilles, les magasins a 1 euros et autres n'ont ni rien inventés.A+ Daniel
Répondre
J
Bonjour <br /> <br /> <br /> <br /> Une avalanche de commentaires va dévaler bientôt en ce qui concerne ce mythique magasin.<br /> <br /> <br /> <br /> Enfant, j'y allais à la fin des années 1970 et au début des années 1980 jusqu'à la fin. Je me souviens du bel escalier qui craquait sous les pas. Je garde un calot militaire vendu une bouchée de pain ( 50 centimes de mémoire ).<br /> <br /> <br /> <br /> A la fin de son existence j'ai l'impression qu'il ne restait plus grand chose dans les rayons. Cela faisait de la peine. <br /> <br /> <br /> <br /> Bernard Avenel ressemble à ce qu'on appelle désormais un haut potentiel intellectuel : doué en tout, bourré d'idées originales... <br /> <br /> <br /> <br /> L'âge d'or du commerce havrais correspond à mon avis, aux années 1950 à 1980 environ.Les témoins et participants sont encore en partie présents. Leur parole demeure précieuse. Ce sont souvent des histoires familiales. Je remarque que les photos des intérieurs des magasins havrais restent rares. Le petit vélo rouge fait exception mais son patron avait un grand sens de la publicité. <br /> <br /> <br /> <br /> Cela n'intéresse pas grand monde mais j'ai habité l'immeuble mitoyen du petit vélo rouge, rue Jean-Baptiste Eyries. Malheureusement, mon immeuble était plein de mérule ! <br /> <br /> <br /> <br /> Merci d'avoir illustré cette page honorable du commerce havrais et d'avoir donné un coup de projecteur sur la famille Avenel.<br /> <br /> <br /> <br /> Jean-Michel Harel
Répondre